Une jeune femme à lunettes se branle jusqu'à l'orgasme, ravageur et sismique, sur son canapé
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Une jeune femme à lunettes se branle jusqu'à l'orgasme, ravageur et sismique, sur son canapé
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Le saviez-vous ? # 98
Lu dans le Canard Enchaîné du mercredi 30 août 2017 :
Le Ministère de la défense Chinois a rappelé quelques handicaps qui empêchent d'être admis dans ses rangs (article du Parisien du 25/08) : outre l'excès de poids et les tatouages trop visibles, il est question de "veine testiculaire hypertrophiée". De quoi s'agit-il ? Une particularité qui serait liée à "un excès de masturbation" !
Le Canard conclut : "Les jeunes garçons n'auraient donc plus le droit, comme au bon vieux temps de Mao, de brandir leur petit machin rouge ? "
Suite au projet de loi pour lutter contre le harcèlement sexuel, le Canard Enchaîné du mercredi 25 octobre dernier n'a pas manqué de traiter le sujet à sa manière, entre autres ces deux dessins caustiques.
"Bas les masques" est une émission documentaire qui fut présentée par Mireille Dumas sur France2 de septembre 1992 à juin 1996.
Mireille dumas y invitait des personnalités mais aussi des anonymes à parler de leur vie intime et à exprimer sans tabous leurs idées, leurs opinions et leurs fantasmes... L'émission fut arrêtée en raison des nombreuses critiques mettant en cause son voyeurisme et sa tendance à stigmatiser les minorités.
Les photographies reposant sur le principe du "habillé/déshabillé" rendent assez bien compte du principe de l'émission, mettant en vis à vis deux images opposées des protagonistes : d'un côté la façade, policée et "socialement correcte", de l'autre la face cachée, le côté obscur et secret de la personne.
"Les masques de sommeil", chapitre 7
Quand le groupe se fut un peu éloigné dans la seconde allée, Anne abandonna toute retenue. Certains de ne plus être importunés ou découverts, ils entreprirent de baiser. Les deux mecs ouvrirent leur pantalon et libérèrent leurs bites bien bandantes dont Anne se saisit avec autorité. Le grand blond lui avait déboutonné sa robe et sorti ses seins bien ronds et fermes dont il suçait les mamelons ; quant au brun trapu, il avait retroussé la robe jusqu'au nombril, lui avait écarté les cuisses et lui malaxait la moule. Quand elle ne fermait pas les yeux de plaisir, Anne me regardait avec un sourire extatique sur les lèvres, un sourire que je ne lui avais jamais vu, un sourire heureux...
Le grand blond abandonna ses seins pour lui rouler une pelle. Anne se renversa en arrière et ouvrit les cuisses en grand. Le second partenaire comprit l'invitation, s'agenouilla entre les jambes ouvertes d'Anne et se pencha en avant pour lui brouter la motte et lui lécher la vulve. Au tremblement convulsif de ses cuisses, je sus qu'elle était saisie d'un premier orgasme qui la parcourut de la tête aux pieds.
Dans l'autre allée, le groupe de visiteurs approchait des derniers panneaux. ils était temps d'en finir.
Alors, oubliant toute prudence, le grand blond baissa son pantalon jusqu'aux chevilles, s'assit sur le gradin et invita Anne à le chevaucher. Elle l'enjamba, saisit sa bite à pleine main et se l'enfonça dans la chatte tout en lui présentant ses seins à sucer et à peloter. Ce faisant, elle offrait son cul au brun trapu qui vint s'agenouiller derrière elle, la queue en garde, la saisit par les hanches et la prit en levrette. Prise en sandwich entre les deux mâles, Anne ne tarda pas à émettre des gémissements, des soupirs puis de petits miaulements de chatte en chaleur qui résonnèrent dans la vaste galerie baignée de pénombre. Respectueux du caractère sacré des lieux, ses deux baiseurs la besognaient en silence. Mes yeux s'étant accoutumés à la semi obscurité, je ne perdais rien de leurs activités lubriques. J'en avais les larmes aux yeux, pas des larmes de dépit ou de souffrance, mais des larmes de joie. La vue de ma compagne en train de copuler avec deux inconnus me procurait une indicible sensation de bonheur, une émotion pure proche de l'extase mystique. Pendant ce temps le guide achevait la visite avec la naissance de la Nouvelle Jérusalem. Pour Anne, ce fut aussi l'apothéose : les deux mâles redoublèrent d'ardeur et l'expédièrent directement au Septième Ciel. Ils se retirèrent la laissant pantelante, le ventre et les fesses à l'air, débraillée et repue. Ils remirent leurs pantalons et s'éloignèrent dans la direction de la porte d'entrée, là-bas, tout au fond de la galerie. Restée seule, Anne se rajusta tant bien que mal, récupéra son sac à main et me rejoignit d'un pas mal assuré. Elle me saisit par le bras comme pour reprendre contact avec le réel.
— Tu n'as pas été très prudente, dis-je tout bas. On aurait pu vous surprendre. Imagine que de nouveaux visiteurs soient arrivés !
— Aucun risque ! dit-elle d'une voix féline.
— Ah oui ? Et Pourquoi ça?
— Parce que les deux gars font partie du service de sécurité. Ce sont eux qui ouvrent les portes et contrôlent l'entrée des visiteurs.
Pour prévenir de nouvelles objections, elle me déposa un baiser humide sur les lèvres et me demanda :
— C'était intéressant ? Tu me raconteras ?
Plus tard, dans une des tours du château, je l'attirai dans une petite pièce isolée et dans l'embrasure d'une haute et étroite fenêtre qui donnait sur la ville, je glissai ma main sous sa robe, palpai sa vulve dégoulinante de sperme. Fou de désir, je sortis ma bite en rut et l'insinuai dans sa fente gluante. La simple idée de plonger ma queue dans le creuset où macéraient sa mouillure et le foutre des inconnus, de baratter la mixture pour en faire du beurre lubrique, tout ça me rendait dingue. Alors que je pistonnais son vagin saturé de viscosités, je lui demandai :
— Celui qui t'a prise par derrière, il te l'a mise dans le cul ou dans le vagin à côté de celle du grand blond ?
— Qu'est-ce qui t'aurait fait le plus plaisir ?
— Je ne sais pas...
— Alors, imagine ce que tu veux... Ce sera la vérité !
Ces derniers mots m'ont rendu éperdument amoureux et j'ai balancé mes giclées de foutre dans la mélasse marécageuse de son vagin.
Epilogue.
C'est la fin de l'été. Samedi prochain, nous allons à un concert de hard-rock au Zénith. Anne a préféré prendre des places dans la fosse plutôt que des places numérotées et assises dans les gradins.
— On sera tout près de la scène, a-t-elle dit pour me convaincre. C'est plus chaleureux, on communie vraiment avec le groupe et aussi avec le public. !
Je veux bien la croire, surtout si elle y va cul nu sous sa jupe trop courte.
© Michel Koppera, mai 2017
"Les masques de sommeil", chapitre 6
Au retour des beaux jours, nous avons profité de quelques jours de RTT pour découvrir le Val de Loire avant le grand rush estival. Notre périple nous amena à faire étape à Angers où nous devions visiter le château et surtout découvrir la célèbre Tapisserie de l'Apocalypse.
Anne offrait volontiers sa peau encore pâle aux caresses du soleil et j'en profitais pour la prendre en photo dans des poses impudiques. Ainsi dans les encoignures des remparts du château, à l'abri des regards indiscrets, Anne retroussait sa jupe, écartait les cuisses pour que je photographie sa chatte aux lèvres humides et tuméfiées de désir.
Afin de mieux apprécier la Tapisserie de l'Apocalypse, nous avions opté pour une visite guidée qui devait durer près de deux heures. Nous étions un groupe d'une quarantaine de touristes, majoritairement étrangers, à suivre pas à pas un guide à la voix puissante et au verbe intarissable. La salle où était exposée la tapisserie était entièrement plongée dans la pénombre . Seule une lumière blafarde éclairait la tapisserie afin de la protéger des méfaits des UV. Les flashes étaient formellement interdits. La galerie en forme de L majuscule était immense, haute de plafond. On suivait une large allée centrale avec à gauche la tapisserie et à droite des rangées de gradins appuyés au mur de pierre pour avoir une meilleure vue de l'ensemble de l'oeuvre. Les lieux étaient empreints de solennité. Les propos du guide étaient si intéressants et passionnés que dès les premiers instants, je me laissai envoûter par la magie des images. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure, alors que le guide donnait quelques explications en anglais à des touristes américains que je me rendis compte qu'Anne n'était plus à mes côtés. Je la cherchai du regard : elle n'était pas dans le groupe agglutiné autour du guide. Je me suis écarté et je l'ai enfin vue, à une dizaine de mètres en arrière, assise tout en haut des gradins. Je sus que c'était elle à sa robe blanche qui faisait comme une tache de lumière dans la pénombre épaisse de la galerie. Elle n'était pas seule mais en compagnie de deux personnes. Au fur et à mesure que je m'approchais, je les distinguais mieux. C'étaient deux hommes : un grand blond qui lui parlait à l'oreille et un autre plus trapu aux cheveux bruns qui me tournait le dos.
Anne me vit approcher. Je croisai furtivement son regard. D'un simple signe de tête, elle me fit comprendre qu'elle était désolée mais aussi que je ne devais surtout pas intervenir. je m'immobilisai donc à quelques mètres du trio, incapable de détacher mon regard de ce qu'ils étaient en train de faire. Le grand blond qui lui parlait à l'oreille avait la main plongée dans l'échancrure de sa robe et lui pelotait les seins ; celui qui me tournait le dos avait carrément glissé sa main sous sa robe entre ses cuisses ouvertes et lui caressait la chatte. Anne avait les yeux dans la vague. Je ne voyais pas ses mains, peut-être était-elle en train de leur masser la queue.
Malgré mon silence et mon immobilisme, les deux compères ne tardèrent pas à deviner ma présence. Ils m'observèrent attentivement. Sans doute me prirent-ils pour un voyeur, aussi pour s'assurer de ma tacite complicité, le brun trapu retroussa la robe d'Anne, lui écarta d'autorité les cuisses pour me montrer qu'elle ne portait pas de culotte et que sa chatte poilue était bien béante et humide. Je ne savais trop quelle attitude adopter, hésitant entre rester là à les regarder faire ou rejoindre le groupe qui suivait le guide. Finalement, je suis resté à mi-chemin, écoutant d'une oreille les commentaires du guide et surveillant du coin de l'oeil ce qui se passait dans la pénombre des gradins. Je m'étais placé de telle façon que mon corps dissimule autant que possible les agissements coupables du trio.
Lorsque le groupe de visiteurs s'engagea dans la seconde allée, perpendiculaire à la première moitié de la tapisserie, Anne et ses deux compagnons se trouvèrent de fait hors de portée des regards indiscrets et purent donner libre cours à leur frénésie libidineuse. Quant à moi, je demeurai debout dans l'angle, position stratégique d'où je pouvais les regarder faire sans cesser d'écouter les explications du guide où il était question des sept cavaliers de l'Apocalypse, de l'éternel combat entre le bien et le mal, des manoeuvres de séduction de Satan, de la puissance maléfique de la Bête et d'une certaine prostituée dont j'associai mentalement l'image à celle d'Anne, ce qui me procura une agréable sensation.
à suivre...
4 novembre 2007 - 4 novembre 2017, le blog a exactement 10 ans.
Avant de poursuivre, voici quelques données chiffrées qui donnent une première idée de ces 10 années passées : 2557 articles, 1750 commentaires, plus de cinquante nouvelles inédites, 340 compte-rendus de lectures érotiques, sans doute près de 8 millions de pages vues et plus de 1,5 million de visiteurs (malheureusement, les stats de fréquentation de fonctionnent plus depuis mai 2016 !)
Mais au-delà des chiffres, le blog ce sont avant tout des découvertes, des rencontres et des émotions.
(Re)découverte d'artistes injustement méconnus ou oubliés comme Tom Poulton, Jean-Jacques Lequeu ou Jean-Marie Poumeyrol...
Rencontres épistolaires et créatives avec des blogueurs-lecteurs tels que Philippe, Caty, Anne et Jacques, Zézette, Lida, Dominique, Mary et Jean-Paul, Sophie, Michel et Colette, Nicole, Michel, Elisabeth et Marc... et que ceux que j'ai oubliés de citer me pardonnent.
Émotions partagées lorsque j'ai feuilleté avec vous ma collection complète de la revue de photo ZOOM ou de FASCINATION, lorsque nous avons lu l'intégralité des quatrains de PYBRAC de Pierre Louÿs, traversé une année entière au rythme de ses "journées mondiales" ou égrené un alphabet très érotique...
C'est grâce à votre fidélité et à vos encouragements que j'ai traversé ces dix années et que j'espère encore longtemps vous apporter ma modeste part de bonheur.
" Les masques de sommeil" chapitre 5
Les mois qui suivirent furent relativement calmes. L'évocation du Tour de France ou même un simple reportage télévisé sur un champion cycliste suffisait à réveiller la libido d'Anne. Elle trémoussait du postérieur et se laissait volontiers prendre debout en levrette tout en proférant des obscénités vélocipédiques.
Un vendredi soir d'octobre où l'été jouait les prolongations, nous sommes allés au ciné voir Gravity. Les embouteillages et les difficultés de stationnement firent que lorsque nous sommes entrés dans la salle déjà plongée dans l'obscurité le film allait commencer. Nous nous sommes faufilés en toute hâte dans une des rangées du côté où il restait quelques places libres. Sans attendre, on a chaussé nos lunettes 3D pour plonger dans le vide intersidéral.
Cela faisait presque une heure que Sandra Bullock luttait pour sa survie dans l'espace lorsque je pressentis qu'il se passait quelque chose d'insolite à ma droite, du côté d'Anne. Prudemment, j'ai ôté mes lunettes 3D pour voir ce qu'il en était. Toutes les têtes des spectateurs étaient tournées vers le grand écran, comme hypnotisées par le cosmos. Même Anne n'en perdait pas une image ainsi que son voisin de droite, dernier de la rangée, l'épaule collée contre le mur. Sauf que Anne qui était venue en petite robe bleue à pois fermée par une série de boutons sur le devant avait posé sa jambe droite sur l'accoudoir de son voisin, ce qui lui écartait les jambes avec obscénité. Les trois derniers boutons de sa robe étaient défaits si bien que la peau nue de ses cuisses encore hâlées était découverte jusqu'à sa petite culotte de coton dans laquelle son voisin avait glissé sa main gauche. Elle était en train de se faire branler ! Non contente de livrer son intimité à des doigts inconnus, de sa main droite elle tenait fermement la bite raide de son voisin et l'astiquait voluptueusement. Sans détourner leurs regards de l'écran, sans le moindre mouvement de tête qui aurait pu les trahir, ils se donnaient du plaisir. Seules les lèvres entrouvertes d'Anne laissaient deviner son excitation ainsi que d'imperceptibles ondulations du bassin et tressaillements des cuisses. Le film ne m'intéressait plus ! Sans un mot, sans un geste, j'étais l'unique spectateur d'un spectacle inédit. En tendant l'oreille, en faisant abstraction de la bande son du film, je finis par entendre distinctement le clapotis des doigts de l'inconnu fouillant le vagin visqueux de ma compagne. Il y mettait au moins trois doigts. Elle s'enfonça un peu dans son fauteuil pour lui faciliter la tâche et se pénétrer plus profondément. À force de se faire triturer la vulve, elle finit par jouir, mais sans un soupir, sans un râle, sans un soubresaut. Elle se mordit les lèvres et retint son souffle. Mais elle n'en cessa pas pour autant de branler son voisin et l'encouragea d'un balancement des hanches à reprendre sans tarder le va-et-vient de ses doigts dans son ventre. Je bandais aussi, indiciblement heureux. Tout aussi impassible et immobile qu'Anne, l'inconnu éjacula avec force. Son foutre épais jaillit en longues giclées qui s'écrasèrent sur le dossier de velours rouge du fauteuil de devant. Après un second orgasme, Anne le lâcha enfin. Il retira sa main de sa petite culotte. Elle dégagea sa jambe, resserra les cuisses et reboutonna sa robe. Il rangea sa queue ramollie dans son pantalon, comme s'il ne s'était rien passé... Je remis mes lunettes 3D et tentai de m'intéresser à la fin du film. En vain.
Sur la route du retour je me suis permis de lui demander ce qu'elle avait pensé du film.
— Super ! dit-elle enthousiaste. Surtout pour les effets spéciaux en 3D ! Je m'y croyais vraiment. Pas toi ?
J'ai approuvé avec cependant quelques réserves sur des longueurs dans certaines séquences.
— Moi, je n'ai pas vu le temps passer. C'était trop bien, j'ai tout aimé !
Ce fut tout. Pour rien au monde je ne lui aurais confessé que j'avais tout vu. Mon silence valait absolution. C'était beaucoup mieux comme ça. Je venais de découvrir un pan secret de sa personnalité, comme une pièce inconnue dans une maison pourtant familière dont la porte se serait entrouverte le temps d'une soirée.
Je crus naïvement qu'Anne chercherait à renouveler l'expérience mais, lorsque je lui proposai quelques semaines plus tard d'aller au cinéma voir un film en 3D, elle ne parut pas du tout emballée, arguant des mauvaises critiques du film et finalement déclina l'invitation. En fait, Anne ne programmait rien, elle se laissait guider par les circonstances, la convergence du hasard et de ses envies.
Nous avons donc repris nos jeux avec nos masques de sommeil qui nous permettaient de donner libre cours à nos fantasmes. Ainsi, lorsque je caressais et branlais sa chatte poilue pouvait-elle s'imaginer que c'était les doigts de l'inconnu du cinéma qui fouillaient sa vulve et que c'était sa queue raide qu'elle tenait à pleine main.
Ainsi passèrent les mois d'hiver en confidences perverses, en jeux de rôles et en fornications apaisantes.
à suivre...
"Les masques de sommeil", chapitre 4
Le 10 juillet, l'étape du Tour de France arriva dans notre ville. Pour ne rien perdre du final, la foule s'était massée tout au long du dernier kilomètre derrière les barrières métalliques. Il faisait chaud et les spectateurs étaient venus en short ou en pantacourt, les spectatrices en jupe de coton et t.shirt moulant. Désireuse de ne rien manquer du spectacle, Anne était parvenue à se faufiler au premier rang. Moi, plus grand, j'étais resté à l'arrière. Je la surveillais du coin de l'œil. Elle s'était insérée au milieu d'une famille avec trois enfants turbulents qui braillaient sous le regard impavide de leurs parents dans le genre beaufs pur jus. Au passage des premiers motards annonçant l'arrivée prochaine des échappés et du peloton lancé à leur poursuite, il y eut comme un nouveau tassement de la foule agglutinée derrière les barrières métalliques. Tous les visages étaient tournés vers le virage d'où surgiraient les champions. Précédés d'un concert de sirènes et de motos, les trois échappés passèrent en trombe sous les encouragements hystériques des spectateurs. Moins d'une minute plus tard, ce fut le tour du peloton lancé à toute allure, torrent multicolore charriant un lourd parfum d'huile de massage camphrée. Puis vinrent les lâchés, les estropiés, encouragés avec autant de ferveur que les premiers. Tout cela dura un petit quart d'heure de folie populaire. Enfin, la foule se délita et reprit le chemin des parkings. Quand Anne me rejoignit, elle avait les joues toutes rouges.
— Alors, t'as tout vu ? lui ai-je demandé.
— Oui, c'était très bien, vraiment très bien.
Mais à peine assise dans la voiture, elle a pris ma main et l'a glissée sous sa jupe de coton, entre ses jambes écartées. Quelle surprise ! Sa petite culotte et l'intérieur de ses cuisses étaient engluées de sperme à peine refroidi, un foutre épais et poisseux.
— On dirait que le Frotteur a retrouvé ma trace et que ce n'est pas pour te déplaire, dit-elle en posant sa main sur mon bermuda soudain trop étroit pour ma bite en rut. Allez, mets le moteur en marche, j'ai hâte d'être rentrée à la maison pour que tu me baises un bon coup. Ce salaud m'a mis le feu au cul !
à suivre...
"Les masques de sommeil", chapitre 3
À dater de ce jour, l'inconnu du métro qu'on appelait entre nous "le Frotteur" devint un partenaire virtuel de notre couple amoureux. Pour aguicher le Frotteur, Anne renouvela sa garde-robe : les robes et les jupes se firent plus courtes, les dessous plus légers et ajourés. Elle se mit à porter des bas avec porte-jarretelles qui lui donnaient des allures de salope intégrale. De même qu'elle ourlait ses lèvres de gloss rouge sang pour me tailler des pipes, elle accordait plus de soin à sa silhouette, se faisant belle de nuit pour séduire ses deux hommes : le Frotteur et moi.
Toujours sous prétexte d'entretenir le désir du Frotteur, Anne finit par accepter que je la prenne en photo dans des poses sexy. Au début, les photos furent plutôt sages : elle posait dans le style glamour qui mettait en valeur ses longues jambes, le galbe de ses hanches et sa chevelure soyeuse. mais à force de persuasion, elle se dénuda petit à petit, découvrit ses seins, décroisa les jambes et écarta les cuisses de plus en plus, jusqu'à exhiber son sexe poilu et même l'ouvrir à deux mains afin d'en dévoiler les plus intimes replis. Elle montrait volontiers son cul et se masturbait sans pudeur devant l'objectif. Dans les premiers temps, elle exigea que son visage n'apparaisse pas sur les photos mais elle finit par se laisser convaincre de poser à visage découvert. Les premières séances photo eurent pour cadre notre salon ou notre chambre à coucher puis, avec le printemps, Anne se laissa photographier en extérieur lors de nos escapades touristiques ou de nos promenades dominicales en forêt. À chaque fois, je lui disais d'imaginer que le Frotteur était caché quelque part en train de l'observer, qu'il attendait qu'elle le rende fou de désir pour se montrer. Elle se prenait tellement au jeu que sa vulve en était toute luisante de mouillure et que ses mamelons devenaient aussi durs que des framboises.
La sexologue fut ravie de constater que notre libido était sur la bonne voie même si nous avions convenu d'un commun accord de lui taire le rôle du Frotteur dans l'intimité de notre couple.
Cependant, il manquait quelque chose à mon bonheur, sans encore être capable de clairement identifier ce manque.
à suivre...
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