Vendredi 9 février 2018
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Photo n° 13
L'argent ne fait pas le bonheur
Leur chambre à coucher est réduite à sa plus simple expression : un lit ! Un simple matelas posé sur
un sommier et c'est tout. Peut-être à droite quelque chose qui ressemblerait à une étagère... Les murs sont nus à l'exception d'une applique dans un angle, un tapis est étalé sur le sol devant
une porte crasseuse à la peinture défraîchie. La pièce est étroite, sans doute mal aérée. Tout serait sordide s'il n'y avait ce placard mural dont une des portes est un haut miroir qui va du sol
au plafond. Certes, comme tout le reste il est usé, rongé par l'humidité mais c'est l'élément essentiel de l'instant présent.
Car sur le lit, il y a un couple en train de s'envoyer en l'air et le grand miroir devient le
troisième acteur de leur fornication. Pas un simple reflet : il participe, provoque, propose... La jeune femme se regarde, elle voit ses seins, son ventre que pénètre la bite de son partenaire,
elle observe la montée du plaisir sur son visage, elle se voit, elle se découvre. Et son compagnon qui prend la photo jouit du privilège de voir en même temps ses fesses blanches et son visage,
son cul offert et sa bouche... Cela suffit à leur bonheur !
Par michel koppera
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Mercredi 7 février 2018
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Marcantonio Raimondi, dit Bolognese, est un artiste de la Renaissance italienne né en 1480 près de
Bologne et décédé vers 1534. Graveur très inspiré par Dürer, il a trouvé l'essentiel de son inspiration dans la mythologie gréco-romaine. Cependant, en 1524, il est brièvement emprisonné sur
ordre du Pape pour ses gravures érotiques illustrant l'œuvre de l'Arétin.
Voici tout d'abord 4 gravures "libertines" de Marcantonio Raimondi
Mais c'est surtout la gravure qui suit qui m'intéresse. Intitulée en anglais "Woman with a dildo",
elle est visible au National Museum de Stockholm. Très classique dans sa composition, elle est d'une audace extrême dans son sujet. Les images pornographiques d'internet de masturbation féminine
à l'aide de sextoys phalliques n'ont rien à lui envier.
Par michel koppera
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Lundi 5 février 2018
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Conseils n° 4 : l'aubergine
Variétés recommandées : L'aubergine violette longue de Barbentane. Violette
longue hâtive. Variété précoce. Fruit allongé en massue, long de 22 cm. Epiderme très foncé, brillant.
Dans le midi, dans un climat favorable, on pourra aussi déguster une variété plus ronde : la violette
monstrueuse de New-York
Par michel koppera
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Vendredi 2 février 2018
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Photo n° 12
À l'heure de la boisson chaude. Petit matin ou début de soirée ? Le cadre de vie se
cantonne au strict minimum : un papier peint à l'ancienne, une table recouverte d'une toile cirée sous laquelle on cache tout un tas de bricoles, un lit métallique style pensionnat, caserne ou
hôpital d'antan, une chaise, un petit meuble avec un torchon en guise de napperon. Aux murs, sont punaisées deux affiches dont une écrite en cyrillique (serions-nous en Russie ?).
Sur la chaise est assise une jeune femme tristement vêtue d'une robe de chambre lie-de-vin et d'une
paire de chaussettes sombres. Sa main droite est tendue vers un mug, sans doute rempli de thé chaud. On ne voit son visage que de profil, un visage encore juvénile. Sa peau est très pâle mais sa
robe de chambre largement ouverte laisse pointer un sein merveilleux. Avec les deux pans obscurs de chaque côté, le cadrage de la photo pourrait laisser croire qu'il s'agit d'une photo volée par
un voyeur. Pourtant, le discret sourire qu'esquissent les lèvres de la jeune femme nous fait comprendre qu'elle est complice et consentante...
Par michel koppera
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Mercredi 31 janvier 2018
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Créée et animée par Stéphane Collaro, Cocoricoboy qui fut diffusée sur TF1 de
mars 1984 à juin 1987 succédait à CocoBoy (1982-1984). Le principe des deux émissions était à peu près le même : mélange de satyre humoristique de notre société sous forme de
sketchs et de faux reportages, érotisme BCBG et grosse rigolade.
Dans Cocoboy étaient déjà apparues les Coco Girls, troupe de filles légèrement vêtues façon
playboy Girls qui se déhanchaient lascivement sur des rengaines sensuelles. ( Dont le célèbre "Ce mec est too much !)
Cocoricoboy y ajouta en fin d'émission la Playmate du mois une courte séquence de
striptease où, sous un prétexte futile, une jeune femme se déshabillait en musique.
Pour visionner la vidéo, cliquez ICI
Pensez que ces émissions étaient diffusées en prime time, le samedi soir, sur TF1, la chaîne leader de l'audimat.
Inimaginable aujourd'hui!
Par michel koppera
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Lundi 29 janvier 2018
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Conseils n° 3 : le poireau
N.B: dans le lexique érotique, le poireau est un des nombreux substantifs pour désigner le sexe masculin en
érection
Variétés recommandées
1. Le Poireau de Liège Saint catherine. Un des meilleurs poireaux d'hiver... rendement
élevé
2. Le malabare. Très précoce et très volumineux. Fût de longueur moyenne,
grossissant très vite.
3. Le monstrueux de Carentan. Variété précoce, fût très gros.
Par michel koppera
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Vendredi 26 janvier 2018
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Photo n° 11
Ce n'est plus une maison mais une brocante ! On imagine une demeure familiale, peut-être à la
montagne, en tous cas dans une région froide ; on ne peut envisager qu'il fasse chaud dehors. Donc les murs sont entièrement lambrissés, les meubles sont anciens ou désuets. Les seuls éléments de
modernité sont la télé à écran plat, le décodeur et le lecteur DVD. Pour le reste, c'est un amoncellement de souvenirs, de bibelots et de babioles récupérées au hasard des événements de la vie.
Les photos de famille y côtoient les statuettes en plâtre, les guirlandes de Noël et autres futilités..
La jeune femme pose au centre de la photo, debout, les mains sur les hanches, juste vêtue d'un body
transparent qui ne cache rien de son corps : on voit ses seins, son nombril et son sexe épilé. Elle semble sûre d'elle, épanouie. Sa peau uniformément pâle contraste avec les tons sombres de la
pièce. La photo a sans doute été prise en fin d'année, peut-être la jeune femme essayait-elle la tenue qu'elle allait porter pour fêter la Saint-Sylvestre. On la sent heureuse et fière. Elle a un
beau regard amoureux et ses lunettes la rendent à la fois plus désirable et plus fragile. C'est l'héritière.
J'aime cette photographie, elle a quelque chose de rassurant.
Par michel koppera
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Mercredi 24 janvier 2018
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Zhang Hai'er est un photographe chinois né à Guangzhou en 1957. Après des études artistiques à
Shanghaï, il débute sa carrière en 1978 et sa première exposition date de 1980. Son travail consiste essentiellement en des portraits de femmes. Il a par exemple réalisé une série de photos sur
les prostituées de Guangzhou, sa ville natale, où il a trouvé nombre de ses modèles. Parallèlement, il a effectué des séjours en Europe ( Danemark) et en Afrique.
Aujourd'hui Zhang Hai'er partage sa vie entre Paris et Guangzhou.
Yuanli, Guangzhou, 1987
Zhao Ming, Pekin, 2000
Wang Wei avec un homme qui fume, Guangzhou, 1989
Lune Violette, East Lake Park, Guangzhou, 2005
Hu Yuanli, 1989
Emily et Shi Guobin, Guangzhou, 2009
Par michel koppera
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Lundi 22 janvier 2018
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Conseil n° 2 : la carotte
La carotte de Chantenay. Variété nantaise améliorée. Racine demi-longue, bien
cylindrique sur toute sa longueur, à bout obtus. Chair de qualité supérieure.
Par michel koppera
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Vendredi 19 janvier 2018
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Photo n° 10
Cela se passe sous un auvent adossé à un luxueux camping car. Le couple y a aménagé un petit coin
salon composé de meubles pliants et de toile. C'est le règne du plastique. Il n'y a rien de superflu, rien que du fonctionnel, du moderne. Il fait beau, l'herbe est épaisse. On est au tout début
de la saison estivale, les peaux sont encore pâles à peine sorties de l'hiver. On distingue à peine les premières marques du bronzage sur les bras et les épaules.
Le couple est nu, à l'exception de tongs aux pieds pour marcher sans risque dans l'herbe. La femme
est blonde, intégralement épilée. Elle a les seins refaits, on ne peut pas ne pas le voir. Son compagnon est encore plus pâle qu'elle. Elle est assise sur lui, empalée sur son sexe qui la pénètre
profondément. Elle a l'air heureuse. Ils ne craignent pas d'être vus, le auvent est largement ouvert sur l'extérieur. Mais ils s'en fichent car sans doute sommes nous dans un camping naturiste où
les résidents vivent nus. C'est Camping Paradis !
Par michel koppera
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