Vendredi 27 octobre 2017
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"Les masques de sommeil", chapitre 2
Nos deux premières séances de confessions intimes furent plutôt décevantes : chacun restait sur la réserve de peur
de s'exposer à d'éventuels reproches. On parlait donc de sujets sans réel danger comme nos masturbations solitaires, nos modèles en matière d'érotisme que ce soit au cinéma, en peinture ou en
littérature... Et puis, pour notre troisième tentative, on a décidé d'évoquer le souvenir d'un épisode de notre adolescence que nous avions trouvé particulièrement excitant.
J'ai donc commencé
à raconter à Anne qu'un jour, alors âgé de 17 ans, j'avais surpris à la plage une ancienne petite amie en compagnie d'un mec. Ils étaient allongés côte à côte au creux d'une dune, à l'abri des
regards. Le gars que je ne connaissais pas avait la main entre les cuisses de mon ex-copine et, tout en lui tétant un mamelon, il lui massait la chatte à travers le slip de son maillot de bain
rouge. Quand elle m'avait aperçu planté debout, au sommet de la dune, au lieu de repousser son partenaire, elle avait écarté davantage les cuisses tout en me regardant droit dans les yeux comme
par défi. Et moi, au lieu de m'éloigner, j'étais resté là à les regarder faire. Je m'étais agenouillé sur le sable, j'avais baissé mon short et, sans la quitter des yeux, je m'étais branlé. Le
gars bandait à en déchirer son maillot de bain. Alors, sans cesser de soutenir mon regard, elle avait saisi la queue du mec et l'avait astiquée jusqu'à ce qu'il lui jouisse dans la main. J'étais
allé me finir dans l'ombre de la pinède toute proche.
Ce souvenir me fit encore bander ce qui n'échappa pas à la main caressante d'Anne. Elle enchaîna :
— J'avais tout juste 16 ans quand je suis allée pour la première fois visiter Paris avec mes parents. C'était au
mois de juillet, il faisait chaud. Pour se déplacer, on prenait le métro. Un matin, mes parents ont décidé de me montrer le quartier de la Défense. On logeait chez une tante qui habitait près de
la Gare de Lyon. C'est là qu'on a pris le métro, ligne 1, directe jusqu'à la Défense. La rame était bondée, la chaleur épaisse. Mes parents ont trouvé des places assises mais moi, je suis restée
debout. Je ne portais qu'une robe de cotonnade plutôt courte. Au bout de trois stations, j'ai senti que quelqu'un venait se plaquer derrière moi... tout contre moi. Je ne voyais que sa main qui
empoignait la barre chromée juste au-dessus de la mienne. Une belle main d'homme mûr, je la vois encore... À chaque fois que la rame ralentissait à l'entrée d'une station, je le sentais qui se
pressait contre mes fesses. Je devinais le renflement de sa queue qui s'insinuait dans le sillon de mon cul. J'étais paralysée par l'appréhension et la curiosité. Je ne sais pas pourquoi, mais je
sentis d'instinct que je ne risquais rien. La main de l'homme est descendue d'un cran et a effleuré la mienne. Ça m'a électrisée. Malgré moi, je me suis cambrée et j'ai écarté très légèrement les
cuisses pour faciliter son entreprise. J'avais le ventre qui suintait, exactement comme aujourd'hui. Tu sens comme je suis mouillée ?
— Comment ça s'est terminé ?
— Il est descendu au Pont de Neuilly, tout simplement. Je n'oublierai jamais le nom de la station. Dis-moi, c'est
mon histoire qui te fait bander comme ça ?
— Oui, j'aurais tellement aimé être là, dans la rame, à te regarder te faire frotter le cul par un inconnu. Ça te
plairait de revivre la scène ?
— Oh oui !
Alors je lui ai demandé d'aller enfiler une robe légère pendant que je cherchais sur le net une bande son du bruit
du métro parisien. Anne n'a pas traîné pour se changer. On a remis nos masques de sommeil.
— Viens derrière moi, a soufflé Anne. Appuie ton ventre contre mes fesses, pousse tout doucement que je sente bien
que tu bandes pour mon cul...
En fond sonore défilaient les stations, avec le roulement de la rame, le mécanisme des portes qui s'ouvrent, la
sirène si caractéristique qui annonce la fermeture imminente des portes... Je bandais à tout rompre, la queue maintenant dressée dans sa raie culière. Anne se cambra et ouvrit les cuisses.
N'y tenant plus, j'ai retroussé sa robe et, écartant l'empiècement de sa petite culotte, j'ai planté mon braquemart dans sa fente gluante. On a joui très vite, à grands cris, emportés par le flot
de nos fantasmes. Cela faisait des années qu'on n'avait pas baisé avec tant de passion.
à suivre...
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