Lundi 17 juillet 2017
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"À découvert", chapitre 3
3. Deux jours plus tard, après l’euphorie d’un passage au supermarché et à la station service, on
était revenus à la case départ, c’est-à-dire à la « case galère ». La deuxième séance a eu lieu dans un hôtel plutôt chic du centre-ville. Il s’est présenté comme un cadre commercial
d’une grosse boîte d’informatique, de passage dans la région. Un homme soi- disant marié qui ne souhaitait pas tromper sa femme. La quarantaine bien tassée, il avait le type méditerranéen, le
teint mat, les cheveux très noirs avec une ombre de barbe qui lui donnait des airs de latin lover. Beau parleur aussi, avec une voix chaude… Bref, le genre d’homme qui ne devait pas déplaire à
Anne. Comme la chambre était vaste, L’homme s’est installé dans le fauteuil qui faisait face au grand lit où il invita Anne à prendre place. Puis, il s’est tourné vers moi :
- Si cela vous gêne, vous pouvez descendre l’attendre à la réception…
- Non ! dit Anne avec détermination. Jacques va rester ! S’il s’en va, je sors avec lui…
- Comme vous voulez, dit-il visiblement contrarié.
Je me suis donc fait le plus discret possible, assis à même le sol, dans la pénombre du vestibule qui donnait
accès à la salle de bains et à la porte d’entrée. Mais, de mon poste d’observation, je pouvais les voir tous les deux : Anne plein cadre sur le lit, le client de profil, confortablement
installé dans son fauteuil. Anne était venue habillée comme pour son premier rendez-vous, avec juste par-dessus un imperméable pour prendre le tram, marcher dans la rue et traverser le hall de
l’hôtel sous le regard désabusé du réceptionniste. Sur l’écran de la télé allumée passait l’épisode d’une série américaine très bavarde.
Debout sur le lit, Anne commença à onduler des hanches en retroussant sa jupe à la lisière de ses bas noirs, mais
quand elle voulut la dégrafer, l’homme l’arrêta d’un geste :
- Ne vous déshabillez surtout pas ! ordonna-t-il. Montrez-moi tout, mais gardez vos vêtements, ce sera
beaucoup plus excitant comme ça.
Anne conserva donc jupe, escarpins, chemisier, bas et petite culotte… Effectivement, son exhibition en devint
beaucoup plus sensuelle et troublante. Jaillis de l’échancrure de son chemisier, ses seins bien ronds exerçaient tout leur pouvoir érotique avec leurs globes laiteux, leurs aréoles ocre foncé et
leurs tétons durcis sous la caresse de ses doigts… Et que dire de son sexe, là où venait s’échouer le regard, son sexe poilu au bas de son ventre, au croisement de la peau nue de ses cuisses
au-dessus des bas, son sexe fendu par l’empiècement de sa petite culotte tendue qui s’incrustait profondément dans sa fente, faisant ressortir et gonfler ses lèvres vaginales et épousant
l’arrondi de son mont de Vénus touffu. Pour s’exciter le clitoris Anne frottait le tissu dans sa fente, puis quand elle se sentit mouillée, elle écarta d’une main l’empiècement de sa
culotte et exhiba sa vulve luisante de cyprine épaisse, comme tuméfiée de désir.
- Continuez, vous êtes très belle…
Je n‘avais pas remarqué que, sans la quitter des yeux, il avait ouvert son pantalon, sorti sa bite et qu’il se
branlait doucement. De profil, je voyais bien son érection et la tête du gland, très gonflée, comme enduite de graisse. Rien que l’idée que cet inconnu bandait en regardant Anne, qu’il la
désirait si fort qu’il en éprouvait le besoin de se caresser, cette simple idée suffit à me faire bander moi aussi, si puissamment que je glissai une main dans la poche de mon jean pour
m’astiquer discrètement. Ce n’était pas le spectacle pourtant magnifique de la chatte trempée d’Anne qui m’excitait, ni la vue de son cul ouvert, ni le jeu de ses doigts sur son clito, non, ce
qui me plaisait au plus haut point, c’était de penser qu’un homme, tout près d’elle, se branlait en contemplant son intimité. Et lorsque son sperme a jailli en trois puissantes giclées blanches,
je me souviens que j’aurais aimé qu’il éjacule sur le ventre d’Anne, qu’il lui englue la touffe et le vagin de foutre chaud.
En partant, l’homme remercia chaleureusement Anne de sa prestation et lui donna l’enveloppe sans me prêter la
moindre attention. J’aurais légitimement pu en être vexé ou jaloux, mais j’étais alors habité par un autre sentiment, plus confus, une impression d’inachevé et d’ivresse mêlés…
Alors, à peine sortis dans le couloir de l’hôtel, j’ai poussé Anne dans un local à balais, j’ai soulevé sa jupe et
cherché son sexe. Elle était vraiment trempée. En tout hâte, je l’ai plaquée contre le mur, elle s’est cambrée et je l’ai enfilée. Pendant que je la limais, c’étaient les images du type en train
de se branler tout en regardant Anne qui défilaient derrière mes paupières closes. J’ai joui comme jamais.
- Ben, dis donc ! qu’elle m’a dit en remettant de l’ordre dans ses vêtements. Il y avait urgence. Qu’est-ce
qui t’arrive ?
- Je ne sais pas, c’est sans doute de te voir si désirable… Ça me donne des idées.
à suivre...
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