Mercredi 12 juillet 2017 3 12 /07 /Juil /2017 08:00

"À découvert", chapitre 2

decouvert32. Le samedi suivant, on avait rendez-vous à 15 heures dans un immeuble cossu du centre-ville. Pour l’occasion, Anne avait mis une jupe courte facile à ouvrir et un chemisier de soie mauve. Dessous, malgré ses réticences, je lui avais conseillé de porter des bas, un porte-jarretelles et une toute petite culotte blanche qui laissait déborder de chaque côté sa touffe de poils châtain foncé.

- J’ai l’impression d’être déguisée en pétasse qui va poser pour un magazine de cul, dit-elle en se regardant une dernière fois dans le miroir. Tu crois vraiment que c’est nécessaire ?

- Écoute, si ça ne convient pas, rien de plus facile que de t’en débarrasser. On verra sur place, selon les goûts du client.

C’est une femme d’une cinquantaine d’années, en tablier blanc, qui est venue nous ouvrir.

- Ah ! Je suppose que c’est vous que Monsieur attend. Suivez-moi, je vous prie.

Elle nous a précédés dans un long couloir jusqu’à une porte qui donnait sur un salon inondé de lumière.

- C’est ici, dit-elle en s’écartant pour nous laisser passer.

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La pièce était vaste, meublée avec goût. Le maître de maison était là, près de la cheminée, assis dans un fauteuil roulant. La soixantaine passée, les cheveux poivre et sel, il a regardé Anne de la tête aux pieds.

- C’est très bien, a-t-il conclu en reculant son fauteuil. Vous savez pourquoi vous êtes là, alors je vous laisse faire.

Anne ne savait trop comment s’y prendre. Pour lui faciliter la tâche, j’ai demandé à mettre une musique d’ambiance. L’homme au fauteuil roulant m’a désigné une chaîne hifi et une collection de CD. J’ai choisi « Nights in white satin » des Moody Blues. C’est sur cette mélodie qu’Anne a commencé à se déhancher, à se déshabiller lentement. Afin d’oublier son trac, elle gardait les yeux clos. Moi, je suis resté tout le temps debout près de la porte, un œil sur Anne, l’autre sur son spectateur qui restait impassible. Quand elle n’eut plus sur elle que son porte-jarretelles et ses bas noirs, il lui dit d’une voix très douce mais autoritaire :

- Montrez-moi vos fesses, s’il vous plaît. C’est cela, maintenant, penchez-vous en avant et écartez bien que je voie votre fente et votre cul !

Anne obéit docilement. L’homme approcha son fauteuil si près qu’en se penchant il aurait pu lui embrasser et lui lécher l’entrefesses. Il n’en fit rien.

- Vous savez que vous êtes très belle comme ça ? Vous le savez sans doute,  sinon pourquoi votre con serait-il mouillé ? Cela vous excite tant que ça de montrer votre cul  à des inconnus ?

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- Je ne sais pas, monsieur, c’est la première fois.

Ces paroles prononcées sur le ton de la confidence me firent spontanément bander. Puis, l’homme demanda à Anne de se retourner vers lui, de s’asseoir au bord du canapé de cuir, d’écarter grand les cuisses et de lui montrer sa chatte ouverte à deux mains…

- Ouvrez les yeux et regardez-moi ! N’ayez pas peur, je ne vous ferai aucun mal… Je suis impuissant mais cela ne m’empêche pas d’apprécier ce qui est beau. Regardez-moi dans les yeux tout en vous caressant… Ce sera ma façon à moi de vous faire l’amour.

Anne se laissa prendre au jeu et tout en se branlant le clitoris de l’index et du majeur réunis, elle regardait l’homme avec un indicible sourire sur les lèvres. Je bandais comme un âne. Finalement, Anne fut saisie d’un tremblement convulsif et d’un halètement de chienne assoiffée. Son périnée où suintait sa mouillure se mit à palpiter en cadence.

Pendant qu’Anne se rhabillait, l’homme fit venir sa domestique qui nous remit avec dédain les deux billets de 50 euros.

- C’était très bien, dit le maître de maison à Anne alors que nous prenions congé. Pour une première fois, vous vous en êtes plutôt bien sortie, non ?

 

Arrivés dans la rue, Anne se refusa à parler ce cette expérience. Elle me demanda juste l’argent qu’elle fourra rageusement dans son sac à main et alluma une cigarette qu’elle fuma lentement, en silence, tout en jetant de temps à autre un regard vers les fenêtres des immeubles cossus de l’avenue.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 10 juillet 2017 1 10 /07 /Juil /2017 08:00

À découvert…

Présentation : Il y a presque trois ans, j'avais été contacté par Jacques qui me demandait de lui écrire une nouvelle mettant en scène ses fanstasmes candaulistes avec Anne, sa compagne. Cela avait donné le texte resté inédit dont vous allez prendre connaissance à partir d'aujourd'hui.

 1. Ça faisait bien six mois qu’on avait franchi la ligne rouge. C’est bien simple, je n’osais même plus aller à la boîte aux lettres : rien que des factures, des lettres de rappel de plus en plus menaçantes. C’était un miracle si on ne nous avait pas encore coupé l’eau et l’électricité. Anne ne mesurait pas l’ampleur du désastre ; mois après mois, elle répétait que ce n’était qu’une mauvaise passe, que ça finirait par s’arranger.

- T’as qu’à demander un crédit à la banque, qu’elle disait.

- La banque ! T’en as de bonnes ! Avec notre taux d’endettement, ils ne voudront même pas en entendre parler. Tu veux savoir ce qu’ils m’ont répondu la dernière fois que j’y suis allé ? "Monsieur, on vous donne trois mois pour combler votre découvert, au-delà de cette échéance, nous nous verrons dans l’obligation de vous retirer votre carte de crédit et votre chéquier, et de vous inscrire sur la liste des interdits bancaires…"

decouvert2- Bah, c’est du bluff ! T’inquiète, on va s’en sortir. T’es trop pessimiste !

Et puis, elle ne voulait plus entendre parler d’argent et la discussion s’arrêtait là. Jusqu’au soir où, en rentrant du boulot, je l’ai trouvée prostrée dans le canapé du salon, très pâle, à se ronger les ongles.

- Qu’est-ce qui se passe ? T’es malade ?

Elle m’a tendu une enveloppe à fenêtre. C’était l’avis de passage d’un huissier de justice qui viendrait le lendemain matin opérer une saisie de mobilier afin de couvrir une dette auprès d’un organisme de crédit. Les frais de dossier étaient exorbitants. Sans un mot, j’ai jeté la lettre sur la table du salon.

- C’est tout ce que ça te fait ! a lancé Anne. Mais tu te rends compte, c’est la cata !

- Écoute, ça fait des mois que je t’en parle et que tu ne veux rien entendre. Fallait que ça arrive. Maintenant c’est trop tard. Ils n’ont plus qu’à se servir, ils ont la loi pour eux.

Le lendemain soir, on n’avait plus ni télé, ni chaîne hifi. Anne était effondrée.

- Ils m’ont dit qu’ils repasseraient sans doute le mois prochain… Apparemment on a d’autres dossiers chez eux. Il faut trouver de l’argent et vite, j’ai pas envie de finir à la rue… Je vais chercher du boulot !

- En ce moment, autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

- Et alors ! Je suis pas handicapée, à ce que je sache ! T’as une autre solution ?

- Peut-être…

- Vas-y, je t’écoute.

- T’as un beau corps, t’es bien foutue… L’autre jour, j’ai vu sur internet l’annonce d’une agence qui recherchait des femmes non professionnelles  pour des exhibitions privées…

- Je t’arrête tout de suite : si c’est pour faire la pute, c’est non ! Il n’en est pas question !

- Qui te parle de faire le tapin ? T’aurais juste à faire un strip-tease à domicile. Le mec ou le couple te regarde sans te toucher. Ça dure une demi-heure, tu empoches tes 100 euros cash et c’est tout. C’est pas plus compliqué que ça.

- Mais ça va pas, non ! Et tu crois que je vais me foutre à poil, montrer mes seins et mon cul à un mec que je ne connais même pas… Tu me prends pour qui ?

- Pourtant, l’été à la plage, tu montres bien tes nibards à tout le monde sans que ça te gêne. Et si ma mémoire est bonne, tu m’as dit qu’avant de me connaître, t’avais fait un peu de naturisme…

- Ça n’a rien à voir ! Je ne veux plus entendre parler de tes plans à la con !

En fait, c’est elle qui m’en a reparlé deux jours plus tard.

- Dis-moi, Jacques, cette proposition de strip-tease privé, c’était sérieux ?

- Oui.

- Combien t’as dit que ça rapportait ?decouvert1

- 100 euros la demi-heure…

- Et la fille, elle est toute seule en face de son public ?

- Pas forcément, elle peut se faire accompagner…

- Alors, je veux bien essayer, rien qu’une fois, mais je veux que tu sois-là. Sinon, j’aurai trop peur, je ne me sentirais pas en sécurité.

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 7 juillet 2017 5 07 /07 /Juil /2017 08:00

La visite médicale, la consultation chez le médecin, les soins à domicile ou à l'hôpital de l'infirmière, constituent le socle d'un  corpus de fantasmes érotiques largement partagés. Cela me rappelle une sérieuse déconvenue qui m'advint alors que j'avais une trentaine d'années. Comme j'avais quelques problèmes de boutons récurrents et tenaces aux fesses, mon copain généraliste m'avait dirigé vers un dermatologue.  Le spécialiste en question était une femme d'une quarantaine d'années à la réputation sulfureuse  (on lui prêtait beaucoup d'amants) et qui venait de divorcer quelques mois auparavant. Je ne sais pourquoi mais je m'étais monté tout un film sur ce rendez-vous, imaginant une consultation très chaude, virant à la partie de cul endiablée. Le jour venu, je m'étais présenté, super bien sapé, parfumé, nickel de la tête aux pieds, la queue en alerte. Une fois dans son cabinet, la dermato en blouse blanche m'a reçu, m'a fait déshabiller, a inspecté et touché professionnellement mes fesses, sans prêter la moindre attention à ma bite en semi-érection puis m'a ordonné de me rhabiller. Pendant qu'elle rédigeait l'ordonnance tout en me donnant son diagnostic - dont je ne garde aucun souvenir - je la regardais, ou plus excatement, j'observais son visage avenant, ses mains fines et surtout je tentais de m'imaginer ses sous-vêtements forcément très sexy sous sa blouse blanche. Le temps de signer mon chèque et je me retrouvais dans la rue, seul avec mes fanstasmes et ma queue basse...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 5 juillet 2017 3 05 /07 /Juil /2017 08:00

Seconde galerie de cunnilingus entre femmes

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Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 3 juillet 2017 1 03 /07 /Juil /2017 08:00

Philip ROTH, "Pastorale américaine" extrait n° 3

pages 154-156 : Merry, la fille des Levov souffre de bégaiement. En 1973, alors qu'elle n'a que 16 ans, elle commet un attentat à l'explosif qui tue une personne. Elle entre alors dans la clandestinité et plonge ses parents dans le malheur. Cinq années après sa disparition, Seymour Levov est contacté par une jeune femme, une certaine Rita Cohen qui se présente comme l'émissaire de Merry. Elle a donné rendez-vous à Seymour dans une chambre du Hilton de New-York où il doit venir avec 5000 $ en petites coupures. Elle le reçoit en tenue très provocante

" Malgré la répugnance de sa chair chlorotique, malgré le ridicule de son maquillage enfantin et de ses vêtements à trois sous, cette jeune femme alanguie sur le lit était bien une femme, et le Suédois lui-même, champion des certitudes toutes catégories, ne savait comment gérer ses propres réactions.

— Mon pauvre ami, lui dit-elle avec mépris. le petit gosse de riches de Rimrock ! Ce que tu es coincé ! Viens, on baise, ppapa. je t'emmènerai voir ta fille. On te lavera la bite, on remontera ta braguette et je te conduirai où elle se trouve.

— Comment pourrais-je en être sûr ? Qu'est-ce qui me le prouve ?

roth9— Attends. Attends de voir comment les choses tournent. Au pire tu vas bourrer une chatte de vingt-deux ans. Allez, viens papa. Viens sur le lit... (...) Si tu veux vraiment la voir, ta fille, tu te calmes, tu viens ici, et tu baises Rita Cohen comme un chef. D'abord la baise, après le pèze.

Elle avait ramené ses genoux contre sa poitrine. Les pieds plantés sur le lit, elle écarta les jambes. La jupe fleurie remonta sur ses hanches, elle ne portait rien dessous.

— Tiens, lui dit-elle à mi-voix. C'est là que ça se met. À l'attaque ! Tout est permis, chéri. (...)

Elle fit glisser ses mains jusqu'à sa toison. "Regarde", dit-elle. Et en écartant ses grandes lèvres du bout des doigts, elle lui découvrit la muqueuse veinée, marbrée, luisant de cet éclat de tulipe qu'a la chair écorchée. Il détourna les yeux.

— C'est la jungle là-dedans reprit-elle. Rien n'est à sa place.(...) Prends ton temps, regarde. Tu sais quelle pointure je fais ? On va voir si tu as le coup d'oeil. À mon avis, c'est du quatre. En con de femme, c'est la plus petite taille. Plus petit, c'est l'enfant. On va voir comment tu te cases dans un tout petit quatre. On va voir si un tout petit quatre te file pas la baise la plus douce, la plus chaude, la plus douillette que tu aies jamais rêvée. Toi qui aimes le beau cuir et le gant fin, enfile-moi. Mais lentement, en douceur. Toujours en douceur, la première fois.

— Vous ne croyez pas que vous devriez arrêter ?

— D'acord, si tu préfères. Si t'es tellement courageux que tu peux même pas regarder, ferme les yeux, grimpe et renifle. Allez monte, tire une bouffée. C'est le marécage. Ça te happe. Sens-le, Suédois, ça sent l'odeur de la vie. Vas-y, renifle, sens l'intérieur d'une chatte toute neuve.(...)

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Elle avait dû plongér la main dans son sexe, sa main avait dû disparaitre, car un instant plus tard, elle la lui tendit. le bout de ses doigts lui transmit son odeur. Il ne parvint pas à se fermer à cette odeur féconde qui émanait des profondeurs."

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 30 juin 2017 5 30 /06 /Juin /2017 08:00

Philip ROTH, "Pastorale américaine"

Extrait n° 2 : page 279. Dawn et Seymour ont eu une fille qu'ils ont prénommée Merry. Seymour contemple avec admiration le corps de sa petite fille.

" Cette adoration sans réserve dans l'élan de son corps, un corps qui semble achevé, création parfaite en miniature, avec tout le charme de la miniature. Un corps qu'on croirait endossé immédiatement après repassage, sans le moindre faux pli. la liberteé naïve avec laquelle elle le montre. La tendresse que cela fait naître en lui. Ses pieds nus capitonnés comme les pattes d'un petit animal. Neuves, jamais portées, ses apttes immaculées. Ses orteils qui se recroquevillent. Ses longues jambes minces. Des jambes roth1fonctionnelles. Fermes. La partie de son corps la plus musclée. Ses culottes aux couleurs de sorbet. À la grande fente, ses tokhes (ses fesses) de bébé, son derrière qui défie la gravité et qui, contre toute attente, appartient à la partie supérieure de son corps et non pas encore à la partie inférieure. pas de graisse. Pas un pouce de graisse, nulle part. La fente, comme tracée aux tire-ligne, cette superbe couture rabattue, qui s'épanouira un jour en pétales et, au fil du temps, deviendra le con de la femme, un pliage d'origami. Le nombril improbable. Le torse géométrique..."

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Mercredi 28 juin 2017 3 28 /06 /Juin /2017 08:00

"Pastorale américaine" est un somptueux roman de Philip ROTH paru aux USA en 1997 (en France, chez Gallimard en 1999). À travers le destin de Seymour Levov, dit le Suédois, immigré juif à la tête d'une manufacture de gants, il retrace les bouleversements qui ont traversé la société américaine des années 1960 à 1990. Je vous propose 3 extraits du roman

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Extrait n°1 , pages 327-328: Le Suédois a épousé Mary Dawn Dwyer, une jeune femme d'origine irlandaise, ex Miss New Jersey 1949

"Sur l'intensité de ses relations avec sa jeune épouse, il était des plus réservés. En public, ils étaient assez prudes, et personne n'aurait deviné le secret de leur vie sexuelle. Avant Dawn, il n'avait jamais couché  avec une de ses eptites amies. Il avait couché avec deux putains quand il était dans les Marines, mais ça ne comptait pas roth5vraiment ; ce n'est donc qu'après leur mariage qu'ils avaient découvert combien il pouvait être passionné. Il avait une énergie et une endurance phénoménales ; le contraste entre sa petitesse à elle et sa masse à lui, la facilité avec laquelle il la soulevait, son ampleur, quand il était au lit avec elle, semblait les exciter tous les deux. Elle disait que, quand il s'endormait après l'amour, elle avait l'impression de dormir avec une montagne. Elle éprouvait parfois un frisson de plaisir à penser qu'elle dormait auprès d'un roc énorme. Lorsqu'elle était couchée sous lui, il la pilonnait de tout son élan, mais en même temps il se tenait à une certaine distance pour ne pas l'écraser ; et, grâce à son énergie et à sa force, il tenait longtemps sans fatigue. D'un seul bras, il pouvait la soulever et la retourner en levrette, ou l'asseoir sur lui et bouger facilement sous ses quarante-quatre kilos. Des mois durant, après leur mariage, elle se mettait à pleurer dès qu'elle atteignait l'orgasme. Elle jouisaait et elle pleurait ; il ne savait qu'en penser. " Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandait-il. — Je ne sais pas. — Je te fais mal ? — Non. Je ne sais pas d'où ça vient. On dirait que c'est le sperme, quand il jaillit en moi, qui déclenche des larmes. — Mais je ne te fais pas mal ?  — Non.  — Ça te plaît, Dawnie, tu aimes ? — J'adore ! C'est quelque chose de spécial. Ça m'atteint là où rien d'autre n'arrive à remonter. À la source des larmes. Tu touches une partie de moi que rien d'autre ne peut toucher.  — Bon. tant que je ne te fais pas mal... — Non, non. C'est étrange, c'est tout. Étrange. Étrange de ne plus être toute seule." Elle ne cessa de pleurer que le jour où il embrassa son sexe pour la première fois. " Tu ne pleures pas, comme ça, dit-il.  — C'est tellement différent. — En quoi ? Pourquoi ?  — Sans doute que... je ne sais pas. Sans doute que je suis de nouveau toute seule. — Tu ne voudras plus que je le fasse ? — Oh si ! dit-elle en riant. Oh, que si ! — Bon. — Mais Seymour, comment as-tu appris ça ? Tu l'avais déjà fait ? — Jamais. — Et pourquoi l'as-tu fait, alors, dis-moi ? "roth6 Mais il ne savait pas expliquer les choses aussi bien qu'elle, de sorte qu'il n'essaya même pas. Il s'était seulement senti pris du désir de faire quelque chose de plus, alors qu'il avait soulevé ses fesses dans sa main, et il avait porté son corps à sa bouche. Pour y plonger son visage et se laisser aller. Aller là où il n'était jamais allé. Ils étaient complices, d'une complicité extatique, lui et Dawn. Bien sûr il n'y avait aucune raison de penser qu'elle lui rendrait un jour la pareille, et puis, un dimanche matin, elle l'avait fait, comme ça. Il n'en revenait pas. Sa petite Dawn lui avait entouré la queue de sa jolie petite bouche. Il en était sidéré. Ils l'étaient tous les deux. C'était un geste tabou pour l'un comme pour l'autre. Et, depuis ce jour-là, ils avaient continué ainsi pendant des années. Ils n'avaient jamais cessé. (...) Lorsqu'elle sortait du lit après l'amour, tout échevelée, les joues en feu, avec son rimmel qui avait coulé, les lèvres meurtries, et qu'elle allait à la salle de bains faire pipi, il la suivait et la soulevait du siège après qu'elle s'était essuyée, pour regarder leur reflet dans la glace. Alors elle était aussi surprise que lui, non pas seulement de voir combien elle était belle, combien la baise l'embellissait, mais, surtout, combien elle était différente. Le masque social était tombé, révélant la vraie Dawn."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 26 juin 2017 1 26 /06 /Juin /2017 08:00

Suite de la visite de notre petit musée du cunnilingus. Seconde galerie consacrée aux couples hétéro

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 23 juin 2017 5 23 /06 /Juin /2017 08:00

Rien que pour la première minute : cinquante secondes de webcam sans bande son où une jeune femme s'encule avec un gode et caresse sa fente humide. L'émotion est intense. Pour visionner cliquez ICI

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Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 21 juin 2017 3 21 /06 /Juin /2017 20:00

Cette année, orgasme en musique !

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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