Lundi 20 mars 2017 1 20 /03 /Mars /2017 08:00

Leïla Slimani : "Dans le jardin de l'ogre" Extrait n° 2

Page 109-110, voici Adèle avec Xavier un de ses nombreux amants.

" Xavier parle beaucoup. Adèle espère qu'il ne va pas tarder à ouvrir la bouteille de vin qu'il a dans la main depuis maintenent un quart d'heure. Elle se lève et lui tend le tire-bouchon.

C'est le moment qu'elle préfère.

slimani4Celui qui précède le premier baiser, la nudité, les caresses intimes. Ce moment de flottement où tout est encore possible et où elle est maîtresse de la magie. Elle boit une gorgée goulûment. Une goutte de vin glisse sur sa lèvre, le long de son menton et éclate contre le col de sa robe blanche avant qu'elle ait pu la retenir. C'est un détail de l'histoire et c'est elle qui l'écrit. Xavier est fébrile, timide. Il n'est pas impatient, elle lui sait gré de d'asseoir loin d'elle, sur cette chaise inconfortable. Adèle est installée sur le canapé, les jambes repliées sous elle. Elle fixe Xavier de son regard de marais, visqueux et impénétrable.

Il approche sa bouche et une onde électrique parcourt le ventre d'Adèle. La décharge atteint son sexe, le fait exploser, charnu et juteux, comme un fruit qu'on épluche. La bouche de l'homme a le goût du vin et des cigarillos. Un goût de forêt et de campagne russes. Elle a envie de lui et c'est presque un miracle, une envie pareille. Elle le veut, lui, et sa femme, et cette histoire, et ces mensonges, et les messages à venir, et les secrets et les larmes et même l'adieu, inévitable. Il fait glisser la robe. Ses mains de chirurgien, longues et osseuses, effleurent à peine sa peau. Il a des gestes sûrs, agiles, délicieux. Il paraît détaché et tout à coup furieux incontrôlable. Il a un sens certain de la dramatrurgie, se réjouit Adèle. Il est si proche à présent qu'elle en a le vertige. Son souffle l'empêche de réfléchir. Elle est molle, vide, à sa merci."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 17 mars 2017 5 17 /03 /Mars /2017 08:00

"Dans le jardin de l'ogre". Premier roman de Leïla Slimani paru chez Gallimard en 2014

Folio n° 6062. (228 pages)

slimani-couv

page 73 : Gamine, Adèle se rend avec sa mère et l'amant de celle-ci Place Pigalle pour une visite "touristique" du quartier..

slimani" Elle garde de cette visite à Pigalle un souvenir noir, effrayant, à la fois glauque et terriblement vivant. Sur le boulevard de Clichy, elle se souvient d'avoir vu des prostituées, par dizaines, dénudées malgré la bruine de novembre. Elle se souvient de groupes de punks, de drogués à la démarche chancelante, de maquereaux aux cheveux pommadés, de transsexuels aux seins pointus et aux sexes moulés dans des jupes léopard. Protégée par le cahotement de ce train aux allures de jouet géant, serrée entre sa mère et l'homme qui se lançaient des regards lubriques, Adèle a ressenti pour la première fois ce mélange de peur et d'envie, de dégoût et d'émoi érotique. Ce désir sale de savoir ce qu'il se passait derrière les portes des hôtels de passe, au fond des cours d'immeuble, sur les fauteuils du cinéma Atlas, dans l'arrière-salle des sex-shops dont les néons roses et bleus trouaient le crépuscule. Elle n'a jamais retrouvé, ni dans les bras des hommes, ni dans les promenades qu'elle a faites des années plus tard sur ce même boulevard, ce sentiment magique de toucher du doigt le vil et l'obscène, la perversion bourgeoise et la misère humaine."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 15 mars 2017 3 15 /03 /Mars /2017 08:00

Scénario 1

scenario

Nous l'appellerons Sonia. Elle aurait 40 ans et serait divorcée. Pour son anniversaire, sa meilleure amie - celle qu'on voit debout en arrière-plan cul nu et un verre à la main - lui aurait fait la surprise de lui organiser une soirée en compagnie d'un trio de blacks (un des fantasmes de Sonia !). C'est une fête toute simple, sans tabous et surtout sans enfants, où Sonia va d'abord baiser successivement avec chacun des trois blacks avant de se donner aux trois en même temps. Sa copine est ravie et comme ça l'excite, elle va en profiter pour baiser elle aussi avec son mari qui assiste en bandant au gang-bang de Sonia...

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Lundi 13 mars 2017 1 13 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster", # 5

Effectivement, ce l’était. Marc me parla sans ambiguïté alors que nous étions seuls tous les deux, assis au bord du ruisseau : si je voulais aller plus loin avec Isabelle, il me faudrait accepter sa participation active.

- Toi ? Avec ta propre sœur !

- Ma sœur ne m’intéresse pas, dit-il en haussant les épaules. Tu ne comprends pas ? Si tu es d’accord, rendez-vous dans la grange, demain après-midi à trois heures…

pn7La semaine précédente, le foin pour l’hiver avait été rentré dans la grange si bien que l’air y était encore imprégné d’une puissante odeur d’herbe séchée au soleil. C’était aussi capiteux qu’un parfum de fleur tropicale. On se retrouva tous les trois, à l’abri des regards, juchés au sommet du tas de fourrage, juste sous les ardoises tièdes. Pour l’occasion, Isabelle avait mis une courte robe rouge. Alors qu’elle grimpait devant moi à l’échelle qui menait à notre repaire, j’avais entrevu la blancheur fugace de sa petite culotte.

Marc me fit asseoir entre eux deux. Comme nous restions là, empruntés par notre brutale promiscuité, Marc prit l’initiative.

- Qu’est-ce que vous attendez ? Embrassez-vous ! Touchez-vous !

 Je me penchai donc vers le visage d’Isabelle. Nos lèvres s’entrouvrirent, nos langues se rencontrèrent, nos salives se mêlèrent. Elle laissa ma main descendre le long de son cou, déboutonner le haut de sa robe et pétrir ses seins libres sous le tissu. Je ne pris pas garde à la main de Marc posée sur mon genou nu. Isabelle vrillait sa langue dans ma bouche avec volupté, son téton était ferme et grenu comme une mûre sauvage. Je la devinai en train d’écarter les jambes. Pendant ce temps, la main de Marc remontait ma cuisse. La poitrine à l’air, la robe relevée sur ses cuisses ouvertes, Isabelle se laissa tomber en arrière sur la couche de foin odorant. Elle m’abandonnait son ventre. Je bandais avec tellement d’ardeur que lorsque Marc ouvrit mon short et me libéra la bite, ce fut comme un soulagement. De la main gauche, je caressais le sexe dodu d’Isabelle à travers le coton de sa culotte blanche.

Au moment même où je glissais mes doigts sous l’élastique pour toucher la vulve d’Isabelle, Marc me prit en bouche. Je me souviens surtout du poids de sa tête posée sur mon ventre, de la caresse de ses cheveux  puis, plus tard, de la chaleur humide qui enveloppa ma bite. Mais rien ne pouvait me détourner de la chatte d’Isabelle maintenant offerte. Ses lèvres devinrent plus molles, sa salive plus abondante, huileuse et sucrée comme celle qui suintait de son sexe. Tout en me suçant, Marc se branlait. Portant les doigts à son clito, Isabelle se mit aussi à se caresser. Des années plus tard, j’ai vu des scènes comme celle-là, sur des gravures illustrant des œuvres grivoises du dix-huitième siècle, quand on disait encore le foutre ou gamahucher… Chacun de nous était sur son chemin à lui, à la recherche du bonheur de l’instant, de son propre accomplissement… Je crois que c’est moi qui ai joui le premier, lâchant tout dans la bouche de Marc, mais je m’imaginais dans la chatte d’Isabelle. Il avala mon sperme. Après, je ne me souviens plus très bien. Marc a éjaculé, c’est sûr ; il avait gardé ma bite dans sa bouche et je sentis d’accélérer le souffle brûlant de ses narines sur les poils de mon pubis. Quant à Isabelle, elle se branlait toujours, les bords de sa vulve étaient trempés… Peut-être a-t-elle fini par jouir elle aussi…

Pour le tout jeune adolescent que j’étais alors, il était difficile de rêver vacances plus exotiques. De ce jour, les promenades en forêt avec Marc et sa sœur devinrent très excitantes : la pénombre fraîche des épicéas était propice à nos attouchements, aux déshabillages, aux soupirs et aux jouissances redoublées… La profondeur de la forêt se fit complice de nos jeux interdits.pn9

Mais la cure thermale de cinq semaines s’acheva, notre aventure amoureuse aussi. L’année suivante, malgré mes vœux, mes parents louèrent une autre maison, plus modeste, dans un autre village. À ce jour, je ne sais pas ce que sont devenus Marc et Isabelle.

 

- Tu l’as baisée ? demanda Nadine en me donnant sa vulve à contempler.

- Non, elle était vierge.

- Tu aurais pu l’enculer !

- À cet âge-là, je ne savais même pas que ça pouvait se faire !

Nadine sourit. Je tenais fermement la bite de Daniel à la verticale. À genoux au-dessus de lui, Nadine se mit en position et je lui présentai l’engin de Daniel à l’entrée du vagin. Elle se l’enfila jusqu’aux couilles, se cambra au maximum. Des deux mains, Daniel lui écarta les fesses. Nadine tourna la tête vers moi.

 

- Michel, tu peux me la mettre dans le cul.  Tu l’as bien mérité !    

FIN

pn11     

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 10 mars 2017 5 10 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 4

Cette histoire avait donné des idées lubriques à Nadine. Confortablement installée dans le fauteuil, elle me regardait astiquer le membre de son mec. Daniel avait les yeux dans le vague.

- Quand tu l’auras bien sucé, tu pourras me prendre par derrière… Ça te dirait ?

La perspective d’enculer Nadine était excitante. Cela faisait des mois que nous baisions tous les trois ensemble et pourtant, je n‘avais pas encore eu le bonheur de la sodomiser. Lorsqu’elle se faisait prendre en sandwich, c’était toujours Daniel qui avait les faveurs de son rectum. Pour s’excuser, elle disait qu’elle était habituée à sa queue fine, alors que mon engin plus épais lui faisait un peu peur. De son cul, je ne connaissais donc que l’amertume des plis sombres de sa boutonnière secrète où je dardais la langue, entre ses fesses écartelées.

La bite de Daniel avait une autre saveur, plus douce. Elle ne m’emplissait pas la bouche, je pouvais la caresser de la langue, tout autour, en suivant le bourrelet charnu à la base du gland, jusqu’à ce que je lui arrache une sorte de râle et que je sente comme un frisson lui rétracter la peau des couilles…

Cela me rappela l’été de mes quatorze ans, lors de mes premières vacances à la montagne.

 

C’était dans les Vosges, à quelques kilomètres de Plombières. Mon père y suivait une cure thermale. Il s’absentait toutes les matinées et l’après-midi, usé par la maladie, il faisait une longue sieste. Mes parents avaient loué une vaste maison bourgeoise, à l’écart du village, au bord d’un ruisseau. De l’autre côté de la route, il y avait une ferme avec une dizaine de vaches, des poules, un chien de berger. Alentour, ce n’étaient que prairies bordées de forêts épaisses et sombres. Ma mère avait fort à faire pour s’occuper de mon petit frère et de ma sœur qui portait encore des couches, si bien que j’étais livré à moi-même. C’était la première fois que je jouissais d’une si grande liberté et je ne savais trop qu’en faire. À l’exception des promenades en forêt où je n’étais guère rassuré de m’aventurer seul, les distractions étaient rares.

pn8Heureusement, les fermiers voisins avaient deux enfants : une fille de mon âge et un garçon d’un an son aîné. Elle s’appelait Isabelle, lui Marc. Je ne tardai pas à jeter mon dévolu sur Isabelle. Elle était solidement bâtie, avec des cuisses musculeuses et une paire de fesses à faire craquer son short, une poitrine comprimée dans des tee-shirts trop étroits, un visage rond aux cheveux coupés au carré, une bouche bien dessinée, des yeux noisette. Son frère lui ressemblait, en plus costaud. Il rêvait d’une carrière de sportif, athlète ou gymnaste, je ne me souviens pas exactement.

Isabelle se montra très sensible à mes avances. De toute évidence, elle était disposée à se laisser séduire. Au bout d’une semaine d’assiduités, j’avais déjà obtenu des regards entendus, des frôlements de doigts et un furtif baiser sur les lèvres. Tout s’annonçait pour le mieux. Mais lorsque je voulus poser les mains sur ses seins, Isabelle se déroba avec autorité.

- Pour ça, il faut que tu en parles à Marc.

- Comment ça ? Qu’est-ce que ton frère a à voir là-dedans ?

           - Il te le dira mieux que moi. C’est difficile à expliquer…

à suivre...

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Mercredi 8 mars 2017 3 08 /03 /Mars /2017 08:00

Une pause dans la mise en ligne de "Pater noster" pour évoquer Lysistrata.

Lysistrata est le personnage-titre d'une comédie d'Aristophane, dramaturge grec du Vème siècle av J.C. On pense que la pièce fut représentée pour la première fois en l'an 412 av J.C. 

lysistrata

L'intrigue : Lysistrata, épouse d'un des principaux citoyens d'Athènes, lasse des incessantes guerres qui ensanglantent la cité, convoque et soulève toutes les femmes de la Grèce pour qu'elles forcent leurs maris à déposer les armes et cesser la guerre ( guerre dite "du Péloponèse" qui opposait Athènes et Sparte depuis plus de 20 ans). Pour parvenir à leurs fins, les femmes s'engagent à retirer tous leurs droits conjugaux à leurs époux et surtout à les priver de toute "caresse" tant qu'ils n'auront pas signé la paix. Finalement, les femmes obtiennent gain de cause et, une fois la paix conclue, tout rentre dans l'ordre.

Lysistrata est devenue au fil des siècles le symbole de l'émancipation féminine, du "Women power" et aussi précurseuse du slogan "Faites l'amour, pas la guerre". Le 8 mars, c'était le jour où jamais pour lui rendre hommage

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Lundi 6 mars 2017 1 06 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 3

pn5Nos relations auraient pu en rester là, mais Jacques avait apparemment été très satisfait de mes services, aussi usa-t-il d’un habile stratagème pour m’avoir sous la main. Comme les maisons du village étaient encore sous-équipées en installations sanitaires, la municipalité mettait à la disposition des habitants des douches publiques où l’on pouvait, moyennant une très modique contribution, profiter des bienfaits de l’eau chaude. Les enfants de l’école communale avaient droit à une douche hebdomadaire gratuite, ainsi que les joueurs du club de foot après les entraînements. À deux par cabine, fermant au verrou. Je ne sais comment Jacques s’y prit mais toujours est-il qu’il devint mon habituel partenaire de douche. Donc, pendant toute mon année scolaire, je passai chaque samedi après-midi un quart d’heure, nu sous la douche, avec Jacques qui était en classe de Certificat d’Etudes – études qui par ailleurs n’étaient pas son fort !

Dans les premiers temps, je me contentai de le branler, comme je l’avais déjà fait dans la grange. Mais, petit à petit, nous cherchâmes – je dis bien nous – à aller plus loin. Il m’apprit à lui masser les couilles, à lui glisser la main entre les cuisses pour lui caresser l’anus. De son côté, il me tripotait la queue qui maintenant bandait comme une grande, même si sa taille était encore plus que modeste et ses poils inexistants. Il prit l’habitude de se positionner derrière moi, de glisser sa bite enduite de savon entre mes cuisses serrées et d’aller et venir ainsi, jusqu’à jouir. Je n’oublierai jamais la sensation des spasmes de sa bite qui éjaculait, de la chaleur soudaine de son sperme sur la peau tendre de mes cuisses. Il nous arrivait aussi de faire ça assis sur le caillebotis de bois qui tapissait le fond du bac à douche. Je prenais place sur le ventre de Jacques, sa bite tendue à tout rompre jaillissait au bas de mon ventre, comme si ce membre souverain avait été le mien. Alors, je sentais les poils de son pubis qui me caressaient l’entrefesses… Je le branlais à deux mains, vigoureusement, sa bite battant la chamade à côté de la mienne.

Un jour, il me demanda de le sucer. J’étais un peu réticent. En fait, je crois me souvenir que je redoutais de mourir étouffé. Je fis néanmoins preuve de courage. Sa bite m’emplissait effectivement la bouche, mais le plaisir n’en fut que plus intense. Toujours poussé par l’instinct, je lui avais alors enfoncé un doigt dans le cul. Il avait joui dans ma bouche, à gros bouillons. Ça avait un goût aussi fade que l’odeur. J’avais tout recraché… Cela continua ainsi pendant des semaines. Jamais nous n’échangeâmes un mot tendre ou un baiser. C’était juste une relation physique, presque hygiénique. Une sorte de rite d’initiation.pn6

 

À la fin de l’année scolaire, tout cessa brusquement. Je partis en sixième au lycée de la ville voisine ; lui, en apprentissage, très loin. Nous nous perdîmes complètement de vue. J’appris par la suite qu’il s’était marié et avait eu des enfants. Je sais qu’il mourut prématurément d’un cancer… Il buvait et il se disait qu’il était devenu impotent. 

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 3 mars 2017 5 03 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster" # 2

pn3Daniel avait une belle queue, droite et élancée. Le gland en était bien dégagé et aussi luisant qu’un casque de pompier cramoisi. Il faut dire qu’elle sortait tout juste de la chatte de Nadine et qu’elle l’avait copieusement enduite de cyprine. Nadine ne boudait pas son plaisir.

- Tu peux lui caresser les couilles, me dit-elle. Il adore !

Lui non plus n’en perdait, si l’on peut dire, pas une goutte. Renversé sur le canapé, les cuisses ouvertes, il m’encourageait par d’amples mouvements du bassin. Les yeux grand ouverts, il me regardait opérer.

- On dirait que tu as fait ça toute ta vie ! plaisanta-t-il alors que je lui massais langoureusement la base renflée du gland.

Nadine mouillait. Sous ses doigts qui pataugeaient au bord de la vulve s’éleva un petit clapotis de plaisir.

- Michel, raconte-nous comment tu as appris.

 

Lorsque j’avais un peu plus de dix ans, mon grand copain de jeux, c’était Didier. Nous étions inséparables et passions le plus clair de notre temps ensemble à faire du vélo, battre la campagne, grimper aux arbres… Didier avait un grand frère, d’environ quinze ans, qui se prénommait Jacques. J’en garde le souvenir d’un grand garçon aux cheveux très noirs et courts, aux épais sourcils. Pour la bande de gamins du village, Jacques organisait parfois, dans une cabane au fond de la cour de leur maison, de petits spectacles de marionnettes qui nous enchantaient… Leurs parents habitaient assez loin de chez moi, un peu à l’écart du bourg.

Par un après-midi ensoleillé du mois d’août, je me rendis chez Didier pour nos jeux habituels, mais je trouvai porte close. Personne ! Je m’apprêtais à repartir lorsque je vis Jacques sortir d’une sorte de grange où leur père entreposait des outils, de la paille et où se trouvaient aussi des clapiers à lapins.

- Tu cherches Didi ? Il est parti à S** avec les parents. Ils ne rentreront pas avant six ou sept heures… T’as un moment ? Il y a des petits lapins qui viennent juste de sortir du nid, tu veux les voir ?pn4

La proposition était engageante : j’emboîtai le pas de Jacques. On entra dans la grange, il y faisait très sombre et chaud. Jacques  me montra les petits lapins, ils étaient vraiment mignons. Je m’apprêtais à m’en aller lorsque Jacques me retint par le bras et me dit à voix basse :

- Si tu veux, je peux te montrer quelque chose d’autre, quelque chose de secret… Mais il faut d’abord que tu promettes d’en parler à personne !

- C’est promis. Promis, juré !

 

Il m’entraîna alors tout au fond de la grange, vers le tas de paille. On s’y installa. Il me fit encore promettre de garder le secret, puis ouvrit son short, le baissa et me présenta sa bite en érection. C’était la première fois de ma courte vie que je voyais une si grosse queue, avec tous ses poils à la racine. J’étais aussi très impressionné par la taille de ses couilles et de son gland tuméfié. Comme je restais là, à regarder, Jacques me saisit la main et la posa sur son sexe. C’était chaud, tendu à l’extrême, vibrant comme un ressort. Presque naturellement, je commençai à le branler. Il me caressait la nuque et les cuisses. Il ne tarda pas à gémir. Inquiet, je retirai ma main : je craignais de lui avoir fait mal… Mais il me demanda de continuer, me dit de ne pas avoir peur, que je pouvais aller plus vite et plus fort. Quand il jouit, son sperme jaillit avec une force incroyable. Il y en eut une giclée qui me retomba sur la main. C’était presque brûlant. Je humai son odeur fade mais intense. Jacques m’expliqua complaisamment que c’était avec cette crème-là qu’on faisait les bébés en la mettant dans le ventre des femmes. Je ne fus pas du tout convaincu par ses explications.

à suivre...

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Mercredi 1 mars 2017 3 01 /03 /Mars /2017 08:00

"Pater noster", nouvelle inédite qui devait figurer dans le recueil "Cortisone Climax" dont la parution était prévue en 2006 et qui ne vit jamais le jour... Projet abandonné par l'éditeur.

Pater Noster

pn1 - S’il te plaît, Michel, prends la bite de Daniel et suce-la. Fais ça pour moi, j’en ai tellement envie !

Nadine venait encore de gagner une partie au Trivial Pursuit. Et moi, bon dernier, j’avais hérité d’un gage. C’était très tard dans la nuit. Daniel s’est laissé aller à la renverse sur le canapé. Il bandait. Tout en me regardant droit dans les yeux, Nadine se caressait lentement le clitoris. Alors, de ma main droite, j’ai saisi le sexe raide et chaud de Daniel… D’étranges souvenirs me sont revenus en mémoire.

 

- Bonjour, mon petit Michel. Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas confessé ?

- Un mois, monsieur le curé.

- Alors, il a dû s’en passer des choses depuis tout ce temps ! Raconte-moi tout. As-tu commis des péchés ?

- Oui, mon père. J’ai menti à maman : je lui ai fait croire que j’avais mal au ventre pour ne pas aller à l’école, parce que ce jour-là j’étais paresseux. J’ai aussi volé des cerises à l’épicerie, mais pas beaucoup, une petite poignée et elles étaient presque pourries… C’est tout.

- Tu es sûr de ne rien oublier ? Pas de pensées honteuses ?

Je me souviens de l’odeur de sa soutane, une sorte de parfum envoûtant où se mêlaient la naphtaline, l’encens et l’eau de Cologne… Assis à mes côtés, l’abbé C** me prenait par les épaules et se penchait vers moi.

- Parle, n’aie pas peur. Dieu t’écoute, Dieu est amour. Si tu es sincère, il te pardonnera… Alors, pas de pensées honteuses ?

Cela se passait en plein mois de juillet, dans une sorte de niche sombre aménagée en confessionnal sous l’escalier qui menait à l’estrade des grandes orgues. Juste la place pour deux chaises. On n’y tenait même pas debout. Un épais rideau de velours noir nous isolait de la nef. C’était un jeudi matin, jour de catéchisme. Dehors, il faisait grand soleil. Par contre, l’église était plongée dans une obscure fraîcheur. Assis sur les bancs face au maître autel, mes camarades attendaient leur tour.

- Si.

- Plusieurs fois ?

- Oui.

- Parle bas ! Seul l’homme de Dieu doit entendre tes paroles. Et tu te touches ?

Je sens encore son haleine et le souffle de sa voix, tout près de mon oreille, son front qui touchait ma tempe. Il m’enveloppait de son bras gauche passé sur mes épaules, ce bras qui me protégeait tout en me retenant prisonnier. Mes jambes nues étaient glacées.

- Oui, le soir dans mon lit. Je pense à des femmes nues…pn2

- As-tu une petite amie, une amoureuse ?

Il avait posé sa main chaude sur mon genou.

- Oui, elle s’appelle Marie.

- Et avec elle, tu fais des choses ?

- Oui, on joue au docteur : elle me montre son ventre, je lui montre le mien. On se touche aussi…

J’avais onze ans, il en avait peut-être trente, pas beaucoup plus. La chaleur de sa paume remontait ma cuisse. Je me souviens aussi du chapelet luisant de boutons serrés qui fermaient sa soutane, de haut en bas… Sauf cette échancrure où il guidait ma main docile, à la rencontre de sa bite en rut. Je m’en emparais presque instinctivement, sans aucune réticence. J’avais l’impression de toucher le corps caché de Jésus, ce membre invisible et sacré sous le pagne du Christ en croix. Je sentais sous mes doigts sa divine vibration. Qu’il était chaud, plein de vigueur ! L’abbé me caressait haut la cuisse, jusqu’aux couilles qu’il effleurait à peine à travers mon short en nylon. Je le branlais avec entrain sur toute la longueur, fouillant dans le taillis noir de ses poils pubiens, serrant le gland dans la bague de mes doigts. Son front se faisait plus pesant sur ma temps, sa voix plus étouffée encore.

- Mon petit Michel, il faut tout me dire… Dieu te pardonne car tu es innocent et pur. Continue Michel, ne t’arrête pas !

Alors il éjaculait dans l’intimité de sa soutane. Les soubresauts de sa jouissance palpitaient sous mes doigts. J’en devinais la force et l’irrésistible nécessité. Lorsque c’était terminé, il posait sa main droite sur mon front.

 

- Pars en paix, mon enfant. Je te donne l’absolution. Tu réciteras un Je vous salue Marie, en pénitence.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 27 février 2017 1 27 /02 /Fév /2017 08:00

Lu dans Le Canard Enchaîné du mercredi 15 février 2017

Dans le quotidien "Libération" du 11 février, la philosophe Marcela Iacub pense que l'Etat devrait organsiser un accès libre à une sexualité épanouie "pour les plus démunis". Pour cela elle prône "des rencontres collectives entre ceux et celles qui auront obtenu une carte de démuni sexuel". Une fois par semaine, chaque individu "se rendrait à une orgie anonyme avec le même naturel que l'on va dans une salle de sport ou chez le coiffeur."

c-e1

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