Première mini-galerie consacrée à l'expression "donner sa langue au chat" ( à l'origine on disait "jeter sa langue au chat", ce qui correspondait mieux aux images qui suivent)
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Première mini-galerie consacrée à l'expression "donner sa langue au chat" ( à l'origine on disait "jeter sa langue au chat", ce qui correspondait mieux aux images qui suivent)
Dans mon roman "La seconde vie de maximilein Bémol", il est fait référence à quelques lectures de Maximilien Bémol lors de sa recherche de textes littéraires relatifs au poil pubien. L'éditeur a omis de citer les références des extraits cités : Henry Miller, Mirabeau, Rétif de La Bretonne... Mais j'aurais aussi bien pu y ajouter ce passage de "La Vie Sexuelle de Robinson Crusoë " parue en 1977 aux Editions J.C Simoen sous le nom de Michel Gall
" De sa vie, Robinson n'avait vu une semblable beauté (...) Ses fesses étaint rondes et
dodues. Comme elle écartait les jambes pour prendre un appui et tirer sur sa ligne, son corps se plia en avant. Robinson eut une surprise : elle portait à la moitié du corps une crinière noire aussi touffue
et longue que les plumes dont se coiffent les Indiens d'Amérique. Une touffe de petits poils bouclés s'épanouissaient entre les deux fossettes qui creusaient le sommet de ses fesses, tandis que,
beaucoup plus bas, des cheveux assez courts et plus raides naissaient jusqu'à la moitié interne de ses cuisses. Elle se retouna vers lui, tenant un poisson dans sa main. Du bas-ventre pendait une
crinière de lion, pluisieurs queues de cheval. Elle était encore plus belle de face que de dos. (...) Au mitan du ventre pendait une toison, un pelage fauve qui contrastait avec celui qu'il avait
aperçu par derrière et qui lui avait paru bien noir. Les mèches en descendaient jusqu'à la fourche, s'écartant autour des petites lèvres bien visibles et très haut placées. De profil, cette
touffe avançait en avant bien plus que les seins.(...) La fille fit trois pas en arrière, leva le bras gauche, découvrant une peluche presque aussi fournie que celle de la fourche. Elle
pivota, offrant son aisselle à Robinson qui se pencha et y posa les lèvres. la fille eut un spasme et bondit en arrière. Puis, se mettant à trembler convulsivement , elle revint vers lui,
l'enlaça de ses bras, de ses jambes..."
"Concertino", 5ème partie
À partir de cet instant, tout se déroula comme dans un film.
Le décor : Un vaste salon aux plafonds hauts dans un antique manoir breton.. Ameublement classieux, tableaux de maître et bibelots de valeur. Face à la grande cheminée où danse un feu de bois, sont disposés un large canapé de cuir et un fauteuil assorti. le sol carrelé est couvert par endroits d'épais tapis persans de laine.
La bande son : En fond musical, une succession de chanteurs et de groupes anglo-saxons des années 80-90 comme Neil Young, Chris Rea, Dire Straits, UB40... Mais ce qui domine, ce sont les voix des deux protagonistes, leurs souffles, leurs soupirs, le glissement de leurs mains sur les peaux nues, le froissement des tissus, les bruits de succion et le clapotis huileux de leurs sexes emboîtés.
Les plans et les cadrages: Le film est tourné en caméra fixe, sans aucun travelling. C'est une sorte de long plan séquence qui dure presque deux heures avec juste, de temps à autre, un zoom avant pour mieux voir les lèvres en fourreau sur une verge, une langue sur un clitoris, un anus dilaté par une sodomie profonde...
Les acteurs
1) L'homme : Il s'appelle Alexandre Meyer, C'est un dermatologue renommé. Quinquagénaire au physique rappelant Gary Grant. Grand, brun, se mouvant avec la
souplesse d'un félin, le regard acéré, le verbe plein d'assurance, celui de l'homme habitué à commander, à être écouté et obéi. Ses mains et ses gestes ont la même autorité que sa voix. Il n'est
pas possible de leur dire non. Ses doigts courent sur la peau comme les serpents de la tentation, caressent la nuque, agacent les mamelons, se faufilent sous le voile des tissus,
écartent les nymphes qui s'épanouissent à la manière des fleurs au soleil, s'aventurent dans l'ombre moire de la raie culière, y débusquent l'œillet indécent de l'anus où ils s'enfoncent
profondément. Son torse est large et velu, son sexe circoncis long et puissant. La femme arrive à peine à l'enserrer d'une seule main ; les couilles sont à l'avenant, lourdes et comme gonflées de
foutre. Il parle à la femme avec le langage obscène du désir sauvage : il l'entretient de sa chatte, de sa moule, de son cul, de ses loches qu'il suçote avec gourmandise. Il lui dit qu'elle n'est
qu'une salope comme les autres, une sainte n'y touche qui ne pense qu'à la baise, qu'à se faire mettre une grosse bite dans la fente ou dans le rectum, une bête à jouir... " Ton mari m'a dit que
tu t'étais fait épiler définitivement la chatte et l'entrefesses... Montre-moi ça !"
2) La femme : Elle se prénomme Martine. Mariée, femme au foyer. Sexagénaire plutôt menue, aux cheveux au carré avec des reflets roux. Physique comme un compromis de Isabelle Huppert et de Charlotte Rampling. Elle ne veut pas fermer les yeux, elle veut tout voir. Voir ses propres doigts fourrageant dans l'épaisse mais douce fourrure qui recouvre le torse de son amant, voir sa main ouvrir le pantalon de l'étranger et se saisir de son gros braquemart circoncis qu'elle a tant de peine à empoigner d'une seule main tant il est massif, voir la main de l'homme enpaumer son pubis, observer le jeu de ses doigts dans sa fente mielleuse. Elle ne ferme pas non plus les yeux quand il l'embrasse à pleine bouche, lui fourre sa langue entre les dents, l'inonde sa salive parfumée au scotch. Elle garde les yeux ouverts pour croiser le regard de l'homme agenouillé devant elle, penché sur son ventre, la tête entre ses cuisses et qui lui lèche la vulve, du clitoris au périnée, qui lui met sa langue dans la moule comme une bite molle mais infatigable. Elle lui tient la tête à deux mains pour maintenir la bouche de l'homme ventousée à son sexe ouvert comme un coquillage marin. Elle garde encore les yeux grand ouverts quand il la fait mettre à quatre pattes sur le canapé, lui écarte les fesses en grand et lui lèche le cul avec l'ardeur d'un chien en rut. Elle se cambre pour mieux s'ouvrir, pour mieux s'offrir. Dans cette position, elle lui tourne le dos et elle a en face d'elle son mari qui la fixe intensément, amoureusement. Ils se regardent et ils partagent le même bonheur...
Le metteur en scène. Il est aussi scénariste et réalisateur. Il se prénomme Dominique. C'est le mari de la femme, sexagénaire comme elle. Dès les premiers instants de la scène, il a été envahi par un sentiment de plénitude qui lui était inconnu. Jamais de toute son existence, il ne s'est senti aussi intensément vivant. Il bande tellement que son érection en est presque douloureuse. Par pure commodité, il a ôté son pantalon et se tient le sexe dressé comme un mât de beaupré au milieu de la tempête de son désir. Le sang bat ses tempes avec obstination. Il essaie de ne rien perdre du spectacle que lui offrent Martine et Alexandre. Surtout tout graver dans sa mémoire : chaque caresse, chaque parole, chaque bruit, chaque silence... Étrangement il n'éprouve aucune jalousie, aucune souffrance. Au contraire, il se sent comblé, comme quand on parvient au sommet d'une montagne après une longue, très longue marche d'approche...
à suivre...
Au début du récit "La Chute" paru chez Gallimard en 1956, le narrateur qui vit à Amsterdam présente à son interlocuteur rencontré dans un bar le célèbre "quartier rouge" de la ville.
" Bonne nuit ! Comment ? Ces dames, derrière ces vitrines ? Le rêve, monsieur, le rêve à peu de frais, le voyage aux Indes ! Ces personnes se parfument aux épices. Vous entrez, elle tirent les rideaux et la navigation commence. Les dieux descendent sur les corps nus et les îles dérivent, coiffées d'une chevelure ébouriffée de palmiers sous le vent. Essayez. "
Voilà un des moments les plus importants de la journée. De la réussite du petit déjeuner dépend souvent celle de la journée toute entière. Alors, autant partir du bon pied, comme sur ces trois illustrations !
"Concertino", 4ème partie
Deux heures plus tard, lorsque Martine redescendit, les deux hommes étaient au salon assis côte à côte dans le
vaste canapé de cuir fauve tourné vers les flammes qui montaient haut dans l'âtre. Dehors la nuit était tombée et les lourdes tentures de laine avaient été tirées devant les fenêtres. Ils avaient
terminé le thé depuis longtemps et en étaient maintenant au whisky pur malt. En vieux routiers de la politique et de l'existence, ils parlaient en se tutoyant de l'Union Européenne et de la
misère sociale. Martine fut étonnée de n'entendre en fond sonore ni Chopin ni Bach, mais un bon vieux Dire Straits.
— C'est Alexandre qui a choisi la musique, dit Dominique pour s'excuser. L'invité est roi !
Martine ne se méprit pas sur l'ambiguïté de la phrase et prit place dans le fauteuil placé à gauche de la cheminée.
D'un simple regard, Dominique sut qu'il allait vivre des moments inoubliables, des heures qu'il avait mille fois imaginées, rêvées, espérées... Martine avait troqué son jean et son pull
champêtres contre une jupe noire plutôt courte qui découvrait plus que nécessaire ses jambes et ses genoux gainés de bas sombres. Aux pieds, elle portait des escarpins noirs vernis à fine bride
et talons aiguilles qui lui donnaient un petit air putain. Quant au haut, elle avait juste enfilé un chemisier de soie rose pâle sous lequel il était évident qu'elle ne portait pas de
soutien-gorge : ses tétons en érection pointaient avec insolence sous le tissu trop fin. Elle s'était maquillée et coiffée avec soin et arborait avec élégance boucles d'oreilles, bracelets et
bagues en or. Dominique se dit qu'elle était exactement "comme il faut".
— Qu'est-ce que je te sers ? demanda-t-il d'une voix qu'il voulait calme malgré son excitation.
— La même chose que vous, ce sera parfait !
Pendant qu'il s'affairait avec le verre et les glaçons, Martine observa les deux hommes. Grands et bruns tous les deux, comme frères. L'aîné et son cadet. Le premier familier, toujours aimable et prévenant, son amant au quotidien, rassurant. Le second, totalement inconnu, imprévisible et mystérieux, juste de passage dans sa vie mais terriblement séduisant et dangereux. Il lui revint en mémoire quelques images du film Jules et Jim et elle se rêva en Jeanne Moreau fatale. La conversation reprit, décousue, chaotique, comme si chacun avait l'esprit ailleurs. De temps à autre, Martine surprenait le regard furtif d'Alexandre posé sur son cou, ses cuisses, ses mains... Et plus longuement celui de son mari bienveillant et amoureux.
Ils venaient d'en terminer avec leur seconde rasade de scotch lorsque Dominique donna le signal du laisser-aller :
— On va faire quelques photos souvenir, dit-il, pour notre album personnel.
Il tendit son smartphone à Martine et lui demanda de les prendre tous les deux, assis côte à côté sur le canapé. Puis, il se leva, reprit le smartphone et invita Martine à prendre sa place aux côtés d'Alexandre. Spontanément, comme il l'avait fait sous la tonnelle de rhododendrons, Alexandre passa son bras droit par-dessus l'épaule de Martine et posa sa main directement sur son sein qu'il empauma avec autorité. Le sourire aux lèvres, elle se serra contre lui : " Cheese !"
Une fois les photos prises et le smartphone reposé sur la table basse, Dominique se rassit dans le fauteuil qu'occupait auparavant son épouse, endossant ainsi le rôle de spectateur. Alexandre n'avait retiré ni son bras, ni sa main. Le cœur en émoi, Martine attendait.
Du regard, Alexandre interrogea Dominique qui lui répondit d'un bref hochement de tête sans ambiguïté.
à suivre...
Ils sont jeunes, nus, en train de visionner ensemble une vidéo X. ils sont excités et se caressent, les yeux rivés sur l'écran
vidéo n° 1 : Couple qui se branle mutuellement en regardant une vidéo porno (durée : 1 minute)
Suite de la première vidéo : elle le suce pendant qu'il lui masse la chatte et lui met les doigts dans la fente. Observez bien comment elle n'oublie pas de caresser le trou du cul de son partenaire !
Vidéo n° 2 : Fellation et caresses profondes (durée : 4 minutes)
Loi de la jungle : Supériorité de la force brute ou de l'intérêt personnel dans la lutte pour survivre ou dans l'assouvissement de ses désirs
"Concertino", 3ème partie
Le dimanche matin, Martine dut cacher son soulagement quand elle apprit qu'Alexandre Meyer devait retourner pendant quelques heures au colloque pour y rencontrer des confrères espagnols. Elle ne fit donc que croiser leur hôte dans la cuisine, le temps d'un rapide petit déjeuner ponctué des formules de politesse d'usage. Elle passa le reste de la matinée à préparer le déjeuner. Elle avait prévu des langoustines suivies d'un carré d'agneau - c'était la saison - puis pour terminer un far aux pruneaux. Dominique s'occuperait du vin à leur retour. Tout en s'affairant aux fourneaux, elle pensa au malaise qui s'était emparé d'elle quand elle s'était de nouveau trouvée en présence de leur invité. Elle s'efforça de dissiper son angoisse à grand renfort de court-bouillon, d'oeufs, de farine et de robot multifonctions.
Les deux hommes ne furent de retour que vers 13 heures. On passa sans tarder à table. Dehors, il faisait presque beau et Dominique avait déjà projeté de faire avec Alexandre le tour du propriétaire, c'est à dire des deux hectares de pelouse, de bosquets et de vergers qui entouraient le manoir. Martine se sentait rassurée par la présence de son mari et se contenta de faire le service et de les écouter converser entre mâles dominants. Elle évitait de croiser le regard d'Alexandre Meyer et, dès qu'elle le pouvait, trouvait refuge dans la cuisine.
— On va faire un tour dans le parc, lui dit Dominique en reposant sa tasse de café. Tu pourras montrer ton massif de rhododendrons et tes rosiers à Alexandre. Ça l'intéresse.
Elle ne pouvait pas dire non.
Dans la douceur de l'après-midi de printemps, ils parcoururent le domaine de long en large. Martine parla avec une fierté naïve de ses fleurs, Dominique de ses pommiers. Alexandre les écoutait en hochant la tête, comme s'il comprenait. À un moment, ils firent halte sur le pont de pierre enjambant la rivière qui traversait le domaine, pour tenter d'apercevoir d'hypothétiques truites. Ils étaient tous les trois penchés au-dessus de l'eau, Martine entre les deux hommes. Et alors que Dominique expliquait à Alexandre la différence entre les truites arc-en-ciel et les truites fario, Martine sentit une main chaude lui caresser le creux des reins et lui palper les fesses à travers le tissu de son jean. Un rapide coup d'œil à sa droite suffit à confirmer ce qu'elle savait déjà : ce n'était pas Dominique qui lui mettait la main au cul - il était accoudé des deux bras sur le parapet - mais bien Alexandre Meyer. Cependant, au lieu de s'éloigner ou de repousser la main baladeuse, elle se cambra un peu et écarta insensiblement les cuisses pour sonner libre accès à sa fourche qu'elle sentit devenir toute moite. Imperturbable, Alexandre continuait de poser des questions sur les différences entre les deux variétés de truites, leur alimentation et leurs mœurs, pour le plus grand plaisir de Dominique, intarissable de connaissance et d'anecdotes piscicoles. Martine n'entendait plus rien, elle n'écoutait plus que le langage muet de la main qui s'était glissée profondément entre ses fesses et lui massait fermement la raie culière à travers le tissu. Elle se sentait paralysée par la honte et le désir.
Il fallut néanmoins poursuivre la visite du parc. À l'étape suivante, ce fut à Martine de parler. Ils s'étaient
arrêtés devant l'impressionnant massif de rhododendrons, si épais qu'il formait comme un bosquet sous lequel s'enfonçait une sorte d'étroit tunnel sombre et frais. Tout au bout, on apercevait la
sortie de la tonnelle de verdure qui donnait sur la pelouse éclaboussée de lumière. Martine stoppa devant l'entrée pour parler des rhododendrons, puis quand elle eut fini, Dominique s'engagea le
premier dans le tunnel, Martine et Alexandre lui emboîtèrent le pas. La fraîcheur végétale leur tomba sur les épaules comme un châle. Alors, Alexandre dans un geste protecteur et
bienveillant, passa son bras droit autour du cou de Martine qui se laissa aller contre lui, comme attirée par la chaleur de son corps si grand, si fort. Tout en marchant, dans la pénombre
complice du tunnel des frondaisons, il glissa sa main dans l'échancrure de son pull de laine et s'empara de son sein droit, le pelota doucement et se saisit entre le pouce et l'index de son
mamelon qu'il tritura avec dextérité. Martine se sentit flageoler sur ses jambes, comme prise d'ébriété. Peut-être averti par le silence, Dominique se retourna et il vit tout. Malgré la
semi-obscurité, il les vit serrés l'un contre l'autre, il vit le bras d'Alexandre passé autour du cou de Martine, il devina sa main qui disparaissait dans l'échancrure du pull, il vit le visage
livide et le regard trouble de sa femme. Il marqua un temps d'arrêt, Alexandre ne retira pas sa main. Alors, Dominique se remit en marche comme si de rien n'était. Quand ils débouchèrent dans la
lumière aveuglante du soleil, Alexandre retira sa main, s'écarta de Martine et la promenade put reprendre son cours normal.
De retour au manoir, alors que Martine encore bouleversée était allée préparer un thé, Dominique vint la trouver dans la cuisine pour lui parler. Elle s'attendait à tout sauf à ce qu'il lui proposa à voix basse :
— Si tu en as envie, fais-le. Mais je te demande juste de ne pas rester seule avec lui. Je veux être là, à vos côtés et assister à tout.
Elle le regarda, médusée.
— Faire ça devant toi ! Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ?
Il ne répondit pas mais elle lut dans ses yeux qu'il parlait sérieusement.
— Laisse-moi m'occuper du thé, dit-il. Profites-en pour monter te changer... Je devrais plutôt dire "te mettre en tenue". Pendant ce temps-là, je vais allumer du feu dans la cheminée, ce sera plus chaleureux...
à suivre...
"Le chant des Sirènes". Mythologie
Les sirènes charmaient les hommes de leurs chants mélodieux pour les entrainer vers une vaste
prairie, couverte des ossements et de chairs desséchées des infortunés marins qui les avaient précédés, et ils y périssaient bientôt.
À partir du Moyen Àge, sans doute au contact des légendes des contrées nordiques, elles furent
représentées en femmes à queue de poisson.
Les Sirènes sont les filles d'Achéloos d'où leur nom d'Achéloïdes (Apollodore); ou de Phorcys (Plutarque). Leur mère, dans la première hypothèse, est tour à tour Stérope, ou Melpomène (Apollodore), Terpsichore (Apollonius), Calliope (Servius), Gaia (Euripide) ou bien selon une légende romaine, les suivantes de Proserpine que Cérès, sa mère, transforma en femmes-oiseaux pour ne pas être intervenues lors de l'enlèvement de sa fille par Pluton.
D'après la tradition suivie par le récit homérique de l'Odyssée, il s'agissait de divinités de la
mer postées à l'entrée du détroit de Sicile, sur une île située entre l’île d’Aea et celle des monstres Charybde et Scylla, mais il existe d'autres lieux de leur séjour comme le cap Pélore, l'île
d'Anthémuse (Anthémoessa), les îles de Sirénuses, ou Caprée.
Par leurs chants au charme irrésistible, elles attiraient les marins et les entraînaient à la mort.
Elles chantaient, paraît-il, des prophéties et des chansons inspirées par l'Hadès, l'Au-Delà.
On en dénombre un nombre variable selon les auteurs; ce nombre monte même jusqu'à huit chez Platon qui ne les nomme pas.
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