Jeudi 27 octobre 2016 4 27 /10 /Oct /2016 08:00

Dégustation à l'aveugle ( ou blind test)

En marketing, soumettre à un consommateur un produit sans qu'il sache de quelle marque il s'agit

Voici ce que j'ai trouvé comme texte concernant la dégustation à l'aveugle du vin.

" Déguster à l'aveugle, c'est donner toutes ses chances au vin. C'est l'aborder plus innocemment, par le seul biais du goût, sans autre information. C'est choisir de ne pas se laisser influencer par les informations sur l'étiquette. Bref, c'est faire confiance à ses sens pour aborder un produit bien complexe, sans rien connaître de sa provenance, ni du millésime ou des cépages d'origine."

Relisez le texte en remplaçant vin par sexe (bite ou chatte), étiquette par apparence physique, provenance par couleur de peau, millésime par âge et provenance par pays, vous verrez, ça marche aussi. Et en images ?

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 26 octobre 2016 3 26 /10 /Oct /2016 08:00

Êve 2.0, ou comment revisiter la Génèse avec l'épisode du fruit défendu dans le Jardin d'Eden. En un peu moins de trois minutes, cette jeune femme à la superbe poitrine et à la vulve hypertrophiée par une pompe à vide nous offre le spectacle d'un jeu intime avec la pomme...

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Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 25 octobre 2016 2 25 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 14

Dimanche 5 avril 1964

 Nuit de garde. Le dimanche soir, c’est plutôt calme. Ceux qui ont vu de la famille ont été tellement étourdis par le tourbillon des visites, les courses des petits autour du lit, le tumulte des conversations qui se bousculent qu’ils se sont endormis dès la nuit tombée.

ardents16-1Les autres, celles et ceux que personne ne vient voir, se taisent dans le noir. Ils ne pleurent même pas : ils n’ont plus de larmes.

Ce soir, c’est Marcel qui est venu me déposer à l’hospice avec sa toute nouvelle DS. Pas neuve, mais presque : une première main, comme il dit. J’avoue que ça m’a fait quelque chose, surtout quand il a coupé le moteur et  fait le tour de la voiture pour m’ouvrir la portière : la classe ! 

Il était venu me prendre à l’appartement  samedi soir, juste après la fermeture du garage. La surprise, c’était la DS beige avec un toit noir et les sièges en tissu rouge…

On est allé dîner au restaurant à T* où on a mangé des fruits de mer, des brochettes de poisson et bu du muscadet bien frais dans une grande salle au premier étage avec vue panoramique sur le grand large. Avec Marcel, on ne parle pas beaucoup. En dehors des bagnoles et des courses de vélo, il ne s’intéresse pas à grand-chose. Il connaît aussi des blagues, du style : « De Gaulle prononce un discours sur la grande place de Mexico et dit qu’il n’a jamais vu tant de Mexicains, et dans la foule, il y a un homme qui répond qu’il n’a jamais vu un mec si con. » Ou encore celle des Américains, représentants de Ford et de Cadillac qui sollicitent une audience auprès du pape pour lui demander, moyennant finances, de prononcer le nom de leurs marques dans ses bénédictions dominicales au balcon de la place Saint-Pierre. Comme le pape repousse toutes leurs propositions, les Américains s’étonnent : « Mais combien les Italiens vous ont-ils donné pour que vous disiez tous les dimanches : Fiat voluntas tua ? » C’est le genre d’histoires qui le fait beaucoup rire.ardents16-2

Marcel fume des Gitanes, beaucoup. J’aime bien l’embrasser quand il vient d’en griller une, ça m’excite. Je ne devrais peut-être pas l’écrire, mais son haleine parfumée au tabac me fait mouiller. Et quand cela arrive dans la DS aux sièges rouges, je le laisse me mettre la main entre les cuisses. J’aimerais bien qu’une fois, rien qu’une, on baise sur la banquette arrière : le tapis de sol y est épais et les sièges d’un étonnant moelleux. Mais Marcel dit que c’est trop risqué de faire ça, pour ainsi dire, sur la voie publique.

On a fini la soirée au casino. Il a voulu m’expliquer la roulette, avec les cases rouges et noires, les pairs et les impairs, le « rien ne va plus » du croupier. Je n’ai pas réussi à trouver ça captivant. Marcel a quand même gagné un peu d’argent, juste pour me montrer qu’il avait des couilles et il n’en était pas peu fier.

On est rentrés vers trois heures du matin. Il est resté coucher à l’appartement. J’étais vraiment très mouillée. Je lui ai demandé de me lécher ; il l’a fait mais pas longtemps. Je sais bien que ce n’est pas ce qu’il préfère, qu’il s’exécute pour me faire plaisir, par devoir. Ça se voit, quand il en a terminé, à sa façon de s’essuyer la bouche du revers de la main et qu’il a la moustache enduite de mouillure. Je ne veux pas dire que ça le dégoûte, mais c’est une corvée. Marcel, ce qu’il aime, c’est baiser. Commencer dans la position du missionnaire et finir en levrette, en me tenant par les hanches. Baiser, mais pas jouer ! Marcel est un honnête baiseur, sans plus, à l’image de sa bite qui n’a aucune personnalité.

Rien à voir avec celle de Tristan !

ardents16-3L’autre nuit, alors que la DS glissait silencieusement dans l’obscurité, j’ai fermé les yeux et j’ai rêvé. J’ai imaginé que c’était Tristan qui conduisait, la cigarette aux lèvres, la main gauche sur le volant, la droite nonchalante entre mes cuisses ouvertes. Puis il ralentissait jusqu’à s’arrêter sur le bas-côté de la route. Il écrasait sa cigarette dans le cendrier et, se penchant vers moi, il m’embrassait. Sa bouche était délicieuse. On basculait comme par magie sur la banquette arrière et ses lèvres venaient presque naturellement se plaquer sur mon sexe huileux. Il me léchait, léchait jusqu’à me faire jouir et couler plus encore. Les phares des voitures qui passaient éclairaient furtivement nos corps à moitié nus. J’avais dans la main sa belle bite d’adolescent qui n’arrêtait pas d’éjaculer, aspergeant de sperme le tissu rouge de la banquette voluptueuse. Et une fois enfin entièrement nus, il me plantait sa bite infatigable en plein vagin, et je jouissais pendant qu’il se répandait en moi en longs filaments et que sa bouche à la salive aromatisée de tabac se collait à mes lèvres assoiffées.

Toujours vibrant en moi, il me parlait de la victoire de Cassius Clay contre Sonny Liston et ensemble on essayait de comprendre pourquoi, quelques jours plus tard, le nouveau champion avait choisi de s’appeler désormais Mohamed Ali. Et plus tard dans la nuit, alors qu’il me léchait encore, je lui demandais si Jack Ruby, fraîchement condamné à mort pour l’assassinat de Lee Harvey Oswald, serait un jour exécuté et il me répondait les lèvres poisseuses qu’on ne parlait pas la bouche pleine.

Même si la simple pensée de ce gamin suffit à me troubler, je sais que je ne commettrai pas d’imprudence. Il faut avant tout que ma relation avec Marcel soit notoirement connue, presque mise sur la place publique : pourquoi une femme de quarante-quatre ans, maîtresse avérée d’un marchand de voitures d’occasion, irait-elle s’intéresser à un gamin de dix-sept ans ? Absurde ! Ces deux nombres écrits de ma main si proches l’un de l’autre et pourtant si différents me donnent le vertige et la mesure de ma folie. Cependant, à chaque fois que j’en aurai l’occasion, alors que personne ne se méfiera de moi et qu’on me le livrera, en toute innocence, sur un plateau d’argent, comme le soir de cette délicieuse veillée mortuaire, je me délecterai jusqu’à la dernière goutte de son sperme juvénile.   

Fin du chapitre 3      

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 24 octobre 2016 1 24 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la rue du Bois-Soleil", # 13

ardents15-1Le lendemain après-midi, Jean assista aux obsèques, mais pas Geneviève qui était de service. Il m’accompagna jusqu’au cimetière pour la mise en terre. Il faisait froid ce jour-là, le ciel était gris et bas. Pour l’occasion, j’avais mis le pull tricoté par Geneviève.

- Finalement, ça te va plutôt bien ! Tu sais que t’es un petit veinard ?

Je me sentis rougir malgré moi.

- Pourquoi ?

- Parce qu’à moi, elle ne m’a jamais tricoté un pull aussi beau. T’as dû lui taper dans l’œil ! dit-il en me donnant une bourrade amicale.

- Arrête tes conneries ! D’ailleurs, tu m’as déjà dit qu’elle avait ce qu’il lui faut. À propos, elle le voit toujours ?

- Je pense bien. Tiens, pas plus tard qu’avant-hier ! Il est même venu la chercher à l’appartement. Et la nuit dernière, je l’ai entendue rentrer vers une heure du matin : je suis sûr qu’ils venaient de passer la soirée ensemble !

Ainsi j’avais un rival coriace, mais j’étais décidé à ne pas lui abandonner la place sans combattre. Au contraire, la perspective d’en découdre était loin de me déplaire et mon amitié avec Jean devait devenir une de mes armes pour écarter l’importun. Les événements de la veille m’avaient redonné espoir. De nouveau, je me sentais immortel et invincible, comme on l’est quand on a dix-sept ans et que l’on croit que rien ne peut nous résister.ardents15-2

 Ce fut donc là, dans le cimetière aux allées de gravier blanc, à quelques mètres du caveau familial, ouvert sous le ciel gris, où venait d’être descendu le cercueil de mon grand-père, que je pris la ferme résolution de posséder Geneviève : elle serait totalement mienne, corps et âme, de la tête aux pieds.

Ces idées cannibales ne m’étaient pas venues par hasard. Il se trouve que je venais de lire L’Education Sentimentale de Flaubert. Maman n’avait pas été peu fière de me voir dévorer ce roman ; sans doute l’aurait-elle été un peu moins si elle avait su que la langue de Flaubert ne me passionnait pas autant que les avatars de l’amour tumultueux entre l’étudiant et la femme mariée. Pauvre maman qui s’alarmait de mon désir de lire De l’amour du prude Stendhal mais me laissait me repaître de la relation sulfureuse de Frédéric avec la belle Madame Arnoux.

« Ce fut comme une apparition.

Elle était assise au milieu du banc, toute seule, ou du moins il ne distingua personne dans l’éblouissement que lui envoyèrent ses yeux (…) Jamais il n’avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait.(…) Il voulait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu’elle avait portées, les gens qu’elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites.»

Mais ce qui me troubla encore davantage, ce fut le récit de leur ultime rencontre, lorsque Mme Arnoux vient se livrer à son amant :

« Mme Arnoux, le dos tourné à la lumière, se penchait vers lui. Il sentait sur son front la caresse de son haleine, à travers ses vêtements le contact indécis de tout son corps. Leurs mains se serrèrent, la pointe de sa bottine s’avançait un peu sous sa robe, et il lui dit presque défaillant :

- La vue de votre pied me trouble. »

ardents15-3Frédéric la prenait dans ses bras, « …elle y restait, la taille en arrière, la bouche entrouverte, les yeux levés.

Frédéric soupçonna Mme Arnoux d’être venue pour s’offrir ; et il était repris par une convoitise plus forte que jamais, furieuse, enragée. Cependant il sentait quelque chose d’inexprimable, une répulsion, et comme l’effroi d’un inceste. Une autre crainte l’arrêta, celle d’en avoir dégoût plus tard. »

Je n’aurais pas les scrupules de Frédéric : Geneviève s’offrirait à moi et je la prendrais, sans aucun remords, ni dégoût !

à suivre...


Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 22 octobre 2016 6 22 /10 /Oct /2016 08:00

" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 12

Tout aurait pu en rester là si mon grand-père maternel n’était tombé gravement malade. En quelques semaines, il perdit ses forces et la raison. Heureusement, son agonie fut brève : il mourut à  la mi-mars sans avoir vraiment compris ce qui lui arrivait.

ardents14-1Ces événements plongèrent maman dans le chagrin et le désarroi. Mon grand-père, veuf depuis déjà une quinzaine d’années, habitait une petite maison dans un vieux quartier qui dominait le port. Ce fut là que, la veille de l’inhumation, se tint l’ultime veillée mortuaire. Le matin, les hommes des pompes funèbres avaient procédé à la mise en bière et mon grand-père reposait désormais dans son cercueil, les mains jointes sur sa poitrine inerte, les yeux clos, le visage incroyablement serein.

Outre la famille – maman, sa sœur et des cousins plus ou moins proches – les visites se succédaient dans la salle où reposait le corps. Les gens parlaient bas, échangeant des politesses convenues, présentant des condoléances, évoquant le passé…

- Qui aurait pu dire qu’il s’en irait comme ça, lui qui n’avait pour ainsi dire jamais été malade…

Je me tenais à l’écart, un peu dépassé par les événements. C’était la première fois que je me trouvais confronté à la réalité de la mort d’un proche. Je ressentais au fond de moi une fascination mêlée de crainte. Peut-être est-ce ce premier face-à-face qui détermina quelques années plus tard mon choix de consacrer ma vie à l’Egypte ancienne. À chaque fois que j’ouvrirais une tombe, que je soulèverais le couvercle d’un sarcophage, ce serait un peu comme si je cherchais à retrouver le visage apaisé de mon grand-père trop tôt disparu.

Il n’était pas loin de minuit lorsque Geneviève entra, vêtue de sombre, la tête couverte d’un foulard noir. Elle embrassa maman et s’excusa de n’avoir pu venir plus tôt : des obligations de service ! M’apercevant dans mon coin, elle vint déposer un baiser furtif sur ma joue et retourna aussitôt s’asseoir à côté de maman avec qui elle se mit à bavarder en chuchotant.

Cela dura longtemps. Malgré les sinistres circonstances de cette rencontre inattendue, je ne pus m’empêcher d’observer Geneviève. D’où j’étais, je ne la voyais que de profil, éclairée par les flammes des cierges qui accentuaient les ombres portées. Je regardai ses jambes : pas de doute, elle portait bien des bas à couture !ardents14-2

C’était la première fois que je la revoyais depuis la nuit de la Saint Sylvestre. Rien n’échappa à mes yeux avides et jaloux : ni ses mains pâles sagement posées à pat sur ses cuisses, ni sa poitrine que je devinai trop serrée dans sa veste de tailleur de laine marron, ni ses pieds cambrés dans ses bottines noires, ni son front où tombait une mèche échappée du foulard, ni ses lèvres où elle passait un bout de langue furtive avant de parler, ni ses paupières baissées de madone…

- Si ça se trouve, dès qu’elle sortira d’ici, elle ira rejoindre Marcel, songeai-je en guettant ses gestes pour tenter de savoir si elle avait aussi les ongles vernis.

 Cette pensée me rendit malheureux. Maman m’appela :

- Tristan, il faut que tu ailles dormir maintenant. Geneviève se propose gentiment de t’accompagner jusqu’à la maison.

Je jetai un dernier regard à mon grand-père et suivis Geneviève dans la rue.

Même en marchant d’un pas décidé, il fallait une bonne demi-heure pour rejoindre notre quartier. On devait d’abord descendre vers le port, longer un quai aux pavés cahoteux, passer sur le pont écluse qui fermait le bassin réservé aux bateaux de plaisance puis remonter vers la ville neuve, tout juste reconstruite après la guerre.

Jusqu’au port, on n’échangea aucune parole. Elle marchait devant, moi à quelques mètres derrière. Mais à l’entrée de l’étroite passerelle métallique du pont écluse, elle s’arrêta et se retourna :

- Je ne t’ai pas encore vu avec le pull-over que je t’ai tricoté ! Il ne te plaît pas ?

- Si, je l’ai déjà mis deux ou trois fois. De toute façon, on ne s’est pas revus depuis le jour de l’an, alors…

- Toi c’est possible que tu ne m’aies pas vue, mais moi, je te vois presque tous les jours… Tiens, hier par exemple, tu portais ton kabig et aussi une écharpe rouge. Je me trompe ?

- Facile, c’est Jean qui vous l’a dit !

- Pas du tout. Allez, arrête de me faire la tête ! Approche et donne-moi la main !

- Bien sûr ! On va mettre le petit Tristan au lit, bien gentiment, et après on ira se coucher à côté de Marcel !

- C’est donc ça ! Ne me dis pas que tu es jaloux ?

Elle fit trois pas vers moi. Nous étions maintenant face à face, si près l’un de l’autre que je respirais son parfum, que je ne voyais que ses yeux dans les miens, que le souffle de ses mots frôlait ma bouche.

ardents14-3- Ce sont des histoires de grandes personnes. Chacun y joue son rôle, comme au théâtre. Tu ne peux pas comprendre et je ne saurais pas te l’expliquer. Tout ce que je te demande, c’est de ne plus y penser. C’est sans importance.

Tout en disant cela, elle avait posé sa main sur ma braguette et me massait doucement la queue à travers le coton.

- C’est à mon tour, dit-elle. Dis donc, il y a l’air d’en avoir là-dedans ! Allez, viens !

Main dans la main, on traversa le pont écluse et on remonta la grande avenue qui menait à la cathédrale. À cette heure de la nuit, tous les projecteurs qui embrasaient le parvis étaient éteints. Geneviève m’entraîna  dans les jardins à la française qui entouraient le chevet de la cathédrale. Elle finit par y trouver une encoignure très sombre, entre deux puissants contreforts, à l’abri d’une haute haie de buis odorant. Elle m’adossa à la pierre froide et vint se coller à moi. Sa bouche cherchait la mienne.

- Caresse-moi les seins ! souffla-t-elle. Depuis le temps que j’en ai envie…

Je glissai mes mains maladroites dans son corsage et me mis à pétrir sa poitrine qui me parut énorme. Pendant ce temps, ses doigts impatients fourrageaient dans mon pantalon. Avec dextérité, elle défit ma ceinture, déboutonna ma braguette et sortit mon engin en proie à l’émoi le plus vif. Elle s’en empara et le décalotta avec douceur.

- Je m’en doutais, dit-elle en passant un doigt sur la tête vibrante de mon sexe.

- De quoi ?

- Que tu en avais une belle. Maintenant, laisse-moi faire.ardents14-4

Elle s’accroupit à mes pieds et sa bouche m’engloutit. Elle n’en fit qu’une seule bouchée. Une chaleur intense irradia mon ventre, mes couilles me parurent soudain très lourdes. En quelques instants, je mesurai l’étendue de mon inexpérience en matière de fellation : le bonheur que me prodiguait Geneviève était cent lieues au-delà des menus plaisirs de mes autosuccions. Usant de la langue, des lèvres, des dents parfois, et même de la luette, elle m’expédia directement au paradis. Telle une limace tour à tour râpeuse ou huileuse, sa langue s’enroulait autour de mon gland, rampait tout le long de la tige jusqu’à sa racine couillue ; sa bouche m’aspirait, me palpait, me tétait, me salivait… Quand elle me sentit venir, ses lèvres me baguèrent fermement la base du gland et mes giclées de sperme s’élancèrent librement dans sa bouche, éclaboussant sa gorge profonde. Elle avala tout.

Lorsqu’elle me libéra, l’air froid de la nuit me fit frissonner la queue, mais je n’en débandai pas pour autant.

- C’est très bien, me dit Geneviève en reprenant mon membre en main. Cependant, il faudra que tu apprennes à te retenir plus longtemps.

Lentement, je me sentis rabougrir dans sa main chaude. Un sentiment de dépit s’empara alors de moi et Geneviève détourna les yeux pendant qu’en toute hâte je remettais de l’ordre dans ma tenue.

- Avec Marcel, vous le faites aussi ?

- Tu ne vas pas recommencer ! Je crois qu’il est très tard et qu’il faut qu’on aille dormir. Et arrête de dire des bêtises, tu te fais du mal pour rien !

- On se reverra alors ?

- Si tu en as envie…

- Je crois que oui.

 

- Eh bien, fais confiance au hasard, c’est lui qui décidera.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 21 octobre 2016 5 21 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soeil", # 11

Chap. 3

 Pendant les deux premiers mois de l’année 1964, je ne revis pas une seule fois Geneviève. Certes elle vint chez nous, mais c’était pour rendre visite à maman pendant les heures où j’étais au lycée. À la fin janvier, elle lui remit le pull-over qu’elle m’avait tricoté. Il m’allait bien, même si je le trouvais un peu trop ample à mon goût : Geneviève m’avait imaginé plus costaud que je ne l’étais.

- Tu n’oublieras pas de la remercier !  C’est la moindre des choses, me dit maman en rangeant le pull dans mon armoire.

Maman était comme ça : comme si je pouvais oublier de dire merci quand on me faisait un cadeau ! Mais à chaque fois que j’allai sonner à la porte du petit appartement de la Rue du Bois-Soleil, je trouvai porte close.

Passée la fièvre des premiers jours de janvier où je m’étais déjà imaginé en amant régulier, presque légitime, de Geneviève, je revins assez vite aux filles nues de Paris-Hollywood et aux midinettes des romans-photos. S’il m’arrivait encore d’évoquer les incroyables événements de la nuit du nouvel an, peu à peu le souvenir lui-même perdit de sa force.

ardents13Puis les cours reprirent et je retrouvai Jean.

À la fin de janvier, les Américains lancèrent vers la Lune une sonde baptisée Ranger 6. Je me souviens nous être relevés en pleine nuit pour regarder le ciel étoilé : on espérait apercevoir la sonde s’approcher de la Lune et, qui sait, s’y poser. Nous n’étions pas les seuls dans la rue. Evidemment, il ne se passa rien. D’ailleurs, si la sonde atteignit bien sa cible, ce fut aussi le terme de sa mission puisqu’elle ne transmit aucune image du sol lunaire à la Terre. Les Russes étaient encore les plus forts !

- C’est mon père qui va être content ! me dit Jean.

- Et pourquoi ça ?

- Il est communiste.

Moi, le communisme, je ne savais pas trop ce que cela signifiait. À la maison, papa disait que les cocos au pouvoir, ce serait une catastrophe pour le pays.

- Et ta tante, elle est communiste aussi ?

- Je pense pas, elle serait plutôt cruciverbiste, tendance tricot !

Comme on approchait de la rue du Bois Soleil, Jean ralentit le pas.

- Je peux te confier un secret ?

- Bien sûr.

- Je crois qu’elle a un amant.

Mon cœur bondit dans ma poitrine, mes jambes fléchirent comme si le trottoir était devenu dangereusement instable.

- Tu le connais ?

- Non.

- Alors, qu’est-ce qui te permet de dire ça ?ardents13-1

- Une impression… Et puis, j’ai remarqué des choses. Par exemple, elle porte des bas, avec une couture à l’arrière. Comme les filles de ton magazine, avec porte-jarretelles et tout. Des trucs de femme qui a un amant. Tu vois ce que je veux dire !

Nous étions maintenant au pied de l’immeuble. Jean paraissait en savoir plus encore.

- Je pense que c’est un homme qui s’appelle Marcel. Au téléphone, je l’ai entendue prononcer ce nom-là plusieurs fois. Encore avant-hier soir, il a téléphoné et, comme par hasard, juste après, elle m’annonce qu’elle sera de garde pour la nuit. Elle est partie et n’est rentrée qu’hier matin. Tu crois qu’elle a besoin de mettre des bas et de se vernir les ongles pour aller surveiller des retraités. Je suis pas idiot !

Chacune de ses paroles me fit l’effet d’un coup de poignard. Je repensai à la naïveté de mes espoirs quand je m’étais mis en tête que je pourrais devenir le compagnon de Geneviève. Quelle désillusion !

Marcel ! Le copain de régiment de papa, le fumeur de Gitanes, l’ancien d’Indochine, le vendeur de voitures d’occasion, l’homme aux rouflaquettes et à la moustache fine, le fredonneur de Tino Rossi et des Compagnons de la Chanson, le raconteur d’histoires de cul, le pourfendeur des pédés et des écrivains engagés, le mangeur de boudin blanc, le buveur de mousseux, le célibataire endurci, l’homme aux souliers vernis et aux cravates fantaisie, l’assassin de mes rêves…

 

Mais, à bien y réfléchir, c’était dans l’ordre des choses.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 20 octobre 2016 4 20 /10 /Oct /2016 08:00

Françoise REY, "Mazarine", Le Cercle Poche n° 52

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Paru aux Éditions Le Cercle en 2000, "Mazarine", comme son titre éponyme l'annonce, retrace l'histoire de la fille cachée de François Mitterrand comme le chaînon d'une longue lignée historique où, à travers les siècles, les Mazarine sont toutes issues des amours illégitimes avec un personnage célèbre. La filiation originelle remontant à la relation cachée entre le Cardinal Mazarin et la régente Anne d'Autriche. 

L'extrait que je vous ai chosi narre la rencontre en Kabylie entre Madame Séverol, épouse du commandant de la garnison d'Ain Bagra, et du futur général Georges Boulanger alors jeune officier tout juste sorti de Saint-Cyr

Pages 241-242 : Le jeune Georges a été chargé d'apporter du linge lavé et repassé à la commandante, une blonde quinquagénaire qui, malgré sa réputation de puritaine, le reçoit en tenue fort légère et le séduit. Après l'avoir initié à la branlette espagnole, elle entreprend de se faire prendre en levrette

mazarine2" Elle se redressa, sans songer à rajuster dans la corbeille de son décolleté, sa gorge, au creux de laquelle luisait la trace argentée d'un passage ému... Georges demeurait assis, essoufflé, désemparé. Il la vit retrousser la jupe de son déshabillé.

- Tu leur diras bien ! dit-elle. Tu vois, j'ai encore de belles jambes ! Hein,! Si je voulais...

Elle n'inventait rien. Elle possédait des jambes superbes, droites et solides, bien galbées, décidées. Elle en plia une, posa le pied sur la chaise, en maintenant relevé son vêtement qu'elle roulait de ses deux mains sur ses reins. Ses fesses blanches, écartées par sa pose lubrique, n'avaient rien à envier au reste.

Georges perdait la tête. Il bondit de son siège, agrippa fermement les hanches qu'on lui offrait, s'arc-bouta, jarrets ployés et bassin basculé, tâtonna une seconde ou deux, la trouva finalement, profonde, juteuse, bouillante.

- Alors ? interrogea-t-elle en le regardant par-dessus son épaule. Que leur diras-tu ?

Geroges, entre ses dents serrées, marmonna :

- Imprenable ! Pas la peine d'essayer. 

- Encore ! dit-elle. Encore ! Quoi d'autre ?mazarine1

- Un glaçon !... Un iceberg...

- Encore. Va bien loin... Bouche-moi à fond ! Quoi d'autre ?

- La femme la plus inaccessible que j'aie jamais vue...

- Ah ! grinça-t-elle. Tu me plais ! ... Quoi encore ?

- On aimerait... On aimerait...

- Quoi ? Quoi ?

- La fourrer, la faire gueuler...

- Et puis ? Et puis ?

- Pas moyen... Expira-t-il, en s'écroulant sur elle.

- Tu l'as dit ! approuva-t-elle, dans une espèce de cri aigu qui n'en finit plus de couiner...

Ils se séparèrent. Elle laissa retomber son vêtement, porta d'un geste déjà testé, la main à ses cheveux. Cette fois, elle sentait un peu la sueur...

- Bien, dit-elle enfin. je compte sur vous.

Elle le raccompagna à la porte.

- Et la prochaine fois, vous l'avez vu, inutile d'insister... Je suis bien bonne de ne pas dénoncer vos audaces... Oui, marmonna-t-elle encore tandis qu'il descendait l'escalier, sans doute trop bonne..."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x
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Mercredi 19 octobre 2016 3 19 /10 /Oct /2016 08:00

Récemment, j'ai regardé sur Canal + un excellent documentaire intitulé "À poil dans l'espace" racontant comment le cinéma, la BD et le dessin avaient investi le domaine de la science-fiction dès les années 50. J'y ai en outre appris que contrairement à ce que je croyais, les scènes d'accouplement entre femmes et créatures monstrueuses que l'on retouve fréquemment dans les estampes et les images hentaï ne faisaient pas partie de l'imaginaire traditionnel nippon. 

En fait, l'origine du genre est assez récent et à chercher dans la législation japonaise d'après-guerre qui interdisait sous peine de censure et de lourde condamnation de représenter l'acte sexuel. Mais le délit était tellement vague et le texte de loi si mal rédigé que la notion d'acte sexuel pouvait être interprétée uniquement comme un rapport entre êtres humains. Si bien que, s'engouffrant dans ce flou juridique, les illustrateurs ont montré des femmes se livrant à une grande débauche de pénétrations en compagnie de monstres gluants - dont nombre d'extra-terrestres et autres aliens - dotés de membres et appendices aussi imposants que variés.

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 18 octobre 2016 2 18 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 10

Vendredi 3 janvier 1964

 C’est le jour de la Sainte Geneviève.

J’ai mes règles. Dieu les bénisse ! Je vais peut-être enfin retrouver mes esprits. J’ai beau me dire que si je n’avais pas bu tant de vin, rien ne serait arrivé, jene parviens même pas à m’en convaincre.

ardents12-2Je dois me rendre à l’évidence : ce gosse – mais pourquoi continuer de parler de lui ainsi ?- Tristan m’a caressée presque jusqu’à me faire jouir et je l’ai laissé faire. Il m’aurait suffi d’un geste, d’un mot ou d’un regard pour le remettre à sa place. Je n’en ai pas eu le courage, et encore moins l’envie.

L’envie, elle était au plus profond de mon ventre, chaude et liquide.

Pourtant, je ne l’aime pas. Il n’y a rien de sentimental là-dedans. Sa jeunesse me rassure. Chaque jour, je ne vois que des petits vieux tremblotants, des petites vieilles incontinentes, des corps rabougris, fripés, errant sur la frontière indécise qui sépare la vie de la mort… Alors que Tristan, c’est le triomphe de la vie : les muscles tendus, les gestes fermes, avec l’énergie inépuisable de la jeunesse. C’est un remède contre la peur et la solitude.

Et s’il allait en parler à sa mère ? Non, pas de risque. À Jean alors ? Je ne crois pas, il aurait trop à perdre… Je me souviens de l’année de mes quatorze ans, quand le grand frère d’une camarade de classe me caressait les fesses pendant qu’on marchait côte à côte dans les rues sombres. Pour rien au monde je n’en aurais parlé à quelqu’un ; j’étais trop contente qu’il me touche le cul ! Il devait bien avoir vingt ans et les mains chaudes…ardents12-1

Au petit matin du jour de l’an, c’est un certain Marcel qui m’a raccompagnée jusque chez moi. C’est un copain de régiment du père de Tristan. Il était fin saoul, beaucoup plus que moi. Ça ne l’a pas empêché de me faire du gringue, avec des allusions pas très fines au fait que j’étais divorcée, pour ainsi dire libérée… Et si c’était vrai qu’à l’hôpital les infirmières ne portaient souvent quasiment rien sous leur blouse.

 Dans le hall de l’immeuble, il s’est carrément frotté contre moi, à me tripoter les seins et à me mettre la main aux fesses. Comme il était tard et que j’avais encore dans le ventre le souvenir des caresses de Tristan, je l’ai expédié vite fait. Je n’ai même pas eu besoin de lui tailler une pipe : je lui ai juste sorti l’engin et je l’ai branlé, à sec… En un rien de temps, il a envoyé son sperme gicler sur le carrelage, au pied des boîtes aux lettres. La concierge a dû en faire une tête le matin, quand elle a balayé le hall ! Eméché comme il était, je parie qu’il ne s’est souvenu de rien, le père Marcel !

 

Juste avant les vacances de Noël, j’ai surpris Jean dans sa chambre en train de se livrer sur la descente de lit à d’étranges contorsions. Ça m’a plutôt étonnée car, à ma connaissance, mon neveu n’a jamais été un fou de gymnastique au sol. Il était visiblement gêné d’avoir été surpris dans une activité qu’il aurait voulu garder secrète. En plus, quand il m’a dit en bredouillant que c’était Tristan qui lui avait montré certaines figures très audacieuses, j’ai aussitôt soupçonné que ce n’était pas seulement pour la beauté du geste. Il devait y avoir quelque chose de sexuel là-dessous ! J’en ai eu la confirmation, l’autre nuit, lorsque Tristan est devenu tout rouge quand je lui ai parlé de ses dons d’acrobate. Ça y est, voilà le bout de mes seins qui redevient tout dur !

Et ce pull qui n’avance pas ! Si je tricote une manche, je pense à la main et au bras qui vont passer dans cette manche : son bras musculeux et sa main aux doigts indiscrets qui rampent sur ma cuisse nue…    

Fin du chapitre 2.

à suivre...    

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Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 17 octobre 2016 1 17 /10 /Oct /2016 08:00

"Les ardents de la rue du Bois-Soieil" # 9

Je regardai la pendule : 22 h 50. Je décidai que ce serait pour 23 heures. Dès lors, la fine aiguille des minutes avança à la fois trop vite et trop lentement à mon goût. Pendant que la douce chaleur de sa cuisse continuait d’inonder mon corps, Geneviève était en grande conversation avec sa voisine. Visiblement, les espoirs de maman seraient déçus : le copain de régiment était déjà trop aviné pour se livrer à une quelconque entreprise de séduction.

ardents10Enfin, la grande aiguille sembla s’immobiliser sur le 12. Fermant les yeux pour me donner de l’audace, je plongeai ma main gauche sous la nappe et la posai directement sur le genou de Geneviève, juste à la lisière de sa robe, sur le nylon de son bas. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine qu’il en était douloureux. Je m’attendais à tout : au pire à être giflé en public, au mieux à ce que ma main soit fermement repoussée.

 Il ne se passa rien.

 J’entendis, à ma gauche, Geneviève qui continuait de parler point mousse avec la sœur de maman. Je rouvris les yeux : personne ne me regardait. Je sentais toujours contre ma cuisse la chaude présence du corps de Geneviève. Mieux, son pied droit déchaussé était maintenant posé sur le mien. Lentement, mon cœur se calma, ma main desserra son étreinte et entama sa lente reptation sur la cuisse de Geneviève, repoussant le tissu de la robe toujours plus haut…

Je la regardai. Sa main était posée à plat tout près de son assiette et, de ses doigts aux ongles vernis, elle caressait doucement la nappe, comme pour rassembler des miettes de pain, mais je savais que cette caresse m’était en secret destinée. Je ne voyais pas son visage, mais juste sa nuque que découvraient ses cheveux noués en chignon. La peau y était délicatement ombrée de racines noires plantées bas. Je brûlais du désir d’y porter les lèvres…

Et ce fut ainsi que je me mis à bander en secret : une belle érection, décisive, majuscule, dans mon pantalon de fête en tergal gris souris.ardents11-3

Pas un instant Geneviève ne cessa de parler, le buste tourné vers sa voisine. Pourtant, sous la table, au-delà du pudique rideau de la nappe blanche, ma main gauche remontait inexorablement entre ses cuisses qu’elle avait largement écartées pour m’ouvrir la voie royale de son ventre.

 Bientôt, je touchai la chair nue au-dessus des bas. Je crus défaillir. C’était la première fois de ma vie que je posais les doigts si près de l’intimité d’une femme : la peau y était incroyablement chaude et veloutée. Je la caressai longuement à pleine main, de bas en haut, à la recherche d’une plage de peau plus douce encore, plus inaccessible, au plus près de son sexe. Mon érection en redoubla d’intensité ; je sentis même le sang battre dans ma queue comprimée dans mon slip devenu trop étroit.

Je jetai un œil désespéré à la pendule : 23 h 41. Dieu que le temps passait vite ! Les minutes m’étaient comptées : dans un quart d’heure, il serait trop tard ! Ma main se hâta et vint frôler le pubis rebondi sous la culotte tendue. Au toucher, je crus deviner une culotte de soie ou de satin. Mais lorsque mes doigts voulurent en soulever le voile pour aller encore plus loin, Geneviève se tourna furtivement vers moi et me dit à voix basse, mais d’un ton ferme et sans réplique :

- Non ! On arrête là !

Je fus le seul à l’entendre. Aussitôt, elle reprit langue avec sa voisine. Quoiqu’un peu déçu, je n’en cessai pas pour autant de bander. Il est vrai que Geneviève me laissa volontiers lui caresser le sexe à travers sa culotte bientôt humide. Je sentais même dans ma paume moite le chatouillis des poils indiscrets qui fleurissaient au-delà des limites du tissu. Cette sensation me rendit fou. J’avais du mal à me persuader que je n’étais pas en train de rêver. J’allais me réveiller sans aucun doute ! Mais non, je regardai autour de moi, ces personnes étaient bien vivantes, ce décor quotidien et ces voix familières. C’était bien le sexe chaud d’une femme que je massais à pleine paume et qui venait, comme de lui-même, à la rencontre de ma main, lui imprimait par de légers balancements du bassin un langoureux mouvement de va-et-vient. Elle se branlait ! Ma bite fut alors en proie à des pulsations incontrôlables et mon sperme jaillit avec force dans mon pantalon désespérément fermé. Il était temps : on approchait de minuit.ardents11-4

Dans la confusion générale des douze coups de la nouvelle année, personne ne remarqua la belle tache sombre qui ornait mon pantalon près de la braguette. Geneviève me donna deux grosses bises chaleureuses sur les joues.

- Bonne année, Tristan ! Santé et bonheur !

La fête se prolongea encore quelques heures. On poussa les chaises et la table, puis les convives se mirent à danser. Moi, je passai de longs moments à observer Geneviève, comme si je la voyais pour la première fois. Elle était brune avec un nez légèrement busqué. Je ne lui trouvai rien de vraiment beau, sauf peut-être sa bouche aux lèvres bien ourlées. Cette nuit-là, elle portait une robe grenat plutôt sobre mais qui mettait en valeur sa forte poitrine. Elle dansa avec papa, avec le voisin du dessus et aussi avec le copain de régiment de papa. Lorsqu’elle m’invita à danser un paso-doble, je remarquai que j’étais un tout petit peu plus grand qu’elle. Profitant du brouhaha général, elle me glissa en souriant :

- Il paraît que tu as des dons pour l’acrobatie… Il faudra que tu me montres ça un jour…

Je mis quelques instants à comprendre de quoi elle parlait, puis je sentis mes joues s’empourprer.

Je ne me souviens plus comment s’acheva cette longue nuit. Sans doute me suis-je endormi bien avant qu’on serve la soupe à l’oignon. Le lendemain matin, au réveil, la trace blanchâtre de mon sperme séché sur le coton de mon slip me rappela que je n’avais pas rêvé.

Elle s’appelait Geneviève. Elle avait quarante-trois ans, j’en avais à peine dix-sept.

à suivre...


 

 

 

 

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