Lundi 14 mai 2018 1 14 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 3

Avec sa licence de droit, Flora trouva un emploi de secrétaire dans un office notarial. Elle traitait surtout des dossiers d’actes de vente de terrains à bâtir. À la pause de midi, la vingtaine d’employés de l’étude déjeunaient ensemble dans un restaurant du quartier.

metisse3Cela faisait à peine un mois que Flora était embauchée lorsque, un midi, par-dessus l’épaule de sa collègue habituelle de table, juste en face, elle croisa longuement le regard clair de Pascal G*, premier clerc de l’étude. Alors, souffrance délectable, Flora sentit immédiatement durcir la pointe de ses seins puis, presque dans le même temps, une vague de chaleur visqueuse déferler dans son ventre… Quand elle passa discrètement sa main sur sa poitrine aux tétons douloureusement rigides, ce simple frôlement à travers le tissu lui procura un orgasme d’une intensité qu’elle n’avait jamais connue… Elle en mouilla sa culotte.

Dès lors, la pensée de cet homme ne la quitta plus. Elle pensait à lui le jour et la nuit, sous la douche ou au bureau ; elle y pensait en faisant ses courses au supermarché, en regardant la télé ou en écoutant la radio, quand elle répondait au téléphone, quand elle ouvrait le courrier, quand Damien la caressait, quand elle était aux toilettes en train de faire ses petits et gros besoins, quand elle se regardait dans la glace, quand elle faisait la vaisselle, quand elle feuilletait un magazine, quand elle ne pensait à rien… Elle le voyait partout. Il était partout. Et chaque midi, au restaurant, elle cherchait son regard et, les yeux dans ses yeux, s’offrait son grand orgasme spontané. Elle devint folle de sa mèche blonde à la Andy Warhol, de sa voix de basse, de ses yeux pers, de son mètre quatre-vingts, de ses mains nues, de tout ce qu’il touchait, de tout ce qu’il faisait…

Elle voulut tout savoir de lui. À force d’indiscrétions et de questions anodines, elle finit par apprendre qu’il avait trente-neuf ans – elle en avait à peine vingt-trois ! – qu’il était divorcé, sans doute sans enfants, et qu’il habitait seul dans une maison à la campagne, à plus de vingt kilomètres de là. Rien de plus.

Qu’il était beau quand il écartait, d’un geste léger de la main, la mèche blonde qui retombait sur son front, quand il ôtait sa veste et la posait sur le dossier de sa chaise, quand il échangeait quelques paroles aimables avec la serveuse ou son voisin de table, quand il allumait sa cigarette à la fin du repas… Qu’il était beau !

metisse3-1Enfin, elle n’y tint plus et, au bord de l’exaspération amoureuse, elle se résolut à forcer le destin. Un vendredi soir, alors que Damien s’était endormi dans le canapé devant la télé, Flora décrocha son téléphone et appela Pascal G*, unique objet de ses tourments érotiques. Le son de la voix de l’aimé lui donna un frisson dans le bas-ventre. En quelques mots, tout fut scellé.

- Allô. C’est moi, Flora…

- Bonsoir Flora.

- J’ai besoin de vous rencontrer.

- Demain après-midi, vers quinze heures, ça vous irait ?

- D’accord… Et je vous retrouve où ?

- Chez moi… Je pense que vous connaissez déjà l’adresse.

 à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 11 mai 2018 5 11 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 2

Quelques années plus tard, Flora et sa mère arrivèrent en France, dans le sillage d’un caporal-chef de l’armée française en mission à Saint-Louis du Sénégal. Ils s’installèrent en Bretagne. Mais la froide hostilité de la famille du militaire eut tôt fait de semer la discorde dans le couple. Aussi, la mère et la fille se retrouvèrent-elles de nouveau seules.

metisse2La mère vécut de petits boulots et d’intérim. L’été, elle était femme de chambre ou serveuse dans les hôtels restaurants de la côte de granite rose ; l’hiver, elle travaillait dans les usines de découpe de volailles ou de plats cuisinés… Il lui arrivait aussi de trimer sous la pluie battante dans les plantations de choux-fleurs ou de carottes… Pendant ce temps, Flora allait à l’école. Elle était si bonne élève que bientôt ce fut elle qui inculqua à sa mère les rudiments de grammaire française et de mathématiques. Flora grandit dans une absolue obéissance à sa mère qui entretenait elle-même le mythe d’un père parfait, malencontreusement perdu de vue mais dont elle attendait sereinement le retour.

Flora passa l’été de ses douze ans dans une colonie de vacances où sa mère avait trouvé un emploi d’aide-cuisinière. Parmi les enfants de la colonie, Flora trouva un compagnon de jeux de son âge, le petit Damien, fils de l’agent d’entretien des lieux. C’était un gamin un  peu chétif, mais bien élevé et docile, qui se laissait gentiment mener par le bout du nez. La mère de Flora décida pour sa fille que Damien serait l’homme de sa vie. Elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser leur amour.

Le jeune Damien se laissa d’autant plus facilement convaincre que le corps de Flora était en plein épanouissement. Elle avait déjà de jolis petits seins arrogants, un léger duvet sombre aux abords de la vulve et un regard à damner les ermites les plus endurcis. Les parents de Damien aussi fermèrent les yeux sur leurs jeux interdits. La timidité de leur fils les désolait ; ils virent dans cette relation l’occasion d’un déniaisement à bon compte.metisse2-1

À peine adolescente, Flora se trouva donc entraînée malgré elle dans le labyrinthe obscur du plaisir. À treize ans, elle roulait à Damien des patins pulpeux qui le faisaient éjaculer dans son short ; à quatorze, elle lui taillait des pipes juteuses ; à quinze, elle se laissait tripoter la chatte et branler le clitoris ; à seize, elle pratiquait régulièrement le 69 et le massage de couilles ; à dix-sept, elle le branlait entre ses seins lourds pour qu’il lui éjacule dans la bouche ouverte… À dix-huit ans, elle eut son bac avec mention, alors ils emménagèrent dans un petit studio tout près de l’université où elle poursuivit des études de droit. Le premier soir, alors qu’elle était allongée, les jambes écartées et le ventre offert, il la dépucela et cela fit des taches du plus mauvais effet sur le matelas tout neuf… À cette occasion, elle prit pleinement conscience de deux évidences : primo, elle n’aimait pas Damien ; deuzio, elle adorait le sexe.

Depuis leur rencontre, Damien avait certes grandi, pris du muscle et un peu d’assurance, mais le gamin frêle était devenu un jeune homme au visage ingrat : un nez proéminant et pointu, de petits yeux noisette trop rapprochés, un menton fuyant, une bouche mince, une maigre moustache, une broussaille de cheveux châtains… Mais il plaisait tant à maman qui l’appelait son petit Damien ! Il était fils aîné d’une famille modeste mais honnête, sans ambition. Jamais les parents n’auraient espéré que leur enfant puisse tomber en de si tendres mains.

Damien était aux anges ! C’était le paradis quotidien : une fille avec un corps de rêve, avec une poitrine sublime, une peau de miel ambré, un cul magique, et pas bêcheuse en plus ! Il n’avait qu’à se servir, elle ne disait jamais non. Toujours prête à se laisser renverser sur le lit… Il faut dire que la bite de Damien était à l’image de son appendice nasal : proéminente et pointue. Elle dépassait allègrement le double décimètre ! Souvent en état de marche, mais sans beaucoup d’imagination, ni de fantaisie, et surtout trop rapide à l’ouvrage. Après chaque étreinte, Flora éprouvait la même frustration que celle que l’on ressent lorsqu’on sort de table avec l’impression que le menu n’a pas tenu ses promesses… Damien partait trop vite. Souvent, il n’avait même pas le temps de la pénétrer qu’il se répandait dans sa main ou sur le drap… Flora avait beau se montrer moins sensuelle, le toucher sans insistance, éviter d’exhiber son corps nu, il perdait néanmoins à tout coup le contrôle de son érection et manquait d’éjaculer dans le vide… Heureusement, il ne tardait pas à bander de nouveau, mais sans plus de réussite. Il n’était pas plus doué pour les études et abandonna prématurément ses projets de grande école de commerce pour un emploi de vendeur au rayon audio-vidéo d’un supermarché.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 9 mai 2018 3 09 /05 /Mai /2018 08:00

"La métisse du Cap Vert" est une nouvelle, en partie autobiographique, que j'ai écrite au début des années 2000. Jamais publiée, elle devait faire partie d'un second volume de nouvelles érotiques prévu aux Editions Le Cercle (projet qui suite à la disparition de l'éditeur n'a jamais pu être mené à bien)

La métisse du Cap Vert, # 1

 Flora vivait avec Damien. Flora baisait avec Damien. Enfin, non : ce n’était pas exactement ça ! Disons plutôt que Flora habitait avec Damien et que Damien baisait Flora. Car elle ne l’aimait pas, elle ne l’avait jamais aimé.

Mais reprenons au début. Par une des plus grandes fantaisies du hasard, Flora était née d’une mère descendante d’esclaves du Cap Vert et d’un père de fortune, représentant d’une fabrique tchèque de chaussures bon marché. Leur rencontre et la conception de Flora eurent lieu à Banjul, à bord du bac qui effectuait la traversée entre les deux rives du fleuve Gambie. Le petit représentant praguois revenait d’une tournée en Casamance et se rendait à Dakar où il devait prendre un bateau pour l’Europe. Quant à la jeune négresse au tient clair et sans le sou, elle était venue sur le continent, chassée par la misère, à la recherche d’un travail ou d’un mari.

metisseLe bac était bondé et la chaleur torride. On avait embarqué pêle-mêle des camions surchargés de sacs d’arachides et de fruits, des voitures et des mobylettes mille fois bricolées et rafistolées, un petit troupeau de chèvres, deux zébus, des multitudes de volailles, puis toute une foule bigarrée et bavarde… Sur le pont supérieur, en plein soleil, il y avait même une famille en pleurs, priant autour d’un cercueil sans couvercle où était couché le cadavre d’un vieil homme. Etaient montées à bord des vendeuses de beignets, de noix de kola et de gris-gris. On pouvait aussi acheter de la bière tiède, des cigarettes de contrebande et des cassettes de chants coraniques ou de makossa camerounaise.

En échange d’une paire de ballerines ornées de perles argentées et d’une autre de sandales en cuir, la jeune négresse se donna au représentant en chaussures. L’affaire fut conclue dans la chaleur étouffante d’une minuscule cabine à l’arrière de la passerelle. Le commandant la louait le temps de la traversée aux couples impatients. Il n’y avait là qu’une sorte de couchette sale et une table maculée de graisse. Un hublot rond donnait sur une coursive.

Le jeune négresse n’avait encore jamais vu un sexe d’homme non circoncis, et encore moins celui d’un toubab aux cheveux blonds et aux yeux verts. Finalement, il n’était pas très différent des autres : la même odeur âcre de la sueur et du désir mêlés, les mêmes caresses sur les seins et le ventre, les mêmes gestes pour la forcer à se courber et lui mettre la bite dans la chatte, la même vibration au moment de la jouissance…

Sur la coursive, on se bousculait au hublot pour voir le blanc aux cheveux blonds forniquer avec la jeune noire. Le pantalon tombé sur les chevilles, il la tenait par les hanches et gardait le regard baissé sur le bas de son ventre, sur le spectacle de sa queue pâle coulissant entre les fesses marron de sa compagne de passage… Il y eut même des applaudissements et des youyous moqueurs lorsqu’il banda tous ses muscles pour s’enfoncer au plus profond et lâcher son sperme slave dans la chaleur intense du vagin cap-verdien.

 

Ce fut ainsi que fut conçue Flora, du moins ainsi que le raconta plus tard la jeune maman après qu’elle eut mis au monde, dans un dispensaire des faubourgs de Dakar, une ravissante petite métisse à la peau cannelle et aux cheveux bouclés avec de surprenants reflets dorés. 

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 7 mai 2018 1 07 /05 /Mai /2018 08:00

 

"Métamorphoses", un film de Christophe Honoré.

Au moment de sa sortie à l'automne 2014, je n'ai pas eu l'occasion d'aller au cinéma voir cette adaptation contemporaine des métamorphoses d'Ovide. Mais à l'époque, la critique parlait d'un film "entièrement sensuel, libre, désirant. Un film qui bande aussi bien pour les filles que pour les garçons."Réalisé avec des acteurs inconnus, un refus complet du naturalisme, ce film s'inscrit dans la lignée du Décameron de Pasolini ou de la Voie lactée de Luis Buñuel.

amira akili metamorphoses europe

Cette photo de Amira Akili incarnant Europe est d'une indéniable sensualité. 

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Vendredi 4 mai 2018 5 04 /05 /Mai /2018 08:00

Il s'agissait d'un encart publicitaire de la Société Générale (le document date de juillet 2014), mais il est probable comme nous l'apprenait Philippe dans son commentaire qu'il ait auparavant été utilisé pour d'autres campagnes.

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      Pour ma part, ce qui m'a intéressé lors de la découverte de ce document, c'étaient les liens entre l'image et le texte en particulier le slogan "Une relation de confiance"... Les sous-entendus du regard de la femme vers son vis-à-vis et son sourire engageant permettaient d'envisager un caractère sexuel à cette relation de confiance, du genre triolisme ou candaulisme, surtout si on s'attarde sur le "travail d'équipe" qui conclut le texte, avec la complicité active du conjoint qui, par le geste et la parole, encourage à passer à l'acte !

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Mercredi 2 mai 2018 3 02 /05 /Mai /2018 08:00

Berverly Hills (Californie), le 12 avril 1957, soirée de gala en l'honneur de Sophia Loren. Sa voisine de table n'est autre que Jayne Mansfield. La première a 23 ans, la seconde 24. Les photographes sont là pour immortaliser la rencontre des deux stars.

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Il y a des regards furtifs qui en disent plus long que de longs discours...

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Lundi 30 avril 2018 1 30 /04 /Avr /2018 08:00

Deuxième exemple d'image à laquelle on peut, sans l'accompagnement de légende ou du texte, donner différentes interprétations. Comme pour cette photographie d'un trio en pleine discussion. Qui sont-ils ? De quoi parlent-ils et avec quels mots ? Quel sens donner aux regards et aux sourires : complicité, connivence, promesses, provoc, séduction ... ?

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Je vous laisse 4 jours pour laisser libre cours à votre imagination et me faire vos propositions. Vendredi, je vous donnerai la bonne réponse ! 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 27 avril 2018 5 27 /04 /Avr /2018 08:00

Le saviez-vous ? # 106

Information parue dans un article à la une du Canard Enchaîné n° 5084 du mercredi 4 avril 2018 sous le titre : "Pornos sur mesure à la saoudienne".

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Saoud-al-Fayçal (1940-2015) petit-fils du roi Ibn Saoud, fondateur de la dynastie régnante en Arabie saoudite et fils du roi Fayçal, a été pendant 40 ans ministre des Affaires étrangères de son pays. Mais on apprend que ce prince se faisait tourner, à Paris, pour son bon plaisir, des films pornographiques sur mesure. Il allait jusqu'à y mettre en scène et en "action" sa maîtresse marocaine aux prises avec "une vedette du porno black français". Cette affaire aurait pu rester secrète si, après sa mort, la SARL Atyla, réalisatrice de ces films très particuliers n'avait porté plainte pour réclamer 90 000 euros de commande non réglés et adressé cette requête directement à la résidence parisienne du prince défunt. 

Affirmant avoir réalisé "des prestations qui sont toutes de nature pornographique", la SARL Atyla a menacé, si la dette n'est pas réglée, de rendre ces films publics ! 

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Mercredi 25 avril 2018 3 25 /04 /Avr /2018 08:00

Emmanuelle RICHARD, "Pour la peau" ( 2016) 214 pages Editions Points Seuil n° P4541

Pour-la-peau

Chronique de la relation amoureuse entre la narratrice (Emma) et un certain E. J'ai particulièrement aimé la progression "en spirale" de la narration et de l'écriture en général

Page 117 : "La fois où on fait l'amour sur son canapé. E. sort pour vérifier qu'on ne voit pas à l'intérieur du dehors. Cette lenteur, dans les gestes, quand il ferme les volets pour préparer l'amour, pour préparer ce qu'il va me faire sur le canapé, car E. aime raconter ce qu'il va me faire, à tel point que parfois je suis obligée de lui demander de se taire, cette lenteur, précisément, cette lenteur avant tout, avant la douceur qui va suivre, la douceur et les coups, son bassin par ellipses, lentes et longues et sinueuses, jusqu'à taper au fond, cette lenteur transperçante avant la violence et l'intensité à venir, me lamine de loin.

Puis, d'une voix très douce, très basse et très douce, en me tournant précautionneusement vers le miroir :" Regarde. Regarde comme t'es bien foutue". Et je nous regarde dans le miroir, je vois nos corps nus emboîtés dans la grande glace à dorures, je suis vrillée de désir par cette image."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 23 avril 2018 1 23 /04 /Avr /2018 08:00

Stéphanie Sarley est une artiste américaine née à la fin des années 80 et installée à Oakland (Californie).

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Dessinatrice et photographe, elle s'est fait mondialement connaître en 2015 lors de la publication sur les réseaux sociaux (Instagram) de ses photos intitulées "Vaginas fruits". Le propos est explicite et les images d'une inédéniable sensualité !

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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