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Moins connu que les best-sellers que furent Sexus ou les Tropiques, "Jours tranquilles à Clichy" n'est connu du grand public que par le film de Chabrol
sorti en 1990. Film sans gand intérêt qui n'est qu'une pâle et insipide adpatation du texte de Miller.
L'ouvrage est paru pour la première fois en France en 1967 aux éditions "Le Terrain Vague" et fut ensuite réédité par l'inévitable et indispensable Eirc Losfeld.
L'intrigue de l'ouvrage qui ne compte que 133 pages se résume aux errances d'un écrivain américain sans le sou dans le Paris des années 30. Il y découvre un Paris secret, underground avant
l'heure, où l'alcool tenait lieu de cocaïne et où l'on ne parlait pas encore de mélangisme mais de partie carrée. L'édition française
est parue en 1967 dans une traduction de Gérald Robitaille. En voici un passage aux pages 74-75, où le narrateur se trouve dans un dancing de Clichy :( les 2 illustrations sont signées
Philippe Cavell.)
" Adrienne, la fille du vestiaire, était
venue boire au bar. Elle était juchée sur un tabouret, jambes écartées. J'étais debout à ses côtés, le bras autour d'une de ses petites amies. Je ne fus pas long à glisser une main sous sa robe.
Je jouai avec elle un petit bout de temps, et puis elle descendit de son perchoir, me passa les bras autour du cou, m'ouvrit la braguette furtivement et de sa main m'emprisonna les couilles. Les
musiciens jouaient une valse lente, l'éclairage était réduit. Adrienne m'amena sur la piste, braguette béante, et me tenant serré contre elle, m'entraîna vers le milieu où nous étions entassés
comme des sardines. On pouvait à peine remuer, nous étions collés les uns aux autres. Elle glissa sa main encore une fois dans l'échancrure, extirpa ma pine et la plaça contre son con.
C'était atroce. Et pour me rendre la chose encore plus atroce, une de ses petites amies qui s'était faufilée jusqu'à nous me saisit tout d'un coup impudemment la verge. Je ne pus me retenir,
je lui lâchai ma bordée en pleine main."
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