Mercredi 16 mars 2016
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Il y a quelques mois, j'ai écrit cette nouvelle à l'attention de Mary et Jean-Paul qui souhaitaient dans un même
texte célébrer leur amour du bon vin et du sexe...
In vino veritas
Pour Mary et Jean-Paul
- Mary, le patron veut que tu
passes à son bureau !
- Mais pourquoi ?
- Je n'en sais rien, il a juste dit qu'il désirait te parler, ce soir, à la débauche...
L'annonce de cette convocation inattendue lui gâcha l'après-midi. Depuis toujours Mary détestait le cérémonial des entretiens
avec la hiérarchie : trop de politesse exagérée, de phrases convenues, de sous-entendus et de silences encore plus dérangeants que les mots. Heureusement, à cette période de l'année, les clients
ne se bousculaient pas au rayon vins de l'hypermarché, si bien que Mary passa le plus clair de son temps dans les réserves à faire du rangement dans les stocks et à vérifier des bordereaux de
livraison.
- Bonsoir madame, je vous attendais... Asseyez-vous !
Le ton était enjoué, presque familier. Mary était néanmoins sur ses gardes. Le directeur ouvrit un dossier posé sur son
bureau et en sortit une feuille qu'il relut avec attention.
- Je vous explique : comme vous le savez, notre enseigne compte parmi les plus grands distributeurs de vins de Bordeaux en
grande surface. Aussi, cette année, le Syndicat Interprofessionnel des Vins du Bordelais a décidé de récompenser les deux magasins les plus performants de notre groupe : le premier implanté en
Normandie, à Caen pour être précis, et le nôtre... J'ai donc le plaisir de vous annoncer que je vous ai désignée pour recevoir cette distinction en notre nom à tous... Concrètement, vous êtes
invitée à un séjour d'une semaine tous frais payés dans le Bordelais. Ce séjour comprend le billet d'avion, les frais de transport et d'hébergement sur place, des visites de grands domaines et
dégustations, la découverte de la région... Votre voyage est programmé pour la fin septembre et votre pied à terre sera un grand hôtel du centre de Bordeaux. Qu'est-ce que vous en pensez ?
- J'en suis flattée, Monsieur le Directeur... Juste une question : ce séjour est-il prévu pour une ou deux personnes ?
- Sur le document qui m'a été communiqué, il n'est pas envisagé que vous soyez accompagnée. Voilà, je crois vous avoir tout
dit. Vous passerez à la comptabilité pour retirer votre billet d'avion. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon séjour au bord de l'Atlantique et d'y représenter dignement notre entreprise et
évidemment la Bourgogne...
Le soir même, de retour à la maison, Mary annonça la nouvelle à Jean-Paul, son mari, qui la félicita chaleureusement et ne
put s'empêcher de la taquiner.
- Seule en terre inconnue ! Tu ne crains pas de faire de mauvaises rencontres ?
- Qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive ! Ce n'est pas à cinquante ans passés que je vais commencer à avoir peur !
- Je ne te parle pas d'avoir peur ! Je pensais que tu pourrais croiser un homme séduisant, beau parleur et bien
membré...
- Ne dis pas de bêtises !
- N'empêche, pense à emporter de la lingerie dans ta valise, on ne sait jamais.
Dans la chaleur du lit, Jean-Paul revint à la charge. Il était en train de caresser les gros seins de Mary. Elle lui tournait
le dos et sentait contre ses fesses sa bite déjà dure. Il lui parla tout bas à l'oreille.
- Peut-être qu'il te caresserait mieux que moi, qu'il te ferait découvrir de nouvelles sensations, qu'il t'apprendrait des
trucs bien cochons...
Mary ne répondit rien. Elle se contenta de se cambrer un peu, de façon à accentuer la pression de la queue de Jean-Paul
plaquée contre la raie de ses fesses. Il lui sembla qu'il bandait de plus en plus fort. Elle écarta légèrement les cuisses et, presque naturellement, la bite familière de Jean-Paul se faufila
dans la brèche entrouverte et s'enfonça d'une seule poussée dans sa fente humide et grasse. Elle s'étonna d'être si mouillée. Pendant que la queue de son mari lui pistonnait le ventre, elle ferma
les yeux et imagina que c'était un inconnu qui la baisait, qui lui pelotait les seins, qui lui arrachait des soupirs et l'amenait à l'orgasme. Cette nuit-là, Mary ne fit pas longue à
jouir...
à suivre...
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