Mercredi 2 mars 2016 3 02 /03 /Mars /2016 08:00

"Les bonheurs de Sophie", chapitre 3

slb7Des années plus tard, elle tenta d'entraîner son mari avec elle dans un de ses voyages au pays des merveilles. À l'occasion d'une Saint valentin, il lui avait offert un sextoy, un vibromasseur très réaliste qu'elle se refusa à utiliser pour ses plaisirs solitaires. Aussi, lorsque son mari était en elle, dans son con ou dans son cul, il lui introduisait le phallus en silicone dans l'orifice disponible, si bien que les yeux fermés Sophie-la-Belle se rêvait prise en sandwich par deux hommes. Elle y prenait tant de plaisir qu'ils décidèrent en commun de tenter l'expérience avec un partenaire en chair et en os. Sur Internet, son mari se chargea de la recherche du bon profil : homme d'âge mûr, ni maigre ni barbu, bien membré ; Sophie assura le premier contact téléphonique. Rendez-vous fut pris pour un soir dans une chambre d'un hôtel de la périphérie.  Le jour venu, elle s'assit au bord du grand lit, en robe légère. En face d'elle, ils la regardaient, surtout ses cuisses gainées de nylon noir. Alors, elle écarta les jambes, retroussa sa robe et leur montra son sexe poilu. Elle était déjà toute mouillée. Quand ils sont venus prendre place à ses côtés, elle a ouvert leurs braguettes et saisi leurs queues. Celle de l'invité était grosse et dure, celle de son mari flasque et rabougrie. Tous ses efforts pour le faire bander furent vains. Il n'était pas du voyage. L'invité fut congédié. Dès qu'il fut parti, Sésame retrouva toute sa vigueur  et baisa Sophie-la-Belle avec une fougue inégalée. Ce jour-là, Sophie comprit que dorénavant il lui faudrait s'aventurer seule dans le monde sensuel qui se cachait de l'autre côté du miroir.slb8

Désormais, Sophie-le-Belle parcourt en solitaire le labyrinthe de ses fantasmes. Quand Sésame la monte en levrette - sa position favorite qui l'amène sans coup férir à l'orgasme - elle n'a pas besoin de fermer les yeux pour s'imaginer que c'est un autre homme qui la tient par les hanches et lui laboure le ventre. Un sexagénaire musculeux et lourd, à la taille de la queue proportionnelle à la grosseur de sa bedaine. Elle se ferait saillir - elle adore l'animalité du verbe- en présence de son mari dont le regard posé sur l'accouplement adultère la fait mouiller davantage. Quand elle est si trempée que son vagin n'est plus q'un marécage tiède et boueux, il vient s'agenouiller derrière elle, glisse son visage entre ses fesses écartées et la lèche, lui lape la croupe, de la fente au creux des reins. Il lui vrille sa langue dans le rectum et aspire son jus. Puis il l'encule profondément. Elle ne le voit pas, ne veut pas le voir. Rien d'autre ne compte que la divine sensation de sa bite dans le cul, ses soubresauts maladroits quand le sperme gicle. Les entrailles pleines de foutre, elle l'allonge sur le dos, s'accroupit au-dessus de son visage et relâche ses sphincters. L'élixir de son ventre, savant cocktail de cyprine et de sperme aromatisé à la merde, coule dans sa bouche ouverte. Il avale tout jusqu'à la dernière goutte. Après seulement, ils s'embrasent, mêlent leurs salives parfumées, et alors Sésame se remet à bander de plus belle. Le voyage peut reprendre, ce n'était qu'une étape sur le chemin du bonheur.

Dans le secret de leur chambre conjugale, ils visionnent parfois de vieilles cassettes vidéo, des films distribués par Marc Dorcel, des longs métrages pornographiques où il y avait encore un scénario, où les hommes venaient aux rendez-vous en costume cravate, où les femmes portaient des talons hauts, de la lingerie fine et des bas avec porte-jarretelles. On y baisait dans des châteaux, sur des lits à baldaquin après des dîners raffinés servis dans des assiettes en porcelaine et des verres en cristal. Les yeux sur l'écran, ils se caressent longuement avant de baiser, elle à quatre pattes sur le lit, lui la prenant par derrière en levrette, sans quitter des yeux slb9l'écran de la télé. Dans la rue toute proche, on entend l'aboiement d'un chien. Alors, Sésame se métamorphose en doberman au pelage noir. Sophie-la-Belle est devenue chienne en saison. Son désir de bite est si puissant  qu'il lui creuse l'échine. La bête la travaille à grands coups de reins frénétiques. Elle imagine sa langue pendante, ses yeux exorbités. Contre ses fesses, elle sent le ventre velu du doberman dont la caresse est délicieuse. Quand elle jouit, son vagin se resserre comme celui d'une vraie chienne afin de retenir en elle la bite de Sésame-Doberman. Elle attend l'éjaculation finale, l'incomparable sensation du foutre  qui gicle dans son ventre.

Sophie-la-Belle aime le sperme, elle aime son odeur, son goût, sa consistance quelque part entre le visqueux du blanc d'oeuf cru et le velouté du yaourt. Elle aime le voir jaillir  de la tête du gland, observer la fente du méat dans les dernières secondes avant le geyser, voir le gland se gorger de sang, virer au cramoisi, le méat s'ouvrir comme une petite bouche de poisson... Elle aime s'enduire les seins de sperme, du sperme partout sur son corps qui lui poisse les cheveux, qui englue ses fesses... Elle se dit qu'un jour elle s'offrira un glory hole, qu'elle y entraînera Sésame pour que sa bite ne soit plus qu'une bite parmi d'autres, qu'elle sera nue, à genoux dans une petite pièce carrée pas plus grande qu'une cabine de douche et que tout autour d'elle, à portée de ses mains et de ses lèvres, il y aura une dizaine de bites et de couilles émergeant des trous dans les cloisons, des bites de toutes les couleurs, des circoncises ou pas, mais rien que des grosses, qu'elle les sucera toutes, qu'elle les branlera, une bite dans chaque main, une bite en bouche, les yeux sur les autres... Et qu'elle sera aspergée de sperme par ces bites sans cesse renouvelées, qu'à la fin le foutre séché lui fera comme une seconde peau aussi dure qu'une carapace et qu'alors elle se saura vraiment et définitivement femme.

 

© Michel Koppera, décembre 2015

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 1 mars 2016 2 01 /03 /Mars /2016 08:00

"Les bonheurs de Sophie", chapitre 2

slb4Aujourd'hui à cinquante-trois ans, elle est plus que jamais Sophie-la-Belle. Son homme, son époux et père de ses deux enfants, elle l'appelle Sésame car c'est lui qui a ouvert les portes secrètes de sa chair, qui lui a donné accès à la caverne magique où scintille l'or du plaisir. Elle ne s'est pas pour autant réconciliée avec son corps dont le reflet dans le miroir lui est toujours insupportable. C'est d'être regardée qui l'excite, regardée par Sésame, convoitée par des inconnus comme ce jour d'été, en vacances dans le Sud, où ils étaient allés au supermarché, lui en bermuda, elle en débardeur. Au hasard des rayons, ils s'étaient perdus de vue quelques instants et cela avait suffi pour que trois hommes la suivent, sans aucun doute aimantés par la touffeur sombre de ses aisselles. Sésame avait observé de loin leur manège et il en avait été bouleversé d'amour. Sentir le poids invisible de leurs regards posés sur ses bras nus avait fait suinter le ventre de Sophie-la-Belle. C'est à la suite de cet épisode que Sésame commença à prendre des photos de Sophie-la-Belle : photos de ses seins lourds, de ses aisselles touffues, de sa chatte velue, de sa vulve béante, de ses pieds nus, de ses fesses, du trou de son cul offert. Jamais de son visage ! Encore le refus de se reconnaître, comme si cette poitrine, ce sexe, ce cul étaient ceux d'une autre femme. Sophie-la-Belle ne prend jamais l'initiative d'une séance photo, elle se contente d'attendre que son mari le lui propose. Rien qu'à l'idée, elle est déjà trempée. Pour lui faire plaisir, elle porte desslb5 petites culottes trop étroites pour la forêt  de son ventre qui s'étend bien au-delà des lisières du tissu. Ça l'excite et Sophie-la-Belle aime que son mari devienne fou de son corps, elle aime voir durcir sa bite, s'en saisir, la prendre dans sa bouche et qu'il y lâche son foutre. Le jour où il lui a suggéré de mettre ses photos en ligne sur des sites pornographiques, Sophie-la-Belle a dit oui sans hésiter. Penser que des milliers d'hommes vont la regarder, agrandir les photos afin de mieux scruter les détails de son intimité, que beaucoup vont spontanément bander, que certains vont même se masturber devant leur écran et asperger l'image de sperme, ces pensées lui donnent l'illusion d'un immense gang-bang  dont son corps nu serait le centre vital. Ensemble, ils lisent les commentaires laissés par les visiteurs voyeurs, mots crus, obscènes, phrases brutes où Sophie-la-Belle devient salope, chienne ou putain, des mots qui ne font qu'attiser leur amour l'un de l'autre. Car depuis que Sophie-la-Belle partage la vie de Sésame, elle a découvert et exploré au fil des années le monde de l'autre côté du miroir, un univers de fantasmes où elle se sent comme Alice totalement libre, débarrassée de tout sentiment de honte ou de culpabilité. Pour traverser le miroir et accéder à ce monde merveilleux, elle n'a pas besoin de dormir ni de rêver. Il lui suffit de prolonger au-delà des frontières de la morale et du possible le voyage initié par Sésame.

 

Sa première escapade dans l'imaginaire eut lieu le jour où ils baisèrent en pleine nature. Cela se passa dans un bois, par un après-midi d'été. Il faisait chaud et la pénombre des frondaisons était bienfaisante et complice de leur étreinte. Quand il avait glissé la main sous sa jupe et caressé son sexe, Sophie-la-Belle était déjà prête. Elle à genoux sur le tapis de mousse, lui adossé au tronc d'un hêtre, elle l'avait sucé. Il guettait les alentours. Puis, les mains posées sur une souche, elle se fit monter en levrette comme une biche par un cerf en rut. La peur d'être surprise par des promeneurs donna encore plus de force à sa jouissance... Quand il eut lâché sa bordée de sperme dans son vagin, Sophie-la-Belle prolongea seule le voyage. Toujours à quatre pattes, elle était maintenant intégralement nue sur une plage. Autour d'elle, aussi loin que pouvait porter son regard, tout le monde était nu. Elle comprit qu'elle se trouvait sur une plage naturiste. Près d'elle, se tenaient trois hommes d'une soixantaine d'années ; ils avaient des cheveux blancs, des ventres bedonnants, des torses velus et de très grosses couilles. Ils la regardaient, surtout ses seins, sa vulve béante, sa motte sombre et lorgnaient aussi son anus. Ils ne la touchaient pas, elle savait qu'ils ne se permettraient pas cette audace. Leurs regards suffisaient à son bonheur, elle se sentait ruisselante, palpitante.

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 29 février 2016 1 29 /02 /Fév /2016 08:00

L'an dernier, j'ai entretrenu une correspondance sur le mode questions-réponses avec Sophie-la-Belle. De cette relation épistolaire est née cette courte nouvelle en trois chapitres qui s'appuie sur les désirs inavoués et fantasmes de Sophie.

Les bonheurs de Sophie, chapitre 1

(les 3 illustrations de ce chapitre sont de Tom Poulton)

slb1Elle s'appelait Sophie. C'était ainsi qu'on la nommait, comme on nomme un  objet de la vie quotidienne, un ustensile de cuisine par exemple. Par commodité. Elle aurait très bien pu s'appeler Carole ou Marie, cela n'aurait pas changé grand-chose. Elle ne fut qu'un nourrisson parmi d'autres, puis une enfant, une adolescente, une jeune femme parmi d'autres. Elle n'avait pas de vie, juste une existence. On ne peut pas dire qu'elle était malheureuse : elle était toujours correctement habillée, suffisamment nourrie et plutôt bonne élève... Elle  souriait quand il le fallait, n'ouvrait la bouche que pour répondre aux questions, et comme on ne lui posait que rarement des questions, elle gardait le silence. Alors, elle passait pour sage et raisonnable. Dans sa famille, on confondait l'être et le paraître, on en se mettait jamais à nu, ni le corps, ni le cœur. Oh, ce corps ! Cette écorce charnelle qu'on lui avait appris à ne pas aimer, à ne pas montrer, à ne pas regarder, à toucher le moins possible. Dans sa treizième année, les poils avaient commencé à pousser. Comment les ignorer, il y en avait partout ! Sous les aisselles, sur les jambes et surtout au bas du ventre. Des poils noirs, épais. Elle en avait honte. Et puis, cette même année, il y eut le sang qui coula de son sexe, de cette blessure dont elle ignorait tout, qu'elle ne touchait jamais. Le sang se tarit dans l'attente de la lune prochaine...

Ainsi exista Sophie jusqu'à l'âge de vingt-six ans.

Elle n'oublierait jamais la date : c'était un samedi soir d'hiver. Elle se préparait à une soirée télé quand une collègue de bureau vint sonner à la porte de son petit appartement lyonnais.

- Salut ! Je te dérange pas ? Y'a Denis qui fête ses trente ans. Tu viens ? C'est lui qui m'a demandé de passer te prendre. Je t'emmène !

Sophie n'était pas prête. D'habitude, avant chaque sortie en public, elle se rasait les jambes et les aisselles. Prise au dépourvu mais flattée qu'on ait pensé à elle, Sophie enfila en toute hâte un pantalon noir et un pull-over, se donna un coup de peigne, fourra quelques babioles dans son sac à main et suivit Sonia qui dévalait déjà les escaliers.

Soirée sans surprise : boissons, amuse-gueules, gâteau à bougies, applaudissements, paquets cadeaux, musique et encore alcool... Sophie était de la fête. Vers deux heures du matin, au premier slow, on l'a invitée à danser. Il la tenait pas les hanches, il sentait bon. Elle n'osa pas regarder son visage. Il lui glissa à l'oreille qu'il était un cousin de Denis. Et elle ?

- Moi, c'est Sophie...slb2

À la fin du slow, il l'invita à partager un verre, lui présenta des copains et ne la quitta plus. À l'aube, quand elle manifesta le désir de rentrer, il lui proposa de la raccompagner. Ça tombait bien, Sonia était introuvable ! En route, ils ne se dirent rien. Sur le parking, au pied de l'immeuble, elle l'invita à monter prendre un café. Il la suivit dans les escaliers. Elle avait à peine refermé la porte de son appartement qu'il l'enlaçait, l'embrassait à pleine bouche, glissait une main sous son pull... Dès qu'il posa les doigts sur sa peau nue, elle sentit une onde de chaleur traverser son ventre et un flot de mouillure tremper l'empiècement de sa culotte de coton. Après un court moment de panique, elle comprit que ce n'était pas le flux de ses règles, mais un écoulement nouveau, aussi chaud mais plus onctueux et infiniment agréable, qui faisait naître une sensation jusque-là inconnue dont elle ne savait pas encore qu'elle se nommait désir. À partir de là, Sophie se souvient de chaque geste, de chaque mot, de chaque instant... Le canapé est tout proche. Ils s'y vautrent. Elle sent encore les doigts maladroits qui dégrafent son soutien-gorge, qui débouclent sa ceinture, de ses seins nus, du pantalon qui glisse le long de ses cuisses, de sa petite culotte qui suit le même chemin... et des premiers mots d'amour qu'il dit à voix basse alors qu'elle est allongée nue devant lui, les cuisses ouvertes.

- Bon dieu, ce que tu es belle !

Belle ! Belles les touffes sous ses aisselles ? Belles ses jambes habillées de poils ? Beau son ventre au triangle velu ? Et pourtant, il est là, à genoux entre ses jambes ouvertes. Elle le regarde furtivement : il a baissé son pantalon et il bande ! C'est la première fois qu'elle voit vraiment le sexe d'un homme... Mais déjà, il se penche vers elle, avance son visage entre ses cuisses. Telle une ventouse, sa bouche se pose sur son sexe, au cœur de son buisson ardent. Elle en ruisselle de bonheur. Les lèvres de l'homme embrassent sa vulve, sa langue se glisse dans les replis de son intimité puis, chargée de mouillure, remonte un peu plus haut, lèche une première fois son clitoris. Malgré elle, Sophie gémit. Jamais on ne l'a touchée là, jamais elle ne s'est caressée là ! Le plaisir est si soudain et inattendu qu'elle en oublie la honte et l'angoisse. Elle sait qu'elle ne lui refusera rien, qu'elle lui appartient. La langue et les lèvres de l'homme poursuivent leur œuvre de bienfaisance, et Sophie jouit, enfin... À vingt-six ans, par un petit matin pâle d'hiver, Sophie est devenue Sophie-la-Belle.

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 27 février 2016 6 27 /02 /Fév /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac"" Quatrains 189 à 192

(pour cet article, les 3 premières illustrations sont signées Tom Poulton, la dernière Steinlein)

Je n'aime pas qu'Agnès sur son lit solitaire

Se cambre en se branlant de ses doigts forcenés

Et bondisse et culbute et se foute par terre

La tête la première et le cul sur le nez.

 pybrac189

Je n'aime pas à voir ces filles de gonzesses

Qui, le con fatigué d'avoir baisé dix fois,

Se tournent sur le ventre en tirant sur leurs fesses

Et se font enculer entre leurs petits doigts.

pybrac190 

Je n'aime pas à voir qu'une souillon d'auberge

Sitôt qu'un voyageur doute de sa vertu

Se trousse jusqu'aux poils pour montrer qu'elle est vierge

Et crie en s'écartant :" Tiens ! Cochon ! Bandes-tu ?"

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Je n'aime pas à voir la mère de famille

Avec un godemiché bandant jusqu'au nombril

Murmurer en ouvrant les cuisses de sa fille :

" Ne me dis pas maman ; dis-moi petit mari."

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Vendredi 26 février 2016 5 26 /02 /Fév /2016 08:00

Elles se connaissent sur le bout des doigts et savent exactement, au millimètre près, où faire naître le plaisir, comment le faire grandir et le faire exploser avec la force d'un volcan... Certaines photographies parviennent à saisir ces instants magiques, si fragiles qu'ils en paraissent comme suspendus au fil ténu de l'orgasme à venir...

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Jeudi 25 février 2016 4 25 /02 /Fév /2016 08:00

selfie

Il est vrai que les puristes pourront ergoter sur la pertinence de "mise en abyme" pour qualifier cette photo, mais le principe me semble respecté, à savoir la représentation d'une œuvre dans une œuvre similaire, ou l'inscrustation dans une image de cette même image. Au delà d'une querelle linguistique, cette photographie m'est apparue comme significative de notre rapport à l'image, à notre propre image... L'image de notre corps passe nécessairement par le filtre des écrans numériques, nous ne sommes plus qu'une re-présentation, ressemblante certes, mais jamais tout-à-fait identique à l'original... Morcellement des corps, mots de passe et alias... 

Ceci étant dit, il n'en reste pas moins que la photo est belle, diablement sensuelle et troublante. C'est pourquoi je l'intègre à ma Grande Galerie

Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 24 février 2016 3 24 /02 /Fév /2016 08:00

Nos amies les bêtes !

semaine17Dans la plupart des établissements commerciaux, les animaux et en particulier les chiens, sont interdits. À l'inverse, certains ont fait de l'accueil des animaux de compagnie un argument commercial pour attirer les clients. Il existe ainsi des "bars à chats" où les consommateurs peuvent boire tout en caressant les fourrures félines. Au Japon, on a récemment ouvert des bars à hiboux ! Et à Londres, le London Dungeon autorise dix-huit rats à déambuler librement entre les tables...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 23 février 2016 2 23 /02 /Fév /2016 08:00

Née en Allemagne dans le land du Bade-Württenberg en juillet 1945, Rosa Sofia Jakstas prend d'abord le nom de Rosa von Werder. Mais c'est sous le pseudonyme de Kellie Everts qu'elle va devenir célèbre. En 1967, elle remporte le titre de Miss Nue Univers. Le monde entier découvre sa plastique à faire fantasmer les foules : poitrine de nourrice, abondante pilosité pubienne, lèvres pulpeuses et poses suggestives... En 1981, elle est une des figures majeures du mouvement "Bodybuilding et Strippng". Evangéliste convaincue, elle développe même le concept du "Stripped for God" (littéralement "déshabillée pour Dieu") où le strip-tease devient un authentique acte de foi.

Je vous propose donc une petite galerie de photos de Kellie Everts, ainsi que deux liens vers de courtes vidéos muettes où vous pourrez admirer la somptuosité de sa toison pubienne

Vidéo : Kellie Everts 1

Vidéo : Kellie Everts 2

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Lundi 22 février 2016 1 22 /02 /Fév /2016 08:00

Fernando del Paso "Palinure de Mexico" (1977)

Collection Points Seuil n° R426, 788 pages

Traduit de l'espagnol par Michel Bibard

Prix du meilleur livre étranger 1986

Fernando del Paso est né en 1935 à Mexico

 palinure

Mission difficile voire impossible que de tenter de résumer en quelques lignes un roman aussi foisonnant ! Disons pour simplifier qu'il narre la vie de Palinure, étudiant extravaguant et fantasque, aussi fou de médecine que de sa cousine Stéphanie.

1ère partie, chapitre 4. Pages 103-104

" Comment j'ai pénétré ma cousine par la bouche, et comment, aussi je l'ai pénétrée par le vagin, c'est une chose que je vous raconterai plus tard en même temps que d'autres palinure1aberrations admirables et exquises. Pour l'instant, qu'il me suffise de dire qu'en ce qui concerne l'anus de ma cousine, je le connaissais sur le bout de la langue, et que plus de cent fois - pour ne pas exagérer et ne pas dire plus de mille - je l'ai pénétrée par le rectum avec toutes mes prolongations et très spécialement avec mon propre membre. Je me rappelle surtout le jour où Stéphanie se déguisa en jeune mousse, ses cheveux ramassés sous une casquette de marin d'eau douce, se coucha dans le lit sur le ventre, baissa ses pantalons à pattes d'éléphant et m'offrit ses fesses ; et moi, après m'être mis une barbe postiche couleur gingembre que j'avais trouvée dans un supermarché, je sortis de ma braguette un membre tatoué de souvenirs de Constantinople, l'enduisis de crème de concombres de Richard Hudnut, et attrapant à deux mains ses deux fesses, ces fesses de ma cousine immensément rondes et fruitées comme les deux moitiés polaires d'une mappemonde et qui savaient enserrer au rythme des plaisirs solitaires de l'enfance, je la pénétrai par l'anus de toute la longueur de ma verge, et je l'empoignai par les hanches pour la soulever selon la cadence de mes spasmes jusqu'à lui faire mettre en pièces, de plaisir et de rage, l'oreiller brodé, jusqu'à ce que des fils de soie rouge et ardente lui coulent de la bouche, et qu'elle trépigne et qu'elle pleurniche :" Oh, Capitaine, mon Capitaine !" et quand à la fin j'envoyai mon jet de sperme dans les profondeurs dorées de son intestin et que je retirai mon membre, rapetissé avec ses tatouages flétris, elle le nettoya elle-même avec un kleenex, parce que, malgré le lavement d'eau de roses qu'elle s'était administré, l'ingénue, pour débarrasser son rectum de matières fécales, mon pauvre Mutinus Tutunus était enduit d'une mixture jaunâtre et poisseuse, comme de la marmelade de merde et d'ananas."

 

Seconde partie, chapitre  15

pages 397-398. Stéphanie et Palinure ont décidé de faire un enfant

"Et nous laissâmes de côté notre collection de préservatifs et pilules anticonceptives,palinure3 les éponges imbibées de vin, les lavements à l'acide borique et tous les instruments intra-utérins jamais inventés par l'homme, depuis le diaphragme de Mesinga jusqu'au stérilet de Marguilies en passant par les petites boules d'or qu'utilisait Casanova, et nous rangeâmes aussi nos vibromasseurs et tous les autres objets avec lesquels j'avais l'habitude de pénétrer Stéphanie. Parce que, simplement  par jeu, simplement comme ça, et toute innocence et sans remords, par les soirées oisives et grandioses, tantôt parce que je le voulais et tantôt parce qu'elle me le demandait, j'avais pris l'habitude de pénétrer ma cousine avec les objets les plus variés et légitimes que mon imagination pût inventer. Les puritains et les pervers peuvent se figurer toutes les extravagances, toutes les fantaisies imaginables : tringles à rideaux, manches à balais, carottes épluchées et canons  de fusil. Oui, je l'ai vraiment pénétrée avec tout ça. Mais si l'imagination ne va pas plus loin, si on ne sait rien des batailles circulaires auxquelles se livrent les amants sous les auspices du dieu Tantra, si on ne sait pas les forteresses qui succombent sous les coups des escargots ni l'aventure de la cendre où l'amour dessine ses débarquements scatologiques, l'imagination - ton imagination - restera recroquevillée à la merci de son propre onanisme et n'arrivera même pas à atteindre le bord de nos draps. parce que dans notre chambre de la place Santo Domingo, et avant et après, sur la plage de Macambo, dans les hôpitaux et les agences de publicité, j'ai mille fois pénétré Stéphanie avec des couteaux à ailes de papillon, des éperons de farine, avec des coeurs de farfadets et des sombreros de frangipane, avec des jets d'eau en éventail et les crocs qui par les nuits de lune poussent sur l'échine des nuages miniatures.

 

Sans parler de mes doigts, pour lesquels dès notre petite enfance le sexe de Stéphanie fut comme un gant de feu... "

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 20 février 2016 6 20 /02 /Fév /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac" Quatrains 185 à 188

Je n'aime pas à voir dans une rue en pente

La fille au jupon noir qui sans se déranger

Travaillant en levrette avec un petit pante

Me dit :" Quoi ? Fous le camp ! Laisse-le décharger."

pybrac185

Je n'aime pas à voir la vierge simple et douce,

Qui dit :" Merde ! On s'écorche à se branler pour vous

Dépucelez-moi vite ou bien je me fais gousse

Et la pine ou le con, vous savez, je m'en fous."

pybrac186

Je n'aime pas à voir, le soir, à Saint-Eustache

La dévote à genoux que j'encule si bien

Et qui me dit : "Monsieur ! Comme le foutre tache

Finissez dans ma bouche et nul n'en saura rien."

pybrac187

Je n'aime pas à voir qu'une ouvrière en jupe

Pisse au soleil, debout, se retrousse très haut

Montre aux hommes sa vulve avec toute sa huppe

Et crie :" À qui la pose ? Un petit con chaud."

pybrac188

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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