Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Takeda, un blogueur averti, m'a envoyé une série de photos extraites du numéro 21 du magazine ERO (Swedish sexmagazine) paru sans doute à la fin des années 1970. On y découvre une Catherine Ringer toute jeune mais déjà hyper sensuelle et pleine d'énergie. Au nom de tous les amoureux et admirateurs de la future chanteuse des Rita Mitsouko, que Takeda soit ici publiquement remercié de cette archive pornographique...
Caty propose cette petite suite de cinq "trilogues" pour mettre des mots sur la photo d'A-C (ne faites pas attention aux fautes d'orthographe, c'est écrit dans le "feu de l'action" ! )
A-C avec qui j'ai des projets d'écriture m'a adressé cette photographie. Elle attend des lecteurs et lectrices du blog qu'ils/elles proposent de compléter librement les bulles des protagonistes de cette chaude séance de triolisme... Dont acte ! À vos claviers !
Dans le premier article que j'avais consacré à l'œuvre de Giovanna Casotto, j'avais insisté sur le fait que le passage par la photographie (essentiellement l'auto-portrait) constituait une étape importante dans la mise en image de son propre corps. Je vous propose aujourd'hui une série de 10 images, 5 dessins et 5 photos alternées, pour mieux comprendre cette démarche artisitique.
Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 193 à 196
Je n'aime pas à voir deux gousses en famille
Dont l'une fait la femme et l'autre le mari
Adopter une enfant comme leur propre fille
Pour leur lécher le cul, la bouche et le nombril.
Je n'aime pas à voir pendant sa nuit de noce
Un jeune époux trousser la pucelle, et jaunir
En trouvant sur le ventre, autour des poils en brosse
Trois gros vits tatoués près du mot :" Souvenir."
Je n'aime pas à voir la jeune chevrière
Qui se trousse à genoux au milieu du troupeau
S'ouvre au bouc qui vient la saillir par-derrière
Et qui rit quand les poils lui chatouillent la peau.
Je n'aime pas à voir la mère trop bonnasse
Montrer à ses enfants le con qui les cracha
Et les entendre dire :" Oh ! La sale connasse !
Faut pas compter sur nous pour te bouffer le chat."
Né à Paris en 1806 et décédé dans la même ville en 1870, Eugène Lepoittevin ( de son vrai nom Eugène Modeste Edmond Poldevin) a produit deux œuvres parallèles, l'une officielle, l'autre plus secrète.
Son œuvre officielle est celle d'un peintre de marines et de scènes de genre, souvent situées en Normandie. En 1849, il obtient même le titre de Peintre officiel de la Marine.
Scène familiale en bord de mer
Pêcheur halant un bateau à terre, Port en Bessin (Calvados)
La Lettre
Mais il construit aussi une abondante et collection de caricatures et d'illustrations érotiques. Les titres de ses recueils d'estampes et de lithographies sont sans ambiguïté : Diableries érotiques, Charges et décharges diaboliques (recueil posthume paru en 1907), L'Enfer en goguette ou encore Diabolico foutromanie !
"Les bonheurs de Sophie", chapitre 3
Des années plus tard, elle
tenta d'entraîner son mari avec elle dans un de ses voyages au pays des merveilles. À l'occasion d'une Saint valentin, il lui avait offert un sextoy, un vibromasseur très réaliste qu'elle se
refusa à utiliser pour ses plaisirs solitaires. Aussi, lorsque son mari était en elle, dans son con ou dans son cul, il lui introduisait le phallus en silicone dans l'orifice disponible, si bien
que les yeux fermés Sophie-la-Belle se rêvait prise en sandwich par deux hommes. Elle y prenait tant de plaisir qu'ils décidèrent en commun de tenter l'expérience avec un partenaire en chair et
en os. Sur Internet, son mari se chargea de la recherche du bon profil : homme d'âge mûr, ni maigre ni barbu, bien membré ; Sophie assura le premier contact téléphonique. Rendez-vous fut pris
pour un soir dans une chambre d'un hôtel de la périphérie. Le jour venu, elle s'assit au bord du grand lit, en robe légère. En face d'elle, ils la regardaient, surtout ses cuisses gainées
de nylon noir. Alors, elle écarta les jambes, retroussa sa robe et leur montra son sexe poilu. Elle était déjà toute mouillée. Quand ils sont venus prendre place à ses côtés, elle a ouvert leurs
braguettes et saisi leurs queues. Celle de l'invité était grosse et dure, celle de son mari flasque et rabougrie. Tous ses efforts pour le faire bander furent vains. Il n'était pas du voyage.
L'invité fut congédié. Dès qu'il fut parti, Sésame retrouva toute sa vigueur et baisa Sophie-la-Belle avec une fougue inégalée. Ce jour-là, Sophie comprit que dorénavant il lui faudrait
s'aventurer seule dans le monde sensuel qui se cachait de l'autre côté du miroir.
Désormais, Sophie-le-Belle parcourt en solitaire le labyrinthe de ses fantasmes. Quand Sésame la monte en levrette - sa position favorite qui l'amène sans coup férir à l'orgasme - elle n'a pas besoin de fermer les yeux pour s'imaginer que c'est un autre homme qui la tient par les hanches et lui laboure le ventre. Un sexagénaire musculeux et lourd, à la taille de la queue proportionnelle à la grosseur de sa bedaine. Elle se ferait saillir - elle adore l'animalité du verbe- en présence de son mari dont le regard posé sur l'accouplement adultère la fait mouiller davantage. Quand elle est si trempée que son vagin n'est plus q'un marécage tiède et boueux, il vient s'agenouiller derrière elle, glisse son visage entre ses fesses écartées et la lèche, lui lape la croupe, de la fente au creux des reins. Il lui vrille sa langue dans le rectum et aspire son jus. Puis il l'encule profondément. Elle ne le voit pas, ne veut pas le voir. Rien d'autre ne compte que la divine sensation de sa bite dans le cul, ses soubresauts maladroits quand le sperme gicle. Les entrailles pleines de foutre, elle l'allonge sur le dos, s'accroupit au-dessus de son visage et relâche ses sphincters. L'élixir de son ventre, savant cocktail de cyprine et de sperme aromatisé à la merde, coule dans sa bouche ouverte. Il avale tout jusqu'à la dernière goutte. Après seulement, ils s'embrasent, mêlent leurs salives parfumées, et alors Sésame se remet à bander de plus belle. Le voyage peut reprendre, ce n'était qu'une étape sur le chemin du bonheur.
Dans le secret de leur chambre conjugale, ils visionnent parfois de vieilles cassettes vidéo, des films distribués par Marc
Dorcel, des longs métrages pornographiques où il y avait encore un scénario, où les hommes venaient aux rendez-vous en costume cravate, où les femmes portaient des talons hauts, de la lingerie
fine et des bas avec porte-jarretelles. On y baisait dans des châteaux, sur des lits à baldaquin après des dîners raffinés servis dans des assiettes en porcelaine et des verres en cristal. Les
yeux sur l'écran, ils se caressent longuement avant de baiser, elle à quatre pattes sur le lit, lui la prenant par derrière en levrette, sans quitter des yeux l'écran de la télé. Dans la rue toute proche, on entend
l'aboiement d'un chien. Alors, Sésame se métamorphose en doberman au pelage noir. Sophie-la-Belle est devenue chienne en saison. Son désir de bite est si puissant qu'il lui creuse l'échine.
La bête la travaille à grands coups de reins frénétiques. Elle imagine sa langue pendante, ses yeux exorbités. Contre ses fesses, elle sent le ventre velu du doberman dont la caresse est
délicieuse. Quand elle jouit, son vagin se resserre comme celui d'une vraie chienne afin de retenir en elle la bite de Sésame-Doberman. Elle attend l'éjaculation finale, l'incomparable sensation
du foutre qui gicle dans son ventre.
Sophie-la-Belle aime le sperme, elle aime son odeur, son goût, sa consistance quelque part entre le visqueux du blanc d'oeuf cru et le velouté du yaourt. Elle aime le voir jaillir de la tête du gland, observer la fente du méat dans les dernières secondes avant le geyser, voir le gland se gorger de sang, virer au cramoisi, le méat s'ouvrir comme une petite bouche de poisson... Elle aime s'enduire les seins de sperme, du sperme partout sur son corps qui lui poisse les cheveux, qui englue ses fesses... Elle se dit qu'un jour elle s'offrira un glory hole, qu'elle y entraînera Sésame pour que sa bite ne soit plus qu'une bite parmi d'autres, qu'elle sera nue, à genoux dans une petite pièce carrée pas plus grande qu'une cabine de douche et que tout autour d'elle, à portée de ses mains et de ses lèvres, il y aura une dizaine de bites et de couilles émergeant des trous dans les cloisons, des bites de toutes les couleurs, des circoncises ou pas, mais rien que des grosses, qu'elle les sucera toutes, qu'elle les branlera, une bite dans chaque main, une bite en bouche, les yeux sur les autres... Et qu'elle sera aspergée de sperme par ces bites sans cesse renouvelées, qu'à la fin le foutre séché lui fera comme une seconde peau aussi dure qu'une carapace et qu'alors elle se saura vraiment et définitivement femme.
© Michel Koppera, décembre 2015
"Les bonheurs de Sophie", chapitre 2
Aujourd'hui à cinquante-trois ans, elle est plus que jamais Sophie-la-Belle. Son homme, son époux et père de ses deux
enfants, elle l'appelle Sésame car c'est lui qui a ouvert les portes secrètes de sa chair, qui lui a donné accès à la caverne magique où scintille l'or du plaisir. Elle ne s'est pas pour autant
réconciliée avec son corps dont le reflet dans le miroir lui est toujours insupportable. C'est d'être regardée qui l'excite, regardée par Sésame, convoitée par des inconnus comme ce jour d'été,
en vacances dans le Sud, où ils étaient allés au supermarché, lui en bermuda, elle en débardeur. Au hasard des rayons, ils s'étaient perdus de vue quelques instants et cela avait suffi pour que
trois hommes la suivent, sans aucun doute aimantés par la touffeur sombre de ses aisselles. Sésame avait observé de loin leur manège et il en avait été bouleversé d'amour. Sentir le poids
invisible de leurs regards posés sur ses bras nus avait fait suinter le ventre de Sophie-la-Belle. C'est à la suite de cet épisode que Sésame commença à prendre des photos de Sophie-la-Belle :
photos de ses seins lourds, de ses aisselles touffues, de sa chatte velue, de sa vulve béante, de ses pieds nus, de ses fesses, du trou de son cul offert. Jamais de son visage ! Encore le refus
de se reconnaître, comme si cette poitrine, ce sexe, ce cul étaient ceux d'une autre femme. Sophie-la-Belle ne prend jamais l'initiative d'une séance photo, elle se contente d'attendre que son
mari le lui propose. Rien qu'à l'idée, elle est déjà trempée. Pour lui faire plaisir, elle porte des
petites culottes trop étroites pour la forêt de son ventre qui s'étend bien au-delà des lisières du tissu. Ça
l'excite et Sophie-la-Belle aime que son mari devienne fou de son corps, elle aime voir durcir sa bite, s'en saisir, la prendre dans sa bouche et qu'il y lâche son foutre. Le jour où il lui a
suggéré de mettre ses photos en ligne sur des sites pornographiques, Sophie-la-Belle a dit oui sans hésiter. Penser que des milliers d'hommes vont la regarder, agrandir les photos afin de mieux
scruter les détails de son intimité, que beaucoup vont spontanément bander, que certains vont même se masturber devant leur écran et asperger l'image de sperme, ces pensées lui donnent l'illusion
d'un immense gang-bang dont son corps nu serait le centre vital. Ensemble, ils lisent les commentaires laissés par les visiteurs voyeurs, mots crus, obscènes, phrases brutes où
Sophie-la-Belle devient salope, chienne ou putain, des mots qui ne font qu'attiser leur amour l'un de l'autre. Car depuis que Sophie-la-Belle partage la vie de Sésame, elle a découvert et exploré
au fil des années le monde de l'autre côté du miroir, un univers de fantasmes où elle se sent comme Alice totalement libre, débarrassée de tout sentiment de honte ou de culpabilité. Pour
traverser le miroir et accéder à ce monde merveilleux, elle n'a pas besoin de dormir ni de rêver. Il lui suffit de prolonger au-delà des frontières de la morale et du possible le voyage initié
par Sésame.
Sa première escapade dans l'imaginaire eut lieu le jour où ils baisèrent en pleine nature. Cela se passa dans un bois, par un après-midi d'été. Il faisait chaud et la pénombre des frondaisons était bienfaisante et complice de leur étreinte. Quand il avait glissé la main sous sa jupe et caressé son sexe, Sophie-la-Belle était déjà prête. Elle à genoux sur le tapis de mousse, lui adossé au tronc d'un hêtre, elle l'avait sucé. Il guettait les alentours. Puis, les mains posées sur une souche, elle se fit monter en levrette comme une biche par un cerf en rut. La peur d'être surprise par des promeneurs donna encore plus de force à sa jouissance... Quand il eut lâché sa bordée de sperme dans son vagin, Sophie-la-Belle prolongea seule le voyage. Toujours à quatre pattes, elle était maintenant intégralement nue sur une plage. Autour d'elle, aussi loin que pouvait porter son regard, tout le monde était nu. Elle comprit qu'elle se trouvait sur une plage naturiste. Près d'elle, se tenaient trois hommes d'une soixantaine d'années ; ils avaient des cheveux blancs, des ventres bedonnants, des torses velus et de très grosses couilles. Ils la regardaient, surtout ses seins, sa vulve béante, sa motte sombre et lorgnaient aussi son anus. Ils ne la touchaient pas, elle savait qu'ils ne se permettraient pas cette audace. Leurs regards suffisaient à son bonheur, elle se sentait ruisselante, palpitante.
L'an dernier, j'ai entretrenu une correspondance sur le mode questions-réponses avec Sophie-la-Belle. De cette relation épistolaire est née cette courte nouvelle en trois chapitres qui s'appuie sur les désirs inavoués et fantasmes de Sophie.
Les bonheurs de Sophie, chapitre 1
(les 3 illustrations de ce chapitre sont de Tom Poulton)
Elle s'appelait Sophie. C'était ainsi qu'on la nommait, comme on nomme un objet de la vie quotidienne, un
ustensile de cuisine par exemple. Par commodité. Elle aurait très bien pu s'appeler Carole ou Marie, cela n'aurait pas changé grand-chose. Elle ne fut qu'un nourrisson parmi d'autres, puis une
enfant, une adolescente, une jeune femme parmi d'autres. Elle n'avait pas de vie, juste une existence. On ne peut pas dire qu'elle était malheureuse : elle était toujours correctement habillée,
suffisamment nourrie et plutôt bonne élève... Elle souriait quand il le fallait, n'ouvrait la bouche que pour répondre aux questions, et comme on ne lui posait que rarement des questions,
elle gardait le silence. Alors, elle passait pour sage et raisonnable. Dans sa famille, on confondait l'être et le paraître, on en se mettait jamais à nu, ni le corps, ni le cœur. Oh, ce corps !
Cette écorce charnelle qu'on lui avait appris à ne pas aimer, à ne pas montrer, à ne pas regarder, à toucher le moins possible. Dans sa treizième année, les poils avaient commencé à pousser.
Comment les ignorer, il y en avait partout ! Sous les aisselles, sur les jambes et surtout au bas du ventre. Des poils noirs, épais. Elle en avait honte. Et puis, cette même année, il y eut le
sang qui coula de son sexe, de cette blessure dont elle ignorait tout, qu'elle ne touchait jamais. Le sang se tarit dans l'attente de la lune prochaine...
Ainsi exista Sophie jusqu'à l'âge de vingt-six ans.
Elle n'oublierait jamais la date : c'était un samedi soir d'hiver. Elle se préparait à une soirée télé quand une collègue de bureau vint sonner à la porte de son petit appartement lyonnais.
- Salut ! Je te dérange pas ? Y'a Denis qui fête ses trente ans. Tu viens ? C'est lui qui m'a demandé de passer te prendre. Je t'emmène !
Sophie n'était pas prête. D'habitude, avant chaque sortie en public, elle se rasait les jambes et les aisselles. Prise au dépourvu mais flattée qu'on ait pensé à elle, Sophie enfila en toute hâte un pantalon noir et un pull-over, se donna un coup de peigne, fourra quelques babioles dans son sac à main et suivit Sonia qui dévalait déjà les escaliers.
Soirée sans surprise : boissons, amuse-gueules, gâteau à bougies, applaudissements, paquets cadeaux, musique et encore alcool... Sophie était de la fête. Vers deux heures du matin, au premier slow, on l'a invitée à danser. Il la tenait pas les hanches, il sentait bon. Elle n'osa pas regarder son visage. Il lui glissa à l'oreille qu'il était un cousin de Denis. Et elle ?
À la fin du slow, il l'invita à partager un verre, lui présenta des copains et ne la quitta plus. À l'aube, quand elle manifesta le désir de rentrer, il lui proposa de la raccompagner. Ça tombait bien, Sonia était introuvable ! En route, ils ne se dirent rien. Sur le parking, au pied de l'immeuble, elle l'invita à monter prendre un café. Il la suivit dans les escaliers. Elle avait à peine refermé la porte de son appartement qu'il l'enlaçait, l'embrassait à pleine bouche, glissait une main sous son pull... Dès qu'il posa les doigts sur sa peau nue, elle sentit une onde de chaleur traverser son ventre et un flot de mouillure tremper l'empiècement de sa culotte de coton. Après un court moment de panique, elle comprit que ce n'était pas le flux de ses règles, mais un écoulement nouveau, aussi chaud mais plus onctueux et infiniment agréable, qui faisait naître une sensation jusque-là inconnue dont elle ne savait pas encore qu'elle se nommait désir. À partir de là, Sophie se souvient de chaque geste, de chaque mot, de chaque instant... Le canapé est tout proche. Ils s'y vautrent. Elle sent encore les doigts maladroits qui dégrafent son soutien-gorge, qui débouclent sa ceinture, de ses seins nus, du pantalon qui glisse le long de ses cuisses, de sa petite culotte qui suit le même chemin... et des premiers mots d'amour qu'il dit à voix basse alors qu'elle est allongée nue devant lui, les cuisses ouvertes.
- Bon dieu, ce que tu es belle !
Belle ! Belles les touffes sous ses aisselles ? Belles ses jambes habillées de poils ? Beau son ventre au triangle velu ? Et pourtant, il est là, à genoux entre ses jambes ouvertes. Elle le regarde furtivement : il a baissé son pantalon et il bande ! C'est la première fois qu'elle voit vraiment le sexe d'un homme... Mais déjà, il se penche vers elle, avance son visage entre ses cuisses. Telle une ventouse, sa bouche se pose sur son sexe, au cœur de son buisson ardent. Elle en ruisselle de bonheur. Les lèvres de l'homme embrassent sa vulve, sa langue se glisse dans les replis de son intimité puis, chargée de mouillure, remonte un peu plus haut, lèche une première fois son clitoris. Malgré elle, Sophie gémit. Jamais on ne l'a touchée là, jamais elle ne s'est caressée là ! Le plaisir est si soudain et inattendu qu'elle en oublie la honte et l'angoisse. Elle sait qu'elle ne lui refusera rien, qu'elle lui appartient. La langue et les lèvres de l'homme poursuivent leur œuvre de bienfaisance, et Sophie jouit, enfin... À vingt-six ans, par un petit matin pâle d'hiver, Sophie est devenue Sophie-la-Belle.
Derniers Commentaires