Samedi 20 février 2016 6 20 /02 /Fév /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac" Quatrains 185 à 188

Je n'aime pas à voir dans une rue en pente

La fille au jupon noir qui sans se déranger

Travaillant en levrette avec un petit pante

Me dit :" Quoi ? Fous le camp ! Laisse-le décharger."

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Je n'aime pas à voir la vierge simple et douce,

Qui dit :" Merde ! On s'écorche à se branler pour vous

Dépucelez-moi vite ou bien je me fais gousse

Et la pine ou le con, vous savez, je m'en fous."

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Je n'aime pas à voir, le soir, à Saint-Eustache

La dévote à genoux que j'encule si bien

Et qui me dit : "Monsieur ! Comme le foutre tache

Finissez dans ma bouche et nul n'en saura rien."

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Je n'aime pas à voir qu'une ouvrière en jupe

Pisse au soleil, debout, se retrousse très haut

Montre aux hommes sa vulve avec toute sa huppe

Et crie :" À qui la pose ? Un petit con chaud."

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Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 19 février 2016 5 19 /02 /Fév /2016 08:00

Une fois n'est pas coutume, je vous invite à visionner ces deux moments de grâce, où deux jeunes femmes, la première arabe, la seconde sans doute anglo-saxonne, se masturbent devant leur webcam...

Une belle arabe nous invite en anglais à la regarder se caresser

Une jeune fille à lunettes se branle rien que pour nous

Par michel koppera - Publié dans : videos et webcam - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 18 février 2016 4 18 /02 /Fév /2016 08:00

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise que les films dans lesquels les personnages fument soient interdits aux moins de 18 ans ! En France, l'ancienne ministre Michèle Delaunay approuve en affirmant : " 80 % des films français comportent des scènes de tabagisme non justifiées par un intérêt artistique"  (sic !!!) 

Après Lucky Luke privé de clope et réduit à mâchouiiller une brindille, peut-être verra-t-on bientôt sur nos écrans "revisités et aseptisés" Maigret suçotant une touillette de machine à café comme Laurent Blanc sur le banc de touche, ou Lino Ventura dans les "Tontons flingueurs" avec un bâtonnet d'esquimau dans la bouche en guise de cigarette !

Imaginez les images qui vont suivre sans tabac, sans fumée, sans âme... Quelle tristesse !!!! (et c'est un non-fumeur qui vous parle !)

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 17 février 2016 3 17 /02 /Fév /2016 08:00

" Danse avec les stars" est une production franco-britannique (TF1-BBC) diffusée en france depuis février 2011 sur TF1. L'émission française est une adaptation de "Strictly Come Dancing" diffusée en Grande-Bretagne depuis 2004. 

Pour le principe de l'émission, son historique et les participants, je vous invite à consulter l'article Wikipédia : Danse avec les stars

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Par michel koppera - Publié dans : émisssions télé - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 16 février 2016 2 16 /02 /Fév /2016 08:00

"Crissie et Monsieur K." chapitre 37 b

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Nous nous sommes arrêtés dans une station service : nous avons bu un café, fumé une cigarette : nous n'avons pas cessé de nous regarder. Puis nous avons repris la route sans un mot.

crissie37b-2Je tournais souvent la tête vers toi mais tu étais absente : ton profil parfait, encore une fois, avait la beauté tragique des statues de pierre. Un orage soudain s'est mis à taper fort contre les vitres de la voiture, et c'était comme si nous étions encore plus enfermés en nous-mêmes. J'ai pressé ta main gauche une seconde, en regardant droit devant moi, et l'ai relâchée. La pluie battait de plus en plus fort, puis s'est calmée d'un seul coup. Notre respiration à nous aussi s'est apaisée, comme si nous acceptions tous les deux quelque chose, définitivement.

J'ai glissé un doigt dans la pochette de mon veston et t'ai tendu le petit cadenas précieux qui scellait nos attaches. Je te rendais la liberté que tu allais, de toute façon, reprendre.

Je me suis senti vide, vieux et plein d'amour.

Nous avons continué à nous taire : nous aurions voulu parler que nous en aurions été incapables. Une chape de plomb écrasait nos langues et nos coeurs.

Nous sommes entrés dans Paris et j'aurais voulu que ça n'arrive jamais. Tout s'imprimait dans mon esprit, cette boutique dans le boulevard, cette affiche d'expo avec une photo d'Aragon, cette fille qui traversait avec une jupe rouge.

Boulevard de l'Hôpital, tu m'as fait signe de m'arrêter près de la Gare d'Austerlitz et pendant une fraction de seconde, j'ai eu un grand blanc. J'ai arrêté la voiture sans couper le contact. Nous nous sommes penchés l'un vers l'autre en nous serrant trop fort et ces quelques secondes m'ont semblé une éternité de douleur.

Tu es sortie et tu as claqué la portière. Dans mon trouble, j'ai calé. C'était une fin de film ridicule.

J'ai redémarré comme un fou et me suis enfui. Je n'ai  pu m'empêcher d'avoir le regard aimanté par le rétro. Tu étais là,  statufiée les bras ballants, éloignée de plus en plus, et tu me regardais à jamais.

FIN

 

 

 

 

  

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 15 février 2016 1 15 /02 /Fév /2016 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 37 a

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Cette nuit-là, Miguel et toi, vous n’avez donné que quatre « représentations » d’à peine cinq minutes. Mais, à chaque fois, la foule des spectateurs était plus nombreuse, plus compacte. Visiblement, l’information avait circulé comme une traînée de poudre sur les Ramblas et dans les rues avoisinantes. Il y avait des applaudissements. On vous jetait même des pièces et des billets de banque, comme si l’exhibition ne pouvait avoir d’autre finalité que l’argent.

crissie37a-1Cependant, Miguel était sur ses gardes, surveillant l’arrivée imminente de la police qui avait dû être prévenue de l’événement ou intriguée par l’importance de l’attroupement et l’intensité des éclairs des flashes. Aussi, au bout d’à peine une demi-heure, au premier hurlement de sirène au loin, nous avons plié bagage.

Dès le lendemain matin, les images de « La Novia de Houdini » étaient en bonne place sur tous les portails branchés du net et avaient fait plusieurs fois le tour du monde. C’était le buzz du jour. On voulait tout savoir de toi et, comme on ne savait rien, on inventait n’importe quoi. Au gré des imaginations et des fantasmes, tu as été indifféremment top model, étudiante sans le sou, putain, fille de bonne famille, danseuse nue de cabaret, caissière de supermarché au chômage… Et tu as changé autant de fois de nationalité que de nom.

Miguel, qui était connu et reconnu, a été assailli de coups de téléphone, de demandes d’interviews et de propositions de contrats pour racheter le spectacle et son modèle.

C’est pourquoi nous ne nous sommes pas attardés à Barcelone et avons bien vite repris le chemin de Paris. Nous avons parcouru plusieurs centaines de kilomètres sans échanger un mot. Il y avait comme une gêne nouvelle entre nous. C’est entre Arles et Lyon, alors que l’autoroute faufilait sa monotonie entre Alpes et Massif Central que j’ai compris que nous allions bientôt nous séparer pour toujours, et que c’était inéluctable.

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Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 14 février 2016 7 14 /02 /Fév /2016 08:00

À l'occasion de la Saint Valentin, une tendre pensée pour les amoureux, pour TOUS les amoureux et amoureuses, sans aucune exception !

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 12 février 2016 5 12 /02 /Fév /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac"

Quatrains 181 à 184

Je n'aime pas à voir Irma changée en Muse

Qui se soûle le jour de son couronnement

Et répond : "Je sais plus par quel trou je m'amuse,

Enfilez-moi partout sans le dire à maman."

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Je n'aime pas à voir qu'une gousse ironique

Suce un clitoris gros comme un bout de nichon

Puis le lâche, l'insulte et lui fasse la nique

En disant : "Branle-toi tout seul, petit cochon."

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Je n'aime pas à voir dans la cour de la ferme

Le valet qui déflore un coq sur le fumier

Et qui perd dans son cul sept décharges de sperme

Quand il pourrait baiser les filles du fermier.

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Je n'aime pas à voir la jeune fille amère

Qui tire un godemiché d'une table de nuit,

Se branle avec et dit : "C'est l'amant de ma mère.

Il la baise, il l'encule, et tout ce qui s'ensuit."

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Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 11 février 2016 4 11 /02 /Fév /2016 14:00

Miss Tic est un figure majeure du Street Art contemporain. Pour sa biographie et son itinéraire, je vous renvoie à l'article très documenté que lui consacre Wikipédia.

Wikipedia : Miss Tic

Pour ma part, je me contenterai, si vous ne la connaissez pas encore, de vous présenter une petite galerie que je trouve représentative de la sensualité de ses œuvres ainsi qu'un portrait de l'artiste.

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 10 février 2016 3 10 /02 /Fév /2016 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 36 b

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crissie36a-3Tu as pris ton rôle très au sérieux. Tu es restée immobile et fière. Les gens s'attroupaient, voulaient voir le plus près possible. Il y a même eu un type bien éméché qui a tendu la main vers toi pour te toucher mais Miguel veillait. Moi je t'admirais de loin et j’observais les réactions des gens. Ça avait l'air de foutrement les impressionner, peut-être bien les exciter aussi qui sait. N'eût été le faible battement de tes cils que je remarquais par intermittences, tu trônais comme un sphinx incompris... et je me suis entendu déclamer le poème de Baudelaire tant tu l'incarnais : Je hais le mouvement qui déplace les lignes et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.... Quelqu'un près de moi  m'a regardé de travers comme si j'étais dingue et a poussé du coude son voisin en me désignant et en rigolant. Ensuite ils se sont tournés vers le théâtre de ton corps bellement cadenassé en faisant des gestes obscènes et ils ont dit quelque chose que je n'ai pas compris.

Tu étais le clou du spectacle de l'endroit. Les gens passaient et s'arrêtaient, ils s'arrêtaient tous. Tu étais belle comme un rêve de pierre. Ils étaient bluffés et je me suis plu à imaginer quel souvenir tu allais être dans leur nuit à venir.


 

 

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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