"Crissie et Monsieur K.", chapitre 30 b
J'ai un moment de panique. Je n'étais pas prévenue. Je crois que je vais hurler : on pourrait me faire n'importe quoi, me tuer, je suis totalement impuissante, livrée. Tout cela ne me traverse l'esprit que quelques fractions de seconde. Et puis je reprends mes esprits : Monsieur K tient à moi et jamais il ne me ferait de mal. Les hommes présents dans la pièce parlent bas. Je ne sais pas combien ils sont : trois? quatre?
Ils s'approchent. On me met debout. On me délie les mains. On glisse mes doigts vers deux braguettes ouvertes : on me fait prendre une queue dans la main gauche, une paire de couilles dans la main droite. Quelqu'un caresse mes seins. Quelqu'un s'approche de ma bouche, je sens un souffle. Une voix familière dit : "Non, la bouche, oui, mais pas pour embrasser". Le souffle s'écarte, et la voix familière se tait. Je suis rassurée, Monsieur K n'est pas loin. Les deux hommes que je caresse ont la peau douce et me demandent en litanie de continuer à les tripoter. Je m'exécute avec docilité.
On me saisit par la taille et on me met précautionneusement à genoux. J'ai peur de tomber, mes chevilles sont toujours entravées. Mais on prend soin de mon équilibre. Les deux hommes se sont mis à genoux aussi et m'ordonnent de ne pas arrêter.
Je sens à nouveau un corps devant moi, qui me surplombe, j'entends la boucle d'une ceinture, le zip d'une fermeture éclair, une odeur de latex, et je sens une bite de bonne taille forcer mes lèvres.
Quelqu'un dit : "Allez, petite salope, montre-nous si tu suces bien..."
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