Samedi 31 octobre 2015 6 31 /10 /Oct /2015 09:00

Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 129 à 132

Je n'aime pas à voir la fillette qui suce

Et qui, juste au moment que le foutre jaillit

Recule sur les draps pour se prendre une puce

Tandis que le miché décharge sur le lit.

pybrac129

Je n'aime pas qu'un homme errant dans une allée

Trousse une pauvre fille, enfile un pauvre anus,

Puis, cherchant par-devant le con de l'enculée

Trouve un petit priape au lieu d'une Vénus.

pybrac130

Je n'aime pas à voir la fille encor petite

Qu'un vieux flagellateur frappe sans la baiser

Et qui me dit dehors : "M'sieu ! enfilez-moi vite !

J'ai besoin de le faire. On vient de me fesser."

pybrac131

Je n'aime pas à voir mousser la grosse bonne

Qui fout dix coups par jour avec un vieux flacon

Et ne peut plus s'asseoir que sur une bonbonne

Pour se foutre un goulot dans la gorge du con.

pybrac132-1

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 29 octobre 2015 4 29 /10 /Oct /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 23 b

crissie23b-2 Il ne  répond pas. Il demande : "Vous aimez ?"

- La fille a l'air très belle. Est-ce un modèle professionnel? Est-ce qu'on peut...

- Non ! sa phrase est tranchée net comme par un couperet.

Il s'adoucit : "Non, cette jeune femme est une amie ; la photo est une recherche personnelle."

Je me garde bien d'insister. Il ne dira rien. Il m'en veut déjà d'avoir demandé si peu.

Je prends congé poliment mais je ne m'éloigne pas. Il faut que j'en sache davantage. Je traîne discrètement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus grand-monde. Je sors alors fumer une cigarette, tout en jetant un oeil à travers la vitre de la galerie. Le photographe parle avec le galeriste, lui serre la main. Il va chercher son manteau, l’endosse et sort.

Je ne sais pas ce qui me prend, je me mets à le suivre, intrigué, le coeur battant. J'ai de la chance, il est à pied. De loin, je le vois le portable à l'oreille, puis  fumer une cigarette. Il ne marche pas très longtemps : deux rues et une traversée de boulevard plus tard, il entre dans un café. J'approche prudemment, jette un regard furtif à l'intérieur.

J'aperçois alors le reflet de Crissie dans un miroir.

 

 

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 28 octobre 2015 3 28 /10 /Oct /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K. ", chapitre 23 a

Lorsque j’arrive chez moi, j’ai encore le vague espoir de te trouver assise devant la porte de l’appartement, mais tu n’es pas là. Avec dépit, je me rends compte que je ne sais rien de toi ; tu ne m’as donné ni adresse, ni numéro de téléphone. Je n’ai qu’un nom, un nom qui n’en est pas vraiment un. Tout ce qui me reste de toi, c’est ta grosse valise posée dans la vestibule et un petit cadenas que je tourne et retourne entre mes doigts fébriles.

    crissie23a-2 La nuit tombe et je t’attends en vain. Un jour passe, puis un autre. Des jours, des semaines… Quand arrive l’hiver, j’ai cessé d’espérer. Parfois, pour garder en mémoire ton image, je me repasse la vidéo de ta soirée gang-bang. Mais je m’aperçois que sur cette vidéo, si tu ne caches rien de ton corps, livrant à l’œil du camescope tes seins, tes fesses et ton sexe, tu t’es toujours arrangée pour que ton visage n’apparaisse jamais en pleine lumière, mais à demi dissimulé par tes cheveux ou l’ombre d’un bras… Comme si tu te dérobais sans cesse à mon regard. Pourtant, pendant tout ce temps, pas une seule fois je ne suis tenté d’ouvrir ta valise, de fouiller dans tes affaires, sans doute parce que je sais d’avance que ces investigations seront stériles.

Bien sûr, il y a quelques jours heureux, comme cette soirée chez Nicolas qui nous « présente » une certaine Gabrielle, métisse couleur cannelle et bien charpentée qui se donne avec ardeur. Le travail m’aide aussi à supporter ton absence. Je passe mes journées dans les galeries, je suis de tous les vernissages. Je n’ai jamais rencontré autant d’artistes, écrit autant d’articles que durant cette période.

Et puis, un après-midi où je parcours en compagnie de Bertrand l’exposition d’un portraitiste à la mode, je tombe sur une photo de toi en noir et blanc. Certes on ne voit pas ton visage, mais il y a des détails qui ne trompent pas, comme l’arrondi de tes seins, le grain de ta peau et surtout ce petit croissant de lune noire tatoué au-dessus de ta cheville. L’artiste est jeune, talentueux. Au cours de notre entretien, il se montre peu disert, voire bourru. On parcourt ensemble son expo. Il s’arrête devant ta photo

- C’est ma préférée, dit-il avec un sourire inattendu.

Je reçois cet éloge comme un coup de poing.

 

- Pourquoi ça ? À cause du modèle ?

crissie23a-3

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 26 octobre 2015 1 26 /10 /Oct /2015 08:00

En Iran, le chef de la police de Téhéran a annoncé que les voitures dont la conductrice ou une des passagères est mal ou non voilée seront dorénavant confisquées, sans aucune précision du temps de cette confiscation. Rappel : En Iran, le port du voile est obligatoire pour les femmes depuis la révolution de 1979 !

semaine8

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Samedi 24 octobre 2015 6 24 /10 /Oct /2015 08:30

Pierre Louÿs, "Pybrac", quatrains 125 à 128

Je n'aime pas à voir qu'à l'hôtel, la gérante

Invitée à fournir sur l'heure une putain,

Se présente elle-même au numéro quarante,

Disant :" Je peux baiser jusqu'à demain matin."

pybrac125

Je n'aime pas la noce aux portes de la ville

Où la fille d'honneur que je baise debout

Crie :"Au secours, maman ! y en a un qui m'enfile !"

Même si chacun sait que sa mère s'en fout.

pybrac126-1

Je n'aime pas à voir ce bordel de Narbonne

Où deux jeunes soldats qu'il faudrait surveiller

Restent dans le couloir pour enculer la bonne

Puis lui coupent sa bourse au lieu de la payer.

pybrac127

Je n'aime pas à voir la jeune fille amère

Qui dit :" Je me résigne à n'avoir pas d'amant.

Mais depuis dix-huit mois que je gousse ma mère

Je voudrais bien changer de cul, pour un moment."

pybrac128 

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 23 octobre 2015 5 23 /10 /Oct /2015 08:30

stu-mead-tabous-school

School

Stu Mead trangresse ici le tabou de la pédophilie à l'école. Mais il inverse les rôles : le séducteur n'est pas le maître mais son élève. Juchée sur le bureau, accroupie devant lui, la jupe écossaise relevée, les cuisses ouvertes, elle pisse sans retenue et son urine se répand sur les copies. Le maître paraît complètement stupéfait (et stupéfié) par le spectacle, il en louche et reste paralysé, comme impuissant. La gamine au ruban violet dans les cheveux le domine totalement, elle le toise du regard, il est à sa merci. Si bien qu'on en arrive à se demander lequel des deux est le plus à l'école ! Derrière, sur le tableau noir, écrites à la craie, des formules chimiques ( O2H +NO) qu'on peut lire aussi comme des interjections "OH ! NO !" ou comme des exclamations "Oh Oh"... 

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 22 octobre 2015 4 22 /10 /Oct /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 22 b

crissie22b-1Mais Crissie ne fait pas un geste vers l'accorte Sonia. Tout au plus pose-t-elle la main sur le mont de Vénus moelleux pour en apprécier le velouté. Moi je ne tiens plus. J'hésite une seconde entre le con et le cul de la plantureuse, et m'enfonce avec délices dans son sexe offert ouvert. Mon corps chaloupe et danse sur elle, je vois son large dos blanc, et, par intermittences, Crissie, le regard étonné, et son visage qui se ferme peu à peu. On dirait que tout cela ne l'excite pas, ou ne l'excite plus. Emporté par un désir qui n'en finit pas, je continue de labourer la laiteuse Sonia, pendant que Crissie, en quelques secondes, se dégage avec violence, saute de la table, remet à peine sa robe et part en courant, ne prenant même pas ses chaussures.

Je la laisse faire, en colère contre cette fille capricieuse. Je continue de baiser méthodiquement Sonia, large et confortable. Et par jouir avec force.

La chaleur est étouffante. Le silence pesant. Sonia me sourit. Je me réajuste en vitesse et je remonte.

 

Crissie n'est pas à l'étage. Je sors. Je ne la vois pas non plus. Je me mets à être inquiet, je marche, puis je cours dans les rues avoisinantes : elle est introuvable !

crissie22b-2

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 21 octobre 2015 3 21 /10 /Oct /2015 08:00

" Crissie et Monsieur K." Chapitre 22 a

crissie22a-1

Avec les effluves de la cire, la chaleur dans la cabine est devenue presque suffocante. Sur le front et les tempes de Sonia perlent des gouttes de sueur. Moi-même, je me sens moite. Toi seule donne l’impression de n’être en aucune façon incommodée par la chaleur ; cela semble même te stimuler au plus haut point, si j’en juge par la complaisance que tu mets à te cambrer en écartant les fesses et par la mouillure qui suinte de ta vulve entrebâillée.

Je ne tarde pas à abandonner mes vêtements et à vous rejoindre. Sonia est en nage. Je pose les mains sur ses hanches majestueuses. Comme toi, elle a le ventre intégralement glabre, avec un large pubis aussi dodu et moelleux qu’un édredon, deux gros seins aux aréoles sombres, une peau veloutée habituée aux onguents les plus onctueux. J’ose une caresse sur sa croupe ; elle se laisse faire, m’encourage même à aller plus loin en écartant un peu les jambes. Je bande à mort. Je me penche vers toi et te parle tendrement à l’oreille :

      - Crissie, je crois que Sonia attend que toi aussi tu t’occupes d’elle…

crissie22a-2

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 20 octobre 2015 2 20 /10 /Oct /2015 08:30

Joi Lansing (1928-1972) est une top model américaine qui fit aussi carrière dans le cinéma et à la télévision. De son vrai nom Joy Brown, c'est à l'âge de 14 ans qu'elle décrocha son premier contrat de modèle. Sa magnifique poitrine l'amena à poser le plus souvent en déshabillé vaporeux et très décolleté ou en bikini ! Mormon pratiquante, elle ne consommait ni alcool, ni tabac, et ne posa jamais nue. Sa carrière cinématographique (32 films) débuta en 1948 et s'acheva en 1970. Ironie du sort, elle mourut d'un cancer du sein à l'âge de 44 ans.

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Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 19 octobre 2015 1 19 /10 /Oct /2015 09:00

Image de la semaine, # 7

Manchester, Royaume-Uni.

Les rues de la ville sont mal entretenues et truffées de nids de poule. Sous le nom de Wanksy (le verbe "to wank" en slang signifie "se branler", et sans doute en référence à l'artiste Banksy, dont il n'a malheureusement pas le talent) un tagger anonyme a enjolivé ces nids de poule d'un pénis comme on en voit sur les murs des toilettes publiques et les tables de collège (paire de couilles, phallus et éjaculation).

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semaine7-2

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Pour effacer les dessins obscènes, les services de voirie de la ville n'ont alors d'autres choix que de colmater les nids de poule avec du bitume et donc de remettre la rue en état !!!! 

semaine7-4

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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