Mercredi 9 septembre 2015
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"Crissie et Monsieur K." chapitre 16 b
Elle lui sourit mais avec de la tristesse dans les yeux. Ils sont tous les deux désemparés et vides. Même si ce n'était
pas une vraie question, elle fait non de la tête pour dire qu'elle ne sait pas.
Elle demande à Monsieur K de remettre de la musique. Il s'exécute. C'est encore un chanteur qu'elle ne connaît pas, ils
n'écoutent pas les mêmes chansons.
Ils se sentent isolés et comme au croisement de quelque chose.
Crissie demande à Monsieur K si elle peut venir s'asseoir près de lui sur le canapé. Il fait oui de la tête.
Elle le rejoint, pas très loin mais sans le toucher, mais finit pas se coucher, recroquevillée, en posant sa tête sur les
genoux de Monsieur K. Il sent qu'elle s'endort immédiatement. Il n'ose plus bouger.
Par michel koppera
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Publié dans : Crissie et Monsieur K.
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Mardi 8 septembre 2015
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"Crissie et Monsieur K." chapitre 16 a
Lorsque tu ressors de la salle de bain au bras de Géraldine, tu sembles avoir recouvré force et assurance. Cela fait déjà un
bon moment que nos invités sont partis, à l'exception de Bertrand qui attendait le retour de Géraldine. Ils ne s'attardent pas. On se retrouve seuls, face à face, tous les deux, comme au premier
jour. Sur la chaîne hifi, j'ai mis le dernier CD de Raphaël :
C'était le temps des bords de mer
Le temps des Gainsbourg des Prévert
Je revois tes cheveux défaits
Dans la chambre d'hôtel tu jouais
Et moi sur la banquette arrière
Je voyais le monde à l'envers...
Tu portes un simple peignoir de coton blanc. Tu dois être nue là-dessous mais, dans l'instant précis, c'est sans importance.
Je laisse la chanson aller à son terme :
- Qu'est-ce que nous allons devenir, Crissie ? Tu peux me le dire ?
Par michel koppera
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Lundi 7 septembre 2015
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Ouverture ce jour d'une nouvelle rubrique que j'ai banalement intitulée "L'image de la semaine". Rassurez-vous, il ne s'agira
pas de "coller" à l'actualité, les grands médias s'en chargent. Plus modestement, je vous livrerai chaque semaine une ou plusieurs images qui m'ont "interpellé" ou qui me semblent un bon miroir
de notre époque.
Images de la semaine # 1 : Dans l'OBS de cette semaine (n° 2652), il y a une enquête de Arnaud Gonzague
consacrée au site porno amateur "Jacquie et Michel", enquête intitulée "Pénis de proximité". Enquête fouillée et documentée de quatre pages, avec à l'appui historique, chiffre
d'affaires et témoignages. Je vous en recommande vivement la lecture.
En images. Ci-dessus une des photos accompagnant l'article de l'OBS
Ci-dessous deux photos "amateurs" qui correspondent assez bien à l'ambiance des vidéos diffusées sous le label "Jacquie et
Michel", style "le porno à domicile", du "fait-maison"
Par michel koppera
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Samedi 5 septembre 2015
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Pour beaucoup d'entre nous, le samedi soir est souvent l'occasion d'un dîner au restaurant. Qu'on s'y rende en couple, avec
des amis ou plus rarement seul(e), c'est toujours un moment privilégié de la vie quotidienne où la convivialité et l'échange ont autant d'importance que la qualité du menu.
Par michel koppera
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Vendredi 4 septembre 2015
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Pierre Louÿs, "Pybrac"
quatrains 101 à 104
Je n'aime pas à voir la bouche d'une Anglaise
Avaler un grand vit qui bande éperdument.
Je n'aime pas à voir surtout qu'elle s'y plaise
Jusques à décharger plus tôt que son amant.
Je n'aime pas à voir chez la mauresque où j'entre
Fatma qui montre à nu tout son corps moricaud
Puis qui danse du cul comme on danse du ventre
En disant :" Moi fais ça kif-kif le bourricot."
Je n'aime pas à voir la gosse dans la rue
Qui dit :" M'sieu, j'ai trop bu. Emmenez-moi pisser !"
Puis qui tripote et prend les tétons d'une grue
Et crie :" Où qu'est ma pine ? On lui ferait sucer."
Je n'aime pas à voir que la pauvre Ninette
se branle sur sa mère et lui dise :"Maman !
Maman, lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette
Ou laisse-moi sortir, que je trouve un amant."
Par michel koppera
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Publié dans : pybrac
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Jeudi 3 septembre 2015
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/2015 09:00
Dans ses tableaux, Stu Mead aborde souvent le thème des amours saphiques, mais son approche s'écarte délibérément de tout
esthétisme. Ses lesbiennes sont généralement très jeunes, parfois à peine nubiles, et toujours un rien perverses. De chaque tableau se dégage l'odeur prégnante ( je n'emploie pas le mot "parfum"
à dessein) du désir.
Mariage des peaux et des couleurs, un hymne au métissage
Au bain : impossible d'ignorer le geste de la rousse qui s'ouvre délicatement les fesses pour suggérer son envie d'une
"feuille de rose" et l'érection mammaire de son amante blonde
"Lezbi friends". le lit est tout près, tout prêt
"Young love". jeunes certes, mais déjà expertes dans l'art de jouir
"Two girls". Tout est dit dans le titre
Jeux de mains entre gamines : on joue à la poupée ?
Qui est-il ce gisant en érection ? L'époux agonisant de la future veuve tout de blanc vêtue ? Et l'infirmière rousse, clope
au bec, comment interpréter ses gestes et son attitude ?
Par michel koppera
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Publié dans : le musée Koppera
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Mercredi 2 septembre 2015
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"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 b
Géraldine m'assoit sur le tabouret de la salle de bains et me dit qu'elle s'occupe de tout. Elle fait couler un grand bain
chaud, fourrage dans des flacons précieux, verse quelque chose dans l'eau. La vapeur charrie des effluves de cèdre, une des odeurs que j'aime. Elle me tend les bras. Le bain m'accueille et
m'enveloppe. C'est chaud, velouté. Je me sens bien. Sans me demander mon avis, elle enjambe la baignoire et s'installe en face de moi, lève ses genoux, emmêle nos pieds. On ne dit rien et je
laisse un plaisir simple me couler sur le corps.
Géraldine me regarde avec une grande douceur, ça tranche avec son corps puissant de camionneuse de luxe. Elle passe
lentement sa paume sur ma joue. J'emprisonne sa main dans mon cou. Curieusement, je me sens émue, le corps entier ému.
J'ai besoin d'inverser les sensations, de revenir, quelques instants, à un monde de plaisirs féminins et mous. Je
descends sa main doucement entre mes jambes, place son majeur avec précision et la laisse faire.
Passé le premier moment d'étonnement, Géraldine, sans quitter mes yeux, me caresse, me caresse, me caresse longuement :
je me mords les lèvres mais je ne peux m'empêcher de me mettre à gémir...
Par michel koppera
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Publié dans : Crissie et Monsieur K.
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Mardi 1 septembre 2015
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"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 a
Lorsque Daniel se retire enfin, la queue luisante de foutre, c'est à peine si tu tiens encore sur tes jambes. Il
faut te soutenir pour te porter jusqu'au canapé.
C'est Géraldine qui te prend sous sa coupe : elle te rafraîchit le visage, te couvre de tendres caresses et de chastes
baisers. Elle te parle doucement, avec les mots d'une mère à son enfant :
- C'est fini, ça va aller maintenant. Ils ne te feront plus de mal. Allez, viens avec moi, on va aller toutes les deux
prendre un bon bain pour oublier tout ça... Après, tu te sentiras beaucoup mieux.
Je vous regarde marcher vers la salle de bain : Géraldine, les cuisses solides, les fesses et les épaules
musculeuses, le bras protecteur ; toi, chancelante, comme brisée, frêle et désirable.
On reste entre hommes. Il y a comme une gêne entre nous. Ils se rhabillent mécaniquement, sans un mot, sans un
regard échangé, comme des gamins honteux de leur mauvais coup.
- Il faut que je me sauve, dit Mathias en bouclant sa ceinture, j'ai une réunion de cabinet à neuf
heures...
Par michel koppera
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Publié dans : Crissie et Monsieur K.
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Lundi 31 août 2015
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/Août
/2015 10:29
Une courte biographie pour se remettre les idées en place : Jeanne Françoise Julie Adélaïde BERNARD est née à Lyon en 1777
dans une famille bourgeoise. Après une enfance traditionnelle - éducation dans un couvent - sa famille monte à Paris en 1787 et Julie est mariée à 15 ans au banquier Jacques-Rose RECAMIER. Sa
carrière de femme du monde débute en 1797 quand elle ouvre un salon qui va vite devenir un des hauts lieux du tout Paris politique, littéraire et artistique. D'une grande beauté, Julie Récamier
sera courtisée par les plus grands et son salon connaît son apogée en 1800. Le déclin et la chute de l'Empire marqueront aussi le déclin de son salon. Après un retour à Lyon, puis un court exil
en Italie (1813-1814), elle revient à Paris et rouvre son salon où parmi ses habitués figureront Chateaubriand, Lamartine ou Balzac. À partir de 1840, sa santé décline ( problème de vue) et elle
se retire peu à peu de la vie publique. Elle mourra en 1849 à Paris.
On connaît surtout Julie Récamier par les portraits qui en ont été réalisés et plus particulièrement par le tableau de DAVID
datant de 1800. C'est ce portrait qui a fait l'objet de quelques pastiches intéressants.
Magritte (1949)
Cavanna
Par michel koppera
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Publié dans : le musée Koppera
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Dimanche 30 août 2015
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30
/08
/Août
/2015 09:00
Avant de retrouver le quotidien du travail, il faut encore rentrer. Le voyage de retour peut-il être l'occasion de prolonger
encore un peu les vacances ? Avec un peu d'imagination...
en train
en avion
en voiture...
Par michel koppera
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Publié dans : au jour le jour
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