Vendredi 4 septembre 2015 5 04 /09 /Sep /2015 09:00

Pierre Louÿs, "Pybrac"

quatrains 101 à 104

Je n'aime pas à voir la bouche d'une Anglaise

Avaler un grand vit qui bande éperdument.

Je n'aime pas à voir surtout qu'elle s'y plaise

Jusques à décharger plus tôt que son amant.

pybrac101

Je n'aime pas à voir chez la mauresque où j'entre

Fatma qui montre à nu tout son corps moricaud

Puis qui danse du cul comme on danse du ventre

En disant :" Moi fais ça kif-kif le bourricot."

pybrac102

Je n'aime pas à voir la gosse dans la rue

Qui dit :" M'sieu, j'ai trop bu. Emmenez-moi pisser !"

Puis qui tripote et prend les tétons d'une grue

Et crie :" Où qu'est ma pine ? On lui ferait sucer."

pybrac103

Je n'aime pas à voir que la pauvre Ninette

se branle sur sa mère et lui dise :"Maman !

Maman, lèche mon cul ! Maman, fais-moi minette

Ou laisse-moi sortir, que je trouve un amant."

pybrac104

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 3 septembre 2015 4 03 /09 /Sep /2015 09:00

Dans ses tableaux, Stu Mead aborde souvent le thème des amours saphiques, mais son approche s'écarte délibérément de tout esthétisme. Ses lesbiennes sont généralement très jeunes, parfois à peine nubiles, et toujours un rien perverses. De chaque tableau se dégage l'odeur prégnante ( je n'emploie pas le mot "parfum" à dessein) du désir.

stu-mead-lesbos3

Mariage des peaux et des couleurs, un hymne au métissage

stu-mead-lesbos1

Au bain : impossible d'ignorer le geste de la rousse qui s'ouvre délicatement les fesses pour suggérer son envie d'une "feuille de rose" et l'érection mammaire de son amante blonde

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"Lezbi friends". le lit est tout près, tout prêt

stu-mead-lesbos4-lezbi-friends

"Young love". jeunes certes, mais déjà expertes dans l'art de jouir

stu-mead-lesbos5-young-love

"Two girls". Tout est dit dans le titre

stu-mead-lesbos6-two-girls

Jeux de mains entre gamines : on joue à la poupée ?

stu-mead-lesbos7

Qui est-il ce gisant en érection ? L'époux agonisant de la future veuve tout de blanc vêtue ? Et l'infirmière rousse, clope au bec, comment interpréter ses gestes et son attitude ?

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Mercredi 2 septembre 2015 3 02 /09 /Sep /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 b

crissie15b-1

Géraldine m'assoit sur le tabouret de la salle de bains et me dit qu'elle s'occupe de tout. Elle fait couler un grand bain chaud, fourrage dans des flacons précieux, verse quelque chose dans l'eau. La vapeur charrie des effluves de cèdre, une des odeurs que j'aime. Elle me tend les bras. Le bain m'accueille et m'enveloppe. C'est chaud, velouté. Je me sens bien. Sans me demander mon avis, elle enjambe la baignoire et s'installe en face de moi, lève ses genoux, emmêle nos pieds. On ne dit rien et je laisse un plaisir simple me couler sur le corps.

Géraldine me regarde avec une grande douceur, ça tranche avec son corps puissant de camionneuse de luxe. Elle passe lentement sa paume sur ma joue. J'emprisonne sa main dans mon cou. Curieusement, je me sens émue, le corps entier ému.

J'ai besoin d'inverser les sensations, de revenir, quelques instants, à un monde de plaisirs féminins et mous. Je descends sa main doucement entre mes jambes, place son majeur avec précision et la laisse faire.

Passé le premier moment d'étonnement, Géraldine, sans quitter mes yeux, me caresse, me caresse, me caresse longuement : je me mords les lèvres mais je ne peux m'empêcher de me mettre à gémir...

crissie15b-2

 

 

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Mardi 1 septembre 2015 2 01 /09 /Sep /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 a

crissie15a-1Lorsque Daniel se retire enfin, la queue luisante de foutre, c'est à peine si tu tiens encore sur tes jambes. Il faut te soutenir pour te porter jusqu'au canapé.
C'est Géraldine qui te prend sous sa coupe : elle te rafraîchit le visage, te couvre de tendres caresses et de chastes baisers. Elle te parle doucement, avec les mots d'une mère à son enfant :
- C'est fini, ça va aller maintenant. Ils ne te feront plus de mal. Allez, viens avec moi, on va aller toutes les deux prendre un bon bain pour oublier tout ça... Après, tu te sentiras beaucoup mieux.

Je vous regarde marcher vers la salle de bain : Géraldine, les cuisses solides, les fesses et les épaules musculeuses, le bras protecteur ; toi, chancelante, comme brisée, frêle et désirable.
On reste entre hommes. Il y a comme une gêne entre nous. Ils se rhabillent mécaniquement, sans un mot, sans un regard échangé, comme des gamins honteux de leur mauvais coup.
- Il faut que je me sauve, dit Mathias en bouclant sa ceinture, j'ai une réunion de cabinet à neuf heures... 

crissie15a-2

 

 

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Lundi 31 août 2015 1 31 /08 /Août /2015 10:29

Une courte biographie pour se remettre les idées en place : Jeanne Françoise Julie Adélaïde BERNARD est née à Lyon en 1777 dans une famille bourgeoise. Après une enfance traditionnelle - éducation dans un couvent - sa famille monte à Paris en 1787 et Julie est mariée à 15 ans au banquier Jacques-Rose RECAMIER. Sa carrière de femme du monde débute en 1797 quand elle ouvre un salon qui va vite devenir un des hauts lieux du tout Paris politique, littéraire et artistique. D'une grande beauté, Julie Récamier sera courtisée par les plus grands et son salon connaît son apogée en 1800. Le déclin et la chute de l'Empire marqueront aussi le déclin de son salon. Après un retour à Lyon, puis un court exil en Italie (1813-1814), elle revient à Paris et rouvre son salon où parmi ses habitués figureront Chateaubriand, Lamartine ou Balzac. À partir de 1840, sa santé décline ( problème de vue) et elle se retire peu à peu de la vie publique. Elle mourra en 1849 à Paris.

On connaît surtout Julie Récamier par les portraits qui en ont été réalisés et plus particulièrement par le tableau de DAVID datant de 1800. C'est ce portrait qui a fait l'objet de quelques pastiches intéressants.

recamier-Jacques-Louis David

recamier-copie-1

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Magritte (1949)

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Cavanna

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Dimanche 30 août 2015 7 30 /08 /Août /2015 09:00

Avant de retrouver le quotidien du travail, il faut encore rentrer. Le voyage de retour peut-il être l'occasion de prolonger encore un peu les vacances ? Avec un peu d'imagination...

en train

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en avion

retour3

en voiture...

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Jeudi 27 août 2015 4 27 /08 /Août /2015 09:00

Pierre Louÿs, "Pybrac"

quatrains 97 à 100

Je n'aime pas Fifi qui raconte : "C'est drôle :

Maman a mille poils, moi rien qu'un petit peu

Et chaque soir papa nous baise à tour de rôle

Mais toujours moi d'abord, et maman quand il peut."

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Je n'aime pas à voir la naïve promise

Qui tire par le vit son petit prétendu

Et dit en soulevant sa cotte et sa chemise :

"Ce qu'on a de fendu, ça n'est pas défendu."

pybrac98

Je n'aime pas l'élève avec sa longue tresse

Qui, seule dans la classe écrit sur le tableau :

"J'ai fait soixante-neuf avec la sous-maîtresse.

Son foutre me dégoûte. Il fuit comme de l'eau."

pybrac99

Je n'aime pas à voir la trottin blonde et rose

Qui lève ses jupons, pisse dans le ruisseau

Et dit au sénateur qui regarde son chose :

"T'as jamais vu de con, espèce de puceau ? "

pybrac100

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Mardi 25 août 2015 2 25 /08 /Août /2015 08:00

De nombreux tableaux de Stu Mead mettent en scène le diable en compagnie de très jeunes filles. Outre ses habituelles cornes et oreilles pointues, le démon y est souvent doté d'une langue souple et longue comme un serpent, plus rarement d'un membre surdimensionné. Ce qui est plus intrigant c'est l'attitude de ses "victimes" parfois actives, parfois étrangement indifférentes, mais qui ne donnent jamais l'impression d'être envoûtées par le pouvoir séducteur du diable.

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Lundi 24 août 2015 1 24 /08 /Août /2015 08:00

Difficile de refuser cette sortie aux gamins. Alors, pendant une journée entière, toute la petite famille part à la rencontre des personnages des dessins animés qui ont enchanté leur enfance. Le monde magique de Dysney !

Peter Pan

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Pocahontas

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Pinocchio

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La Belle et la Bête

parc3

Le bossu de Notre-Dame

parc5

Le Livre de la Jungle

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Les 101 dalmatiens

parc1

Alice au pays des merveilles

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Robin des bois

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Aladdin ( Jasmine et le Génie)

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et bien sûr, l'incontournable Blanche Neige !!!

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Samedi 22 août 2015 6 22 /08 /Août /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K." , chapitre 14 b

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La douleur m'irradie le corps entier. Toutes mes cellules sont éclatées. J'ai mal. J'ai peur. Je croise la même peur dans le regard de Monsieur K. Il est tétanisé, sans réaction. Tout est noyé dans le silence et passe au ralenti. Même la bite qui continue de me défoncer le cul comme un leitmotiv... Même le dénommé Mathias que je découvre penché vers moi, le visage tout près du mien, avec un sourire mauvais, et qui se met à prononcer des mots que je n'entends pas. Ses lèvres bougent et ses yeux me dévorent. Un filet rouge passe dans mes yeux. Je ne veux pas me laisser aller.

 

Quelque chose est en train de tourner mal mais je ne sais pas quoi. Quelque chose a dérapé mais je ne sais pas pourquoi. Je suis soudain très fatiguée. Je me laisse un peu aller, il faut que je me repose. Je me dis : "Rien n'est grave. Je les entends parler à nouveau". Je sens des mains qui caressent mon visage avec de l'eau très froide.

crissie14b2

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
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