Vendredi 21 août 2015 5 21 /08 /Août /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K", chapitre 14 a

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crissie14a1Amoureux, moi ? Je refoule aussitôt cette hypothèse au plus profond de moi. Il faut pourtant reconnaître que Crissie ne ressemble pas à celles qui l'ont précédée. Dans mon objectif, je vois les duettistes du piston s'immobiliser de concert. Ils jouissent. Bertrand aussi dont le sperme déborde des lèvres glossées de Crissie. Tout se calme, comme après une tempête. Il ne reste plus que la musique de Malher, l'odeur tiède et âcre des sueurs et des foutres mêlés, le corps abandonné de Crissie écartelée sur la table. Même Stéphane donne des signes de fatigue. Il est deux heures du matin.  J'arrête de filmer. C'est compter sans Daniel qui a repris des forces et bande de nouveau à tout rompre. Quand il se lève du canapé, s'approche de la table où tu gis, chacun retient son souffle. Tout va très vite, se déroule avec une précision diabolique. Il te saisit  - dans ses mains, tu parais plus menue qu'une poupée -, te met debout face à la table, te plaque le buste sur la nappe. Te voilà à l'équerre, la croupe offerte. Il t'écarte les cuisses et présente sa bite énorme entre tes fesses. Il t'encule brutalement. Tu gueules, tu brames, tu hurles ta souffrance. Et puis, plus aucun son ne sort de ta bouche ouverte... Ton regard croise le mien... J'ai peur.

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Jeudi 20 août 2015 4 20 /08 /Août /2015 08:30

Grands ou petits, prestigieux ou modestes, durant tout l'été, les cirques et leurs cortèges de caravanes multicolores sillonnent le pays et dressent leur chapiteau rouge et or sur les esplanades, les champs de foire ou les terrains vagues à la périphérie des villes. On y va en famille, gamins en tête, pour applaudir les dompteurs de fauves, les écuyères en tutu, les acrobates en tous genres et les clowns aux chaussures trop longues et au nez d'un vermillon éclatant...

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Mercredi 19 août 2015 3 19 /08 /Août /2015 08:30

Pierre Louÿs, "Pybrac"

quatrains 93 à 96

Je n'aime pas à voir la mercière en cornette

Se tromper de client quand j'arrive au comptoir

Et dire à la trottin :" Mademoiselle Annette !

C'est pour vous enculer. Passez dans le foutoir."

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Je n'aime pas Fifi, haute comme une puce

Qui me dit en m'offrant un bouquet de deux sous

"M'sieu ! Prenez un sapin ! Laissez que je vous suce

Et vous tâterez bien ma fente par-dessous."

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Je n'aime pas l'enfant, la pauvre bouquetière

Qui gagne beaucoup moins à vendre son muguet

Qu'à sucer les passants le long du cimetière

Pendant que sa grand-mère, à deux pas, fait le guet.

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Je n'aime pas au lit la petite Lucile,

 Qui prend son pauvre con douillet et cramoisi,

Dit : "J'aime mieux sucer, maman, c'est plus facile."

Et qu'on gifle d'un mot : "Tu baiseras aussi."

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Mardi 18 août 2015 2 18 /08 /Août /2015 08:30

Stu Mead est un artiste peintre américain né en 1955 et qui a suivi ses études d'art à Minneapolis. Aujourd'hui, il est installé à Berlin. Portraitiste, Stu Mead tire surtout sa renommée de ses scènes de genre où il aborde de manière volontairement explicite et provocante, des sujets tabous tels que la sexualité enfantine et adolescente, la pédophilie et l'inceste, la zoophilie ou les turpitudes religieuses. Chacun de ces thèmes fera l'objet d'un article spécifique. Les travaux et expositions de Stu Mead font polémique et suscitent aussi bien admiration que reprobation et condamnation morale.

Ce premier article est consacré aux portraits plutôt "sages" de Stu Mead. Pourtant, il y a dans chacun de ces tableaux comme un non-dit pervers, quelque chose de troublant qui tient à un regard, une attitude ou la scène en arrière-plan...

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Portrait de Sara

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Portrait de Gina V d'Orio en mer

Stu-Mead-portrait-Gina V. D'Orio with Toy Doctor's Bag, 200

Portrait de Gina V d'Orio avec une trousse médicale en jouet

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Portrait de Mia étudiant Cocteau

stu-mead-portrait-Nurse

Nurse

stu-mead-portrait-prelude

Prélude

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Violon

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Lundi 17 août 2015 1 17 /08 /Août /2015 08:00

Au cours de la journée de samedi, le blog a franchi la barre symbolique des 5 millions de pages vues. Avec plus de 800 000 visiteurs on peut parler, sans fausse modestie, de réussite. Même s'il m'arrive parfois de déplorer le manque de commentaires des lecteurs, j'éprouve encore beaucoup de plaisir à écrire presque quotidiennement un article afin de vous faire partager mes coups de cœur, mes découvertes littéraires ou picturales ainsi qu'en avant-première mes textes inédits. 

Pour marquer le coup, rien de tel qu'une petite image de fête très "chaude" et pour le moins conviviale !

5-millions

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 15 août 2015 6 15 /08 /Août /2015 08:30

Jean TEULÉ

« Fleur de tonnerre »

Éditions Julliard 2013. Collection Pocket n° 15766

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Tiré d’un fait divers ciminel authentique, dans « Fleur de tonnerre », Jean Teulé nous conte l’itinéraire meurtrier d’une incroyable serial killer qui a sévi en Bretagne dans la première moitié du XIXème siècle. Elle s’appelait Hélène Jégado. Excellente cuisinière et redoutable empoisonneuse, elle fut guillotinée à Rennes le 26 février 1852.

Extrait : pages 154 et suivantes.

À Port-Louis, Fleur de tonnerre est embauchée comme cuisinière et fille à marins dans un bordel nommé La Sirène et tenu par un certain Aupy.

- J’ai engagé une nouvelle fille. Bon, elle n’a pas seize ans non plus mais la beauté facile et c’est heureux ? Venez.

Tiré par une manche à galons, le gradé se laisse entraîner à La Sirène où Fleur de tonnerre, penchée devant une table, ramasse à même la terre battue un soufflet et des bûches. Le curé défroqué soulève sans façon la robe de la femme de Plouhinec jusqu’au dessus des reins. Elle ne porte pas de dessous. Le sergent de garnison reste bouche bée devant de qu’il découvre.

À bientôt quarante-trois ans, Fleur de tonnerre a gardé un corps adolescent. Peu de taille mais les fesses écartées comme une invitation. Des cuisses minces fuselées à l’arrière de petits genoux. Dessous, de jolis mollets à peine dessinés filent vers des chevilles fines. La barre verticale d’une touffe châtaine est surmontée d’un petit soleil noir.

- Alors, sergent ? … demande Aupy.

- Frappant, monsieur, frappant !... C’est à tirer dessus !

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Le bordel militaire s’emplit du tumulte des hommes où Fleur de tonnerre se laisse rouler de bras en bras comme dans une mer. Sa disponibilité qu’on pourrait juger mauvaise est accomplie avec une entière délibération.

Page 158 :voici Fleur de tonnerre au « travail » avec un adjudant

- Hausse-toi, ajoute-t-il en la reniflant entre les cuisses.

teule0Couchée sur le ventre, Fleur de tonnerre a un petit cul de garçonnet mais dès qu’elle les soulève, ses fesses deviennent extrêmement femelles. L’adjudant voudrait lui raconter les guerres où les foules se vautrent, les mille péripéties de son aventureuse carrière, ses longues campagnes et les féeries des meurtres dans les nuits équatoriales, le bruit des poings cassant les dents. Il aimerait lui dire les rudes chevauchées africaines tout en la chevauchant, elle, mais… une étrange maladie lui corrode les boyaux et il s’affale sur le dos de Fleur de tonnerre comme un tapis bariolé trouvé dans un souk de Bab-el-Oued. La femme de Plouhinec se dégage de ce fardeau et, tandis que sa jolie main caressante pardonne aussi à ces cheveux ras, elle cherche à savoir :

- Quel est le prochain ?

- Ce marin lourdaud qui vient vers toi en ôtant sa grande culotte de matelot, répond François Aupy. Il n’est certainement pas joli mais avec un corps bâti comme le sien il y a de la ressource

- Eh ! Mais comme il est emmanché ! Mes doigts ne feraient pas le tour de son mât.

- À bord des vaisseaux, on l’appelle Sabre d’Attila.

- Hi, hi, quel amant bizarre. Il fera tout de même mon affaire. Ainsi donc, tu es marin, toi ? Raconte-moi le délabrement d’une flotte ruinée, dit-elle en passant une de ses fines cuisses de grenouille par-dessus le marin pour s’enfiler sur lui, couché à plat dos. Ou !... Régale-toi de ce triangle de pâtisserie que je t’offre là et relate les vaisseaux perdus, les noyés !

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Vendredi 14 août 2015 5 14 /08 /Août /2015 08:30

Avec les parties de pétanque, difficile d'éviter la gaudriole, les jeux de mots graveleux et les références aux fesses de Fanny. Les illustrations que je vous propose aujourd'hui n'échappent donc pas aux clichés du genre...

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Jeudi 13 août 2015 4 13 /08 /Août /2015 08:30

Voici venu le temps des "romans de l'été". Dans la pénombre d'une chambre pour échapper aux fortes chaleurs de l'après-midi, à l'ombre d'un arbre dans la campagne ou dans le parc de la maison, dans le doux balancement d'un hamac ou au bord d'une piscine, la lecture demeure une délicieuse et salutaire évasion...

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Mercredi 12 août 2015 3 12 /08 /Août /2015 11:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 13 b

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Je ne savais pas que mes amis avaient autant d'endurance et de ressources. Je n'imaginais pas que Crissie pût supporter et vivre autant de choses en traversant la scène avec tant de crânerie : cette fille me fait penser à une salamandre : elle passe toutes les épreuves du feu en se cramant à peine la peau... Ou à un phénix renaissant interminablement.

Je suis partagé entre l'envie d'emmagasiner tout ça à jamais, comme si une impression prémonitoire me disait que c'était important, et le désir frénétique de me joindre à la meute pour lécher, toucher, palper, tâter, fouiller, caresser Crissie, la chair de Crissie, la pulpe de Crissie, les muqueuses de Crissie.

 

Une certitude affreuse me tombe sur le râble : je suis en train de tomber amoureux de cette étrangère...

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Mardi 11 août 2015 2 11 /08 /Août /2015 11:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 13 a

crissie13-a-1Je crie, mais je ne sais si c'est de plaisir ou de douleur, sans doute les deux à la fois. Le sexe extravagant de Daniel me laboure littéralement le ventre à tel point que j'ai l'impression d'accoucher à l'envers, comme si un être vivant tout entier tentait de me pénétrer au plus profond. Il finit par jouir, en grognant. De ses mains puissantes, il me broie les épaules, mais j'aime ça. Quand il se retire, je ressens un grand vide dans mon ventre. Ça ne dure qu'un instant, car les cinq autres se précipitent sur mon corps laissé vacant. Me voilà bientôt prise par les deux trous : Bertrand m'enconne, Nicolas m'encule. Ils sont bien synchronisés, comme les deux pistons d'une même machine. Cette régularité me plaît et me procure un orgasme presque instantané. Pour faire bonne mesure, Mathias me donne sa bite à sucer. Je le sens tendu, frustré. Je ne saurais dire pourquoi, mais sa queue a le goût du dépit. Malgré le plaisir, je sais qu'il me hait. En attendant son tour, Stéphane se prête volontiers à mes caresses : je lui masse les couilles et lui astique la queue, si bien qu'il ne tarde pas à m'envoyer une nouvelle bordée de sperme sur les seins. Quant à Géraldine, elle se frotte aux fesses de Nicolas et tente, apparemment avec succès, de l'enculer avec son gros clito...

 

Monsieur K filme, consciencieusement. Une pensée me traverse soudain : qu'est-ce qu'il va faire de ce film ? Le mettre en ligne sur Internet ? Quelle horreur ! Et pourtant, je ne peux m'empêcher de mouiller en imaginant tous ces internautes en train de me regarder et de se branler devant leur écran...

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