Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Pierre Louÿs, "Pybrac", quatrains n° 61 à 64
Je n'aime pas à voir le bourgeois de Chaville
Qui se promène au bois, la main dans son gilet,
Surprend dans un sentier sa fille qu'on enfile
Et dit à l'amoureux :" Après vous, s'il vous plaît."
Je n'aime pas à voir la jeune fille en solde
Qui dit pour s'excuser d'avoir un peu servi :
"Je ne sais pas flirter, moi, j'ai l'âme d'Isolde."
Son âme est franchement trop large pour mon vit.
Je n'aime pas à voir dans le sein des familles
La chambre solitaire et triste du second
Où les petits cousins suivent tout bas les filles
Pour s'amuser au jeu de la pine et du con.
Je n'aime pas à voir la vierge aux pieds d'un prêtre
Dire que ça lui fout la moniche en moiteur
Chaque fois qu'elle y met le bout d'un thermomètre
Ou qu'elle y sent jouir son petit injecteur.
Avec le triolisme, les amours lesbiennes étaient un des thèmes favoris de Tom Poulton. Comme toujours, ses dessins se caractérisent par une quasi absence de décor, comme si l'artiste ne voulait pas que notre regard se disperse. De fait, nos yeux peuvent s'attarder à loisir sur l'expression des visages, la précision des gestes, la plastique des corps lancés dans la frénétique et éternelle quête du plaisir... Du très grand art !
"Crissie et Monsieur K." Chapitre 6 b
Il est sorti de la pièce et une fois de plus, je me demande ce que je fais là, libre de partir et enchaînée à mon désir de rester.
Je secoue mes cheveux comme si je voulais secouer ma volonté : l'odeur de monsieur K m'atteint violemment ...
Alors je décide de désobéir...
Il y a dans la chambre une salle de bains sommaire mais une douche confortable : fort, je fais gicler l'eau chaude ! Elle coule et coule sans s'arrêter, et mon corps aussi, comme s'il voulait revenir à une étape antérieure : j'expulse des litres de larmes, de morve et d'urine ; cela dure des heures : je me liquéfie, je m'éclaircis, je me régénère lentement. Je me calme.
L'orage est passé.
Il y a de la buée partout et l'atmosphère est lourde, moite, tropicale.
Mon corps est à la fois apaisé et exténué comme après des heures de tentative à s'extraire d'une gangue. Sortie enfin, je peux me laisser aller un peu et un sommeil compact m'envahit : je m'étends là, sur le sol rugueux et tiède, et m'endors d'un coup dans un sommeil peuplé de rêves d'aéroports.
Au réveil, il est midi...
"Crissie et Monsieur K. " Chapitre 6 a
De ton ventre monte l'odeur forte du latex à laquelle se mêle le parfum plus volatil de ta mouillure. Ce bouquet
à deux fleurs ranime mon désir de te posséder. En quelques instants, me voici métamorphosé en homme-robot, en machine à baiser. Avec des gestes précis, en pensée maintes fois répétés, je te
détache, je te débarrasse de mes sexes automates, je te force à t'agenouiller au pied du lit, le buste couché sur le matelas, les cuisses écartées, la croupe ouverte. Je te prends en
levrette. Tu n'es plus qu'une paire de fesses, un dos nu, une chevelure blonde éparpillée sur le drap.
- Ne te retourne pas Crissie ! Imagine que tu es Orphée remontant des Enfers, je suis ton Eurydice. Si tu me regardes, ne serait-ce qu'un instant, tu me perds. Ou peut-être que tu es Méduse capable en un clin d'oeil de me changer en statue pétrifiée d'amour... Va savoir. Qui es-tu, Crissie, pour m'arracher ces larmes de foutre que je sens monter des tréfonds de mes reins, ces giclées de sperme qui vont éclabousser ta peau nue et engluer ta chevelure dorée ? Après, tu ne te laveras pas, je te l'interdis. Tu vas t'endormir le corps poisseux et, demain matin, lorsque tu te réveilleras, les mèches empesées collées sur tes joues, habillée de l'odeur fade de ma jouissance, tu te souviendras de chacun de mes mots, de chacun de mes gestes, et ainsi renaîtra le phoenix de ton désir.
Pierre Louÿs, "Pybrac"
Quatrains n° 57 à 60
Je n'aime pas à voir la petite armurière
Qui dépose plusieurs revolvers devant vous
Et dit en se grattant un peu sous le derrière :
"Ils sont bien dans mon genre, il tirent douze coups."
Je n'aime pas à voir la tribade égarée
Qui dans le noir se trompe et de chambre et de lit,
Croit chercher de la bouche une vulve adorée
Et lèche avec horreur le prépuce d'un vit.
Je n'aime pas à voir au pied du Janicule
Une putain romaine à genoux sur un banc
Qui voudrait décharger pendant que je l'encule
Et qui roule du cul tout en se masturbant.
Je n'aime pas à voir la triste jeune fille
Qui m'enseigne l'anglais à vingt sous par leçon
Et qui parfois soupire : "Ôtez donc la cédille !
Et payez-moi plutôt de vingt coups par le con."
Hier samedi et aujourd'hui, finales dames puis messieurs du tournoi de Roland Garros. L'occasion de célébrer à ma façon la beauté du tennis et surtout de ses joueuses...
Pour le week-end, je vous ai préparé une petite galerie de dessins de Tom Poulton consacrés aux plaisirs de l'urolagnie. Comme d'habitude, Tom Poulton avait tout compris !
Joan Collins est née à Londres en mai 1933. Fille d'un impresario, elle débute très jeune une carrière d'actrice de théâtre. En 1951, elle tourne son premier film :"Lady Godiva rides again". En 1954, son apparition dans le peplum "La terre des pharaons" de Howard Hawks lui ouvre les portes d'Hollywood où sa carrière sera plutôt cahotique. "Découverte à 17 ans, star à 20 ans, mise au rancart à 25" selon ses propres termes, à la fin des années 1970, l'avenir de Joan Collins semble bien sombre. Mais en 1980, elle est contactée pour incarner Alexis, une sublime garce, dans la série Dynastie, série concurrente de Dallas. Elle tiendra ce rôle jusqu'à la fin de la série en 1989. À 50 ans, elle devient alors une star mondiale et une des femmes les plus riches de Grande Bretagne.
Mariée 5 fois, Joan Collins a eu 3 enfants.
"Crissie et Monsieur K." chapitre 5 b
Il ouvre les tiroirs les uns après les autres et les claque, rageur. Ils sont vides.
Mon vaste sac est renversé sur le sol avec fracas : des crayons roulent, un rouge à lèvres aussi, une bouteille d'eau ; des cahiers répandent mille papiers : un porte-monnaie s'ouvre en laissant échapper des pièces jusque sous les meubles ; un vieux livre se fracasse en perdant ses miettes. Il a un sourire moqueur en regardant le titre: "C'est du propre !"
Questionne : "C'est tout? ... C'est tout ce que tu as à me montrer pour te découvrir?"
Il laisse tout en plan, écarte mes affaires du pied, revient à mon corps pantelant, frémissant, offert, parfaitement obscène :
" Ça va, tu en as eu assez pour aujourd'hui, traînée ?"
Il appuie alors brutalement une main sur mes yeux et dépose un baiser furtif sur mon ventre. Ce geste est parfaitement incompréhensible et me déstabilise complètement.
Bêtement, je me mets à sangloter.
Monsieur K se redresse comme électrifié ; je le sens perdre le contrôle une demi-seconde.
Il le retrouve vite :
"Ça suffit ! Tais-toi!"
Derniers Commentaires