La canicule est un temps béni pour les voyeurs et les exhibitionnistes. La grande chaleur est un bon prétexte pour dévoiler son intimité...
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La canicule est un temps béni pour les voyeurs et les exhibitionnistes. La grande chaleur est un bon prétexte pour dévoiler son intimité...
"Crissie et Monsieur K." Chapitre 9 b
Le canapé est couvert de vêtements et d'accessoires : ça fait un patchwork coloré de textures. C'est beau et
excitant en diable.
Je suis comme une poule devant un couteau. Que porter pour satisfaire Monsieur K ? Il m'a acheté beaucoup de tenues complètement putassières, mais d'autres sont plus équivoques. Je lève vers lui un visage dubitatif.
Il me regarde mi-amusé, mi-réprobateur.
- Pour ce soir, je veux que tu mettes ça !
Il me tend un des ensembles choisis autoritairement dans le magasin où il m'a emmenée : je vais être en rouge et noir, et encore plus que nue avec ces ouvertures savantes et ces échancrures diversifiées qui livrent aux regards des promesses de peau.
Je me prépare lentement, avec des gestes précis. Mon corps paraît laiteux, presque immatériel.
- Ferme les yeux !
Monsieur K découvre ma nuque et un bijou lourd entoure mon cou.
Des effluves ambrés et poudrés m'environnent : Monsieur K chiffonne mes cheveux de parfum, puis les lisse et les abandonne.
Je suis prête pour le grand sacrifice...
"Crissie et Monsieur K." chapitre 9 a
- On arrête tout ce cirque ! dis-je en appuyant sur l'interrupteur qui plonge ta scène dans le noir.
J'ouvre la porte. Dans l'obscurité, je devine la silhouette pâle de ton corps nu.
- Rhabille-toi, on s'en va !
Pendant que je t'attends, le patron du sex-shop se montre plus que curieux.
- Pourquoi vous avez fait ça ? C'était pas mal du tout ! Elle est à vous cette fille ?
- Elle n'appartient à personne.
- Alors, qu'est-ce que ça peut vous faire ?
- Rien...ça ne me fait ni chaud ni froid. Si elle vous intéresse, parlez-lui, je vous souhaite bonne chance !
Quand tu ressors de la cabine, je sais que tu es redevenue la Crissie d'avant, celle que je connais. Le patron te retient par le bras.
- Mademoiselle, c'était très bien, très... comment dire...suggestif. On pourrait peut-être s'entendre. Et si je vous signais un contrat, disons deux shows par jour, en exclusivité... 30 minutes de votre temps, pas plus...
Tu t'écartes, tu ne daignes même pas lui répondre. Le patron m'interroge du regard.
- Qu'est-ce que je vous avais dit !
Le retour à l'appartement est plutôt morose. On ne se dit rien. La nuit tombe. Dans le salon, tu as déballé tes emplettes de lingerie.
- Crissie, nos invités ne vont pas tarder. Il est grand temps de te préparer pour la soirée...
Aujourd'hui, mardi 30 juin, premier d'une canicule annoncée... Qui dit chaleur excessive, dit recherche d'air frais !
Pierre Louÿs, "Pybrac", quatrains 69 à 72
Je n'aime pas à voir qu'une actrice allemande
Coure aux water-closets sans prendre de bougeoir
S'encule par erreur sur un homme qui bande
Et fasse refouler l'étron qui voulait choir.
Je n'aime pas à voir la tendre fiancée
Qui dit en déployant les lèvres de son cul :
"Nai-je point sous mes poils une fleur de pensée ?"
Je verrais là plutôt un péril de cocu.
Je n'aime pas à voir le studieux potache
Qui se branle à plein poing derrière sa maman
Et sans même songer que le foutre, ça tache,
Décharge sur la robe avec ravissement.
Je n'aime pas à voir derrière une roulotte
La gitane en levrette et qui baise trop bien,
Ruisselle par la croupe, inonde la culotte
Puis se torche le cul dans l'herbe comme un chien.
Avec l'été et ses chaleurs, voici revenu le temps des siestes post-prandiales. Je vous en propose une petite galerie d'une dizaine de tableaux très "reposants"...
Francisco Masriera y Manovens
Ivanov Alexander Gennadievich
Louis Camille d'Olivier (1827-1870)
Colette Calascione ("reprise" de la photo de Camille d'Olivier)
Jane Kerr Wood
Denis Nuñez Rodriguez (Cuba)
Nathalie Picoulet
Théodore Rulli
Peter Kloton (1927-1985)
Ignace Spiridon
"Crissie et Monsieur K", chapitre 8b
Je ne reconnais pas la fille que je vois : c'est Crissie bien sûr, nue, haut perchée sur ses Louboutin,
mais cette Crissie-là m'est totalement étrangère. En une fraction de seconde, elle passe de la moue d'enfant la plus ingénument libertine à l'auto-caresse la plus crue et la représentation
la plus obscène : elle est "tous publics". Je comprends que chacun des excitables présents s'y retrouve : des accros aux jeunes lolitas aux voyeurs de sexes matures, généreusement ouverts,
tout le monde en a pour son argent. C'est un caméléon, une extra-terrestre multiforme, un ange pervers au regard clair. Même son regard m'est étranger : presque transparent, oeil de
serpent, fatalité de méduse.
Le spectacle est pétrifiant, fascinant. Je me sens bander comme un cerf, avec l'envie frénétique de foncer vers elle et de la bourrer comme un malade en lui mettant des claques.
Je dis seulement, d'une voix blanche : "Oui, c'est quelque chose !"
"Crissie et monsieur K.", chapitre 8a
Une fois la porte refermée, pour te parler franchement, je me désintéresse de ce que tu vas faire, de la façon
dont tu vas réagir. D’ailleurs, je quitte le sex-shop et pour fumer tranquillement une cigarette dans la rue.
À mon retour, il y a le patron qui m’attend en haut des marches qui mènent au sous-sol. Il a l’air très excité et me fait signe de le rejoindre.
- C’est qui cette fille ?
- Je ne sais pas vraiment. Elle prétend s’appeler Crissie, c’est tout ce que je peux vous dire…
- Et comment vous l’avez dénichée ?
- À un vernissage, il y a un peu plus de trois semaines… Depuis, elle habite chez moi. Mais pourquoi vous me posez toutes ces questions, il y a quelque chose qui cloche ?
- Venez voir vous-même !
On redescend au sous-sol. Le patron me précède dans le couloir sombre et circulaire qui donne accès aux cabines des clients. Elles sont presque toutes occupées. Malgré la pénombre, je distingue des hommes debout devant le hublot de lumière, le visage presque collé à la vitre sans tain. Certains ont même le pantalon aux chevilles et des gestes sans aucune équivoque : ils sont en train de se masturber. Enfin, une cabine libre. Le patron s’écarte pour me laisser entrer :
- Je vous en prie, regardez-la, ça vaut le coup d’œil !
La semaine dernière, au cours d'un déjeuner entre amis. Nous sommes cinq à table. Il y a là Mariana et Serge, un couple d'une soixantaine d'années. La conversation roule sur les sujets d'actualité. Comme on mange des crustacés, on en vient naturellement à la pêche et aux produits de la mer. Juin, c'est la pleine saison des moules. Et là, Serge dit en regardant Mariana : "Moi, ce que je préfère, c'est la grosse moule bien grasse, tu le sais!" Un ange passe. Mariana ne répond rien, esquisse un vague sourire et rosit quand je croise son regard. Elle est adorable en fausse ingénue. C'est comme si je la voyais, nue, les cuisses écartées, en train de me montrer "sa grosse moule bien grasse"... Elle le devine et je sens que ce n'est pas pour lui déplaire...
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