BUG ( 2ème partie)
Une fois dans la chambre spacieuse, avec vue imprenable sur le port et le grand large, Bruno nous a invités à nous asseoir au
bord du lit extra large, puis il a fureté dans un attaché-case. Il en sortit une liasse de billets de 50 euros.
- Mille euros pour le
week-end, ça vous suffira ?
- C’est trop, beaucoup trop !
- Prenez quand même. Il vaut mieux prévoir large, on ne sait jamais…
Il a compté vingt coupures et les a posées sur la table de chevet. Puis il est venu nous rejoindre au bord du lit, à côté de
Catherine maintenant coincée entre nous deux. Sans attendre, Bruno a posé une main sur le genou nu de Catherine. Je n’ai rien dit… Comme je n’ai pas protesté quand sa main est remontée le long de
sa cuisse alors qu’elle écartait un peu les jambes… Comme je l’ai laissé ouvrir la fermeture éclair de sa robe qui a glissé de ses épaules et libéré ses seins aux mamelons déjà durs.
Il lui soupèse affectueusement les seins et gobe un téton qu’il mordille à la manière d’un chiot. Catherine se mord les
lèvres et tente de contenir un gémissement de plaisir. Elle tourne la tête vers moi, cherche mon regard. Elle a déjà comme un voile de bonheur posé sur les yeux. Je devine ce qu’elle attend de
moi. Alors, d’un simple hochement de tête, je lui donne le feu vert.
Maintenant, il nous sera impossible de revenir en arrière. Je le sais, elle aussi. Nous venons de sauter à l’aveugle dans le
gouffre sombre de nos fantasmes.
Tout en continuant de lui agacer le bout des seins, Bruno a saisi une main de Catherine et l’a posée sur la braguette de son
jean dont la boursouflure du tissu est plus que prometteuse.
Encore une fois, je suis étonné de la dextérité et de l’empressement avec lesquels Catherine déboucle le ceinturon, fait
sauter les boutons et extirpe la grosse queue de Bruno, tendue comme un ressort. Elle l’empoigne avec passion. Je me sens envahi d’un sentiment de fierté : fier de sa beauté, de son audace,
de sa sensualité. La perspective de la voir fait l’amour avec un quasi-inconnu me remplit de bonheur. Mais je ne souhaite pas m’en tenir au rôle de simple voyeur, je veux que Catherine
garde de cette soirée un délicieux souvenir qui alimentera longtemps sa libido.
- Bruno, je vous conseille de lui lécher la chatte, elle adore ça !
Alors Catherine se laisse ôter sa culotte, allonger sur le dos, écarter les jambes. Le coquillage de son sexe bâille, les
lèvres sont humides. À genoux au pied du lit, Bruno fourre la tête entre ses cuisses et commence à lui lécher la moule. Il s’y prend bien : je vois distinctement le boute de sa langue
tourner autour de la tête du clitoris, puis glisser plus bas, fouiller le vagin, ses lèvres se ventouser à la vulve comme pour aspirer tout le miel. Les mains posées sur la nuque de son lécheur,
les yeux clos, la ouche ouverte, le souffle court, Catherine l’attire contre son ventre offert.
- N’oubliez pas de lui lécher le cul !
Comme s’il n’attendait que mon conseil, Bruno relève les cuisses de Catherine ce qui lui ouvre naturellement les fesses.
L’étoile brune de son anus luit déjà de mouillure. La langue chaude de Bruno parcourt sur toute sa longueur le grand sillon, du bas des reins jusqu’au mont de Vénus. Catherine cherche ma main
qu’elle serre avec tendresse.
- Mon chéri, je te raconterai plus tard tout ce que j’éprouve, tout ce plaisir que tu me donnes en cadeau, me dit-elle d’une
voix rauque entrecoupée de soupirs.
Quand ils eurent épuisé
tous les délices du cunnilingus, ce fut Catherine qui se chargea de déshabiller intégralement Bruno, de l’allonger sur le lit et de se mettre en position pour un soixante-neuf d’enfer. Le
spectacle était fascinant et j’étais aux premières loges. Les deux acteurs en scène, Bruno allongé sur le dos, Catherine à quatre pattes, tête-bêche, au-dessus de lui. Côté cour, Catherine en
train de lui tailler une pipe. Elle le pompait sur toute la longueur de la bite, de la prune charnue du gland qu’elle flattait et suçait avec gourmandise comme elle l’aurait fait d’un Chuppa
Chups, passait la pointe de la langue sur le méat, excitait le frein, puis, lentement, l’avalait en entier jusqu’aux couilles poilues qui lui chatouillaient les narines. Elle le gardait ainsi au
fond de sa gorge comme pour en apprécier la saveur secrète avant de le régurgiter avec la même patiente lenteur. Côté jardin, le visage de Bruno juste au-dessous du ventre grand ouvert de ma
femme. Des deux mains, il lui écartait les fesses de manière à bien dégager l’anus et la vulve. Sa langue épaisse et gluante lui lapait goulûment l’entrejambe, le nappait de salive tiède, se
jouait des plis et replis, s’aventurait alternativement dans les vestibules du vagin et du rectum, s’abreuvait de ses secrétions intimes toujours plus grasses, toujours renouvelées…
À ce double jeu diabolique, Catherine ne put retenir un orgasme. Je vis avec précision l’œillet de son anus palpiter à la
manière d’une anémone de mer qui hésite à s’épanouir. Ses spasmes se propagèrent à son périnée puis à son vagin qui se mit à s’ouvrir et se fermer comme la bouche du poisson en manque d’oxygène.
À bout de souffle, Catherine sortit entièrement la bite de Bruno de sa bouche et la frotta affectueusement contre sa joue. Elle se laissa emporter par sa jouissance jusqu’à l’apaisement.
Mais ils n’en étaient pas pour autant rassasiés. Catherine se redressa et avisa le grand miroir mural qui faisait face au
lit. De nouveau ; l’étrange lueur du désir illumina ses yeux. Sans que Bruno ait à changer de position, elle vint s’accroupir au-dessus de son sexe dressé comme un mât de
misaine.
- S’il te plaît, chéri, prends-le et mets-le moi dans la chatte. Je veux que ce soit toi et personne d’autre. Comme ça, je me
verrai dans le miroir et ce sera comme si j’assistais en direct au tournage d’un film porno.
Appuyée sur ses mains
posés à plat sur le lit pendant que Bruno la tenait fermement par la taille, elle se pencha un peu en arrière afin de présenter sa chatte béante à la queue raide que j’avais en main. C’était la
première fois de ma vie que je tenais une bite d’homme ; elle était incroyablement dure et comme animée d’une vibration continue. J’ai posé la tête du gland entre les lèvres tuméfiées du
sexe de Catherine, délicatement, je l’ai faite aller et venir de bas en haut avec de petits clapotis mouillés… Puis quand je l’ai sentie prête, je l’ai enfoncée dans la vagin où elle a lentement
disparu, comme aspirée par une ventouse. Le regard fixe sur le miroir, Catherine se regardait baiser et ce spectacle avait le don de la sublimer.
- Que c’est beau ! souffla-t-elle. Je n’aurais jamais cru que ce serait si beau. Oh, mon chéri, tu vois comme il entre
en moi, comme il me remplit… Et mon clitoris, regarde comme il est gros et dur… Oh, mon dieu, je crois que je vais jouir… Oh, pas maintenant, pas encore !
Mais il était trop tard. La machine de l’orgasme était enclenchée et impossible à enrayer. Le piston de la queue de Bruno
s’est emballé. Il n’a pas tardé à donner lui aussi des signes de grande excitation. La peau des couilles s’est rabougrie et il s’est mis à grogner et à souffler comme un bûcheron tout en
proférant des insanités où Catherine aux anges fut tour à tour traitée de belle salope, de chienne et de sacrée putain…
Je crois que c’est Bruno qui a joui le premier en bloquant sa bite au plus profond du ventre de Catherine. Elle est
partie dans la foulée avec de petits cris très aigus. Ils sont restés de longues minutes comme ça, emboîtés, immobiles, hébétés, à reprendre haleine. Du sperme suintait sur les couilles de Bruno.
Catherine regardait toujours son reflet dans le miroir, hypnotisée par sa propre image, par son obscénité. J’ai regretté de ne pas avoir apporté notre camescope pour immortaliser ces instants.
Heureusement, je me suis souvenu du smartphone de Catherine, alors j’ai photographié leurs sexes encastrés, puis sa chatte dégoulinante de foutre et la queue flasque et empesée de Bruno.
La nuit était tombée depuis longtemps. Au loin brillaient des phares et les sémaphores de l’entrée du port. Catherine s’est
retirée dans la salle de bains pour se refaire une respectabilité. Bruno et moi somme allés sur le balcon respirer l’air frais de la nuit d’été.
- Vous rentrez quand en Belgique ? m’a-t-il demandé.
- Dans une dizaine de jours…
Le regard dans le noir horizon, il parut réfléchir.
- Lorsque vous viendrez me rendre l’argent, ce serait mieux que vous veniez seul… Je veux dire sans votre femme…
- Mais pourquoi ?
- Je pense que Cécilia, mon épouse, sera enchantée de faire votre connaissance… Elle est aussi membre de « Namur et
Partage », comme vous et moi…
FIN
© Michel Koppera, février 2015
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