Mercredi 27 mai 2015 3 27 /05 /Mai /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K." chapitre 4 a

 crissie4a-2Je me veux rassurant. Mon doigt se fait presque tendre et du gras du pouce, je te masse doucement le périnée. Ma main libre enserre ta nuque, à la recherche de ta peau nue sous tes cheveux ;

- Ne sois pas inquiète, Crissie. À tout instant, tu es libre de dire non, libre de partir, mais aussi libre de donner le meilleur de toi-même…

Ces mots t’apaisent. Je sens l’extrême tension de ton corps peu à peu se relâcher, la bague de chair qui emprisonne mon index enculeur se dilater, tes muscles docilement s’affaisser. On reste comme ça de longs moments, les yeux dans les yeux, ta nuque dans le berceau de ma main gauche, mon index dans ton cul, mon pouce à l’entrée de ton vagin huileux. Je devine cependant une question au bord de tes lèvres.

- Demain soir, tes amis, ils seront seuls ou accompagnés ?

- Seuls, sauf peut-être Bertrand qui vient souvent avec Géraldine. C’est sa femme.

- Elle est comment ?

- C’est Géraldine, tu verras par toi-même.

Un frisson te parcourt de la tête aux pieds. Je retire doucement mon index que ton anus abandonne comme à regret. Je le porte encore humide de ton odeur à mes narines pour saisir ton parfum le plus secret. Ce geste empourpre tes joues. Tu détournes la tête et baisses les paupières. Je referme le peignoir de soie sur ton corps sans défense.

 

- Retourne dans ta chambre ! Il faut que tu te reposes. Demain, on aura une journée bien chargée.

crissie4a-1

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 26 mai 2015 2 26 /05 /Mai /2015 08:00

Tatiana ("Tina") Josivovna Chernova Blacker est née en février 1934 à New-York. Dès l'âge de 17 ans, elle devient modèle pour photographes tout en prenant des cours d'art dramatique. En 1958 et 1959, elle fait la couverture de Playboy et entre de plain pied (pour Tina, on devrait plutôt dire de "plain seins") dans le top des pin-ups. de 1958 à 2004, elle mènera une honorable carrière d'actrice de cinéma et de téléfilms.

tina louise1

tina louise2

tina-louse4

tina-Louise3

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 22 mai 2015 5 22 /05 /Mai /2015 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac", quatrains 49 à 52

Je n'aime pas Toinon que les pires caresses

Ne feraient pas rougir, mais qui pour s'excuser

Montre que sa pudeur lui fait rougir les fesses

Et lui donne un besoin féroce de baiser.

pybrac49

Je n'aime pas la nonne à la vulve très noire,

Qui, pourpre, ayant rompu son dernier godemiché,

Se fourre au trou du con sa Madone d'ivoire

Et savoure à loisir l'horreur de son péché.

pybrac50

Je n'aime pas à voir la petite soularde

Qui veut boire encor plus de foutre que de vin

Offre sa bouche aux vits comme un cul de poularde

Et dit qu'elle a treize ans. Que fera-t-elle à vingt !

pybrac51

Je n'aime pas à voir cette barbe d'apôtre

Qui pend au cul d'Esther à genoux sous mes yeux

Et ces deux trous barbus qu'elle offre l'un et l'autre

Me glacent d'un respect quasi religieux.

pybrac52

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 21 mai 2015 4 21 /05 /Mai /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K." Chapitre 3 b

crissie3-b-1

  Monsieur K m'a prise en traître : non content de jouer avec mon corps, il joue avec mes nerfs.

Le cul violé, vrillé  par son doigt féroce, je m'arc-boute, me faisant encore plus mal.

Je suis pétrifiée, j'ai des envies de meurtre.

crissie3-b-2Que va-t-il se passer demain ? Deux fois déjà, il a laissé entendre qu'il allait s'occuper de mon cas dans les grandes largeurs, si je puis dire…

En même temps que mon cerveau refuse ce que je vis, ce qui m'attend ; en même temps que la peur m'étreint et que l'attrait du mystère me gagne, je sens mon sexe avoir mal de désir exacerbé.

Depuis que Monsieur K m'a emmenée avec lui, depuis le premier regard où j'ai senti qu'il me happait, ma vie n'existe plus que dans ce centre de gravité qu'est devenu mon sexe, comme si je n'étais plus que cet organe-là.

Je ne puis plus penser à autre chose.

Je suis exténuée.

J'ignorais qu'une telle emprise pût exister sur quelqu'un, j'ignorais qu'on pût se forger ses propres chaînes, intérieures.

Monsieur K me regarde et, j'en ai l'impression, lit en moi comme en un livre.

Il sourit un peu.

Juste un peu.

 

 

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 20 mai 2015 3 20 /05 /Mai /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K." Chapitre 3 a

crissie3-a-1Je saisis dans tes yeux clairs une étrange lueur où se mêlent l’effroi et la fascination. Pendant ce temps, tes doigts poursuivent leur danse du scalp autour du totem de ton clitoris en érection. Ton ventre glabre me ramène à la beauté virginale des Vénus antiques et exacerbe la cruauté de mon désir.

Je me lève enfin et marche vers toi, la bite en gloire. Je suis au plus près de ton souffle oppressé, des battements désordonnés de ton cœur en émoi, du clapotis de tes doigts dans ta fente humide malgré tout. Je m’agenouille entre tes jambes ouvertes et observe ton sexe nu aux lèvres tuméfiées. Saisissant tes genoux, je t’écartèle.

- Ouvre-toi salope, que je te voie toute entière !

Mes doigts légers survolent tes mamelons de jouvencelle et descendent vers ton ventre, si près de ta vulve qu’elle s’offre déjà à ma caresse, mais c’est plus bas que pénètre mon index inquisiteur. Sans préavis, je force d’un seul coup l’œillet de ton anus. Tu te crispes, grimaces un rictus, serres les dents pour ne rien laisser paraître. Mais ton regard planté dans le mien me dit ta haine amoureuse. À ce moment précis, je sais que tu me détestes, que tu vomis l’obscénité de mon doigt sodomite…

 

- Il faudra t’assouplir et élargir tout ça ! dis-je en vrillant mon index dans l’étau de ton cul rebelle. Nous y veillerons dès demain.  

crissie3-a-2

Par michel koppera - Publié dans : Crissie et Monsieur K. - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 19 mai 2015 2 19 /05 /Mai /2015 08:00

Gina Lollobrigida ( de son vrai prénom Luigina) est une actrice italienne née en juillet 1927 à Subiaco (province du Latium). Issue d'un milieu ouvrier très modeste, elle "monte" à Rome après la guerre. Elle y débute comme modèle dans des romans-photos, s'initie au métier d'actrice au théâtre et participe à des concoours de beauté. (Sur certains sites internet, Gina Lollobrigida serait la dauphine à droite sur la photo. Même si la beauté de la poitrine de la jeune femme laisse à penser qu'elle pourrait être Gina, cela reste à prouver !)

gina-lollobrigida1

Sa carrière d'actrice internationale débute vraiment en 1952 quand elle tourne aux côtés de Martine Carol dans "Belles de nuit" de René Clair puis dans "Pain, amour et fantaisie" de Luigi Comencini. En 1956, on la découvre en superbe et sensuelle Esmeralda dans "Notre Dame de Paris" avec Anthony Quinn dans le rôle de Quasimodo. Les années 1960 marquent l'apogée de sa carrière cinématographique où elle devient une icône pour nombre d'amateurs de femmes à la poitrine opulente.

gina-lollobrigida4

gina-lollobrigida2

gina-lollobrigida3

Elle cesse de tourner en 1983 et n'apparaîtra plus sur les écrans que dans quelques téléfilms. 

 

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 18 mai 2015 1 18 /05 /Mai /2015 08:00

Louis Ferdinand CELINE

Voyage au bout de la nuit, 1932

630 pages

celine

C'était la troisième fois que je lisais "Voyage au bout de la nuit", et il m'aura fallu plus de quarante ans pour vraiment comprendre le message de ce roman et réaliser combien il était unique et incontournable. Un monument de littérature et d'humanité  aussi essentiel que "Ulysse" de J.Joyce ou "100 ans de solitude" de G.G. Marquez

 Page 73. 1915 : Le narrateur, Ferdinand Bardamu, soldat en convalescence à Paris, a une liaison avec Lola, une infirmière américaine.

« Son corps était pour moi une joie qui n’en finissait pas. Je n’en avais jamais assez de le  parcourir ce corps américain. J’étais à vrai dire un sacré cochon. Je le demeurai.

Je me formai même à cette conviction bien agréable et renforçatrice qu’un pays apte à produire des corps aussi audacieux dans leur grâce et d’une envolée spirituelle aussi tentante devait offrir bien d’autres révélations capitales au sens biologique il s’entend. .

Je décidai, à force de peloter Lola, d’entreprendre tôt ou tard le voyage aux Etats-Unis, comme un véritable pèlerinage et cela dès que possible (…) Je reçus ainsi tout près du derrière de Lola le message d’un nouveau monde. »

 celine1

Page 84. À l’hôpital militaire, la concierge s’envoie en l’air avec les malades et les médecins.

«  En somme, c’était une vicieuse. Au lit par exemple, c’était une superbe affaire et on y revenait et elle nous donnait bien de la joie. Pour une garce c’en était une vraie. Faut ça d’ailleurs pour faire bien jouir. Dans cette cuisine-là, celle du derrière, la coquinerie, après tout, c’est comme le poivre dans une bonne sauce, c’est indispensable et ça lie. »

 celine2

Page329. Devenu médecin après la guerre, le narrateur s’est installé à la Garenne-Rancy, en banlieue parisienne. Il est appelé au chevet d’une jeune femme de 25 ans qui vient de se faire avorter pour la troisième fois.

«  Fallait voir comme elle était solide et bâtie, avec du goût pour les coïts comme peu de femelles en ont. Discrète dans la vie, raisonnable d’allure et d’expression. Rien d’hystérique. Mais bien douée, bien nourrie, bien équilibrée, une vraie championne dans son genre, voilà tout. Une belle athlète pour le plaisir. Pas de mal à ça. Rien que des hommes mariés elle fréquentait. Et seulement des connaisseurs qui savent reconnaître et apprécier les belles réussites naturelles et qui ne prennent pas une petite vicieuse quelconque pour une bonne affaire. Non, sa peau mate, son sourire, sa démarche et l’ampleur noblement mobile de ses hanches lui valaient des enthousiasmes profonds, mérités, de la part de certains chefs de bureau qui connaissaient leur sujet.

Seulement, bien sûr, ils ne pouvaient tout de même pas divorcer pour ça, les chefs de bureau. Au contraire, c’était une raison pour demeurer heureux en ménage…. »

 celine3

Page 454. Bardamu partage maintenant une chambre d’hôtel à Paris avec un certain Pomone… 

« Comme nous lisions nombre de journaux cochons à notre hôtel, on en connaissait des trucs et des adresses pour baiser dans Paris ! Faut bien avouer que c’est amusant les adresses. On se laisse entraîner, même moi qui avais fait le passage des Bérésinas et des voyages et connu bien des complications dans le genre cochon, la partie des confidences me semblait tout à fait épuisée. Il subsiste en vous toujours un peu de curiosité pour le côté du derrière. On se dit qu’il ne vous apprendra plus rien le derrière, qu’on n’a plus une minute à perdre à son sujet, et puis on recommence encore une fois cependant rien que pour en avoir le cœur net qu’il est bien vide et on apprend tout de même quelque chose de neuf à son égard et ça suffit pour vous remettre en train d’optimisme.

 

On se reprend, on pense plus clairement qu’avant, on se remet à espérer alors qu’on espérait plus du tout et fatalement on y retourne au derrière pour le même prix. En somme, toujours des découvertes dans un vagin pour tous les âges. » 

celine4  

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 15 mai 2015 5 15 /05 /Mai /2015 08:30

Article n° 12, quatrains 45 à 48

Avertissement : Le  contenu du quatrain n° 45 est vraiment insoutenable, impossible à citer et, à plus forte raison, à illustrer. Je l'ai donc remplacé par une signalétique de danger, signalétique à laquelle je serai malheureusement obligé de faire de nouveau appel par la suite...

dangerpng

Je n'aime pas à voir la belle Bordelaise

Dont la bouche à moustache est un con malgré lui.

Même quand elle suce on dirait qu'elle baise

Et pour peu qu'elle bave on croit qu'elle a joui.

pybrac46 

Je n'aime pas à voir que la môme Microbe

Suivre un monsieur dans la pissotière du quai

Pour se faire enculer sans relever sa robe

Par le trou qu'elle a fait dans son jupon truqué.

 pybrac47

Je n'aime pas à voir deux soeurs l'une sur l'autre,

L'une étendue, ouvrant les deux cuisses en l'air

Et l'autre qui s'y plonge et s'y frotte et s'y vautre

Corps à corps, ventre à ventre et leurs cons chair à chair.

pybrac48

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 14 mai 2015 4 14 /05 /Mai /2015 08:00

Ma vision très personnelle et iconoclaste de l'Ascension... Il y a tant de façons de monter au ciel ! Celle-ci en est une parmi d'autres.

ascension1 

ascension2

ascension3

ascension4

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 13 mai 2015 3 13 /05 /Mai /2015 08:00

Encore le gode ceinture. Mais avant de passer à l'acte, il faut d'abord s'équiper, se harnacher solidement, se mettre en situation, se viriliser, se glisser dans la peau du mâle, s'ouvrir l'appétit avec les yeux...

gode-prep2

gode-prep3

gode-prep4

gode-prep5

gode-prep1 

Par michel koppera - Publié dans : sapho - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Août 2025
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
             
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés