Seconde série de l'envoi de Bruno. Cette fois, on revient dans l'hétérosexualité. On y voit que Dubout savait alterner avec talent humour, cruauté et lubricité.
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Seconde série de l'envoi de Bruno. Cette fois, on revient dans l'hétérosexualité. On y voit que Dubout savait alterner avec talent humour, cruauté et lubricité.
Nikki Gemmell
« Les noces sauvages », 1997 ( 2000 pour l’édition française)
Collection 10/18 n° 3323
Traduit de l’anglais par Dorothée Zumstein
Résumé : Snip Freeman, la trentaine, artiste peintre, entreprend, au volant d’un pick-up tout neuf, un long voyage à travers le bush australien à la rencontre de son père. Pour la sécurité de son aventure, elle a choisi de ne pas rouler seule et s’est trouvé un compagnon de voyage, Dave, dont elle va tomber amoureuse. Voici 3 extraits du roman
Page 24 : Snip évoque ses rapports avec les hommes en général.
« Elle ne laisse personne la connaître à fond, l’approcher de trop près. Elle se ferme dès que quelqu’un menace de le faire, et elle se tire en vitesse. Les hommes apaisent cette démangeaison entre ses cuisses, cette soudaine et violente envie d’une queue dure et brutale. Elle cambre le dos sous leurs poids et place avec insistance leurs doigts sur son clitoris. Dès que c’est fini, elle s’en va. Pas de numéro de téléphone. Pas d’adresse où faire suivre. Une nouvelle ville, une autre rupture. Sa seule constance : l’anonymat. »
Page 30 : Dans les toilettes d’une station-service, Snip se masturbe en pensant à Dave dont elle se refuse encore à admettre qu’elle l’aime.
« Désolée, mon pote, lui lance Snip (à Dave), avant d’entrer dans les toilettes des femmes. Elle est mouillée, frustrée ; elle a besoin de s’isoler. Elle baisse son pantalon et place l’index sur son clitoris, qu’elle écrase par de fortes pressions circulaires, tout en glissant deux doigts à l’intérieur d’elle-même. Enfin, elle atteint l’orgasme, doux et délectable. Sa tête est fortement pressée conter la fraîcheur de la porte des toilettes et elle reste un long moment accroupie sur le carrelage froid, ses jambes nues largement écartées. Puis elle s’essuie et sort du pub, tandis qu’une rangée d’yeux la suit depuis le bar. »
Page 219. Après une longue séparation et de nombreuses péripéties, Snip et Dave sont de nouveau réunis.
« Snip est stupéfaite de retrouver les gestes de Dave : ses doigts qui fouillent sa toison, écartent son sexe, la caressent jusqu’à ce qu’elle soit mouillée et s’enfoncent profondément en elle. Puis ils font l’amour et le rythme de leurs ébats s’accélère, ralentit, puis s’accélère à nouveau jusqu’à ce qu’elle jouisse et qu’il se retire aussitôt, éclaboussant de sperme le ventre et les seins de Snip. Elle reconnaît aussi la douceur de sa joue tandis qu’ils frottent, à la manière des poneys, leurs visages l’un contre l’autre ; le parfum de son huile capillaire ; son tatouage, qu’elle embrasse.
Elle se blottit contre son dos et, une demi-heure plus tard, ils recommencent. Mais cette fois, en lui faisant l’amour, Dave mord la peau de Snip comme s’il voulait y laisser sa marque.
- Je veux que tu sois à moi pour toujours, murmure-t-il à son oreille en frémissant, toujours profondément enfoncé en elle. Je ne veux plus jamais te perdre.
Pour toute réponse, Snip replie ses jambes autour du dos de Dave. »
La pipe de la saint Valentin est une pipe amoureuse qui se pratique en chambre, dans la plus stricte intimité.
Bruno C*, grand amateur et collectionneur d'ouvrages érotiques m'a adressé ces merveilleuses illustrations d'Albert Dubout (1905-1976). De Dubout on connaît surtout les séries de chats ainsi que ses affiches des films de Pagnol, sans oublier sa vision si personnellle du couple : la très grosse dame (style Berthe Bérurier) et son tout petit freluquet de mari ! On retrouve dans ses dessins érotiques son humour paillard. J'attire votre attention sur le "code pileux" de cette série. Je m'explique : dans ses dessins mettant en scène des couples hétérosexuels, Dubout représente toujours la femme sans pilosité, alors que son partenaire mâle est littéralement couvert de poils ! On retrouve souvent le même code dans les couples homosexuels : les dominants (disons pour simplifier les sodomiseurs) ont les attributs de la virilité (pilosité abondante, tatouage), les dominés ( les sodomisés) sont parés des attributs de la féminité ( absence de poils, peau très blanche)
Nedjma, « L’amande »
Editions PLON, 2004
Collection Pocket n° 12409
Récit autobiographique d’une jeune femme maghrébine qui dans les années 60 a refusé un mariage arrangé et s’est enfuie à Tanger où elle est devenue une femme libre de son corps.
Introduction, page 9.
« Louange à Dieu qui créa les verges droites comme des lances, pour guerroyer dans les vagins. (…) Louange à Celui qui nous fit don de mordiller et de sucer les lèvres, de poser cuisse contre cuisse, et de déposer nos bourses au seuil de la porte de la Clémence. »
Cheikh O.M. Nefzaoui
Le Jardin parfumé
En guise de réponse à Cheikh Nefzaoui
Moi, Badra bent Salah ben Hassan el-Fergani, née à Imchouk, sous le signe du Scorpion, chaussant du trente-huit et bouclant bientôt mes cinquante années, déclare ceci : je me fous que les Noires aient les cons savoureux et l’obéissance totale ; que les Babyloniennes soient les plus désirables et les Damascènes les plus tendres pour les hommes ; que les Arabes et les Persanes soient les plus fertiles et les plus fidèles ; que les Nubiennes aient les fesses les plus rondes, les peaux les plus douces et le désir brûlant comme une langue de feu ; que les Turques aient les matrices les plus froides, les tempéraments les plus teigneux, les cœurs les plus rancuniers et l’intelligence la plus lumineuse ; que les Egyptiennes aient le langage doux, l’amitié plaisante et la fidélité capricieuse.
Je déclare me foutre des moutons comme des poissons, des Arabes comme des Roumis, de l’Orient comme de l’Occident, de Carthage comme de Rome, de Henchir Tiemsani comme des jardins de Babylone, de Galilée comme d’Ibn Battouta, de Naguib Mahfouz comme d’Albert Camus, de Jérusalem comme de Sodome, du Caire comme de Saint-Petersbourg ; de saint Jean comme de Judas, des prépuces comme des anus, des vierges comme des putains, des schizophrènes comme des paranoïaques, d’Ismahan comme d’Abdelwahab, de l’oued Harrath comme de l’Océan Pacifique, d’Appolinaire comme de Moutannabi, de Nostradamus comme de Diop le Marabout.
Puisque moi, Badar, décrète n’être sûre que d’une chose : c’est moi qui ai le con le plus beau de la terre, le mieux dessiné, le plus rebondi, le plus profond, le plus baveux, le plus bruyant, le plus parfumé, le plus chantant, le plus friand de bites quand les bites se lèvent tels des harpons.
Je peux le dire, maintenant que Driss est mort et que je l’ai enterré, sous les lauriers de l’oued, à Imchoul la mécréante.
"La jeune fille à la mandoline" est le dernier grand tableau de Balthus qui décédera l'année suivante en 2001. Cette oeuvre est le condensé de l'univers de Balthus : présence du chat gardien des rêves, la fenêtre qui s'ouvre sur un paysage fait de collines sensuelles, une jeune fille endormie dans une pose très suggestive (cuisses grandes ouvertes) l'instrument de musique, et le désir sexuel figuré par la présence du chien... Une pure merveille, comme un instantané de la beauté de la vie.
C'est aussi par conséquent le dernier tableau où Anna Whali posa pour le peintre. Les problèmes de santé de Balthus étaient devenus à l'époque si handicapants qu'il ne pouvait plus travailler sur des esquisses préparatoires et utilisait des polaroïds de sa jeune modèle pour réaliser ses tableaux...
Philippe
Voilà, c'est fait, je remonte les pavés sous la lune béante, au loin un couple s'engueule, cela fait longtemps que nous ne le faisons plus non plus, Le bar est fermé, dommage j'aimerais tant parler ce soir, ne pas me retrouver seul.
Derrière moi, j'entends le rideau métallique qui s'abat, Valentin va certainement rentrer chez lui, j'imagine mal cet homme festoyer, j'aurais aimé qu'il me propose de venir boire un dernier verre chez lui.
Peut-être l'a-t-il suspendue à l'un de ses murs au milieu d'autres belles, comme j'aimerais la savoir trophée devenue.
Qu'avant de se coucher ou à l'instant du réveil, il couvre son corps de pensées obscènes.
Devant quels regards se trémousse-t-elle ?
Si elle savait combien je regrette la présence de seules femmes à ses côtés.
J'aimerais qu'un homme glisse sa main sur ses graciles cuisses ou ose se saisir de l'un de ses seins.
Je prendrais un plaisir immense qu'elle retrouve le goût, l'odeur de l'amour et du sexe.
S'il le fallait j'empoignerais moi-même le mât d'un autre homme pour qu'elle parte en croisière.
Une fois ancré en elle, je prendrais la main de ma belle pour suivre ses marées, jusqu'à l'ultime vague.
Je marche, je pense et bande à la fois, preuve est faite que les hommes sont capables de plusieurs actes simultanés, même si je me passerais bien de la position verticale en cet instant.
Cette journée n'en finit pas de s'étirer, je vibre de partout, jusqu'à mon téléphone, c'est Halima.
Elle a fumé, certainement bu aussi, je la connais trop bien, surtout je ne dois pas l'interrompre sans quoi elle perdra le fil.
Rarement conversation fut si tendue et dense entre nous.
Enfin, un silence comme une aire de repos, je m'engouffre...
- Non Halima ! Pas moi ! Trouve quelqu'un d'autre ! Tu ne peux pas me demander ça ! C'est impossible !
- Justement tu es le seul en qui j'ai une totale confiance et si je fais appel à toi c'est justement qu'en ce moment...
- Mais comment veux-tu que j'accepte une chose pareille?
- Tu crois que ça a été facile pour moi d'accepter de te servir d'alibi quand tu es parti une nuit avec Djamilah ? Ce n'est pas toi qui m'as dit qu'en échange, si un jour j'avais besoin, je pourrais te demander n'importe quoi ? Alors voilà c'est ce soir et je le reconnais c'est n'importe quoi.
Les vieux démons réapparaissent, cette erreur qui écorna notre couple.
Jamais je n'aurais dû l'avouer à Monika pour soulager ma conscience, j'aurais dû taire cette infidélité, mieux encore ne pas céder aux avances de la belle kabyle enivrée, qui avait sauté sur moi.
À trois reprises je l'ai repoussée, puis j'ai cédé.
Je ne tire aucune gloire de cet épisode puisqu'il éloigna Djamilah pourtant proche de notre couple ainsi que la confiance de Monika.
Comment aurais-je moi même réagi en pareille situation ?
- Ne t'inquiète pas il n'arrivera rien, je veux juste que tu emportes chez ce Valentin les photos que tu vas prendre de moi. Tu sais, l'autre soir, j'ai ouvert ta sacoche, je n'ai pas pu résister, c'était comme un appel. J'ai vu ce qu'il a fait d'elle, je veux qu'il prenne soin de moi de la même façon. Tu es le seul qui ne me trahira pas, je te connais depuis dix ans.
- D'accord mais on fera ça dans le noir absolu, pas de discours entre toi et moi, juste le flash, je ne veux pas te voir et je repartirai aussitôt, comme un fantôme.
- Alors je t'attends viens vite, c'est ce soir que j'ai envie.
Le taxi me dépose devant chez elle.
Comme convenu, la porte n'est pas fermée à clé.
L'appareil photo se trouve dans l'entrée.
Je me dirige vers sa chambre.
Fébrilement m'installe dans le fauteuil,
Il ne me reste plus qu'à atteindre l'interrupteur et faire naître la nuit pour lui donner le signal.
Elle sort alors de la salle de bain attenante, je distingue à peine les formes de son corps et baisse mon regard.
Son souffle est au diapason du mien, court, elle étend son corps sur le lit.
- Vas-y, prends-moi !
Premier éclair
Je distingue ses genoux, terriblement ouverts.
Je tente de cadrer au mieux le périmètre où elle se trouve.
Je ne sais si les photos seront bien cadrées, tant pis, Valentin s'en accommodera.
La dernière prise arrive enfin, comme convenu dans l'obscurité je me retire, la laissant sur le lit nue, n'importe quel homme se serait jeté sur elle pour la pénétrer.
Je me retire de la pièce, repose l'appareil là où je l'avais trouvé en arrivant, glisse au fond de ma poche la carte mémoire extraite.
Je bande comme jamais, je suis à deux doigt de libérer mon épais coulis.
Me retenir encore, cette semence je la destine à l'entrecuisse de Monika, c'est en elle que je veux fondre.
Peut-être est elle rentrée..
Non, la maison est vide encore emplie de son doux parfum.
Ainsi Valentin aurait raison, elles seraient des femelles avides de pénétrations sauvages et profondes au même titre que les hommes appartiennent au règne animal.
Oui j'ai connu Monika écartant largement ses cuisses, à califourchon au-dessus de moi, s'empalant jusqu'à la garde de mon sexe pour me sentir au plus profond d'elle, cogner la paroi de son ventre.
Ses chevauchées endiablées durant lesquelles elle s'empalait assise sur moi en contractant son étroit fourreau me manquent.
J'aimais soulever son corps frêle en tenant ses fesses à pleines mains pour la pénétrer debout.
Valentin a raison, Monika ne fait pas exception c'est moi qui ai perdu le chemin de son corps, il me faut partir à sa reconquête même si un autre devra m'y aider.
Je voudrais qu'elle retrouve les chemins de l'extase.
Je ne pense pas avoir été son meilleur amant, peut être Jean-Marc, ou encore Jochen.
J'aurais aimé la voir avec d'autres.
Je n'ai plus la force d'écrire ce soir, pourtant j'aurais tant à raconter.
Je me glisse dans le lit et m'endors.
Au matin, engourdi je la sens prés de moi, ainsi elle est revenue, elle me tourne le dos, je n'ose la toucher tant j'ai envie d'elle,
J'aimerais coller l'une contre l'autre nos nudités intégrales.
Je prends garde pourtant de ne pas la réveiller et m'extrais de la chambre emportant avec moi cette robe toute froissée et sa culotte odorante, je veux respirer le climat de sa nuit.
Le café devant moi fume, mais c'est la soie la plus proche de son intimité que je porte à mes narines.
Je reconnais son miellat subtile et raffiné, indiquant qu'elle a suinté mais aucune odeur mâle.
Partagé entre soulagement et regret, je vais chercher ma boite à émotions.
Au risque qu'elle se lève et me découvre au milieu de mes reliques, j'étale devant moi le contenu d'une grosse enveloppe.
Sur la table sont posées des photos d'elle, des pochettes de négatifs ainsi que sa robe, sa culotte et la boite contenant son épais duvet, Je l'ouvre, le verse au creux de ma main et le mâche dans ma paume comme l'on ferait de ces balles anti-stress.
Quelle agréable sensation.
Je prends une feuille, un crayon.
Cher Valentin,
L'occasion était trop belle, je vais ENFIN pouvoir baisser mon masque.
Qu'il tombe comme son duvet que je vous offre et qui peut-être se trouve déjà entre vos mains.
Depuis que je vous ai rencontré ma vie a pris un autre sens.
Des rêves ne cessent de me hanter, obsédant, martelant mon esprit.
Combien de couples, d'hommes et de femmes sont venus à vous, tremblotants tout comme moi pour vous soumettre Leur Secret.
Vous trouverez dans cette enveloppe bien des clés ouvrant de lourdes portes.
Une boucle de sa chevelure dorée et sa fourrure sombre.
Le clair et l'obscur.
Lors d'un rêve, elle m'a demandé de vous les offrir.
Je vous en confie donc la jouissance.
Merci de prendre soin d'elle
Je vous dois un aveu terrible, même au plus fort de nos ébats les plus fous, jamais je ne suis parvenu à la faire jouir par la seule pénétration de mon sexe.
J'ai toujours souffert de cela dans mon honneur d'homme.
Bien sûr elle a connu des orgasmes, de nombreux orgasmes mais avec d'autres caresses, d'autres instruments que le mien.
Parfois je rêve de lui offrir une pénétration vigoureuse même si elle n'était pas de mon fait.
Telle une Cendrillon qui aurait perdu sa chatte aux douze coups de minuit, je parcourrais le royaume pour trouver chaussure à son pied.
Le sexe qui saurait lui donner l'extase.
Je vous remercie Valentin pour ce que vous faites dans l'obscurité.
Me céderez-vous ce triptyque auquel je tiens tant ?
Cordialement.
Philippe
Le patron du bar dépose le café fumant, quelques minutes auparavant j'ai glissé dans la boite aux lettres de la boutique mon précieux chargement.
Nous sommes dimanche, il le découvrira demain.
Ces deux tableaux intitulés "Couple d'amoureux" datent de 1750. François Boucher y atteint des sommets d'érotisme, à la limite de la pornographie. Le premier des deux tableaux est le plus sensuel.
Le simple tracé des deux diagonales permet de constater que le centre du tableau se trouve bien là où on le pressentait, c'est-à-dire sur le ventre nu de la jeune femme. Le couple est entouré de motifs végétaux (branches tronquées) aux formes phalliques. La charge érotique du tableau repose sur une série de contrastes : richesse et abondance des vêtements / nudité du ventre féminion, toisons épaisses des moutons / mont de Vénus glabre de la jeune femme... La main du jeune galant amorce un mouvement de préhension du sexe de sa partenaire, plus que consentante comme l'indique son sein offert et l'écartement obscène de ses cuisses...
Le second tableau est plus conventionnel et plus mièvre : certes, on y retrouve le mouton et le décor végétal mais les cuisses serrées de la jeune femme qui paraît sur la défensive, le couple d'angelots potelés et surtout l'absence de symboles phalliques assagissent le propos de l'artiste...
On ne sait quasiment rien de la biographie de May den Engelsen, si ce n'est qu'elle fut la compagne de Frans de Geetere. Elle illustra les poèmes interdits de Baudelaire. La plupart de ses dessins ont pour thème les amours saphiques.
De son vrai nom François Joseph Jean de Geetere, il est né en 1895 à Oudergem dans un faubourg de Bruxelles et décédé en 1968. Il commença par étudier les Beaux Arts à Bruxelles mais entra rapidement en conflit avec l'académisme et le conservatisme de cet enseignement.
Avec son amie May den Engelsen, il part alors pour Paris où il mène une vie d'ariste bohême. En 1930, il présente sa première exposition à la galerie de la plume d'Or. Graveur de grand talent, Frans de Geetere est surtout connu pour ses illustrations d'un érotisme sombre
Délire
La toilette
Jeux
Femme au collier
Illustration pour un ouvrage d'Andréa de Nerciat
Derniers Commentaires