Vendredi 6 mars 2015 5 06 /03 /Mars /2015 13:51

Je n'ai malheureusement pas trouvé d'informations avérées sur la biographie de Fabio Vermelho. Pour l'instant, je me contenterai     donc de vous présenter quelques-unes de ses illustrations datées de 2014 et même 2015 pour "Strip-tease"

fv-Anne-Laure-s-Dog

Anne-Laure's dog


fv-carolines-sexual-toy

Caroline's sexual toy

 

fv-Cassandra-s-Horsework

Cassandra's horsework


fv-Miss-Beehive

Miss Beehive


fv-Queen-of-Pin-Ups

Queen of pin-ups


fv-strip-tease, 2015

Strip-tease


fv-cartaz-belhell-100-CARGO

Affiche pour Cartaz Belhell, Cargo

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 5 mars 2015 4 05 /03 /Mars /2015 14:45

Les résultats d'une étude menée sur 15000 hommes par la revue d'urologie BJU international a permis d'établir les mensurations moyennes du pénis.

Au repos, sa longueur est de 9.16 cm et sa circonférence de 9,31 cm.

En érection, sa longueur moyenne est de 13,12 cm et sa circonférence de 11,66 cm.

Ces moyennes cachent évidemment de fortes disparités. Ainsi, en érection, les Congolais détiennent le record mondial de longueur avec plus de 18 cm en moyenne. En Europe, en tête du palmarès on trouve les Islandais avec 16,51 cm. Les Français viennent au 8 ème rang européen avec 13,46 cm. En "queue" de peloton mondial, on trouve les Coréens avec seulement 9,65 cm en état de marche !!!!

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Par michel koppera - Publié dans : le saviez-vous ? - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 4 mars 2015 3 04 /03 /Mars /2015 08:00

Les images parlent d'elles-mêmes pour expliquer le titre de l'article... Jeux de rôles, jeux de godes, jeux d'amour !

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Mardi 3 mars 2015 2 03 /03 /Mars /2015 11:39

De son vrai nom Mariette Ronsperger, cette artiste est née à Vienne en 1887. C'est dans les années 30 à Paris, quartier de Montparnasse, qu'elle connaît le succès. Mais en 1940, pour échapper aux persécutions nazies, elle s'exile en Argentine où elle mourra en 1970.

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 2 mars 2015 1 02 /03 /Mars /2015 08:00

Balade en ville ou les petits plaisirs du lèche-vitrine...

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Dimanche 1 mars 2015 7 01 /03 /Mars /2015 08:00

Épreuve de concours avec dégustation de queue à l'aveugle, la pipe gastronomique requiert connaissance des arts de la langue et grande maîtrise des saveurs...

pipe-gastronomique

Par michel koppera - Publié dans : pipes - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 28 février 2015 6 28 /02 /Fév /2015 08:00

Philippe # 15

 

Je suis là devant ma tasse de café fumante, ne sachant que faire, à penser, rêvasser.

Le passé me revient par bribes, ces filles que j'ai tenues dans mes bras, ces étreintes charnelles, épisodes de ma vie.

Monika ne sait rien de tout cela et je ne connais rien de son passé.

Agnès et cette folle nuit dans un bar d'Oberkassel : nous nous connaissions depuis quelques heures et notre étreinte débuta dans les toilettes des femmes, sauvagement sans aucune appréhension d'être découverts, son chemisier grand ouvert sur son buste généreux, N'en pouvant plus nous nous sommes réfugiés dans une chambre à trois lits de l'auberge de jeunesse où je résidais. Malgré l'arrivée d'un résident nous avons amené nos corps jusqu'à l'orgasme.

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Emmanuelle que j'avais passionnément aimée durant deux longues années, à nous cacher de son époux et presque chaque soir après notre journée de travail nous partions en voiture pour donner à nos corps ce sentiment de liberté. Je me souviens dans ce bois lorsque, assise nue sur mon sexe, elle aperçut un voyeur qui à 50 mètres ne perdait rien du spectacle offert, je voulus la protéger d'un vêtement et comme un défi elle le jeta au sol en tendant davantage son corps pour jouir encore plus fort. Nous faisions l'amour là où nous pouvions, seule la passion nous guidait et les éléments extérieurs n'avaient pas d'importance, comme ses cavaliers qui nous surprirent dans ce chemin que nous pensions isolé.

Et puis sa bouche ce jour-là qui se précipita sur mon sexe alors que je conduisais sur cette route en lacets, je crus notre dernière heure venue tant je n'avais plus le contrôle de mon véhicule.

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Fatiha qui m'entraîna dans les cuisines de cette collectivité et à peine la porte fermée à clé ôta sa jupe et sa culotte pour venir s'asseoir sur moi alors et ne relâcha pas son étreinte malgré les nombreux convives qui désiraient accéder aux frigos. Elle était rouge de honte et de plaisir au sortir de la pièce et m'avoua n'avoir jamais joui aussi fort. Elle aimait la proximité des autres, le danger l'excitait. Elle m'en fit souvent la démonstration.

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Patricia elle aussi aimait les imprudences, son corps était vorace d'audaces. D'une endurance rare, avec cette volonté d'en avoir plus, toujours plus. Une nature sauvage qui réclamait son dû, jamais rassasiée, son corps entier sans exception était tendu vers l'amour charnel, elle n'avait de cesse d'explorer chaque nuit de nouveaux espaces. Elle était obsédée par le point de Grafenberg jusqu'à me demander de lui fouiller l'intérieur de son sexe en la pénétrant avec la main entière, Ce n'était qu'une fois ruisselante de tous ces liquides qu'elle expulsait en cascade qu'elle parvenait au sommeil. Elle pouvait jouir sans fin

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Noëlle était de la même trempe, elle aimait se soumettre en toutes circonstances, aucun lien n'était assez serré pour maintenir son corps nerveux et tendu vers le plaisir. Sa bouche de tous mes liquides, je me suis surpris à prendre goût de ne plus aller aux toilettes la nuit tant elle avait soif de moi. Presque chaque matin dans cet hôtel de Morzine où nous étions saisonniers nous devions changer les draps du lit tant ils étaient imprégnés de nos essences intimes, Elle pouvait me sucer n'importe où, c'était son vice, sa splendeur, comme cette fois où prise de folie elle ouvrit ma braguette en pleine nuit dans les rues froides et enneigées de la station de ski pour me boire jusqu'à la lie. Elle aimait par dessus tout que je lui fasse violence comme lui pincer les seins avec vigueur, ou lui mordre le cou en prenant soin de lui laisser des traces visibles, lui donner des fessées avant de la prendre en levrette là où je le voulais, aucun orifice de son corps n'était tabou. Sa gourmandise était chaque matin de me réveiller avec une fellation des plus goulues jusqu'à épuisement du stock.

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Myriam la belle kabyle qui voulut restée vierge au cours d'une nuit blanche et torride, elle le demeura ce qui ne l'empêcha nullement de jouir à deux reprises sous le passage de ma langue.

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Armelle que je surpris à mon retour d'Afrique au petit matin avec son cousin dans le lit et qui m'invita à venir les rejoindre pour une étreinte à trois corps.

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Cécile l'Ivoirienne qui jalouse d'Antoinette sa compatriote me fit connaître les parfums de l'Afrique à la grâce de son corps souple et ondulant.

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Monika elle-même, surpris par ses audaces lorsqu'une nuit dans la salle des patients de l'hôpital universitaire où je séjournais pour un calcul rénal elle me caressa longuement le sexe avec la crainte qu'à tout moment une personne étrangère n'y entre. Ou encore lorsque nous fîmes l'amour dans la piscine familiale avec les voisins non loin derrière la haie de sapins.

Lorsqu'elle aussi m'avoua son goût pour des jeux d'adultes, le corps attaché, le visage masqué.

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Non Monika ne sait rien ou si peu de mon passé sexuel et j'aurais aimé au cours d'une nuit lui en faire confidence et l'écouter à mon tour, savoir lequel de ses amants lui avait donné d'impérissables souvenirs.

chambre15-9-1Je lui parlerais de toutes ces autres partenaires, elle me confierait ses étreintes avec les siens.

Qu'il serait bon de se retrouver ainsi, dans un lit à savourer une coupe de Champagne et ensuite déposer ma bouche humide sur ses lèvres les plus intimes.

Retrouver le chemin du dialogue qui nous mènerait à celui de nos corps,.

Le café est devenu froid, je suis pris d'une subite envie de la retrouver, de tout avouer, ce livre inachevé, les bains de Valentin, ma nuit avec Halima et tout le reste, ne plus rien lui cacher, mettre fin à ce contrat tacite.

Je quitte le café sans même attendre que le serveur surpris de mon empressement me rende la monnaie,

Elle n'est plus là, le lit est encore chaud de son corps, juste un mot posé dessus:

J'ai besoin de prendre du recul, ne t'inquiète pas, je t'aime, je rentrerai le moment venu, je t'embrasse, Monika

Au moment où je me sentais la force, là voici qui disparaît.

Pour aller où, rejoindre un amant croisé dans la nuit ? Parfois j'aimerais la sentir revivre, renaître tel le phoenix.

Que faire de moi et de mon désir d'elle jusqu'à l'obsession ?

Pris de vertige, je me précipite dans la chambre, extrais du carton une pochette de photos et sans réfléchir plus je retourne au bar, là-bas je me sens bien, cet endroit me rassure, j'aime m'y échouer, non loin du phare de la petite ruelle.

Ma sacoche est posée devant moi avec son contenu licencieux, le patron comprend mon désarroi et n'ose me parler.

Je vois soudain Tabou sauter sur la table pour recevoir ses caresses et la silhouette de Valentin apparaître de la ruelle, tel un fantôme.

La clochette reliée à la porte se met à tinter, il salue le patron, puis vient s'asseoir à ma table comme s'il avait deviné ma présence, Je ne sais que dire, surpris de le voir ici, ailleurs que dans sa boutique sombre.

Il pose une main sur ma sacoche, en caresse la peau avec délicatesse et plonge dans mon regard.

Je demande alors au patron de nous apporter une bouteille de Champagne, sa meilleure cuvée, celle des maris épris de leur femme. Je suis moi même surpris d'une telle audace et du désir flamme de me libérer de tous mes maux et mes doutes.chambre15-10

Nous trinquons, mon verre est vite vide et les petites bulles folâtrent très vite dans mon esprit tourmenté.

La parole s'évade enfin.

- Vous qui avez sans doute vécu bien plus que moi et devez connaître les femmes et leur mystère, dites-moi, donnez-moi des conseils, je ne sais pas comment retrouver l'épouse qui est en train de fuir. Notre couple glisse depuis si longtemps vers une monotonie qui au fil du temps s'est insinuée entre nous, la flamme n'est plus que braise et je ne sais comment souffler dessus de peur de l'éteindre à jamais. Vous qui avez baigné si souvent son corps auriez-vous décelé un indice qui m'aiderait ?

Une piste, un conseil ?

N'ayant pas l'habitude de boire si tôt en journée, je suis pris d'une soudaine envie de fumer une cigarette, malheureusement Valentin lui aussi n'en a plus, Il était d'ailleurs venu au bar pour se fournir mais le patron n'en a plus aucune non plus, Il m'indique un bureau où je pourrais en acheter.

Valentin me demande de lui en apporter également, je refuse son argent et m'éloigne, laissant ma sacoche sur la table.

 

….............A mon retour, mon silence est d'or, je l'écoute tout en caressant Tabou posé sur mes genoux...

Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 27 février 2015 5 27 /02 /Fév /2015 08:00

DIABLE : démon, personnage représentant le mal. Dans la tradition populaire le diable est représenté avec les oreilles pointues, des cornes, les pieds fourchus et une longue queue.

diable

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La beauté du diable

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Avoir le diable au corps

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Tirer le diable par la queue

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Vendre son âme au diable

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Faire le diable à quatre ( se démener, faire beaucoup de bruit)

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 26 février 2015 4 26 /02 /Fév /2015 15:05

Gros bug chez Erog, impossible d'ajouter des images dans un article. Patience, en attendant que le problème soit résolu

Par michel koppera
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Mercredi 25 février 2015 3 25 /02 /Fév /2015 10:03

strip-Affiche A4

Strip-Tyque (une genèse)

 

Le théâtre érotique est une grande tradition de la littérature érotique.

Il remonte aux Grecs et à la comédie antique (en particulier Aristophane avec notamment Lysistrata) mais on peut trouver dans Le Banquet de Xénophon (la scène IX) qui le clôt et qui présente un jeune homme et une jeune femme (Dionysos et Ariane) qui se caressent de façon de plus en plus réaliste et font fuir tous les convives pressés de rentrer chez eux auprès de leurs femmes (?) « pour en jouir », en démentant par leurs sens tous leurs discours philosophiques conformes à celui de Socrate qui refuse tout contact corporel et reste seul ou presque, plutôt que de rejoindre sa compagne Xantippe certes de trente ans plus jeune mais célèbre pour sa laideur et son caractère acariâtre.

De toute façon, formes théâtrales strictes ou romans emplis de dialogues, l’érotisme admis ou poursuivi a toujours irrigué des œuvres qui la plupart du temps s’accordaient avec une pensée réfractaire, irrévérencieuse, libre et joyeuse. 

Ce sont farces du Moyen-âge comme Le débat du con et du cu, puis les œuvres de la Pléiade, puis du XVIIème (le premier roman érotique que j’ai découvert à l’adolescence fut Le moyen de parvenir en belle édition reliée qui se trouvait dans la bibliothèque familiale) jusqu’au XVIIème siècle, les textes depuis les libertins jusqu’aux « débauchés »,  à ceux qui hélas ne sont plus joués de nos jours. Ils nous réjouissent par leur audace, leur verdeur et leur bonne santé.

On sait qu’au XIXème, Maupassant et son à la feuille de rose, maison turque ou Henri Monnier pour le Théâtre de la rue de la santé, ou l’œuvre « inavouable » de Pierre Louÿs  (mais sa pièce Connette et Chloris écrite en alexandrins n’a pas été jouée) ont pour le plaisir de tous et toutes troussé des dialogues savoureux, voire obscènes.

On trouve de nos jours de beaux romans érotiques (comme ceux de José Pierre ou d’André Hardellet) dont certains sont parfois portés sur scène (par exemple l’adaptation du château de Cène  de Bernard Noël), mais le théâtre actuel verse généralement dans la pornographie sans esprit dont seules les didascalies intéressent les spectateurs, ponctuées de temps à autre par des mots obscènes (sans métaphores inédites) disséminés dans une succession de halètements et de cris de jouissance feinte. Le théâtre graveleux en revanche a envahi les boulevards avec ses sous-entendus souvent appuyés, ses cocottes, ses adultères.

Bref, à notre connaissance, le genre a disparu (mais il est possible que je me trompe). J’ai voulu le réhabiliter, ce qui est une justification après-coup –si on me passe l’expression- car cette pièce m’est venue comme ça, qui part de ce qui paraît l’aliénation la plus évidente d’une femme objet des saillies des mâles jusqu’à son apothéose comme supérieurs à eux. L’homme, pour sa part, au contraire du macho coutumier s’émerveille devant les jouissances féminines qu’il envie au fond mais qu’il atteint avec elle en empathie. 

Avec Strip-tyque (Une genèse)  c’est en effet l’amour physique le plus cru auquel je me consacre (et que je consacre) : une femme décrit par le menu ce qu’une quinzaine d’hommes vont faire à son corps mais c’est elle qui au bout du compte les domine en gloire et se révèle comme prêtresse de Dionysos ; un homme après un hymne qu’il voue au clitoris avoue sa dépendance à l’état de son sexe. Les deux qui étaient rivés à leurs corps morcelés en bouts de jouissance pour eux-mêmes ou pour d’autres, d’objets partiels qu’ils étaient, elle pour les mâles en rut, lui du fait des caprices de sa pine, vont se retrouver dans une rencontre égalitaire, de sujet à sujet, dans une globalité triomphante de volupté partagée. Ils partent tous deux avec des corps réduits à quelques cm2, corps aliénés par les hommes qui transforment la femme en objet ou par la verge dont l’homme dépend. Mais c’est pleinement qu’ils vont se rencontrer.

La pièce (habillée) est défendue par deux acteurs et un joueur de bandonéon : l’atmosphère sera à la Pena cabaret de tango Le 1er acte a été créé par Anne de Broca à l’occasion de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage, il y a quelques années.

Cette pièce a été conçue comme un hymne aux femmes : Strip-tyque qui commence par les apparences de l’esclavage se révèle une initiation à la liberté, ou plutôt aux libertés. J’ai essayé d’être fidèle à la définition du scabreux par Breton : « ce qui côtoie tout au long le précipice, l’évitant de justesse pour en entretenir le vertige »

Denys Treffet

Elle sera créée à L’Essaïon tous les lundis et mardis à 21H30 du 09 mars au 21 avril 2015 pour 14 représentations.

Mise en scène Anne de Broca (assistée de Muriel Piquart) avec elle-même et Erwan Daouphars, musique de Pablo Nemirovsky au Bandonéon, scénographie et lumière Yves Collet

Théâtre Essaïon 6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris (angle 24, rue du Renard)

La place 20€ réservations 01 42 78 46 42 www.essaion-theatre.com

 

Pour tout contact avec l’auteur :  denys.treffet@gmail.com

 

Extraits de Strip-tyque

L’homme :

(…)

Le secret, il est là, le secret de la femme,

il est palpable, il se cache, son secret

dans ce repli minuscule au fond de ses replis,

cette boursouflure qui se dissimule,

petit germe,

dont on croit d’abord qu’il est timide,

qu’il est discret,

ce mignon,

qu’il désire rester inaperçu.

Mais il suffit que l’effleure un troisième doigt,

celui du milieu, celui qu’on nomme le médius,

d’autres l’appellent le majeur, quelle erreur :

tout ce qu’il accomplit est sur le mode mineur, intime,

(…)

Quelle  différence avec mon gland grossier.
On a dit que tu en étais la réduction envieuse.
En fait, c’est lui, mon gland,

qui est ton agrandissement vulgaire.
(…)

 

la femme :

(…)

A cet instant même

rien que par la grâce

de votre regard

sur moi

le premier miracle s'accomplit

vous sentez

là tout en bas de votre ventre,

cette chose qui se déroule

qui se gonfle

qui s'étend,

qui grossit,

qui raidit,

qui vous brûle,

qui s'érige,

qui se dresse vers moi.

Toutes ces pines

qui me désignent,

qui con-

vergent.

 

Elles regardent non pas les femmes

mais la Femme

par la fente de leurs glands

tendus vers tous mes trous.

Des trous, j'en ai six,

vous pouvez les compter :

(…)

on me fouille,

on me ligote,

on cravache mes fesses,

on plonge une main

gantée et lubrifiée

dans ma chatte distendue,

on m'enfonce des aiguilles

dans ma chair,

on me fait couvrir par un chien,

on m'injurie

mais 

personne,

personne

ne pourra jamais

m'humilier.

(…)

 

L’homme et la femme réunis :

(…)

Lui : son nom, oui, c’est d’abord «oui»,

         c’est son nom le plus connu

         mais il en a un autre,

         plus secret,

         d’autant plus secret qu’il est évident

 

 Elle : son nom ?

 

 Lui : son nom, pour tous, depuis toujours,

         dans toutes les langues (elle tire la langue), dans toutes les cultures

 

 Elle : son nom ?

 

 Lui : son nom, c’est la formule

         qui l’appelle

         qui le convoque

         c’est

 

 Elle : c’est ?

 

 Lui : mm

 

 Elle : comment ?

 

 Lui : mmm

 

 Elle : répète

 

 Lui : mmm,

        aucun mot, rien qu’un son,

        le son, pour chacun, de sa voix interne,

        intime,

        en résonance.

 

 Elle : mmm

 

 Lui : la caresse que je te fais

         effleure ma jouissance

 

 Elle : mmm dans le désir

         mmm vers toi

         vers moi aussi,

         mmm vers mon origine

         vers le battement premier

(…)

 

 

Denys Treffet denys.treffet@gmail.com   

mmmm

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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