Un grand classique ! On dit que "la curiosité est un vilain défaut". À voir... S'il faut en croire les illustrations, la curiosité serait plutôt source de connaissance et de plaisir...
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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Un grand classique ! On dit que "la curiosité est un vilain défaut". À voir... S'il faut en croire les illustrations, la curiosité serait plutôt source de connaissance et de plaisir...
Suite à l'article consacré au "noeud de cravate", Emile Karl m'a envoyé sa version de "la cravate de notaire". Qu'il en soit sincèrement remercié.
Pour en savoir plus et voir ses illustrations, je vous recommande chaudement son blog : drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr
Le chapitre 12 est assez long, aussi vous sera-t-il proposé en trois parties.
Philippe # 12 (1ère partie)
Je sors de la boutique sans me retourner, au creux de ma paume la chaleur du gardien de ces lieux infuse encore. Plus je pense, plus le venin se diffuse.
Comment offrir à ses yeux le cœur de la chair, l'ultime intime ?
Je me sens démuni, elle m'est si mystérieuse.
Le voyage retour est étrangement court, d'habitude je remarque le virage en épingle devant la place de l'église.
Déjà la maison est en vue, les fenêtres sont grand ouvertes pour happer le peu de fraîcheur que la nuit consentira à nous offrir.
Il fait une chaleur excessive, propice aux pensées les plus audacieuses.
Vivement que le soleil disparaisse afin que l'on respire.
Je coupe le moteur, sors de la voiture, pousse la grille, traverse le champ de graviers et ferme la porte, enfin.
- Bonsoir !
Aucun écho, la musique provenant de la chambre couvre le son de ma voix.
Je dépose ma sacoche sur la table du salon et remarque, négligemment posés sur le canapé, ses sous- vêtements noirs.
C'est si inhabituel que l'envie de savoir, de voir sans être vu, s'empare de moi.
Doucement, se réveille l'instinct du chasseur que je croyais endormi, ils sont si rares ces moments où je peux la surprendre à l'état brut, en pleine intimité, vulnérable et forte à la fois.
Je me souviens comme si c'était hier.
Nous partagions depuis peu un minuscule appartement, revenu plus tôt que prévu du travail, je fis hello sans résonance.
À peine avais-je fermé la porte que, de la salle de bain, me parvint le son du ruisseau de la douche.
Je crus percevoir, je les entendis ensuite ses râles d'abord courts, furtifs, étouffés puis le tempo se déclina crescendo.
Promptement, silencieux tel un félin à l'affût, je me suis précipité vers la porte pour y coller mes yeux pour voir et je vis.
Je vis la fenêtre grande ouverte, le rideau à peine tiré peut-être, offerte à l'aléa.
Le corps nu, tendu épousant l'émail de la baignoire.
Ses yeux fermés pensant à qui, songeant à quoi ?
Une main sans égard écartant sa corolle, pour que le jet salvateur dirigé par l'autre puisse éteindre le feu sacré.
Après une litanie de gémissements, vinrent les spasmes du plaisir.
Au sixième elle explosa d'un cri libérateur et d'une impudeur totale.
Il venait des profondeurs de son corps volcanique.
Qu'elle devait être désirable sous tension, haletante de jouissance !
Je fus pris de l'envie d'ouvrir la porte et de me rendre à sa source pour laper ses suintements et m'enivrer de son miel avant de me planter en elle et m'y déverser en torrent.
Je n'en fis rien, ce qu'elle venait de m'offrir n'avait pas de prix.
Elle arrêta le flux de la douche, je l'entendis pousser ses derniers halètements puis le silence, un silence fracassant.
Il était temps pour moi de partir aussi discrètement que j'étais arrivé pour ne pas briser le charme, comme si la petite souris n'avait jamais existé.
Qu'elle devait être belle, comme j'aurais aimé lécher sa sueur et m'enivrer de son miel.
Cet épisode mémorable, je le retranscrirais dans mon récit.
Maintenant, je suis à un bond de la porte de notre chambre.
Tel un chat à l'affût je m'approche de l'étroite fente pour la découvrir.
Elle n'est pas nue mais assise de dos, le visage penché vers son miroir.
Avec application, avec la soie d'un pinceau, elle recouvre ses lèvres d'un rouge sang de bœuf.
Dans le reflet, je distingue son regard charbonneux et ses joues bois de rose.
Deux plumes de paon ornent le turban qui ceint sa crinière. Par vagues sa crinière d'or caresse sa nuque, tombe sur ses épaules et se jette au bas de son dos.
Elle est si belle, si désirable.
J'aimerais ne pas la connaître, ignorer encore plus d'elle pour mieux la ressentir.
Être un inconnu l'observant en cachette d'une fenêtre voisine.
Dans le silence d'une mansarde, je guetterais chacune de ses apparitions.
À l'aide de jumelles, je m'approcherais au plus prés de son corps pour en connaître chaque détail, chaque contour, apparition, offrande.
Je lui inventerais un prénom, une vie, un âge, une voix, des odeurs, la couvrirais de parfums, de corps de femmes et d'hommes, me permettrais tous les travers de la liberté.
L'emballerais dans du papier désir.
Plus tard, je la suivrais, la sentirais, la frôlerais dans une boulangerie ou ailleurs, me ferais remarquer d'elle et tenterais de la séduire pour la ravir à ce compagnon qui manque si cruellement d'audace et d'assurance.
La musique vient de s'arrêter et ma sacoche de glisser du canapé.
- Philippe, c'est toi ?
- Oui je viens de rentrer, tu n'es pas encore partie ?
- Non et je suis en retard, Nathalie ne va pas tarder.
Je suis dans la chambre,
- Tu es renversante !
- Merci, c'est vrai tu me trouves mignonne ? J'ai retiré les bas je trouvais que ça faisait trop...
- Trop ?
- Voyante, enfin salope,
Ces mots dans sa bouche la rendent plus désirable encore, oui ma chérie si tu m'étais inconnue en te voyant ainsi vêtue avec ou sans bas je le penserais. Elle me tend un long collier de perles blanches,
- Tu m'aides ?
Elle relève ses cheveux, en incline la masse sur le côté et découvre son dos largement dénudé par un V profond, elle ne porte pas de soutien-gorge.
Je n'aurais qu'à tendre la main pour la faire glisser sur sa peau fine et délicate, elle n'est plus qu'à un jet de sperme. Avec fébrilité j'actionne le fermoir.
Toujours assise, elle poursuit son jeu d'artifice en accrochant à ses lobes de longues boucles ornées de strass et cristaux carmins.
Elle s'empare alors du petit flacon, sur son majeur imprègne le parfum et dessine un arc-en-ciel de Chanel tout au long de sa nuque.
Ne rien perdre de ces instants irréels.
Ce bracelet qui s'enroule autour de son bras gauche, ses ongles vernis d'un rouge audacieux.
- Veux-tu que je mette autre chose de plus sage et classique ? Tu n'as qu'un mot à dire.
- Non surtout pas, ne change rien, tu es délicieuse ce serait dommage, ça me plaît de te sentir libre. Tant pis et tant mieux si je frémis à l'idée qu'un autre homme te séduise et te ravisse.
- Il n'y aura que des femmes et ne t'inquiète pas, je t'aime, j'ai juste envie, besoin de liberté en ce moment, Nos retrouvailles n'en seront que plus fortes.
- Tu es renversante de beauté et je doute que tu fasses baisser la température ainsi vêtue.
- Ne dis pas de bêtises, et toi ce soir que vas-tu faire ? Tu devrais également en profiter pour t'amuser.
- Je ne sais pas encore, je n'ai rien de prévu de particulier.
Tout paraît fragile, ténu, un simple souffle suffirait à briser le sortilège.
Elle se lève alors et m'offre sa face, elle est décolletée jusqu'aux chevilles, impossible d'ignorer la naissance de ses seins, je n'aurais qu'à tendre la main pour saisir l'une ou l'autre de ses délicieuses pêches couverte de rosée.
Cette robe révèle plus qu'elle ne cache, chaque mouvement la dévoile en un subtil jeu de cache-cache.
La hauteur de ses talons lui donne une cambrure parfaite, rarement vêtement aura aussi bien mis en lumière son corps de tanagra à la taille mince et aux hanches étroites. Elle semble fragile et forte à la fois.
Un coup de klaxon devant la grille met fin à l'illusion, j'aurais tant aimé en profiter encore.
- C'est Nathalie, je dois filer, je te souhaite une belle soirée et ne te tourmente pas trop à mon sujet.
Elle dépose sur mes lèvres un léger baiser pour ne pas endommager son maquillage, se penche, m'offre au passage le dévoilé du sein droit à la limite du mamelon, saisit un châle anthracite qu'elle revêt.
- Je n'ai pas eu le temps de faire le ménage, tu n'es pas obligé,,,, je t'aime, Merci de m'offrir cette liberté, j'en avais besoin.
- Moi aussi je t'aime, tu sais j'aimerais bien m'inquiéter de nouveau.
Un sourire et d'une démarche féline elle dandine son petit cul nerveux jusqu'à la porte, j'entends maintenant le claquement des talons dans l'escalier de bois puis son pas sur les graviers.
Du haut de la fenêtre je la contemple.
Arrivée à la grille, elle se retourne pour m'envoyer un baiser, Effacé le visage lisse de petite fille sage, je l'imagine aller rejoindre la troupe des Ziegfelfd Folies pour une folle nuit de revue.
Nathalie me salue de la main, à son coté une passagère inconnue. Monika s'engouffre dans le véhicule et entre chienne et louve s'éloigne.
Que la nuit te soit douce ma belle, appartiens-toi ce soir.
Aujourd'hui le "noeud ferroviaire".
Je sais, vous allez me dire que je ne me suis pas fatigué pour l'illustration, mais c'est lundi...
De son vrai nom Natalia Nikolaevna Zakharenko, aussi connue à ses débuts sous le pseudonyme de Natasha Gurdin, Natalie Wood est une actrice américaine née en 1938 à San Francisco et décédée en novembre 1981 au large de l'île de Santa Catalina (Californie)
Natalie Wood fit ses débuts au cinéma en 1943 et connut ses premiers succès en 1947. En 1955, dans "La fureur de vivre" elle joue aux côtés de James Dean. Dès lors, les grands films s'enchaînent : "La prisonnière du désert" en 1956, "La fièvre dans le sang" et "West Side Story" en 1961.
Sa vie privée est très mouvementée. Mariée trois fois, dont deux fois avec Robert Wagner, elle donna le jour à deux filles. Mais il apparaît aujourd'hui que Natalie Wood était aussi une nymphomane jamais repue de sexe et qui multipliait les aventures amoureuses.
Les circonstances de sa mort - noyade au cours d'une sortie sur un yacht où se trouvaient son mari (Robert Wagner) et son amant du moment (l'acteur Christopher Walken) - restent très floues : accident, suicide ou meurtre ? Aujourd'hui encore, on ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé cette nuit du 29 novembre 1981 au large de l'île de Santa Catalina.
Alors que Natalie Wood était un sex symbol d'une grande beauté, il n'existe aucune photo où elle aurait posé nue pour un photographe. Les photos de Natalie Wood dénudée sont donc des montages (ce que les anglo-saxons appellent des "fakes"). En voici quelques exemplaires
Lucie de Syracuse fut une vierge martyre, victime des persécutions chrétiennes de l'Empereur Dioclétien en 304. Malgré son nom qui évoque la lumière, la vie de sainte Lucie reste très obscure. Sa biographie est intégralement construite sur des légendes. Ainsi, séquestrée dans un bordel, elle aurait résisté à toutes les avances et serait demeurée vierge ; de même, lors de son supplice, les deux boeufs chargés de l'écarteler auraient été incapables de bouger, et quand elle fut mise au bûcher pour y être brûlée vive, les flammes se seraient éloignées d'elle. Ses reliques recueillies à Syracuse ont été transférées d'abord à Constantinople puis à Venise où elles se trouvent encore.
Lucie est la sainte patronne des électriciens et des aveugles.
(illustration de Sandokan)
Le "noeud de capucin" est un noeud d'arrêt, à ne pas confondre avec le "noeud de franciscain" qui lui ressemble.
N.B : Voyez la nonne experte en noeud et qui ne s'y trompe pas !
"Le Tambour", roman paru en 1961 aux Editions du Seuil.
526 pages. Traduit de l'allemand par Jean Amsler
Extrait page 240. À l'âge de trois ans, Oscar a décidé de ne plus grandir. Le voilà donc à 16 ans, mesurant toujours 92 cm. Comme sa mère est décédée prématurément, il se trouve sous la tutelle de son père et d'une vendeuse de la boutique familiale prénommée Maria, âgée de 17 ans. En compagnie de Maria, Oscar se rend à la plage de Dantzig, où ils vont se mettre en maillot de bain dans une cabine. Maria se déshabille devant le petit Oscar...
Maria fit sursauter Oscar, avec son triangle poilu Certes il savait bien par sa pauvre maman que les femmes ne sont pas chauves par en bas, mais Maria n'était pas femme pour lui dans le même sens où sa maman s'était montrée femme à l'endroit d'un Matzerath ( son père) ou de Jan Bronski (l'amant de sa mère).
Et je la reconnus aussitôt. Rage, pudeur, révolte, déception et une érection débutante, à demi grotesque, à demi douloureuse, de mon petit arrosoir dans mon caleçon de bain me firent abandonner tambour et baguettes par goût de la baguette neuve qui m'était poussée.
Osacar se leva, se jeta sur Maria. Elle le reçut avec ses poils. Il se laissa y enfouir son visage. Ça lui venait entre les lèvres. Maria riait et voulait le retirer. Mais moi j'en prenais toujours davantage, je remontais vers l'odeur de vanille. Maria riait toujours. Elle me laissa même à sa vanille ; cela semblait l'amuser, car elle riait toujours. C'est seulement quand mes pieds dérapèrent et que ce dérapage lui fit mal - car je ne lâchai pas les poils ou les poils ne me lâchèrent pas - seulement quand la vanille me mit les larmes aux yeux et que je goûtais déjà les lactaires poivrés ou autre chose de haut goût, mais non plus de vanille ; quand cette odeur de terre que Maria cachait derrière la vanille me retraça dans la tête la terre où se décomposait Jan Bronski et qu'elle m'empesta pour toujours du goût de ce qui est périssable, c'est alors seulement que je lâchai prise.
Oscar glissa par terre, sur les planches couleur d'aveugle de la cabine et pleurait toujours quand Maria qui riait déjà de nouveau, le souleva, le prit sur son bras, le caressa et le serra contre ce collier de cerises en bois qu'elle avait gardé pour tout vêtement.
Hochant la tête, elle ôta ceux des poils que j'avais gardés sur les lèvres et s'étonna : "T'es un p'tit coquin ! Tu vas voir là-dedans, tu sais pas c'que c'est, et pis après tu pleures."
Après "les noeuds du mariage", voici "le noeud de cravate". Ou plus précisément, le noeud de "la cravate de notaire", aussi appelée, allez savoir pourquoi, "branlette espagnole" ! Est-il besoin de vous faire un dessin ?
Majida Khattari est une artiste franco-marocaine née en 1966 à Erfoud au Maroc. En 1988, elle est diplômée de l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca et vient s'installer à Paris où elle intègre l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle y obtient en 1995 un diplôme d'Arts Plastiques.
Le travail photographique de Majida Khattari aborde essentiellement la représentation et la place ambiguë de la femme dans un monde de tradition islamique. Ses expositions les plus marquantes ont été "Ninfa Moderna" en 2010, puis en 2013 "Voilée-dévoilée" et "Luxe, désordre et volupté".
Photos de "Ninfa Moderna"
Photos de l'exposition "Voilée-dévoilée"
"Luxe, désordre et volupté"
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