Jeudi 6 novembre 2014 4 06 /11 /Nov /2014 08:00

Léonard était un ermite du diocèse de Limoges qui vécut au VIème siècle. Comme son ermitage se situait sur le chemin des pélerinages vers Saint Jacques de Compostelle, son culte se répandit en Ile de France et jusque dans les pays anglo-saxons. Les nombreuses échoppes qui s'établirent à cet endroit donnèrent naissance à une petite ville qui porte encore aujourd'hui son nom : Saint Léonard de Noblat (département de la Haute-Vienne). Saint Léonard est invoqué par ceux qui souhaitent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil. 

Léonard est le saint patron des prisonniers

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 5 novembre 2014 3 05 /11 /Nov /2014 08:00

Philippe # 8

 

chambre8-1Il est tard, je rentre à la maison une excuse en poche, inutile, elle est déserte.

Dans la cuisine, sur le frigo un mot :

« Ne m'attends pas avant 21h30, je t'aime »

Il me reste assez de temps pour faire du ménage et surtout préparer ma sélection de ces photos plus « personnelles », Cette fois je n'ai plus d'alternative puisque j'ai lâché le mot, il me faut aller au bout de ma démarche jusqu'à l'enveloppe ultime.

Il m'a fait comprendre que je n'avais rien à craindre, il paraissait même soulagé de me voir enfin revenir. La façon dont il s'est emparé de l'enveloppe, son empressement avec un sourire de soulagement.

Avant tout je dépose sans les ouvrir les deux pochettes de Valentin dans leur lieu de transit puis me rends dans la chambre y chercher le carton contenant mes précieux négatifs et photos,

Quelle surprise de découvrir les murs mis à nu par Monika ! Ainsi elle a commencé avec méthode les travaux dont elle parlait.

Après tout n'ai-je pas souhaité du changement ?

Je dépose le carton sur la table du salon et me lance dans les tâches ménagères. Au bout d'une heure d'une course haletante, je peux déguster une bière et me consacrer aux prochaines photos.

Combien ? Lesquelles ?

Mon choix se porte sur des images de différentes époques.

Une première série en noir et blanc dont je ne suis pas l'auteur puisque je ne la connaissais pas encore à l'aube de ses 19 ans, une autre où elle apparaît en robe courte de nouveau mais noire cette fois,

J'aime ses jambes effilées qui, malgré la petitesse de son corps, semblent sans fin.chambre8-5

Cette série en maillot de bain qui me rappelle tant de souvenirs...

,,,Il faisait chaud cet été-là aussi, Monika en rentrant du travail m'annonça qu'une de ses collègues l'avait invitée à venir se rafraîchir le lendemain dans sa piscine, Seule restriction, elle devait venir seule, Je ne connaissais pas cette femme ni son mari, mes seules informations étaient qu'il s'agissait d'un couple proche de la retraite qui vivait dans un village voisin. Monika me demanda de lui faire confiance et de ne lui poser aucune question. Je lui obéis tant et si bien que maintenant encore j'ignore tout de ce qu'il se passa une fois que leur porte se fut refermée derrière elle.

Jamais nous n'en avons parlé, A cinq reprises, je l'ai conduite là-bas et je venais ensuite la chercher lorsqu'elle me téléphonait, Jamais je n'ai vu le visage de ceux qui la recevaient.

Pourquoi ma présence était-elle indésirable?

Ce couple était-il naturiste et préférait se dévoiler face à une jeune femme seule ?

Même si j'avais une grande confiance en elle je me suis posé la question de savoir si elle aussi alors s'était mise nue totalement ou en partie, Un rapide coup d' œil dans son sac m'informa qu'elle n'avait apporté que son maillot une pièce, celui-là même qu'elle porte sur les photos.

Quelle était la nature de ces mystérieuses après-midi ?

J'ai bien tenté de deviner l'absence de marques de bronzage sur sa peau mais rien de probant.

Non, rien n'a jamais filtré de ces moments.

Juste une frustration énorme teintée d'une excitation de même intensité.

Il a dû se rincer l'œil, le cochon, de la voir ainsi débarquer toute jeunette, voir ses seins et sa toison bien taillée, peut-être même que son épouse aussi !

Elle va rentrer, mon enveloppe est prête, bientôt le week-end il me faudra attendre pour la tendre à Valentin.

J'aimerais avoir des nouvelles de Denis et de ce dessin commandé mais je n'ose le lui réclamer de peur qu'il ne l'exécute à la hâte, je sais combien il est pris par un emploi du temps surchargé.

Patience sera récompensée je le sens, inutile de précipiter les événements.

De retour elle s'assied sur le bord du brûlot, me demande une cigarette.

- Je croyais que tu avais arrêté ?

- Juste une, j'ai envie,

chambre8-7Elle l'allume et exhale un halo de fumée qui monte au plafond, sa main gauche posée sur le haut de sa cuisse revêtue d'un jean,

- Tu as vu ?

- Quoi ?

- La chambre !

- Tu n'as pas tardé

- Efficacité allemande, dit elle avec un sourire et son accent si craquant, Il faudrait que tu quittes la maison le week-end et me laisses travailler en paix,

Ses travaux semblent lui tenir à cœur et puis se sera l'occasion d'aller visiter une amie qui me réclame depuis bien longtemps, elle habite à quelques kilomètres de la boutique de Valentin, l'occasion est inespérée, je la saisis au vol.

Demain soir au sortir du travail, je pousserais sa porte,

Il est temps de se coucher, je suis le premier dans le lit, quelques notes à inscrire sur le carnet en attendant qu'elle sorte de la douche et la voici vêtue seulement d'une culotte blanche, les seins libres fermes et tendus, Comme ils sont beaux, je ne me lasse jamais de les admirer !

En chien de fusil elle s'allonge contre moi, malgré mon slip, je ne puis cacher mon désir d'elle,

Sans se retourner elle me demande si je souhaite qu'elle me soulage.

Je réponds non, cet état me va très bien.

Elle ne me cache pas être aussi en désir mais qu'elle trouve bon de devoir attendre encore.

Enivré par ses odeurs je m'endors...

,,,le papier de la chambre est lacéré, sa robe blanche également laissant apparaître ici la naissance d'un mamelon, là quelques poils pubiens.

Il n'y a plus aucun meuble, seul un cube blanc sur lequel elle est juchée, les mains derrière le dos,

Son regard ne lui appartient plus.

Elle mord sa lèvre inférieure, une goutte de sang perle et glisse inexorablement dans l'échancrure de son décolleté pour ressortir le long de sa cuisse gauche et finir sa course à ses pieds.

Tabou s'en délecte délicatement de la langue.

A la base du cube, une marée grouille, ils semblent attendre... chambre8-3

 

Je me réveille et la regarde.

Elle est belle, si belle, apaisée.

Semble sourire.

Je retrouve le sommeil ma main posée sur sa fesse gauche.

Au matin, je découvre son offrande de la veille, puis rince la baignoire, bois un café et, sacoche sous le bras je lui souhaite un bon week-end et du courage pour les travaux.

À demi endormie elle me remercie et me confie qu'elle ne sera pas seule.

Sans rien demander sur l'aide qu'elle recevra, je me sauve déjà en retard.

Peu avant 18 h je pousse la porte de l'obscure boutique de Valentin, Tabou est assis sur le comptoir et me tend le dos pour recevoir sa caresse.

Valentin met de l'ordre dans ses objets prenant un soin particulier à épousseter ce qui semble être un triptyque de bois sculpté,

Religieusement il le fixe au mur, renferme-t-il des images pieuses, j'en serais étonné certainement quelques estampes libertines.

Non rien de tout cela, l'une des portes s'entrouvre découvrant un miroir à la patine ancienne.

Avec soin, il la referme pour se consacrer à moi, regarde ma main tenant les images à venir.

L'une de ses mains plonge dans la fourrure de Tabou tandis que de l'autre il saisit l'enveloppe.

Quelques secondes qui semblent une éternité, nos deux mains ne la lâchent pas. Entre nous, Monika.

 

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Valentin # 8

 

- Vous y croyez, vous, à l'aluromancie ?

Ma question lui a paru tellement saugrenue qu'il a lâché l'enveloppe que j'ai aussitôt escamotée et rangée sous le comptoir. Monika était mienne.

- De quoi s'agit-il ?

- La divination par l'observation du comportement des chats.

À ces mots, il a eu un brusque mouvement de recul pour s'écarter de Tabou, comme s'il venait de se trouver en présence d'un serpent venimeux.

- Tabou est plus qu'un chat, ai-je poursuivi, il a aussi des pouvoirs divinatoires. Cela fait maintenant trois années que nous sommes familiers. C'est lui qui m'a choisi car, comme vous le savez, c'est le chat qui choisit de partager l'existence des humains...

- Comme c'est la femme qui choisit l'homme ?

- Exactement. Donc Tabou vivait dans la rue, c'était un chat de gouttière, comme tant d'autres. Et puis, un matin de printemps alors que la porte était entrouverte, il est entré dans la boutique et y a élu domicile.

- Pourquoi s'appelle-t-il Tabou ?

- C'est encore lui qui a choisi. Dans les premiers temps, j'ai essayé de l'appeler par beaucoup de noms, des plus banals aux plus farfelus, mais je sentais bien qu'aucun ne lui convenait. Jusqu'au jour où, au cours d'une conversation avec un client dans votre genre, j'ai employé le mot « tabou » et aussitôt le chat qui était là, couché sur le comptoir tout comme aujourd'hui, s'est mis à miauler très fort, d'un miaulement si singulier que j'ai compris qu'il venait de se reconnaître dans ce mot...

- Qu'a-t-il le pouvoir de deviner ou de prédire ?

- Tout dépend de la façon dont on s'adresse à lui ou dont on l'observe. Par exemple, vous vous souvenez que la dernière fois que vous êtes venu, il vous a suivi dans la boutique et est venu spontanément se frotter à vos jambes ?

- Oui, et alors ?

- Pour vous, c'est signe de chance et de réussite !

- Chance et réussite dans quel domaine ? Réussite professionnelle, sentimentale, financière ?

- Il faudrait le lui demander... mais on verra ça un autre jour. Aujourd' hui, il n'est pas disposé à vous répondre.

- Comment en êtes-vous sûr ?

- Je le sais, c'est tout.

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Je lui ai remis les photos de Monika en petite robe blanche, retirées sur papier glacé en grand format, débarrassées de leurs traces de poussière et d'usure, comme neuves.

Dès qu'il fut parti, je suis descendu directement au labo puis plus tard dans l'antichambre des secrets, impatient de me retrouver en tête-à-tête avec Monika.

Elle avait troqué le blanc pour le noir. C'en était terminé de la pureté virginale, de l'innocence. Place désormais à la malice, au vice, au péché de chair. Et l'un après l'autre me sautaient aux yeux les signes annonciateurs de la luxure. Ce n'était souvent qu'un tout petit détail, comme un léger pli dans le tissu du maillot de bain qui habillait ses fesses encore adolescentes, comme le discret bracelet de cheville qu'elle portait avec élégance, comme le mystérieux tatouage au-dessus de son sein gauche, comme la dentelle noire de son soutien-gorge, comme le masque d'oiseau de nuit prêt à fondre en silence sur sa proie, comme le verre de whisky aussi puissant qu'un philtre d'amour qui allait bousculer tous les tabous, renverser les dernières barrières de la pudeur. Sous ses paupières fardées, son regard luisait parfois d'un éclat de perversité malicieuse...

Au cours des trois nuits que je passai seul avec Monika dans l'antichambre des secrets, pas une seule fois elle ne se départit de son silence, se contentant de ce sourire énigmatique que dessinaient ses lèvres charmantes. Peut-être l'absence de Tabou, parti en escapades nocturnes dans le quartier, y était-il pour quelque chose.

 

Lors de la dernière nuit, je m'intéressai au décor insolite de ces photos et il m'a semblé soudain comprendre le caractère rituel, quasiment religieux, de ces séances de pose. Devant mes yeux défilaient les différents moments d'une cérémonie, soigneusement mise en scène. C'était comme si Monika se trouvait au pied d'un autel, avec icône des ancêtres, candélabre dont les lumières attestaient de la présence divine, bouquet de fleurs en offrande, narguilé en guise d'encensoir, sans oublier les libations d'alcool censées mettre la prêtresse en transe, afin qu'elle entre en relation avec les esprits invisibles mais si proches de la prochaine saturnale. Habillée de noir, Monika était-elle vraiment la grande prêtresse de la cérémonie ou, apprêtée pour le sacrifice, n'en était-elle pas tout simplement la victime expiatoire mais consentante ?

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Mardi 4 novembre 2014 2 04 /11 /Nov /2014 08:00

Charles Borromée était le fils d'une riche famille de la noblesse italienne. Neveu du pape, il fut nommé cardinal à l'âge de 22 ans. Demeuré laïc, il s'enrichit très vite au service de la papauté (ses revenus annuels étaient de 52 000 écus, soit l'équivalent de 150 kilos d'or !!!). Cependant, il s'acquittait avec honnêteté et rigueur de ses charges.

À la mort de son frère aîné, il demanda à devenir prêtre. Il fut ensuite nommé archevêque de Milan où il créa des séminaires pour la formation des prêtres et où il participa activement à la lutte contre l'épidémie de peste qui ravagea la ville en 1576. Il mourut en 1584. 

Charles Borromée est le saint patron des catéchistes.

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Lundi 3 novembre 2014 1 03 /11 /Nov /2014 08:00

Apparenté à la famille royale, Hubert avait épousé Floribanne, la fille du roi Dagobert. À la cour, il menait une vie fastueuse et insouciante jusqu'au jour où il reçut la grâce de Dieu. La légende raconte qu'un Vendredi-saint, au cours d'une partie de chasse, lui apparut un cerf portant une coix entre les bois et qui lui dit :" Chasser un jour pareil ! Pourquoi ne vas-tu pas prier ?" En 688, Hubert abandonna le Duché d'Aquitaine pour se consacrer totalement à Dieu. Après des années de vie monastique exemplaire, il fut élu évêque de Maastricht puis de Tongres. Il mourut en 727, des suites d'une blessure occasionnée par un ouvier maladroit qui lui avait écrasé la main gauche.

Hubert est le saint patron des chasseurs et des forestiers

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Dimanche 2 novembre 2014 7 02 /11 /Nov /2014 08:00

En ce jour où l'on fête les Défunts, je vous laisse méditer et fantasmer devant cette oeuvre admirable de Jean-Marie Poumeyrol : "Le secret", acrylique datée de 1977.

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Samedi 1 novembre 2014 6 01 /11 /Nov /2014 09:41

Comme chaque mois, voici le compte-rendu de la fréquentation du blog.

Nombre de pages vues en octobre : 123 787 ( un bon cru !)

Nombre total de pages vues depuis sa création : 4 012 362

Le top 5 des albums

1. Album insolite : 2043 visites

2. Vulves bovines : 1510 visites

3. Beautés : 1317 visites

4. Dessins X : 1169 visites

5. Venus callipyges : 1164 vistes

Les 5 articles les plus lus 

1.  Images du candaulisme, # 3

2.  4 octobre, jour de la saint François d'Assise

3.  Images du candaulisme, # 1

4.  "La chambre obscure", chapitre 6 (texte inédit)

5.  la pipe de Monsieur est servie

Encore une fois, c'est le candaulisme qui remporte vos suffrages. Alors, comme d'habitude, un petit bonus ! Sur la photo, des deux hommes, quel est le mari ? Pour ma part, je pense que c'est l'homme qui est assis à ses côtés et lui caresse un sein, ça se voit à sa façon de lui tenir l'épaule...

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Vendredi 31 octobre 2014 5 31 /10 /Oct /2014 08:30

Keepsake 30

Mes aventures et mésaventures, # 16

L’inconnue au pantalon de velours rouge, 1972

k30-1J’étais étudiant en seconde année de licence de Lettres. Vie d’insouciance et de plaisirs interdits. Avec Anne, nous habitions un grand appartement en plein centre-ville, au 5ème étage, sans ascenseur, juste au-dessus d’un Monoprix. Presque chaque soir, notre appartement devient le lieu de rencontre de copains et copines qui viennent passer un moment, boire un thé ou fumer un joint. Parmi les habitués, il y a un étudiant en sociologie qu’on surnomme « L’Ombre » parce qu’il ne parle presque pas, passe inaperçu, toujours dans le sillage des autres.

Ce soir d’hiver 1972, l’Ombre arrive en compagnie d’une fille blonde, plutôt plantureuse, portant sweat-shirt blanc et pantalon de velours rouge (ce sont les seuls souvenirs que j’ai gardés d’elle). Donc soirée habituelle qui réunit une bonne demi-douzaine de connaissances : dîner frugal, boissons fraîches (Perrier, limonades) ou chaudes (thé au jasmin). Un des convives a apporté une barrette de shit, du bon, du libanais. On roule des pétards. Sur la platine, on met du Pink Floyd et du Mahler. Vers minuit, Anne va se coucher, elle travaille le lendemain matin de bonne heure. Dans la nuit noire, on se retrouve à un petit groupe d’irréductibles. Ils se retirent les uns après les autres. À deux heures du matin, nous ne sommes plus que deux dans le salon : la blonde au pantalon de velours rouge et moi. On se prépare un dernier joint. Après tout va très vite : on se regarde, on se touche, on s’embrasse, on se déshabille sans bruit. Elle a une très grosse poitrine et un large pubis à peine ombré de poils. Je suis tellement défoncé que je n’arrive même pas à bander correctement.

- C’est pas grave, qu’elle me dit à voix basse, je suis tellement large que je ne sens presque rien. Si tu veux, tu peux y mettre les doigts, j’aime assez ça.

Et c’est comme ça que je commence par lui fourrer deux doigts dans la chatte, puis trois, puis quatre… C’est vrai qu’elle était large et incroyablement mouillée. J’avais l’impression qu’à chaque fois que j’ajoutais un doigt, son vagin devenait plus souple. Elle était assise sur le canapé, les cuisses grandes ouvertes, le vagin béant. Moi, à genoux entre ses jambes, je lui fouillais la chatte. Finalement, presque sans forcer, je lui ai mis la main entière dans le ventre. Je ne saurais dire ce qu’elle ressentait vraiment mais elle ondulait des hanches en silence et suintait de partout. De mon côté, c’était comme si ma main s’était glissée dans une moufle de peau très moite. Ça a duré un bon moment jusqu’à ce que j’éjacule dans le vide et qu’elle me saisisse doucement le poignet pour retirer ma main de sa gangue de chair.

- Ça suffit, me dit-elle. Ne te donne pas cette peine. C’est gentil de ta part d’avoir essayé, mais je n’ai encore jamais joui. Allez, on va se coucher maintenant !

Le lendemain matin, elle est repartie en entraînant l’Ombre dans son sillage. Je ne l’ai jamais revue. 

k30 

 

 

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Jeudi 30 octobre 2014 4 30 /10 /Oct /2014 08:30

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Sous nos lattitudes tempérées, la saison favorable à la pipe des parcs et jardins commence généralement en avril avec les premières floraisons et s'achève fin octobre avec la chute des feuilles mortes. Une végétation abondante et des senteurs florales variées sont propices à sa pratique. Sous les tropiques, la pipe des parcs et jardins peut se tailler toute l'année à l'exception de quelques jours de très fortes pluies ou d'alerte cyclonique. 

La pipe des parcs et jardins est accessible à tous : un banc public dans une allée peu fréquentée, un carré de pelouse fraîchement tondue ou l'ombre complice d'un massif de rhododendrons feront l'affaire. Prévoir des vêtements légers, rapides à ouvrir et à refermer en cas de passage de promeneurs importuns...

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Mercredi 29 octobre 2014 3 29 /10 /Oct /2014 09:00

Michel BERNARD, « Les vies de Lilli »

 

243 pages, Éditions Le Cercle Poche n° 69, 2005

Pages 138 à 140

Diane, maîtresse de débauche, est seule devant son miroir.

m-bernard7« Diane inventait, ou croyait inventer de nouvelles poses et combinaisons lascives devant les miroirs de la chambre secrète. Son image préférée : le corps hérissé de godemichés bleus attachés par de minces lanières de cuir au-dessus et au-dessous de ses seins, autour de la taille, autour du ventre et des fesses, en haut des cuisses, sans oublier les trois caoutchouteuses bites brunes qu’elle s’était enfoncées dans l’anus, la vagin et la bouche. Alors, elle ne pouvait haleter et gémir qu’à l’intérieur d’elle-même, et elle le vivait comme une délivrance.

Quand elle se sentait languide, en revanche, elle mettait sa tenue de satin noir, une combinaison sévère qui s’arrêtait aux genoux et découvrait ses mamelons. Elle s’installait dans un fauteuil, tout près du miroir, remontait le satin agaçant de douceur et écartait les cuisses. Les lèvres de la vulve se décollaient alors, et au moment où ses doigts étaient près de la pénétrer, elle y allait de son commentaire : » Regardez-moi cette sainte-nitouche qui va pourtant le toucher, son gros bouton, ça y est ! Elle a mis les doigts, et que je te fricote le con, que je te baratte cette saloperie de mouille qui lui coule déjà dans la raie, c’est dans la friture du cul qu’elle embaume, elle veut qu’un engin énorme l’embroche, la femelle puante… »m-bernard8

C’était à ce moment-là qu’elle jouissait une première fois. L’évocation des odeurs et de la monstrueuse queue était irrésistible. Elle serrait ses cuisses pour accentuer le bruit de succion des lèvres quand elle retirait ses doigts pour les porter à ses narines avant de les déguster en gourmande accomplie.

Mais Diane n’était une masturbatrice ostentatoire qu’en son intimité. Avec un, une partenaire, ou en groupe, c’était son corps qui oeuvrait, se tordait, jouissait, l’imagination demeurant au repos.

Pour jouir une deuxième fois, Diane s’installait sur le lit médical, pieds dans les étriers, et approchait son cul du vibromasseur fixé au socle qui se mettait en marche au moindre effleurement de l’anus qu’elle regardait se dilater dans le miroir en retenant son souffle. « La pute est en chaleur, reprenait la commentatrice, la grande pute se fait ramoner le trou de balle. Regarde-la se traire les nichons, merde on dirait qu’ils suent aussi de la mouille, et voilà qu’elle se compisse, la salope, qu’elle pisse et qu’elle bave en même temps, le sang lui monte à la tête, le vibro lui fraise l’anus, va-t-elle tenir ? Bien sûr qu’elle tient le coup, l’enculée, elle en a vu d’autres, ah madame jouit. »

 

m-bernard9Diane se libérait aisément de l’engin qui lui laissait un trou béant, comme si ce cul grand ouvert était une marque de noblesse. Mais, de fait, le cratère fascinant redevenait assez vite un œillet gracieux. »

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Mardi 28 octobre 2014 2 28 /10 /Oct /2014 08:30

Philippe # 7

 

Voilà cinq jours que je n'ai pas franchi le seuil de sa boutique.

Cela me paraît une éternité maintenant.

Au début tout allait si bien que j'en oubliais presque l'existence de Valentin tant ma vie avait été bouleversée par les changements du quotidien.

chambre7-0Dés le lendemain, estomaqué, j'ai vu Monika se rendre au travail dans une tenue inconcevable quelque temps auparavant.

Lors de ses achats effectués la veille sa garde-robe avait pris un coup de fraîcheur.

Elle vint fièrement me souhaiter une bonne journée vêtue d'un chemisier à l'échancrure plus ouverte que d'habitude, sa gorge était mise en valeur par une parure plongeante, de nouvelles boucles d'oreilles, un maquillage plus seyant et cette mini-jupe, jamais elle n'en avait porté jusqu'à présent, des robes courtes oui, mais de mini-jupe point.

Sans oublier ses escarpins aux talons hauts révélant sa cambrure naturelle, les lanières de cuir étreignant ses mollets semblaient à regret ne pouvoir monter plus haut.

L'imaginer, loin de mon regard mais offerte à d'autres la journée durant me vit vaciller de bonheur.

Même si je nourrissais quelques regrets, il me fallait accepter cette clause du contrat, n'avais-je pas désiré ce changement ?chambre7-1

Comme j'aurais aimé être ces autres yeux qui allaient sans nul doute se poser sur son corps.

Il en avait été ainsi lorsque je lui avais offert sa petite robe blanche, elle l'avait trouvée magnifique mais avait renoncé à l'acquérir en arguant du fait que jamais elle n'oserait la porter.

À son anniversaire, lorsqu'elle la sortit de son paquet, elle m'embrassa me remerciant de lui forcer la main.

Puis elle la porta souvent, très souvent, il faut dire qu'elle lui allait à ravir, mettant son corps en valeur, de sa poitrine à sa taille de guêpe.

Je me souviens encore d'un après-midi où nous étions allés en ville faire des achats, j'avais oublié la carte bancaire dans la voiture, Monika sans moi avançait vers la zone marchande, elle était à une vingtaine de mètres, encore un jeune couple à doubler pour la retrouver lorsque j'entendis la femme dire à son mari :

- Pas la peine de te demander ce que tu regardes !

Celui-ci lui répondit :

- Je ne vais tout de même pas cracher sur ce qui est joli, elle a un beau cul non ?

- C'est vrai elle est craquante.

Quel délice pour moi de surprendre ces confidences !

chambre7-2J'en entendis d'autres et il m'arriva souvent de prendre du retard et la laisser ainsi en pâture aux regards et commentaires.

Monika s'épanouissait ces derniers jours comme jamais, le climat de mystère qui régnait entre nous au lieu de nous éloigner nous rapprochait.

Je n'avais jamais été aussi inspiré dans l'écriture de mes chapitres, le carnet qui ne me quittait plus fut vite complet.

L'écriture d'un livre illustré était-elle encore nécessaire, n'avions nous pas retrouvé le cap dont la routine du quotidien nous avait éloignés ?

Mes récoltes en salle de bain étaient de plus en plus fructueuses.

Enfin notre vie prenait un tour nouveau !

Elle m'avoua elle-même dormir mieux, la deuxième nuit avant de la rejoindre dans le monde des songes je la vis arborer un sourire si beau si pur en plein sommeil.

Le reptile n'était plus à l'affiche de mes rêves même si la queue de Tabou était devenue sinueuse et d'une longueur inhabituelle pour un chat autour des jambes de Monika.

Monika dans sa robe blanche qu'elle allait faire glisser sans que je la voie tomber à ses chevilles. Le lendemain le rêve hoqueta sa trame à l'identique.

Ainsi passèrent les premiers jours, vite, si vite, trop vite.

Au troisième, l'orage qui couvait, s'abattit sur nous refroidissant l'atmosphère, adieu les audaces vestimentaires, ma plume elle aussi sembla frappée par la foudre, je n'ouvris que deux fois mon carnet, le lendemain je l'oubliai même dans le tiroir de mon bureau.

Je sortis sans grande gloire de la salle de bain totalement bredouille.

Hier soir, je me suis décidé à ouvrir la pochette cachée en haut de l'armoire histoire de retrouver l'inspiration. Avant de l'ouvrir j'en caressai la surface lisse pour m'imprégner de son contenu puis religieusement je sortis une à une les quelques photos.

Oui Monika était belle, cela ne faisait aucun doute Valentin savait y faire en bon artisan mais je ne retrouvais pas l'émotion première presque animale ressentie dans sa boutique.

Ce n'était pas cette Monika que j'avais cru apercevoir !

Ou était-ce l'émotion de me savoir observé par lui ?

Une à une, je les ai étalées sur la table basse du salon, elle était belle dans son insolente jeunesse.

Il me fallait vérifier ce qui n'avait peut-être été qu'une illusion. Avant le retour de Monika à une heure sans surprise, je rangeai la pochette dans le tiroir de mon bureau, prenant soin d'en dégager la surface pour mieux l'inviter à s'asseoir,

Elle me confia avoir déjà mangé, souffrir de migraine et avait tellement hâte de dormir qu'elle ne prit aucune douche.

Il me fallait agir au plus vite et m'en retourner auprès de Valentin.

Il était temps de recharger la pile en allant retirer les photos en attente et lui en confier de nouvelles.

J'allais cette fois franchir un seuil de non-retour avec des photos plus lascives, audacieuses même s'il était encore exclu que sa chair fût trop exposée.

Comment allais-je lui dire que bientôt, même s'il devait s'en douter,,,, ?

Au matin, je fermai la porte laissant Monika encore en sommeil, j'avais prévenu le bureau que je serais en retard, prétextant un rendez-vous médical.

À l'ouverture je devais le surprendre.

Tabou était devant la porte se frottant à moi et me suivit dans la boutique, Valentin parut soulagé de me voir, il faisait incroyablement chaud à l'intérieur pourtant jamais le soleil ne paraissait en mesure de l'atteindre.

Il me remit les deux pochettes qui m'attendaient et qui trouvèrent rapidement refuge dans ma sacoche, je lui tendis une enveloppe plus épaisse qu'à l'accoutumée et profitant de la présence de Tabou à mes pieds pour passer ma main dans sa douce fourrure je lui demandai sans lever les yeux si cela poserait problème si je lui confiais des travaux plus, comment dire, personnels ?

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Valentin # 7

chambre7-9J'ai passé plusieurs nuits consécutives dans l'antichambre des secrets, en tête-à-tête avec les représentations en trois dimensions de Monika, prisonnière de sa cage de verre. Comme à chaque fois, je me suis trouvé en présence de deux femmes dans un même corps. Il y avait d'un côté Monika la Gypsie, en robe indienne, multicolore et mystique, et puis Monika la Libertine, en robe blanche, si courte et frivole... Quand il m'a confié ces photos à retirer, Philippe m'a demandé si j'accepterais de travailler sur des clichés « plus personnels ». Voilà un adjectif qui cache mal son jeu. Si j'avais été d'humeur taquine, je lui aurais demandé de préciser ce qu'il entendait par « personnel », rien que pour le plaisir de le voir rougir, de l'entendre bafouiller, de lui donner les mains moites... Mais l'heure n'était pas à la plaisanterie. Il avait l'air si amoureux, si fragile, que je ne voulus pas l'effrayer davantage. Alors, je lui ai simplement répondu que j'étais un photographe professionnel et que par conséquent, je n'avais a priori aucune raison de refuser un travail quel qu'il soit...

- Je vais vous confier un secret, lui ai-je dit en étalant sur le comptoir les photos qu'il venait d'apporter. Il y a des images de vacances en famille au bord de la mer ou de réveillons de Noël qui sont plus vulgaires et obscènes qu'une photo de jeune femme nue, je veux dire vraiment nue...

Je crois qu'il est reparti rassuré et plus confiant en l'avenir. La prochaine fois qu'il viendra, il faudra que je lui explique pourquoi la présence de Tabou est importante.

Lorsque j'ai ouvert cette boutique, il y a de cela plus de trente ans, il arrivait souvent que des parents se présentent avec un bébé et me demandent d'en faire un portrait à l'ancienne, en noir et blanc, tout nu sur une peau de mouton. Face aux photos de Monika en petite robe blanche, prenant la pose sur un tapis flokatis de laine blanche, j'ai retrouvé l'émotion de ces travaux d'antan. Certes Monika n'était pas déshabillée, mais elle n'en était pas moins nue. Sa robe, ses sandales, ne servaient qu'à suggérer sa nudité. Le compas entrouvert de ses jambes traçait des angles lascifs, la délicatesse de ses genoux encore adolescents était une invitation pressante à la caresse d'une main aimante, une main qu'elle aurait laissé effleurer le galbe de ses mollets, enserrer ses chevilles lacées, et plus tard remonter entre ses cuisses qu'elle aurait docilement écartées...

Ce fut au cours de la seconde nuit, alors qu'elle était à quatre pattes sur le tapis de laine, cambrée comme une chatte en chaleur malgré - ou à cause de ? - sa petite robe blanche que nous avons commencé à nous parler.

- Je vous plais comme ça, Valentin ?

D'emblée, j'ai apprécié sur ses lèvres le voisinage du vous et de mon prénom.

- Oui, bien-sûr. Pour tout vous dire, je vous préfère dans cette petite robe qu'en jupe indienne. Le blanc vous va si bien ! Et puis, il aurait été dommage de cacher de si belles jambes !chambre7-8

- Philippe pense comme vous. Je le soupçonne même d'avoir pris plaisir à ce que je la porte en public et que les hommes me regardent avec du désir dans les yeux.. Vous bandez ?

- Un peu... mais je saurai rester sage...

Ce fut ainsi, elle à quatre pattes sur son tapis de laine, moi assis en érection dans mon fauteuil de velours rouge, que nous nous sommes parlé, comme deux êtres familiers. Sa voix enfermée dans sa cage de verre avait quelque chose de cristallin et d'exotique. Le plus étrange, c'était que si elle prenait une pose plus humaine, qu'elle se mettait debout ou simplement assise ou agenouillée, elle perdait tout aussitôt son don de la parole, comme si ce n'était qu'en posture féline d'attente de saillie jusqu'au bas des reins que lui venaient les mots.

 

 

Je n'ai pas gardé de souvenirs très précis de ce que l'on se disait . En effet, au bout de quelques minutes, je sombrais dans une sorte de sommeil comateux où se poursuivait notre conversation intime. Lorsque je me réveillais au petit matin, elle était toujours là en robe blanche, immobile mais muette, dans sa cage de verre. Je ne bandais plus et des larmes de sperme avaient séché sur mon ventre et empesé mes poils pubiens...

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Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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