Vendredi 17 octobre 2014 5 17 /10 /Oct /2014 09:00

"Le Fouineur"est un album BD paru en 1988 chez ALPEN Publisher dans la collection Raspoutine.

Carlos Trillo en a écrit le scénario et Domingo Mandrafina a réalisé les illustrations. 

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Résumé : Dans une société partagée entre représentants de la "race pure" et mutants, le Fouineur est un tueur à gages sans aucun scrupule qui se met au service du plus offrant. L'album est composé d'une série de 9 mini aventures toutes marquées du sceau de la violence et du sexe réunis.

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Je vous ai gardé la dernière page pour la bonne bouche.

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Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 16 octobre 2014 4 16 /10 /Oct /2014 08:30

Fille du comte de Bavière, Edwige épousa à 12 ans le duc de Silésie, chef de la famille royale polonaise. Edwige était la belle-soeur du roi de France Philippe Auguste. Mère de sept enfants, elle encouragea la fondation de monastères dans son royaume et, devenue veuve, elle se retira dans l'abbaye cistercienne de Trebnitz où sa fille Gertrude était abbesse. Elle y acheva son existence dans la plus grande simplicité et y mourut en 1243. Edwige est la sainte patronne des orphelins.

En illustration, je vous propose deux orphelines célèbres : tout d'abord Blanche-Neige (sous une représentation inhabituelle) et la voluptueuse Blanche Epiphanie du regretté Georges Pichard.

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 15 octobre 2014 3 15 /10 /Oct /2014 08:30

Evidemment, difficile de parler bancs publics sans évoquer la chanson de Brassens :

"Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics,

Bancs publics,

En s'foutant  pas mal du regard oblique

Des passants honnêtes,

Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics,

Bancs publics,

En s'disant des "je t'aime" pathétiques,

Ont des p'tites gueules bien sympathiques."

Je vous propose aujourd'hui en 10 images une vision souvent moins poétique de ces fameux bancs, quoique...

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 14 octobre 2014 2 14 /10 /Oct /2014 08:30

« La chambre obscure », chapitre 5

Philippe

 

chambre5-1Pressé de sortir, hâte de plonger mon regard dans le sien entraperçu, je balbutie un au revoir, ma main va pour pousser la porte lorsque , brusquement, j'interromps mon geste.

Etais-je à ce point décontenancé à ma première visite pour ne pas l'avoir remarqué ?

Il me rappelle celui que je devais affronter lorsque ma grand-mère chez qui je passais des vacances me demandait de l'accompagner jusqu'à la pharmacie.

Parfois lorsqu'elle était trop chargée de commissions, je devais saisir moi-même cette poignée pour ouvrir la porte : elle était froide, en métal verdâtre et figurait un serpent à la gueule ouverte.

À chaque fois, la nuit même, ce serpent venait hanter mes cauchemars.

Celui de la boutique du photographe était sculpté dans un bois d'essence exotique mais tout aussi inquiétant car il avait cette particularité d'être bicéphale...

Je marmonne, faisant semblant de chercher mes clés pour faire diversion et cacher mon émoi ; une fois la peur enfantine chassée, je m'empare de la poignée de porte.

Son corps est chaud.

Dehors mon compagnon de ruelle semble m'attendre, je lui envoie un salut de la main, il demeure immobile, le regard fixe et curieux.

Je ne puis ouvrir ici ma sacoche, Valentin me guette peut-être et il me faut vite rejoindre la gare, mon train ne saurait tarder.

Je trouverai bien un compartiment vide pour enfin l'admirer.chambre5-2

Après quelques recherches me voici assis au calme, lorsque je m'apprête à enfin ouvrir la pochette aux photos, arrive un vieux monsieur encravaté précédé d'une jeune femme brune d'à peine vingt ans.

Elle s'assied à mes cotés, lui face à elle, sans doute pour admirer la jupe courte et les collants de la demoiselle.

Je serais hypocrite de le condamner, ne suis-je pas en train d'exhiber ma propre femme au regard d'un inconnu ?

Ma voisine apprendra je l'espère avec l'âge à être plus discrète en se parfumant.

Je connais déjà la réaction de Monika ce soir à mon retour.

- Ben dis donc tes collègues se parfument avec un arrosoir de Chanel !

Je suis censé rentrer tard à cause d'une réunion d'équipe, il me faudra faire montre de talent et d'imagination.

D'autant que la jeunette plutôt que d'occuper une place à l'extrémité du wagon semble vouloir se coller à moi, fort heureusement ma sacoche fait rempart entre nous deux.

Lorsque je pénètre dans la maison, j'entends le bruit de la douche qui vient de s'arrêter, juste le temps de glisser la sacoche dans le tiroir de mon bureau et d'un bisou elle m'accueille encore humide, le corps nu enroulé dans une serviette,

- Tu rentres tard, tu sens fort !!!

Regard interrogateur.

- Bientôt ton anniversaire- stop- Top secret- stop,

Sourire complice.

- File sous la douche- stop- sinon divorce- stop- lol

J'entre dans la salle de bain, me déshabille, alors que je vais pénétrer dans la baignoire, je le remarque à quelques centimètres à peine de la bonde, encore un peu et il allait disparaître.

Délicatement je le saisis pour le poser sur le meuble voisin, bien vite j'en découvre d'autres, ils sont maintenant au nombre de sept que je conserve dans une boite transparente.

chambre5-0Je prends ma douche et retrouve Monika assise dans le salon, elle a pris soin de repousser mes dossiers et courriers.

Ses jambes nues se balancent, ses mains s'entrelacent, elle est radieuse, ses cheveux à peine secs tombent en boucles d'or. Seulement vêtue d'une culotte et d'un fin tee-shirt blanc sous lequel je devine la pointe de ses seins libres.

Elle me confie son envie de changer le décor de notre chambre, son mobilier, son ambiance mais aussi sa garde-robe.

Hypnotisé par son charme je l'écoute.

Ok Monika je te laisse carte blanche pour la décoration en échange, jusqu'à ton anniversaire permets-moi de revenir un peu plus tard qu'à l'accoutumée sans avoir à me justifier.

Trop heureuse du marché conclu elle m'invite à la suivre au lit.

Dans une position de tendresse, en chien de fusil, serrés presque nus l'un contre l'autre, elle s'endort tandis que je songe.

Finalement je n'ai pas envie d'ouvrir la pochette de Valentin, j'aurais trop peur de rompre le charme,

Ce que je vis en ce moment est si beau, je serais fou de demander plus.

Je n'ai pas envie d'attendre pour me rendre chez Valentin, dés demain je lui apporterai de nouvelles épreuves à développer.

Il sera surpris sans doute de me revoir si vite, même s'il n'est pas dupe.

Il m'a dit la trouver belle et semblait sincère.

Pourquoi n'ai-je pas répondu qu'il n'avait encore rien vu ?

Il trouve le prénom de Monika peu approprié, quel est celui qui l'aurait été selon lui ?

Comment vais-je la lui dévoiler, dans quel ordre son intimité apparaîtra ?

Mes paupières s'alourdissent,

Je sais déjà quelle enveloppe demain je lui porterai...

...Elle est nue sous les draps, les yeux ouverts, elle sourit sans mot dire, il approche, glisse vers elle, doucement, sans un bruit...

Je me réveille en sursaut !

Ecrasé de fatigue je me rendors aussitôt.

Le lendemain, je quitte le travail plus tôt que d'habitude.

J'ai pris soin de n'emporter dans ma sacoche que la seule enveloppe que je dépose sur son comptoir.

Il m'attendait...

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Valentin

Il est revenu, toujours aussi mystérieux et taciturne. Je ne connais même pas son nom et je dois avouer que sa démarche est plutôt déroutante. En effet, après les premiers travaux qu'il m'avait demandés d'effectuer – pour me tester, j'en suis sûr – je m'attendais logiquement à des clichés de plus en plus indiscrets, voire indécents. En près de trente années de métier, j'ai fini par connaître – de fond en comble, si je puis dire – les galeries secrètes du temple aux fantasmes masculins. Dans le saint des saints, resplendit et palpite le sexe magnifié de la femme, mais avant d'y parvenir, le regard et la pensée doivent emprunter une sorte d'itinéraire initiatique qui passe par le dessin de sa bouche, la douce pesanteur de ses seins et de ses fesses, l'arrondi de son épaule, avec parfois un détour inattendu par la fontaine de son nombril ou une touffe axillaire... Mais, quel que soit le chemin, depuis la nuit des temps, le but ultime en est toujours le même, s'agenouiller, se prosterner, aux portes du sanctuaire devant le tabernacle sacré : des cuisses écartées, un mont de Vénus majestueux, des nymphes pulpeuses, un clitoris turgescent, une vulve entrouverte...

chambre5-5Aussi, quel ne fut pas mon étonnement lorsque, à l'ouverture de l'enveloppe qui contenait sa nouvelle commande, de n'y trouver que des photos de mains et de pieds. Sans doute les tarses et métatarses de la belle Monika ! Tout cela était si inattendu, si saugrenu, que j'ai d'abord cru à une erreur ou à une plaisanterie ; mais ce n'était pas le genre du personnage. J'ai pensé aussi au fétichisme, après tout pourquoi pas ! Mais là encore, ça ne collait pas : le fétichiste ne s'intéresse qu'à l'unique objet de son culte, le reste lui est totalement indifférent. Dans ce cas, pourquoi mon client m'aurait-il d'abord apporté des photos sans rapport direct avec ses fantasmes ongulés ? Non, la réponse était ailleurs...

C'est dans la pénombre orangée du labo que j'ai enfin donné un sens à ces photos d'ongles soigneusement manucurés et vernis, de pieds nus... Ongles apprêtés pour séduire, mais aussi ongles acérés pour griffer, pour lacérer ; pieds nus pour s'approcher à pas feutrés ou pour s'enfuir au premier danger... Ainsi, je redécouvrais Monika la féline, tout à tour chatte domestique ou lionne sauvage, fauve câline ou cruelle, ronronnante ou rugissante... Cette dualité se retrouvait dans les photos, dans le contraste entre la douceur candide des motifs qui fleurissaient sur ses ongles et la menace de leur fond de vernis noir, avec parfois même une touche sanguine encore plus inquiétante...chambre5-6

Ainsi l'homme se jouait de moi, m'entraînant malgré moi dans une sorte de jeu de piste érotique, balisé d'indices et d'énigmes, qui devaient me mener inexorablement aux portes encore closes de ce que les Grecs anciens appelaient le Naos, l'épicentre du temple où s'élevait la statue de la divinité...

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Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 13 octobre 2014 1 13 /10 /Oct /2014 13:56

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La semaine dernière, je suis tombé dans un magazine sur cette page de pub pour Campanile. D'emblée, cette image m'a troublé. Dans un premier temps à cause des visages : je me suis même demandé si l'homme ne portait pas un masque ! J'ai pensé à Halloween. Les vêtements, les rires outranciers, tout me paraissait factice... Sauf qu'il y avait ce troisième personnage, cette jeune fille à droite, en mini-jupe et collants résille, avec son air à la fois gêné et complice... Alors, j'ai élaboré un tout autre scénario.

Donc, Campanile ! Hötel, restaurant. Laissons le côté restaurant, et intéressons-nous au côté hôtel. Campanile, chaîne d'hôtels connue de tous les couples échangistes, de tous les conjoints adultères, de tous les amateurs de plans cul ! Chambres accessibles sans passage par le hall d'accueil, anonymat et discrétion garantis ! Alors revenons à nos trois protagonistes : à gauche, un couple ; à droite, leur invitée... Tout nous indique qu'elle venue pour s'envoyer en l'air... Dans moins d'une heure, ces trois-là seront réunis dans une chambre pour donner libre cours à leurs fantasmes et désirs. En attendant, ils plaisantent... Qu'est-ce qui les fait rire ? Sans doute ce que l'homme tient entre ses doigts. De toute évidence, au vu de l'attitude de la jeune invitée, il s'agit de quelque chose de sexuel, de délicieusement inconvenant et grivois... Je vous laisse donner libre cours à votre imagination. À vous de jouer !

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 11 octobre 2014 6 11 /10 /Oct /2014 18:33

Pas le temps ni le courage d'écrire un article, alors juste pour le week-end...

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Vendredi 10 octobre 2014 5 10 /10 /Oct /2014 08:26

Charles Trenet, « La folle complainte » (1945)

Les paroles de cette chanson nous sont familières et pourtant, à la lecture, apparaît un texte très hermétique (Trénet lui-même parlait de "surréaliste"). On a l'impresion que derrière les mots se cachent des contrepéteries, des mots de passe pour accéder à un monde sensuel et inquiétant... 

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Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n'est pas sage
Mais on la garde encore.
On l'a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire, se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,trenet2
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.

Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
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Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.

La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été.
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Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n'ai pas aimé ma mère.
Je n'ai pas aimé mon sort.
Je n'ai pas aimé la guerre.
Je n'ai pas aimé la mort.
Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.

Je n'ai pas su sourire
À tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom.

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Jeudi 9 octobre 2014 4 09 /10 /Oct /2014 09:07

Un article plus léger consacré à Blanche-Neige. Notre héroïne semble apprécier les dessous affriolants... La plupart des illustrations s'inspirent directement du personnage de Disney en le sexualisant à outrance (grosse poitrine provocante, sexe épilé et lingerie sexy). D'autres sont plus subtiles, comme le premier dessin de la série qui donne une image très "humaine" de Blanche-Neige, en en faisant une jeune fille presque banale et proche de nous.

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Mercredi 8 octobre 2014 3 08 /10 /Oct /2014 08:40

Mes aventures et mésaventures, # 15

4. Karine et Marco, 1990-1991

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Après le mystérieux départ de Samyra (nous n’avons réalisé qu’après coup que nous ne savions que fort peu de choses sur elle) je suis resté en relation avec Karine et Marco. En fait, nous avons entamé une relation à trois qui a duré presque une année et demie, d’avril 1990 à septembre 1991. Nous nous rencontrions un week-end par mois, alternativement chez eux et chez moi. Cette rencontre avait toujours lieu dans la semaine qui suivait l’arrêt des règles de Karine, période où elle était sexuellement parlant la plus disponible et réceptive. Nos week-ends étaient presque intégralement consacrés au sexe. Une de nos activités préférées était de jouer au strip-poker avec gages. Nous y jouions avec un jeu de cartes illustrées de photos pornographiques qui entretenaient notre excitation. À chaque partie, le perdant ôtait un vêtement, puis le premier qui atteignait dix parties gagnées se voyait octroyer le privilège de donner un gage aux deux autres. Pour les plus sages, ces gages se limitaient à une simple masturbation ou échange de caresses. Mais cela pouvait aller jusqu’à des jeux de godes, de léchages de cul ou une séance de baise en bonne et due forme. Lorsque c’était à Karine de nous infliger un gage, son grand plaisir était de s’installer confortablement dans un fauteuil à poil, les mains entre les cuisses, et de nous demander de nous branler mutuellement devant elle, et surtout de nous sucer. Elle adorait nous regarder faire.k15-4-4

Quand on avait épuisé l’imagination des gages, on baisait à trois. À ce jeu-là, c’était encore Karine la reine. Elle se plaisait à comparer nos deux bites, une dans chaque main : celle au poil noir, longue et fine de Marco ; la mienne plus épaisse et trapue, au poil châtain. Elle aimait frotter les deux glands l’un contre l’autre, les prendre en bouche ensemble et surtout se faire foutre par les deux en même temps : l’un en con ou en cul, l’autre en bouche, mais surtout être prise en sandwich avec une queue dans le con, la seconde dans le cul. Alors, elle enfilait les orgasmes en gueulant son plaisir. Jamais rassasiés de sexe, on regardait « Le journal du hard » sur Canal + à poil sur le canapé. Karine n’avait pas abandonné ses rêves de modèle de charme. Alors on faisait encore des photos, de plus en plus obscènes, de plus en plus pornographiques, où elle jouait avec la queue de Marco.

k15-4-2Et puis, en août 1991, Karine fut invitée pour une semaine au Cap d’Agde afin de participer à un casting X. Marco l’y accompagna. Ce séjour marqua un tournant dans nos relations. En effet, à leur retour, si Karine se montra résolument enthousiaste (selon ses dires, elle s’était fait quotidiennement défoncer par des mecs montés comme des ânes), Marco se montra beaucoup plus taciturne et tomba malade. À cette occasion, j’appris qu’il souffrait  depuis plusieurs années de psoriasis qui se manifestait par crises aiguës qui envahissaient littéralement tout son corps. Je fus plusieurs mois sans les revoir. À notre dernière  rencontre, en décembre 1991, Marco se montra franchement hostile à mon égard ; il me tenait responsable, par mes photos, de l’aventure du Cap d’Agde si bien que je préférai en rester là.

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Epilogue

En septembre 1992, je quittai la France pour l’Afrique puis l’Amérique du sud, jusqu’en août 1999. Pendant ces sept années, je n’entendis plus parler de Karine et Marco, sauf une fois en 1994 où Karine m’envoya une lettre pour me demander de l’argent ; ils traversaient une période difficile et sollicitaient ma générosité. Je leur envoyai un chèque en retour de courrier et puis plus rien.

 

2001. Cela faisait deux ans que j’étais installé avec femme et enfants sur la côte atlantique, lorsque je reçus un coup de téléphone de Karine. J’eus du mal à reconnaître sa voix, fatiguée et cassée par le tabac. Elle ne me dit pas comment elle avait retrouvé ma trace. Elle m’apprit que Marco était décédé en 1997 d’une ultime crise de psoriasis qui avait envahi ses poumons. Elle-même avait dû subir une ablation des ovaires et vivotait de petits boulots. Elle évoqua le passé, exprima le désir de me revoir. Mais c’était trop tard. Elle téléphona encore deux ou trois fois puis, de guerre lasse, abandonna la partie. Elle ne savait toujours pas ce qu’était devenue Samyra.

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 7 octobre 2014 2 07 /10 /Oct /2014 09:18

Mes aventures et mésaventures, # 15

3. Samyra, Karine et Marco. Avril 1990

k15-3-1Il y a dans la vie certains moments inoubliables dont on aimerait emporter le souvenir avec soi au-delà de la mort. Ce dimanche d’avril 1990 en fait partie. J’étais venu avec 4 pellicules couleur de 36 poses, du 200 ASA je crois (le numérique n’existait pas encore !) et mon Canon F1. Nous avons commencé par un déjeuner dominical et très convivial. Ce n’est que vers 16 heures, après le café que nous sommes passés aux choses sérieuses. Samyra et Karine sont allées dans la salle de bain pour se préparer. Je me souviens que Samyra n’avait pas de lingerie sexy et que Karine se proposa de lui prêter soutien-gorge, petite culotte, porte-jarretelles et bas résille. De fait, plus d’une demi-heure plus tard, lorsqu’elles sont réapparues au salon, elles étaient toutes les deux en grand uniforme de putain. Quelques poils follets d’un beau brun dépassaient du string blanc de Karine et la poitrine opulente de Samyra menaçait d’exploser le soutif mauve que lui avait prêté Karine. La séance de pose devait avoir lieu dans le salon dont on avait baissé les volets roulants : un canapé, un tapis de laine, rien d’autre !

Ce fut Karine qui se proposa pour passer la première. Poses aguichantes, de plus en k15-3-2 plus dénudées, de plus en plus obscènes. À côté de moi, Marco ne pipait mot mais semblait très attentif. En retrait, Samyra encourageait son amie. Au bout d’une petite heure, j’en ai eu terminé avec la première pellicule. Le temps de recharger l’appareil, Samyra avait pris la place de Karine. Même scénario : on débute par des photos style mode, puis on passe à l’érotisme chic pour terminer par le franchement pornographique, c'est-à-dire cuisses ouvertes, con et cul offerts… Et puis, tout a basculé sur une simple suggestion :

- Alors, les filles, ça vous dirait de poser ensemble ?

Sans se le faire dire deux fois, Karine est venue rejoindre Samyra sur le canapé. Elles ont d’abord posé côte à côte, puis spontanément se sont pris la main, avant de se caresser, s’embrasser. Peu à peu, la situation est devenue torride. Elles se branlaient mutuellement, indifférentes à l’objectif, entièrement tournées vers la recherche de leur propre plaisir. Je crois qu’elles ont épuisé toutes les possibilités manuelles et buccales entre deux amantes. Je mitraillais à qui mieux mieux, sans aucun souci de beau cadrage, de bon éclairage… À côté de moi, Marco était sur des charbons ardents.

k15-3-3- Viens ! lui a dit Karine. Et toi, Michel, laisse tomber les photos…

Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvés tous les quatre à poil dans le salon. Aujourd’hui encore, presque un quart de siècle plus tard, il m’est difficile de trouver les mots pour décrire ces deux heures de pur bonheur que nous avons vécues et partagées. Un monde de sueur, de salive, de mouillure et de sperme mêlés ; un récital de soupirs, de grognements, de gémissements et surtout de silences… On s’est aimés, passionnément. Il n’y avait plus ni femmes, ni hommes… Rien que des corps hypersexués en quête d’extase, d’épanouissement… Je me souviens avoir joui une première fois dans la chatte de Karine, et plus tard, à la nuit tombée, une seconde fois dans la bouche de Samyra alors que nous étions tête-bêche sur le tapis, dans un 69 sans fin…

Je suis parti vers 20 heures. J’étais loin de me douter que je ne reverrais plus Samyra.k15-3-4 En effet, dans la semaine qui suivit, elle quitta sans explication l’appartement de Karine et Marco, emportant ses quelques affaires personnelles qui tenaient dans deux valises. Nous ne devions plus jamais avoir de ses nouvelles. Quant aux photos que j’avais prises ce jour-là, je n’en vis que quelques-unes (j’avais laissé les pellicules à Karine et Samyra). Aujourd’hui je n’ai gardé qu’une seule photo de Samyra, prise quelques semaines auparavant, et lorsque je la regarde, je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’elle fait, quelle a été sa vie. (photo disponible uniquement sur demande personnalisée)

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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