Samedi 4 octobre 2014 6 04 /10 /Oct /2014 13:34

Avant de consacrer sa vie à aides les pauvres, François d'Assise participa dans sa jeunesse aux guerres entre les différents royaumes d'Italie. Mais à l'âge de 24 ans, il a la révélation divine et renonce à tous ses biens pour mener à bien sa mission. Il est le Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (plus connu sous le nom de Franciscains) et meurt en 1226

François d'Assise est le saint patron protecteur des Ecologistes et des Louveteaux. En illustration, voici quelques images de louveteaux en pleine B.A (Bonne Action) quotidienne.

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"Oh oui, mon garçon chéri, pousse-le bien dedans ! Je veux que tu me remplisses au moins deux fois avant que papa revienne du travail. Tu peux me sucer les seins si ça peut te faire éjaculer plus fort"

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 3 octobre 2014 5 03 /10 /Oct /2014 11:57

Mes aventures et mésaventures, # 15

 

Samyra, Karine et Marco (1988-1991) 

2. Samyra, hiver 1989-1990.

k15-2-1J’avais 37 ans, c’était la première fois que j’étais attiré par une femme beaucoup plus jeune que moi, à peine sortie de l’adolescence. De la jeunesse, elle avait la santé, l’insouciance et la spontanéité. Samyra ne calculait pas, elle vivait. Issue d’une famille marocaine musulmane, Samyra bien que non pratiquante n’en respectait pas moins un certain nombre de règles de vie comme les interdits de l’alcool et de la viande de porc, et affichait volontiers sa farouche volonté de demeurer vierge jusqu’au mariage. Mais, à part ça, elle faisait preuve d’une grande liberté de mœurs. Lorsqu’on se retrouvait seuls, à l’hôtel ou chez moi certains week-ends, elle me laissait libre accès à son corps. Elle aimait les caresses, les jeux de langue et se révéla une très bonne suceuse de bite. S’il était hors de question de baiser, rien ne l’empêchait de se branler devant moi, de jouer à faire coulisser ma queue raide sur toute la longueur de sa fente bien mouillée, de me laisser jouir sur son ventre ou ses fesses. Elle aimait que je lui lèche longuement la chatte et le cul, et quand le désir était trop fort, le sien comme le mien, elle se permettait une sodomie profonde qui l’amenait irrésistiblement à l’orgasme.

Samyra avait de grands yeux noirs, les cheveux bouclés colorés au henné, une petite bouche aux lèvres tendres, des seins bien ronds et encore juvéniles, la peau très blanche, presque laiteuse, et une belle petite touffe pubienne d’un noir charbonneux. Elle avait le corps plutôt potelé, avec des pieds étonnamment larges, la seule partie de son corps qu’elle tentait de dissimuler à mes regards. Au lit, on écoutait des groupes de rock anglais – une passion qu’elle avait ramenée de son séjour outre-manche et Madonna dont elle était fan depuis qu’elle avait entendu la chanson « Like a virgin ».k15-2-2

Un jour, elle me dit que comme Karine, elle souhaitait gagner un peu d’argent en devenant modèle de charme pour amateurs. J’avais oublié cette demande de Karine que je n’avais d’ailleurs pas prise au sérieux. Rendez-vous fut donc pris chez Karine et Marco, le dimanche suivant, pour une première séance de pose.

 

 

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 2 octobre 2014 4 02 /10 /Oct /2014 13:39

Mes aventures et mésaventures, # 15

Samyra, Karine et Marco (1988-1991)

1. Les rencontres

k15-1-1Tout a commencé une nuit de juin 1988 sur un car-ferry qui faisait la liaison entre Southampton et Cherbourg. Je revenais de passer quelques jours chez mon frère qui à l’époque travaillait en Angleterre. Incapable de trouver le sommeil dans le salon-dortoir du ferry, j’avais opté pour le pont arrière où s’étaient rassemblés quelques passagers insomniaques, accoudés au bastingage, le regard perdu dans les flots noirs. C’est là que je fis la connaissance de Samyra, une beurette d’une vingtaine d’années qui rentrait d’un séjour de plus de deux ans à Londres où elle avait vécu de petits boulots. On a discuté pendant une bonne partie de la nuit, jusqu’à l’aube et l’entrée dans la rade de Cherbourg. Une fois à terre, je l’ai accompagnée à la gare où je lui ai laissé mes coordonnées, au cas où… De son côté, elle n’avait ni adresse, ni téléphone, et envisageait de se rendre d’abord chez de la famille du côté de Rouen. On s’est perdu de vue. Pendant plus de trois mois,  elle n’a donné aucun signe de vie et, à dire vrai, je n’en attendais pas. Et puis, au mois de novembre, j’ai reçu un coup de fil de Samyra qui me disait qu’elle avait trouvé un job de serveuse dans un bar à F*, qu’elle logeait provisoirement chez un couple de copains rencontrés là-bas et qu’elle m’invitait à lui rendre visite si j’en avais envie…

F*, c’était à plus de 100 km de chez moi mais, dès le samedi suivant, j’étais au rendez-vous. Je retrouvai Samyra vers 20 heures, à la fin de son service au bar. À peine dans la voiture, elle m’annonça que nous étions invités chez Karine et Marco, le couple qui l’hébergeait depuis plus de deux mois, en attendant qu’elle se trouve un studio pas cher. Ils habitaient au troisième étage d’un petit immeuble d’une zone résidentielle.k15-1-2 Karine et Marco étaient tous les deux agents d’entretien dans un lycée : elle femme de service, lui technicien. Karine avait 32 ans, Marco 35. Ils n’étaient pas mariés mais vivaient ensemble depuis plus de cinq ans. Karine était une petite femme très brune à la peau mate, énergique et chaleureuse. Marco était un peu plus réservé, mais tout aussi sympathique. Très vite, le courant passa entre nous. Au cours du dîner, chacun y alla de ses confidences. Comme je venais de leur dire que j’étais, à mes heures, photographe amateur, Karine parut très intéressée et me demanda sans ambages si je serais partant pour lui réaliser un press-book, une sorte de catalogue coquin, car elle envisageait sérieusement d’arrondir ses fins de mois en posant pour de la lingerie ou des photos de charme. Marco n’y voyait rien à redire. Ce premier jour, il ne se passa rien mais je sentais bien qu’il s’était établi entre nous quatre comme un climat érotique qui ne demandait qu’à s’épanouir.

 

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Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 1 octobre 2014 3 01 /10 /Oct /2014 13:47

Comme chaque mois, voici le bilan de fréquentation du blog.

- Nombre de pages vues depuis la création du blog : 3 888 575

- Nombre de pages vues en septembre : 106 085

Classement des albums

1. Album insolite : 2095 visites

2. Vulves bovines : 1379 visites

3. Dessins X : 1302 visites

4. Loïc Dubigeon : 1042 visites

5. Selfies : 1026 visites

Commentaire : ce mois-ci, la surprise vient de l'attrait pour l'album de dessins de Dubigeon. En effet cet album est déjà ancien.. Mais il faut reconnaître qu'il est de qualité ! Je vous offre en prime ce dessin qui ne figure pas dans l'album

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Le top 5 des articles les plus consultés 

1.  Images du candaulisme, # 3

2.  Images du candaulisme, # 1

3.   Charles Bösersach, "Petite musique de sexes" # 2

4.  Première expérience candauliste

5.  22 septembre, jour de la saint Maurice

Commentaire : le candaulisme reste le sujet préféré des blogueurs. Voici donc une image qui devrait vous plaire !

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"Chérie, tu disais que notre vie sexuelle devenait ennuyeuse, alors j'ai ramené à la maison deux articles pour pimenter un peu la chose !"

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Mardi 30 septembre 2014 2 30 /09 /Sep /2014 13:32

Suite de l'improbable rencontre entre Philippe, Valentin et Monika...

Philippe # 3

 

chambre3J'avais osé, osé la déposer dans des mains étrangères. Certes les photos étaient sages et chastes mais je compris bien que l'homme n'était pas dupe.

À peine avais-je quitté sa boutique qu'il baissa le vieux rideau de fer, allait-il se précipiter dans sa chambre obscure et plonger Monika dans ses bains d'alchimiste ?

Je n'avais fait que quelques pas dans la ruelle et son visage disparut de ma mémoire, seul son regard m'obsédait.

De retour à la maison, je fus saisi d'un sentiment étrange : celle qui partageait ma vie depuis tant d'années n'était plus la même ou plutôt mon regard sur elle était modifié.

Je ne pus m'empêcher d'admirer les ondulations de sa croupe, de plonger mes yeux dans son décolleté chaque fois qu'elle se penchait devant moi. J'en arrivais même à me demander si les parfums de son entrecuisse m'étaient encore familiers.

Amour Phoenix renaissant des cendres du quotidien.

Quel étrange contrat avais-je signé là ? Peu importait, mon amour pour elle déferlait en vagues croissantes...

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Valentin # 3

chambre3-1J'ai passé toutes les nuits de la semaine dans le ventre rouge du labo. Comme je l'avais deviné au premier coup d'oeil sur les négatifs, sa longue chevelure bouclée était blonde. Son visage encore juvénile fixait l'objectif de ses grands yeux sombres. Il y avait quelque chose de joyeux, d'effronté dans son regard, impression que renforçait la petite fossette de son menton. Sa bouche souriait aussi, sans affectation... Bouche sensuelle qui appelait les baisers et sans doute d'autres caresses plus subtiles, plus profondes...

J'avais méticuleusement préparé le cérémonial et aucun soupçon de poussière ne viendrait troubler l'objectif de l'agrandisseur. Son image en négatif est projetée en grandeur nature sur le plateau blanc. J'effleure déjà le velouté de sa peau. Papier brillant, pas trop dur. Vingt secondes d'exposition à faible ouverture, de façon à conserver à la peau sa douceur presque enfantine. Je glisse la feuille encore immaculée dans le bac de révélateur. À mains nues, je caresse tendrement le papier qui baigne dans sa solution un peu huileuse. Les yeux « montent »les premiers ; deux points noirs qui me regardent, puis l'ourlet de sa bouche qui sourit, et, lentement, tout son visage apparaît avec ses ombres, ses courbes et ses clairs-obscurs. Je laisse agir la chimie. Mes doigts ne cessent de caresser ce visage, d'en prendre possession car elle est déjà mienne.chambre3-6

Bientôt l'image se stabilise. Il est temps de lui administrer le traitement rituel, celui qui va lui insuffler une seconde vie. Dans la douceur utérine du labo, je suis intégralement nu. Le sexe tendu à tout rompre au-dessus du bac de révélateur, j'éjacule de lourdes giclées de sperme qui éclaboussent la photo à peine révélée. De plat de l'index, j'en masse les lèvres et les yeux de la jeune femme. Jamais elle n'aura été aussi belle que sur cette photo et personne ne saura d'où lui vient cette incroyable beauté qui éveillera chez ceux qui la regarderont un désir à nul autre pareil. Hommes ou femmes, adolescents ou vieillards, ils éprouveront tous la même émotion intense, le même besoin de posséder son corps. Peu à peu, mon sperme filandreux se mêle aux cristaux d'argent et finit par s'y dissoudre entièrement.

 

Ensuite tout n'est que routine : bain d'arrêt, fixateur, rinçage et séchage. Épuisé, j'ai rangé les tirages dans une pochette, établi la facture et dormi à en oublier les heures et les jours.  

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Lundi 29 septembre 2014 1 29 /09 /Sep /2014 13:55

Le 29 septembre on fête la saint Gabriel, mais aussi la saint Michel et la saint Raphael, tous les trois archanges. Les anges sont des serviteurs envoyés de Dieu, et parmi eux les archanges ( mot formé à partir du préfixe grec "archo" qui signifie "pouvoir" ) ont un statut privilégié. À Gabriel échut le rôle de messager de Dieu. C'est à lui que revint la mission d'annoncer à la Vierge Marie qu'elle allait donner naissance au Christ rédempteur. Gabriel est le saint patron protecteur des ambassadeurs, des personnels de radio et de télévision, et des postiers

Pour illustrer cet article je vous ai choisi deux images.

La première est le célèbre tableau de l'Annonciation de Fra Angelico ( exposé au Musée san Marco à Venise)

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L'affiche du film "Le facteur sonne toujours deux fois" avec Jessica Lange et Jack Nicholson

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Samedi 27 septembre 2014 6 27 /09 /Sep /2014 14:20

FENTE : division, séparation, ouverture dans le sens de la longueur. voir : fourche, crevasse, fissure, sillon, entaille, écartement...

Rail à fente : rail comportant dans son profil une gorge pour le passage du boudin. (c'est moi qui souligne !)

En escrime, position du corps jambes écartées.

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Mettre le doigt dans la fente.

"Yi a confiance en sa délicate fente, la tirelire de son trésor qui, cachée, intacte, est l'enjeu véritable. Fente des plaisirs et des fécondités." (Lucien Bodard, la Vallée des roses, 1977)

"Beautés mûres ou non, novices ou professes

Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies" (Verlaine)

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Les illustrations de l'article sont signées Loïc Dubigeon et Tom Poulton, mais vous les aviez sans doute déjà reconnues au premier coup d'oeil !

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Vendredi 26 septembre 2014 5 26 /09 /Sep /2014 08:00

Selon la légende, Côme et Damien étaient deux frères morts ensemble, en martyrs, au IIIème siècle en Syrie. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient gratuitement les pauvres mais, comme ils étaient chrétiens, le gouverneur Lysias qu'ils avaient pourtant soigné les fit arrêter, les condamna à être atrocement torturés puis décapités (on a la désagréable impression que l'histoire se répète tragiquement !). En Orient, ils sont fêtés le 1er juillet et le er novembre.

Côme et Damien sont les saints patrons des chirurgiens et des pharmaciens. Ils sont aussi invoqués pour l'accompagnement des malades.

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Les deux illustrations de cet article sont tirées de l'excellent album "Humour noir et hommes en blanc" de Serre, paru aux éditions Glénat en 1975.

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 25 septembre 2014 4 25 /09 /Sep /2014 09:59

En mars 2010, je vous avais déjà proposé deux extraits de ce magnifique roman. Après une récente relecture, je ne peux résister au plaisir de vous en offrir deux nouveaux passages

Donleavy, "les Béatitudes bestiales de Balthazar B"

James Patrick  DONLEAVY, Les béatitudes bestiales de Balthazar B

Paru aux USA en 1968, et en France en 1973 aux éditions Denoël ( texte traduit par Suzanne Mayoux). Le présent extrait est tiré de l’édition Folio n° 987 de 1977, 588 pages

 ( dessin de couverture signé Siné )

Donleavy est surtout connu pour son roman « L’homme de Gingembre » dont je vous recommande chaudement la lecture. Il est né en 1926 à New York, mais réside en Irlande.  

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Pages 119-120

Balthazar se trouve seul  à Paris en compagnie de Miss Hortense, sa nurse anglaise qu’il appelle familièrement Bella. Balthazar a à peine 14 ans, elle qui en a 27, va l’initier à l’amour. Dans la scène qui suit, elle vient de lui avouer qu’elle l’aime. J'attire votre attention sur l'écriture de Donleavy qui n'utlise pour ce roman que le point et la virgule, et dont le narrateur est alternativement le "je" ou le "il".

«  - Non. Ne t’en va pas. Reviens ici.

balthazar1Balthazar se retourna, il posa les livres sur la chaise. Il retourna vers le lit. Et comme ses genoux en touchaient le bord, la main de Bella se tendit pour éteindre la lampe. À tâtons,  elle lui prit sa main à lui et l’attira doucement. Ses doigts dans les cheveux courts de ma nuque, et je sens leur fraîcheur s’insinuer derrière mon oreille. En basculant dans ses bras, je l’entends murmurer, ah, viens contre moi. Ses baisers sur ma bouche. Sur mes joues, sur mes yeux. La langue le long de mon cou et tout au fond de mon oreille où j’entends sonner toutes les cloches de Paris. Et des chœurs tempétueux chantent bien que ce ne soit pas encore la messe ni dimanche mais ses longs bras soyeux, ses poignets lisses et ses mains douces et fines. Son souffle se hache dans mes poumons. Et moi, je ne suis presque plus capable de respirer. Ses dents mordent durement ma bouche. Sa main sur mon cou pour dénouer ma cravate. Elle-même se dégage des draps. Ses cheveux en mèches d’ombre pendent autour de sa tête. Un jour qu’assise dans les jardins elle se grattait la cuisse, je regardais ses ongles laisser de longues traces blanches sur sa peau dorée. Des doigts lointains défont un par un les boutons de ma chemise. Et des lèvres proches baisent ma poitrine. Bella, dis-moi ce qu’il faut faire. Rien rien. Déshabille-toi simplement. Quelle chose étonnante. Toutes ces années à rêver. Entré un jour dans la buanderie pour toucher en secret son linge qui séchait, de plus près que je n’espérais jamais arriver. Et ce soir, allongé de tout mon long contre son corps, je le sens se presser contre le mien, comme deux corps tout à soi. Un ici, un qu’on étreint. Belle, ce qu’on fait, est-ce que c’est ça faire l’amour. Oui, oui. Dépêche-toi de m’expliquer. Tu verras, tu verras. Je vois. Bella assise sur mon cerveau qui croque une noix de cajou. Bella qu’est-ce que je dois faire. Rien, rien pour le moment. (…) Et maintenant je touche. Tout entière cette récompense la plus précieuse. Du sommet de son crâne au bout de ses orteils. Je peux promener ma main partout sur toi si lisse. Oui tu peux, tu peux, viens sur moi. Bella, Bella, ça gicle de moi, ça ne veut plus s’arrêter. Il y en a partout sur toi. Ah, ça ne fait rien, mon chéri, maisse-le couler sur moi, ne t’inquiète pas. Bella dis-moi ce que j’ai fait. C’est très bien. Mais j’aurais dû être à l’intérieur de toi. Oui mais c’est très bien, ne t’en fais pas. »

 balthazar

Pages 128-129. Pendant les jours qui suivent, Balthazar et Bella poursuivent leur folle aventure amoureuse.

balthazar2«  Nous sommes rentrés en faisant la course tout le long du chemin jusque dans l’escalier de la maison et sa chambre à elle. Bella, est-ce que c’est ça qu’ils font. Quand je mets ma main ici pour toucher comme ton sein est gonflé au-dessus du reste de ton corps. Et je ne sais pas encore ce que tu as là en bas dans le secret de tes poils. Oui, mon chéri, c’est ce qu’ils feraient. Ils me serreraient dans leurs bras, seulement c’est moi qui te serre dans les miens. Et ils feraient ce que je vais te dire. Viens sur moi Balthazar. Sur moi. Comme ça. Pour rien au monde je ne voudrais que tu sois eux. Tu es trop adorable. Tu es mon ravissant petit homme à moi. Mets-le entre mes jambes. Là. Mon dieu qu’il est dur. Je vais te guider. Ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas. Mon dieu, ça y est, ça y est. Ah, Balthazar. Tu l’as enfoncé en moi. Toutes les sensations qu’on n’aurait jamais pu deviner d’avance. D’un miracle étonnant éprouvé là. Dans cette partie d’elle. Etait-ce elle. Comme son visage, ses dents, ses cheveux. Ces lèvres qui me parlent de si près. Sortir de ma propre conscience pour passer dans la sienne. Hello où est le Saint Graal. Comme de rouler sur un pré dans l’odeur de foin humide en contemplant un ciel de fleurs de marronnier. Partout des planètes si blanches. Bella. Est-ce que je l’ai bien fait. Oui, oui. Oh, Bella, oh, Bella, ça gicle de moi, tiens-moi fort s’il te plaît. Oui, oui, mon chéri, jouis. Bella, ne me laisse pas mourir. S’il te plaît. Perdre tout mon sang. Oh, Balthazar, je ne te laisserai pas mourir, je ne te laisserai pas perdre ton sang, mon dieu, moi aussi je meurs. Dans tous les creux, toutes les niches, toutes les ombres des draps. Rejetés loin des deux corps, le fauve et le pâle. Sa main effleure mes vertèbres et les compte. Je pose le bout de mes doigts sur l’os tout dur derrière sa petite oreille. Ton visage. Bella, tu as les yeux fermés. Et un sourire tout autour de ta bouche. Tout est si calme à présent. À part un long cri à nouveau jeté par le philosophe des rues. En quête du Graal. Tu as levé les épaules et tu as gémi, gémi. Bella, ça ne t’a pas rendue malheureuse, dis. Non, non, pas malheureuse, espèce de nigaud. J’avais peur que tu aies mal, tu t’es toute raidie et tu as tremblé. Mon amour c’est comme ça quand ça se produit, avec plein de bonheur. Alors pourquoi as-tu des larmes dans les yeux. »

balthazar3

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 24 septembre 2014 3 24 /09 /Sep /2014 10:55

solitude

Voici une illustration anonyme, sans doute de la fin du XIXème siècle, digne de figurer dans la grande galerie de l'érotisme. À première vue, une image grivoise comme tant d'autres : une jeune femme va - ou vient de -  se "donner de la joie" au moyen de son pied de lit en bois aux formes adéquates. Mais à y regarder de plus près, de nombreux détails nous en apprennent beaucoup sur sa situation. Derrière elle, au mur, sont accrochés trois tableaux : une marine et deux portraits de militaire en uniforme d'apparat (apparemment de l'armée britannique) ... Cette jeune femme serait donc mariée à un militaire parti en mission ou à la guerre. La marine et la petite pendule entre les deux portraits suggèrent qu'il est parti au delà des mers et pour longtemps ! L'attente est longue ce qui explique son impatience. Reste la bouteille de vin débouchée sur la table de nuit. Deux lectures non contradictoires : pour oublier sa solitude, elle a bu (le verre en atteste), s'est enivrée et, perdant toute pudeur et retenue, elle se masturbe avec le pied de lit ; ou alors la bouteille est un autre objet de plaisir qu'elle se réserve pour la suite de la nuit, ou qu'elle a déjà utilisé selon ses désirs...

Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie - Communauté : Arts érotiques
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