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Charles Trenet, « La folle complainte » (1945)
Les paroles de cette chanson nous sont familières et pourtant, à la lecture, apparaît un texte très hermétique (Trénet lui-même parlait de "surréaliste"). On a l'impresion que derrière les mots se cachent des contrepéteries, des mots de passe pour accéder à un monde sensuel et inquiétant...
Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n'est pas sage
Mais on la garde encore.
On l'a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire, se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.
Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.
La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été.
Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n'ai pas aimé ma mère.
Je n'ai pas aimé mon sort.
Je n'ai pas aimé la guerre.
Je n'ai pas aimé la mort.
Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.
Je n'ai pas su sourire
À tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom.
Un article plus léger consacré à Blanche-Neige. Notre héroïne semble apprécier les dessous affriolants... La plupart des illustrations s'inspirent directement du personnage de Disney en le sexualisant à outrance (grosse poitrine provocante, sexe épilé et lingerie sexy). D'autres sont plus subtiles, comme le premier dessin de la série qui donne une image très "humaine" de Blanche-Neige, en en faisant une jeune fille presque banale et proche de nous.
Mes aventures et mésaventures, # 15
4. Karine et Marco, 1990-1991
Après le mystérieux départ de Samyra (nous n’avons réalisé qu’après coup que nous ne savions que fort peu de choses sur elle)
je suis resté en relation avec Karine et Marco. En fait, nous avons entamé une relation à trois qui a duré presque une année et demie, d’avril 1990 à septembre 1991. Nous nous rencontrions un
week-end par mois, alternativement chez eux et chez moi. Cette rencontre avait toujours lieu dans la semaine qui suivait l’arrêt des règles de Karine, période où elle était sexuellement parlant
la plus disponible et réceptive. Nos week-ends étaient presque intégralement consacrés au sexe. Une de nos activités préférées était de jouer au strip-poker avec gages. Nous y jouions avec un jeu
de cartes illustrées de photos pornographiques qui entretenaient notre excitation. À chaque partie, le perdant ôtait un vêtement, puis le premier qui atteignait dix parties gagnées se voyait
octroyer le privilège de donner un gage aux deux autres. Pour les plus sages, ces gages se limitaient à une simple masturbation ou échange de caresses. Mais cela pouvait aller jusqu’à des jeux de
godes, de léchages de cul ou une séance de baise en bonne et due forme. Lorsque c’était à Karine de nous infliger un gage, son grand plaisir était de s’installer confortablement dans un fauteuil
à poil, les mains entre les cuisses, et de nous demander de nous branler mutuellement devant elle, et surtout de nous sucer. Elle adorait nous regarder faire.
Quand on avait épuisé l’imagination des gages, on baisait à trois. À ce jeu-là, c’était encore Karine la reine. Elle se plaisait à comparer nos deux bites, une dans chaque main : celle au poil noir, longue et fine de Marco ; la mienne plus épaisse et trapue, au poil châtain. Elle aimait frotter les deux glands l’un contre l’autre, les prendre en bouche ensemble et surtout se faire foutre par les deux en même temps : l’un en con ou en cul, l’autre en bouche, mais surtout être prise en sandwich avec une queue dans le con, la seconde dans le cul. Alors, elle enfilait les orgasmes en gueulant son plaisir. Jamais rassasiés de sexe, on regardait « Le journal du hard » sur Canal + à poil sur le canapé. Karine n’avait pas abandonné ses rêves de modèle de charme. Alors on faisait encore des photos, de plus en plus obscènes, de plus en plus pornographiques, où elle jouait avec la queue de Marco.
Et puis, en août 1991, Karine fut invitée pour une semaine au Cap d’Agde afin de participer à un casting X. Marco l’y
accompagna. Ce séjour marqua un tournant dans nos relations. En effet, à leur retour, si Karine se montra résolument enthousiaste (selon ses dires, elle s’était fait quotidiennement défoncer par
des mecs montés comme des ânes), Marco se montra beaucoup plus taciturne et tomba malade. À cette occasion, j’appris qu’il souffrait depuis plusieurs années de psoriasis qui se manifestait
par crises aiguës qui envahissaient littéralement tout son corps. Je fus plusieurs mois sans les revoir. À notre dernière rencontre, en décembre 1991, Marco se montra franchement hostile à
mon égard ; il me tenait responsable, par mes photos, de l’aventure du Cap d’Agde si bien que je préférai en rester là.
Epilogue
En septembre 1992, je quittai la France pour l’Afrique puis l’Amérique du sud, jusqu’en août 1999. Pendant ces sept années, je n’entendis plus parler de Karine et Marco, sauf une fois en 1994 où Karine m’envoya une lettre pour me demander de l’argent ; ils traversaient une période difficile et sollicitaient ma générosité. Je leur envoyai un chèque en retour de courrier et puis plus rien.
2001. Cela faisait deux ans que j’étais installé avec femme et enfants sur la côte atlantique, lorsque je reçus un coup de téléphone de Karine. J’eus du mal à reconnaître sa voix, fatiguée et cassée par le tabac. Elle ne me dit pas comment elle avait retrouvé ma trace. Elle m’apprit que Marco était décédé en 1997 d’une ultime crise de psoriasis qui avait envahi ses poumons. Elle-même avait dû subir une ablation des ovaires et vivotait de petits boulots. Elle évoqua le passé, exprima le désir de me revoir. Mais c’était trop tard. Elle téléphona encore deux ou trois fois puis, de guerre lasse, abandonna la partie. Elle ne savait toujours pas ce qu’était devenue Samyra.
Mes aventures et mésaventures, # 15
3. Samyra, Karine et Marco. Avril 1990
Il y a dans la vie certains moments inoubliables dont on aimerait emporter le souvenir avec soi au-delà de la mort. Ce
dimanche d’avril 1990 en fait partie. J’étais venu avec 4 pellicules couleur de 36 poses, du 200 ASA je crois (le numérique n’existait pas encore !) et mon Canon F1. Nous avons commencé par
un déjeuner dominical et très convivial. Ce n’est que vers 16 heures, après le café que nous sommes passés aux choses sérieuses. Samyra et Karine sont allées dans la salle de bain pour se
préparer. Je me souviens que Samyra n’avait pas de lingerie sexy et que Karine se proposa de lui prêter soutien-gorge, petite culotte, porte-jarretelles et bas résille. De fait, plus d’une
demi-heure plus tard, lorsqu’elles sont réapparues au salon, elles étaient toutes les deux en grand uniforme de putain. Quelques poils follets d’un beau brun dépassaient du string blanc de Karine
et la poitrine opulente de Samyra menaçait d’exploser le soutif mauve que lui avait prêté Karine. La séance de pose devait avoir lieu dans le salon dont on avait baissé les volets roulants :
un canapé, un tapis de laine, rien d’autre !
Ce fut Karine qui se proposa pour passer la première. Poses aguichantes, de plus en
plus dénudées, de plus en plus obscènes. À côté de moi, Marco ne pipait mot mais semblait très attentif. En retrait, Samyra
encourageait son amie. Au bout d’une petite heure, j’en ai eu terminé avec la première pellicule. Le temps de recharger l’appareil, Samyra avait pris la place de Karine. Même scénario : on
débute par des photos style mode, puis on passe à l’érotisme chic pour terminer par le franchement pornographique, c'est-à-dire cuisses ouvertes, con et cul offerts… Et puis, tout a basculé sur
une simple suggestion :
- Alors, les filles, ça vous dirait de poser ensemble ?
Sans se le faire dire deux fois, Karine est venue rejoindre Samyra sur le canapé. Elles ont d’abord posé côte à côte, puis spontanément se sont pris la main, avant de se caresser, s’embrasser. Peu à peu, la situation est devenue torride. Elles se branlaient mutuellement, indifférentes à l’objectif, entièrement tournées vers la recherche de leur propre plaisir. Je crois qu’elles ont épuisé toutes les possibilités manuelles et buccales entre deux amantes. Je mitraillais à qui mieux mieux, sans aucun souci de beau cadrage, de bon éclairage… À côté de moi, Marco était sur des charbons ardents.
- Viens ! lui a dit Karine. Et toi, Michel, laisse tomber les photos…
Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvés tous les quatre à poil dans le salon. Aujourd’hui encore, presque un quart de siècle plus tard, il m’est difficile de trouver les mots pour décrire ces deux heures de pur bonheur que nous avons vécues et partagées. Un monde de sueur, de salive, de mouillure et de sperme mêlés ; un récital de soupirs, de grognements, de gémissements et surtout de silences… On s’est aimés, passionnément. Il n’y avait plus ni femmes, ni hommes… Rien que des corps hypersexués en quête d’extase, d’épanouissement… Je me souviens avoir joui une première fois dans la chatte de Karine, et plus tard, à la nuit tombée, une seconde fois dans la bouche de Samyra alors que nous étions tête-bêche sur le tapis, dans un 69 sans fin…
Je suis parti vers 20 heures. J’étais loin de me douter que je ne reverrais plus Samyra. En effet, dans la semaine qui suivit, elle quitta sans explication l’appartement de Karine et Marco, emportant ses quelques
affaires personnelles qui tenaient dans deux valises. Nous ne devions plus jamais avoir de ses nouvelles. Quant aux photos que j’avais prises ce jour-là, je n’en vis que quelques-unes (j’avais
laissé les pellicules à Karine et Samyra). Aujourd’hui je n’ai gardé qu’une seule photo de Samyra, prise quelques semaines auparavant, et lorsque je la regarde, je ne peux m’empêcher de me
demander ce qu’elle fait, quelle a été sa vie. (photo disponible uniquement sur demande personnalisée)
Philippe 4
Monika vient de quitter la maison pour passer une soirée entre collègues, Tout est calme, dans le salon flotte encore Petite robe noire de Guerlain, je le lui avais acheté lors de son précédent anniversaire, Le prochain approche à grands pas et je n'ai toujours rien acheté.
Depuis quelques semaines, je ne vis plus mes moments de liberté qu'au rythme de mon projet.
Obsédant, il vampirise mes pensées.
La séparation d'un couple d'amis a tout déclenché ; le temps est cruel avec les serments d'autrefois.
Je voulais au départ lui écrire une lettre, rappeler à son souvenir ce que nous étions, évoquer nos émotions charnelles, expériences vécues, frôlées mais aussi fantasmées.
Je voulais clamer haut et fort mon amour pour elle malgré les années passées.
Mais très vite le flot de souvenirs m'a submergé et le cadre d'une lettre m'a paru trop étroit, j'avais tant à dire. La lettre est devenue livre.
Je ne voulais plus lui écrire à la deuxième personne comme initialement prévu mais qu'elle lise l'histoire de Monika, qu'elle se découvre.
Le récit s'est structuré en chapitres distincts, je me suis rendu compte à quel point encore elle nourrissait mon imaginaire, Monika mystérieuse femme tiroirs.
Impossible de l'évoquer sans iconographie, j'ai alors réuni toutes les photos d'elle mais aussi certains négatifs jamais mis à la lumière.
Il me fallait sélectionner les plus belles images d'elle, les plus osées aussi.
À l'abri derrière l'écran, j'ai pris contact avec un laboratoire qui semblait à même de pouvoir développer son intimité, Je m'apprêtais à leur faire parvenir une première salve de photos à fixer sur leur plus beau papier lorsque j'ai croisé la route de Valentin Deriez.
Il me vint alors à l'idée de mettre en scène la partie fantasmée de mon ouvrage.
Mes recherches furent rapides, le trait de Denis Verlaine s'est vite imposé à mes yeux comme légitime pour sublimer le corps de Monika dans des évocations raffinées.
Il a déjà réalisé une aquarelle de ma belle.
Avec le temps, son trait s'affinera et épousera au mieux la plastique de ma femme.
Le trait de sa mine pénétrera au plus prés de son corps.
Denis me réclame des photos plus précises, d'une définition supérieure.
Ce sera le travail de Valentin Deriez.
Valentin,,,, Je le connais à peine et déjà tel un familier je l'appelle par son prénom.
Quel homme étrange ! J'avoue frémir à l'idée du jour où je franchirai la porte de sa boutique avec dans ma sacoche des négatifs plus intimes.
Pour l'instant de Monika je lui confie des photos au corps sage, quand sera-t-il lorsque ce dernier glissera ?
Perdra-t-il alors cette habitude de poser devant moi les bandes de négatifs sur sa table lumineuse ?
Je trouve cela à la fois dérangeant et terriblement excitant.
Et cette façon qu'il a de les passer avec délicatesse à proximité de ses narines comme s'il voulait capter une odeur, sans doute un toc de vieux laborantin éprouvé par l'ennui.
Ce qui est bizarre c'est mon incapacité à me souvenir de la couleur de ses yeux, j'avoue les avoir peu fixés tant son regard est pénétrant. Il semble lire en moi.
Le bonhomme a dû voyager beaucoup tant sa boutique est pleine d'objets hétéroclites venus d'horizons lointains,
On se croirait dans la caverne d'un antiquaire et ce parfum indéfinissable qui y règne.
Demain je vais enfin découvrir le fruit de son travail et lui en confier un nouveau.
Dans une enveloppe j'ai glissé des négatifs de Monika dont ceux de ce week-end passé à Paris avec un couple d'amis. Monika m'a confié plus tard que ce soir-là elle n'aurait pas été opposée à ce que nos deux couples, le temps d'une nuit, n'en forment plus qu'un.
Il aurait suffit d'un rien, une allusion, un geste, un regard, une étincelle...
Je la trouve sur ce lit étonnement rayonnante, séductrice.
Sans doute Valentin a-t-il déjà vu des femmes beaucoup plus à son goût, il est possible même que Monika ne soit pas à ses yeux une femme remarquable.
C'est étrange de confier ainsi son épouse à d'autres hommes, j'en ressens, je ne le nie pas, un vif plaisir.
Comme j'avais pris goût à la voir, par deux fois, poser nue face à André, ce photographe amateur en retraite qui ne cacha pas sa fascination pour sa poitrine.
Il s'en approcha jusqu'à dessiner à même ses seins en prenant un soin particulier à l'aide du crayon de maquillage d'en cerner les tétons et les aréoles.
Le dessin était maladroit mais l'émotion grande.
Oui montrer Monika me procure de troublantes pensées mais j'ai presque besoin pour poursuivre mon ouvrage que Denis et Valentin épaulent ma démarche chacun à sa manière.
Le fruit de cette collaboration sera au final soumis au regard de Monika.
Ce soir, je suis d'humeur songeuse, je n'ai pas envie de finaliser le chapitre de l'expérience vécue avec ce photographe, Ce sera pour plus tard.
M'allonger dans le canapé me suffit, rêvasser à demain,,,,,
De bonne heure je suis parti, Monika est rentrée cette nuit sans faire de bruit me laissant dormir, je me suis levé sans la réveiller, Un mot sur la table de la cuisine – À ce soir je t'aime.
La ruelle est toujours aussi déserte et semble se refermer derrière mes pas, un chat immobile me fixe du haut de son perchoir,
Il est là, semble m'attendre derrière son comptoir, je bredouille quelques mots.
Il me tend la pochette, je me sens obligé de l'ouvrir pour la refermer aussitôt.
Mon Dieu, Monika , qu'a-t-il fait !!!
Je règle le montant de la facture et sors de ma sacoche une enveloppe sur laquelle en haut à droite j'ai écrit à l'encre bleue, Monika 21- 22 ans.
Valentin 4
Monika ? Ainsi, elle s'appelle Monika... Un prénom étrange pour une belle femme...
Ma remarque n'a fait que le troubler davantage. Il a bafouillé un remerciement maladroit et confus. Je ne voulais
pas lui faire peur. Il ne s'est pas attardé, juste le temps de me dire qu'il souhaitait des tirages en format plus grand, du 20 X 30 sur papier glacé. Notre conversation s'est arrêtée là. Au
moment de partir, il m'a tendu la main et, l'espace d'un instant, nos regards se sont croisés. Dans ses yeux, j'ai lu à livre ouvert l'étendue de son désarroi, celui d'un homme tiraillé entre
l'amour exclusif qu'il porte à cette femme et l'impétueux désir de la montrer, de la partager. Quels seront ses sentiments lorsque, de retour chez lui, il regardera plus longuement les tirages
qu'il emporte dans sa serviette de cuir ? Par sa brusque réaction à l'ouverture de la pochette des photos, je sais déjà que le charme a opéré, comme à chaque fois. Désormais, il ne peut plus
reculer ; je suis dans la place, ce n'est qu'une question de temps, de patience.
En attendant, penché au-dessus de la table lumineuse, j'examine les deux négatifs qu'il vient de me confier. Je vais d'abord les tirer en diapositives qui viendront enrichir ma collection personnelle.
Le tirage sur papier ne m'a pris qu'une petite demi-heure. Suffisant pour me la révéler sous un jour nouveau. Sur les premiers clichés, je l'avais découverte mutine, la voilà désormais féline. Sans doute son abondante chevelure et son pantalon léopard y sont-ils pour beaucoup. Mais, il y a autre chose.. Je la devine câline, ronronnante, mais aussi sur ses gardes, prête à chaque instant à sortir ses griffes et à bondir. Une vraie chatte aux yeux de velours.
Le soir-même, après avoir baissé le rideau de fer, je suis descendu au sous-sol du magasin pour rejoindre l'antichambre
des secrets. C'est une pièce carrée, aux murs entièrement enduits d'une peinture noire très mate qui absorbe toute la lumière. Au centre de la pièce, il y a un fauteuil de velours rouge, à
côté d'une sorte de grand cube aux parois de verre. Sur les quatre murs de la pièce sont fixés des miroirs à l'inclinaison si particulière que jamais l'on ne peut s'y voir. Et, dans un coin, près
de la porte, il y a le projecteur de diapositives où j'ai glissé une photo de Monika dans le porte-vues. J'ai allumé la lampe et, lentement, au fur et à mesure que la lumière devenait plus
intense, l'image en trois dimensions de la jeune femme renvoyée, multipliée puis focalisée par les miroirs est venue prendre forme et corps, en trois dimensions, au centre de la cage de verre.
J'ai pris place dans le fauteuil, face à l'hologramme grandeur nature de la jeune femme, si près que s'il n'y avait les parois de verre je pourrais tendre la main et la toucher. Elle est là,
assise en tailleur sur le lit blanc, avec la cascade de ses cheveux blonds qui ruisselle jusque sur ses mains. Un étrange dialogue s'installe entre nous : dialogue des regards, des lèvres, des
corps qui se montrent sans se dévoiler. On se parle sans l'aide des mots. Je lui raconte comment il y a très longtemps, sur l'île de Madagascar, à Antsirabé, un sorcier mérina m'avait initié à
l'envoûtement des images. Elle m'écoute patiemment en souriant, la tête un peu penchée en signe d'affection... Puis, tard dans la nuit, elle me confie des désirs inavoués, des fantasmes
inavouables... Avant d'éteindre la lampe du projecteur, j'approche mon visage de la paroi de verre comme pour déposer sur sa bouche un peu moqueuse l'esquisse d'un baiser.
Je la retrouve le lendemain soir, cette fois en collants noirs et tunique de soie rose, assise sur un lit à parure de tigresse. Dans le fauteuil, juste en face d'elle, je suis intégralement nu. C'est pour cela qu'elle ferme les yeux, pour jouer les sainte-nitouche. Mais je ne suis pas dupe : son sourire en dit plus qu'elle ne le voudrait. Alors, le sexe dressé, battant sur mon ventre, je lui parle de ses cuisses que je devine prêtes à s'ouvrir, de sa tunique retroussée qui laisse deviner sa hanche, de son ventre avide de toutes les caresses, de la tentation du lit et de ses étreintes. Elle rit, secoue sa crinière et me laisse jouir pendant que mon regard remonte très haut entre ses cuisses habillées de noir.
Avant de consacrer sa vie à aides les pauvres, François d'Assise participa dans sa jeunesse aux guerres entre les différents royaumes d'Italie. Mais à l'âge de 24 ans, il a la révélation divine et renonce à tous ses biens pour mener à bien sa mission. Il est le Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (plus connu sous le nom de Franciscains) et meurt en 1226
François d'Assise est le saint patron protecteur des Ecologistes et des Louveteaux. En illustration, voici quelques images de louveteaux en pleine B.A (Bonne Action) quotidienne.
"Oh oui, mon garçon chéri, pousse-le bien dedans ! Je veux que tu me remplisses au moins deux fois avant que papa revienne du travail. Tu peux me sucer les seins si ça peut te faire éjaculer plus fort"
Mes aventures et mésaventures, # 15
Samyra, Karine et Marco (1988-1991)
2. Samyra, hiver 1989-1990.
J’avais 37 ans, c’était la première fois que j’étais attiré par une femme beaucoup plus jeune que moi, à peine sortie de
l’adolescence. De la jeunesse, elle avait la santé, l’insouciance et la spontanéité. Samyra ne calculait pas, elle vivait. Issue d’une famille marocaine musulmane, Samyra bien que non pratiquante
n’en respectait pas moins un certain nombre de règles de vie comme les interdits de l’alcool et de la viande de porc, et affichait volontiers sa farouche volonté de demeurer vierge jusqu’au
mariage. Mais, à part ça, elle faisait preuve d’une grande liberté de mœurs. Lorsqu’on se retrouvait seuls, à l’hôtel ou chez moi certains week-ends, elle me laissait libre accès à son corps.
Elle aimait les caresses, les jeux de langue et se révéla une très bonne suceuse de bite. S’il était hors de question de baiser, rien ne l’empêchait de se branler devant moi, de jouer à faire
coulisser ma queue raide sur toute la longueur de sa fente bien mouillée, de me laisser jouir sur son ventre ou ses fesses. Elle aimait que je lui lèche longuement la chatte et le cul, et quand
le désir était trop fort, le sien comme le mien, elle se permettait une sodomie profonde qui l’amenait irrésistiblement à l’orgasme.
Samyra avait de grands yeux noirs, les cheveux bouclés colorés au henné, une petite bouche aux lèvres tendres, des seins bien
ronds et encore juvéniles, la peau très blanche, presque laiteuse, et une belle petite touffe pubienne d’un noir charbonneux. Elle avait le corps plutôt potelé, avec des pieds étonnamment larges,
la seule partie de son corps qu’elle tentait de dissimuler à mes regards. Au lit, on écoutait des groupes de rock anglais – une passion qu’elle avait ramenée de son séjour outre-manche et Madonna
dont elle était fan depuis qu’elle avait entendu la chanson « Like a virgin ».
Un jour, elle me dit que comme Karine, elle souhaitait gagner un peu d’argent en devenant modèle de charme pour amateurs. J’avais oublié cette demande de Karine que je n’avais d’ailleurs pas prise au sérieux. Rendez-vous fut donc pris chez Karine et Marco, le dimanche suivant, pour une première séance de pose.
Mes aventures et mésaventures, # 15
Samyra, Karine et Marco (1988-1991)
1. Les rencontres
Tout a commencé une nuit de juin 1988 sur un car-ferry qui faisait la liaison entre Southampton et Cherbourg. Je revenais
de passer quelques jours chez mon frère qui à l’époque travaillait en Angleterre. Incapable de trouver le sommeil dans le salon-dortoir du ferry, j’avais opté pour le pont arrière où s’étaient
rassemblés quelques passagers insomniaques, accoudés au bastingage, le regard perdu dans les flots noirs. C’est là que je fis la connaissance de Samyra, une beurette d’une vingtaine d’années qui
rentrait d’un séjour de plus de deux ans à Londres où elle avait vécu de petits boulots. On a discuté pendant une bonne partie de la nuit, jusqu’à l’aube et l’entrée dans la rade de Cherbourg.
Une fois à terre, je l’ai accompagnée à la gare où je lui ai laissé mes coordonnées, au cas où… De son côté, elle n’avait ni adresse, ni téléphone, et envisageait de se rendre d’abord chez de la
famille du côté de Rouen. On s’est perdu de vue. Pendant plus de trois mois, elle n’a donné aucun signe de vie et, à dire vrai, je n’en attendais pas. Et puis, au mois de novembre, j’ai
reçu un coup de fil de Samyra qui me disait qu’elle avait trouvé un job de serveuse dans un bar à F*, qu’elle logeait provisoirement chez un couple de copains rencontrés là-bas et qu’elle
m’invitait à lui rendre visite si j’en avais envie…
F*, c’était à plus de 100 km de chez moi mais, dès le samedi suivant, j’étais au rendez-vous. Je retrouvai Samyra vers 20
heures, à la fin de son service au bar. À peine dans la voiture, elle m’annonça que nous étions invités chez Karine et Marco, le couple qui l’hébergeait depuis plus de deux mois, en attendant
qu’elle se trouve un studio pas cher. Ils habitaient au troisième étage d’un petit immeuble d’une zone résidentielle. Karine et Marco étaient tous les deux agents d’entretien dans un lycée : elle femme de service, lui technicien. Karine
avait 32 ans, Marco 35. Ils n’étaient pas mariés mais vivaient ensemble depuis plus de cinq ans. Karine était une petite femme très brune à la peau mate, énergique et chaleureuse. Marco était un
peu plus réservé, mais tout aussi sympathique. Très vite, le courant passa entre nous. Au cours du dîner, chacun y alla de ses confidences. Comme je venais de leur dire que j’étais, à mes heures,
photographe amateur, Karine parut très intéressée et me demanda sans ambages si je serais partant pour lui réaliser un press-book, une sorte de catalogue coquin, car elle envisageait sérieusement
d’arrondir ses fins de mois en posant pour de la lingerie ou des photos de charme. Marco n’y voyait rien à redire. Ce premier jour, il ne se passa rien mais je sentais bien qu’il s’était établi
entre nous quatre comme un climat érotique qui ne demandait qu’à s’épanouir.
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