Lundi 6 octobre 2014 1 06 /10 /Oct /2014 09:38

Philippe 4

 

Monika vient de quitter la maison pour passer une soirée entre collègues, Tout est calme, dans le salon flotte encore Petite robe noire de Guerlain, je le lui avais acheté lors de son précédent anniversaire, Le prochain approche à grands pas et je n'ai toujours rien acheté.

chambre4-2Depuis quelques semaines, je ne vis plus mes moments de liberté qu'au rythme de mon projet.

Obsédant, il vampirise mes pensées.

La séparation d'un couple d'amis a tout déclenché ; le temps est cruel avec les serments d'autrefois.

Je voulais au départ lui écrire une lettre, rappeler à son souvenir ce que nous étions, évoquer nos émotions charnelles, expériences vécues, frôlées mais aussi fantasmées.

Je voulais clamer haut et fort mon amour pour elle malgré les années passées.

Mais très vite le flot de souvenirs m'a submergé et le cadre d'une lettre m'a paru trop étroit, j'avais tant à dire. La lettre est devenue livre.

Je ne voulais plus lui écrire à la deuxième personne comme initialement prévu mais qu'elle lise l'histoire de Monika, qu'elle se découvre.

Le récit s'est structuré en chapitres distincts, je me suis rendu compte à quel point encore elle nourrissait mon imaginaire, Monika mystérieuse femme tiroirs.

Impossible de l'évoquer sans iconographie, j'ai alors réuni toutes les photos d'elle mais aussi certains négatifs jamais mis à la lumière.

Il me fallait sélectionner les plus belles images d'elle, les plus osées aussi.

À l'abri derrière l'écran, j'ai pris contact avec un laboratoire qui semblait à même de pouvoir développer son intimité, Je m'apprêtais à leur faire parvenir une première salve de photos à fixer sur leur plus beau papier lorsque j'ai croisé la route de Valentin Deriez.

Il me vint alors à l'idée de mettre en scène la partie fantasmée de mon ouvrage.

Mes recherches furent rapides, le trait de Denis Verlaine s'est vite imposé à mes yeux comme légitime pour sublimer le corps de Monika dans des évocations raffinées.

Il a déjà réalisé une aquarelle de ma belle.

Avec le temps, son trait s'affinera et épousera au mieux la plastique de ma femme.

Le trait de sa mine pénétrera au plus prés de son corps.

Denis me réclame des photos plus précises, d'une définition supérieure.

Ce sera le travail de Valentin Deriez.

Valentin,,,, Je le connais à peine et déjà tel un familier je l'appelle par son prénom.

Quel homme étrange ! J'avoue frémir à l'idée du jour où je franchirai la porte de sa boutique avec dans ma sacoche des négatifs plus intimes.

Pour l'instant de Monika je lui confie des photos au corps sage, quand sera-t-il lorsque ce dernier glissera ?

Perdra-t-il alors cette habitude de poser devant moi les bandes de négatifs sur sa table lumineuse ?

Je trouve cela à la fois dérangeant et terriblement excitant.

Et cette façon qu'il a de les passer avec délicatesse à proximité de ses narines comme s'il voulait capter une odeur, sans doute un toc de vieux laborantin éprouvé par l'ennui.

Ce qui est bizarre c'est mon incapacité à me souvenir de la couleur de ses yeux, j'avoue les avoir peu fixés tant son regard est pénétrant. Il semble lire en moi.

Le bonhomme a dû voyager beaucoup tant sa boutique est pleine d'objets hétéroclites venus d'horizons lointains,

On se croirait dans la caverne d'un antiquaire et ce parfum indéfinissable qui y règne.

Demain je vais enfin découvrir le fruit de son travail et lui en confier un nouveau.

Dans une enveloppe j'ai glissé des négatifs de Monika dont ceux de ce week-end passé à Paris avec un couple d'amis. Monika m'a confié plus tard que ce soir-là elle n'aurait pas été opposée à ce que nos deux couples, le temps d'une nuit, n'en forment plus qu'un.

Il aurait suffit d'un rien, une allusion, un geste, un regard, une étincelle...

Je la trouve sur ce lit étonnement rayonnante, séductrice.chambre4-1

Sans doute Valentin a-t-il déjà vu des femmes beaucoup plus à son goût, il est possible même que Monika ne soit pas à ses yeux une femme remarquable.

C'est étrange de confier ainsi son épouse à d'autres hommes, j'en ressens, je ne le nie pas, un vif plaisir.

Comme j'avais pris goût à la voir, par deux fois, poser nue face à André, ce photographe amateur en retraite qui ne cacha pas sa fascination pour sa poitrine.

Il s'en approcha jusqu'à dessiner à même ses seins en prenant un soin particulier à l'aide du crayon de maquillage d'en cerner les tétons et les aréoles.

Le dessin était maladroit mais l'émotion grande.

Oui montrer Monika me procure de troublantes pensées mais j'ai presque besoin pour poursuivre mon ouvrage que Denis et Valentin épaulent ma démarche chacun à sa manière.

Le fruit de cette collaboration sera au final soumis au regard de Monika.

Ce soir, je suis d'humeur songeuse, je n'ai pas envie de finaliser le chapitre de l'expérience vécue avec ce photographe, Ce sera pour plus tard.

M'allonger dans le canapé me suffit, rêvasser à demain,,,,,

 

 

 

De bonne heure je suis parti, Monika est rentrée cette nuit sans faire de bruit me laissant dormir, je me suis levé sans la réveiller, Un mot sur la table de la cuisine – À ce soir je t'aime.

La ruelle est toujours aussi déserte et semble se refermer derrière mes pas, un chat immobile me fixe du haut de son perchoir,

Il est là, semble m'attendre derrière son comptoir, je bredouille quelques mots.

Il me tend la pochette, je me sens obligé de l'ouvrir pour la refermer aussitôt.

Mon Dieu, Monika , qu'a-t-il fait !!!

Je règle le montant de la facture et sors de ma sacoche une enveloppe sur laquelle en haut à droite j'ai écrit à l'encre bleue, Monika 21- 22 ans.

 

Valentin 4

  • Monika ? Ainsi, elle s'appelle Monika... Un prénom étrange pour une belle femme...

chambre4Ma remarque n'a fait que le troubler davantage. Il a bafouillé un remerciement maladroit et confus. Je ne voulais pas lui faire peur. Il ne s'est pas attardé, juste le temps de me dire qu'il souhaitait des tirages en format plus grand, du 20 X 30 sur papier glacé. Notre conversation s'est arrêtée là. Au moment de partir, il m'a tendu la main et, l'espace d'un instant, nos regards se sont croisés. Dans ses yeux, j'ai lu à livre ouvert l'étendue de son désarroi, celui d'un homme tiraillé entre l'amour exclusif qu'il porte à cette femme et l'impétueux désir de la montrer, de la partager. Quels seront ses sentiments lorsque, de retour chez lui, il regardera plus longuement les tirages qu'il emporte dans sa serviette de cuir ? Par sa brusque réaction à l'ouverture de la pochette des photos, je sais déjà que le charme a opéré, comme à chaque fois. Désormais, il ne peut plus reculer ; je suis dans la place, ce n'est qu'une question de temps, de patience.

En attendant, penché au-dessus de la table lumineuse, j'examine les deux négatifs qu'il vient de me confier. Je vais d'abord les tirer en diapositives qui viendront enrichir ma collection personnelle.

Le tirage sur papier ne m'a pris qu'une petite demi-heure. Suffisant pour me la révéler sous un jour nouveau. Sur les premiers clichés, je l'avais découverte mutine, la voilà désormais féline. Sans doute son abondante chevelure et son pantalon léopard y sont-ils pour beaucoup. Mais, il y a autre chose.. Je la devine câline, ronronnante, mais aussi sur ses gardes, prête à chaque instant à sortir ses griffes et à bondir. Une vraie chatte aux yeux de velours.

Le soir-même, après avoir baissé le rideau de fer, je suis descendu au sous-sol du magasin pour rejoindre l'antichambre des secrets. C'est une pièce carrée, aux murs entièrement enduits d'une peinture noire très mate qui absorbe toute la lumière. Au centre de la pièce, il y a un fauteuil de velours rouge, à côté d'une sorte de grand cube aux parois de verre. Sur les quatre murs de la pièce sont fixés des miroirs à l'inclinaison si particulière que jamais l'on ne peut s'y voir. Et, dans un coin, près de la porte, il y a le projecteur de diapositives où j'ai glissé une photo de Monika dans le porte-vues. J'ai allumé la lampe et, lentement, au fur et à mesure que la lumière devenait plus intense, l'image en trois dimensions de la jeune femme renvoyée, multipliée puis focalisée par les miroirs est venue prendre forme et corps, en trois dimensions, au centre de la cage de verre. J'ai pris place dans le fauteuil, face à l'hologramme grandeur nature de la jeune femme, si près que s'il n'y avait les parois de verre je pourrais tendre la main et la toucher. Elle est là, assise en tailleur sur le lit blanc, avec la cascade de ses cheveux blonds qui ruisselle jusque sur ses mains. Un étrange dialogue s'installe entre nous : dialogue des regards, des lèvres, des corps qui se montrent sans se dévoiler. On se parle sans l'aide des mots. Je lui raconte comment il y a très longtemps, sur l'île de Madagascar, à Antsirabé, un sorcier mérina m'avait initié à l'envoûtement des images. Elle m'écoute patiemment en souriant, la tête un peu penchée en signe d'affection... Puis, tard dans la nuit, elle me confie des désirs inavoués, des fantasmes inavouables... Avant d'éteindre la lampe du projecteur, j'approche mon visage de la paroi de verre comme pour déposer sur sa bouche un peu moqueuse l'esquisse d'un baiser.chambre4-5

Je la retrouve le lendemain soir, cette fois en collants noirs et tunique de soie rose, assise sur un lit à parure de tigresse. Dans le fauteuil, juste en face d'elle, je suis intégralement nu. C'est pour cela qu'elle ferme les yeux, pour jouer les sainte-nitouche. Mais je ne suis pas dupe : son sourire en dit plus qu'elle ne le voudrait. Alors, le sexe dressé, battant sur mon ventre, je lui parle de ses cuisses que je devine prêtes à s'ouvrir, de sa tunique retroussée qui laisse deviner sa hanche, de son ventre avide de toutes les caresses, de la tentation du lit et de ses étreintes. Elle rit, secoue sa crinière et me laisse jouir pendant que mon regard remonte très haut entre ses cuisses habillées de noir.

 

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Dimanche 5 octobre 2014 7 05 /10 /Oct /2014 15:38

Il paraît que ce dimanche on fête les grands-pères... Il paraît.

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Samedi 4 octobre 2014 6 04 /10 /Oct /2014 13:34

Avant de consacrer sa vie à aides les pauvres, François d'Assise participa dans sa jeunesse aux guerres entre les différents royaumes d'Italie. Mais à l'âge de 24 ans, il a la révélation divine et renonce à tous ses biens pour mener à bien sa mission. Il est le Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (plus connu sous le nom de Franciscains) et meurt en 1226

François d'Assise est le saint patron protecteur des Ecologistes et des Louveteaux. En illustration, voici quelques images de louveteaux en pleine B.A (Bonne Action) quotidienne.

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"Oh oui, mon garçon chéri, pousse-le bien dedans ! Je veux que tu me remplisses au moins deux fois avant que papa revienne du travail. Tu peux me sucer les seins si ça peut te faire éjaculer plus fort"

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Vendredi 3 octobre 2014 5 03 /10 /Oct /2014 11:57

Mes aventures et mésaventures, # 15

 

Samyra, Karine et Marco (1988-1991) 

2. Samyra, hiver 1989-1990.

k15-2-1J’avais 37 ans, c’était la première fois que j’étais attiré par une femme beaucoup plus jeune que moi, à peine sortie de l’adolescence. De la jeunesse, elle avait la santé, l’insouciance et la spontanéité. Samyra ne calculait pas, elle vivait. Issue d’une famille marocaine musulmane, Samyra bien que non pratiquante n’en respectait pas moins un certain nombre de règles de vie comme les interdits de l’alcool et de la viande de porc, et affichait volontiers sa farouche volonté de demeurer vierge jusqu’au mariage. Mais, à part ça, elle faisait preuve d’une grande liberté de mœurs. Lorsqu’on se retrouvait seuls, à l’hôtel ou chez moi certains week-ends, elle me laissait libre accès à son corps. Elle aimait les caresses, les jeux de langue et se révéla une très bonne suceuse de bite. S’il était hors de question de baiser, rien ne l’empêchait de se branler devant moi, de jouer à faire coulisser ma queue raide sur toute la longueur de sa fente bien mouillée, de me laisser jouir sur son ventre ou ses fesses. Elle aimait que je lui lèche longuement la chatte et le cul, et quand le désir était trop fort, le sien comme le mien, elle se permettait une sodomie profonde qui l’amenait irrésistiblement à l’orgasme.

Samyra avait de grands yeux noirs, les cheveux bouclés colorés au henné, une petite bouche aux lèvres tendres, des seins bien ronds et encore juvéniles, la peau très blanche, presque laiteuse, et une belle petite touffe pubienne d’un noir charbonneux. Elle avait le corps plutôt potelé, avec des pieds étonnamment larges, la seule partie de son corps qu’elle tentait de dissimuler à mes regards. Au lit, on écoutait des groupes de rock anglais – une passion qu’elle avait ramenée de son séjour outre-manche et Madonna dont elle était fan depuis qu’elle avait entendu la chanson « Like a virgin ».k15-2-2

Un jour, elle me dit que comme Karine, elle souhaitait gagner un peu d’argent en devenant modèle de charme pour amateurs. J’avais oublié cette demande de Karine que je n’avais d’ailleurs pas prise au sérieux. Rendez-vous fut donc pris chez Karine et Marco, le dimanche suivant, pour une première séance de pose.

 

 

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Jeudi 2 octobre 2014 4 02 /10 /Oct /2014 13:39

Mes aventures et mésaventures, # 15

Samyra, Karine et Marco (1988-1991)

1. Les rencontres

k15-1-1Tout a commencé une nuit de juin 1988 sur un car-ferry qui faisait la liaison entre Southampton et Cherbourg. Je revenais de passer quelques jours chez mon frère qui à l’époque travaillait en Angleterre. Incapable de trouver le sommeil dans le salon-dortoir du ferry, j’avais opté pour le pont arrière où s’étaient rassemblés quelques passagers insomniaques, accoudés au bastingage, le regard perdu dans les flots noirs. C’est là que je fis la connaissance de Samyra, une beurette d’une vingtaine d’années qui rentrait d’un séjour de plus de deux ans à Londres où elle avait vécu de petits boulots. On a discuté pendant une bonne partie de la nuit, jusqu’à l’aube et l’entrée dans la rade de Cherbourg. Une fois à terre, je l’ai accompagnée à la gare où je lui ai laissé mes coordonnées, au cas où… De son côté, elle n’avait ni adresse, ni téléphone, et envisageait de se rendre d’abord chez de la famille du côté de Rouen. On s’est perdu de vue. Pendant plus de trois mois,  elle n’a donné aucun signe de vie et, à dire vrai, je n’en attendais pas. Et puis, au mois de novembre, j’ai reçu un coup de fil de Samyra qui me disait qu’elle avait trouvé un job de serveuse dans un bar à F*, qu’elle logeait provisoirement chez un couple de copains rencontrés là-bas et qu’elle m’invitait à lui rendre visite si j’en avais envie…

F*, c’était à plus de 100 km de chez moi mais, dès le samedi suivant, j’étais au rendez-vous. Je retrouvai Samyra vers 20 heures, à la fin de son service au bar. À peine dans la voiture, elle m’annonça que nous étions invités chez Karine et Marco, le couple qui l’hébergeait depuis plus de deux mois, en attendant qu’elle se trouve un studio pas cher. Ils habitaient au troisième étage d’un petit immeuble d’une zone résidentielle.k15-1-2 Karine et Marco étaient tous les deux agents d’entretien dans un lycée : elle femme de service, lui technicien. Karine avait 32 ans, Marco 35. Ils n’étaient pas mariés mais vivaient ensemble depuis plus de cinq ans. Karine était une petite femme très brune à la peau mate, énergique et chaleureuse. Marco était un peu plus réservé, mais tout aussi sympathique. Très vite, le courant passa entre nous. Au cours du dîner, chacun y alla de ses confidences. Comme je venais de leur dire que j’étais, à mes heures, photographe amateur, Karine parut très intéressée et me demanda sans ambages si je serais partant pour lui réaliser un press-book, une sorte de catalogue coquin, car elle envisageait sérieusement d’arrondir ses fins de mois en posant pour de la lingerie ou des photos de charme. Marco n’y voyait rien à redire. Ce premier jour, il ne se passa rien mais je sentais bien qu’il s’était établi entre nous quatre comme un climat érotique qui ne demandait qu’à s’épanouir.

 

 k15-1-3

Par michel koppera - Publié dans : souvenirs - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 1 octobre 2014 3 01 /10 /Oct /2014 13:47

Comme chaque mois, voici le bilan de fréquentation du blog.

- Nombre de pages vues depuis la création du blog : 3 888 575

- Nombre de pages vues en septembre : 106 085

Classement des albums

1. Album insolite : 2095 visites

2. Vulves bovines : 1379 visites

3. Dessins X : 1302 visites

4. Loïc Dubigeon : 1042 visites

5. Selfies : 1026 visites

Commentaire : ce mois-ci, la surprise vient de l'attrait pour l'album de dessins de Dubigeon. En effet cet album est déjà ancien.. Mais il faut reconnaître qu'il est de qualité ! Je vous offre en prime ce dessin qui ne figure pas dans l'album

dubigeon-septembre2014

Le top 5 des articles les plus consultés 

1.  Images du candaulisme, # 3

2.  Images du candaulisme, # 1

3.   Charles Bösersach, "Petite musique de sexes" # 2

4.  Première expérience candauliste

5.  22 septembre, jour de la saint Maurice

Commentaire : le candaulisme reste le sujet préféré des blogueurs. Voici donc une image qui devrait vous plaire !

candaulisme-00

"Chérie, tu disais que notre vie sexuelle devenait ennuyeuse, alors j'ai ramené à la maison deux articles pour pimenter un peu la chose !"

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Mardi 30 septembre 2014 2 30 /09 /Sep /2014 13:32

Suite de l'improbable rencontre entre Philippe, Valentin et Monika...

Philippe # 3

 

chambre3J'avais osé, osé la déposer dans des mains étrangères. Certes les photos étaient sages et chastes mais je compris bien que l'homme n'était pas dupe.

À peine avais-je quitté sa boutique qu'il baissa le vieux rideau de fer, allait-il se précipiter dans sa chambre obscure et plonger Monika dans ses bains d'alchimiste ?

Je n'avais fait que quelques pas dans la ruelle et son visage disparut de ma mémoire, seul son regard m'obsédait.

De retour à la maison, je fus saisi d'un sentiment étrange : celle qui partageait ma vie depuis tant d'années n'était plus la même ou plutôt mon regard sur elle était modifié.

Je ne pus m'empêcher d'admirer les ondulations de sa croupe, de plonger mes yeux dans son décolleté chaque fois qu'elle se penchait devant moi. J'en arrivais même à me demander si les parfums de son entrecuisse m'étaient encore familiers.

Amour Phoenix renaissant des cendres du quotidien.

Quel étrange contrat avais-je signé là ? Peu importait, mon amour pour elle déferlait en vagues croissantes...

chambre3-2

Valentin # 3

chambre3-1J'ai passé toutes les nuits de la semaine dans le ventre rouge du labo. Comme je l'avais deviné au premier coup d'oeil sur les négatifs, sa longue chevelure bouclée était blonde. Son visage encore juvénile fixait l'objectif de ses grands yeux sombres. Il y avait quelque chose de joyeux, d'effronté dans son regard, impression que renforçait la petite fossette de son menton. Sa bouche souriait aussi, sans affectation... Bouche sensuelle qui appelait les baisers et sans doute d'autres caresses plus subtiles, plus profondes...

J'avais méticuleusement préparé le cérémonial et aucun soupçon de poussière ne viendrait troubler l'objectif de l'agrandisseur. Son image en négatif est projetée en grandeur nature sur le plateau blanc. J'effleure déjà le velouté de sa peau. Papier brillant, pas trop dur. Vingt secondes d'exposition à faible ouverture, de façon à conserver à la peau sa douceur presque enfantine. Je glisse la feuille encore immaculée dans le bac de révélateur. À mains nues, je caresse tendrement le papier qui baigne dans sa solution un peu huileuse. Les yeux « montent »les premiers ; deux points noirs qui me regardent, puis l'ourlet de sa bouche qui sourit, et, lentement, tout son visage apparaît avec ses ombres, ses courbes et ses clairs-obscurs. Je laisse agir la chimie. Mes doigts ne cessent de caresser ce visage, d'en prendre possession car elle est déjà mienne.chambre3-6

Bientôt l'image se stabilise. Il est temps de lui administrer le traitement rituel, celui qui va lui insuffler une seconde vie. Dans la douceur utérine du labo, je suis intégralement nu. Le sexe tendu à tout rompre au-dessus du bac de révélateur, j'éjacule de lourdes giclées de sperme qui éclaboussent la photo à peine révélée. De plat de l'index, j'en masse les lèvres et les yeux de la jeune femme. Jamais elle n'aura été aussi belle que sur cette photo et personne ne saura d'où lui vient cette incroyable beauté qui éveillera chez ceux qui la regarderont un désir à nul autre pareil. Hommes ou femmes, adolescents ou vieillards, ils éprouveront tous la même émotion intense, le même besoin de posséder son corps. Peu à peu, mon sperme filandreux se mêle aux cristaux d'argent et finit par s'y dissoudre entièrement.

 

Ensuite tout n'est que routine : bain d'arrêt, fixateur, rinçage et séchage. Épuisé, j'ai rangé les tirages dans une pochette, établi la facture et dormi à en oublier les heures et les jours.  

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Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 29 septembre 2014 1 29 /09 /Sep /2014 13:55

Le 29 septembre on fête la saint Gabriel, mais aussi la saint Michel et la saint Raphael, tous les trois archanges. Les anges sont des serviteurs envoyés de Dieu, et parmi eux les archanges ( mot formé à partir du préfixe grec "archo" qui signifie "pouvoir" ) ont un statut privilégié. À Gabriel échut le rôle de messager de Dieu. C'est à lui que revint la mission d'annoncer à la Vierge Marie qu'elle allait donner naissance au Christ rédempteur. Gabriel est le saint patron protecteur des ambassadeurs, des personnels de radio et de télévision, et des postiers

Pour illustrer cet article je vous ai choisi deux images.

La première est le célèbre tableau de l'Annonciation de Fra Angelico ( exposé au Musée san Marco à Venise)

29-09-gabriel2

L'affiche du film "Le facteur sonne toujours deux fois" avec Jessica Lange et Jack Nicholson

29-09-gabriel

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 27 septembre 2014 6 27 /09 /Sep /2014 14:20

FENTE : division, séparation, ouverture dans le sens de la longueur. voir : fourche, crevasse, fissure, sillon, entaille, écartement...

Rail à fente : rail comportant dans son profil une gorge pour le passage du boudin. (c'est moi qui souligne !)

En escrime, position du corps jambes écartées.

fente2

Mettre le doigt dans la fente.

"Yi a confiance en sa délicate fente, la tirelire de son trésor qui, cachée, intacte, est l'enjeu véritable. Fente des plaisirs et des fécondités." (Lucien Bodard, la Vallée des roses, 1977)

"Beautés mûres ou non, novices ou professes

Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies" (Verlaine)

fente1

Les illustrations de l'article sont signées Loïc Dubigeon et Tom Poulton, mais vous les aviez sans doute déjà reconnues au premier coup d'oeil !

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Vendredi 26 septembre 2014 5 26 /09 /Sep /2014 08:00

Selon la légende, Côme et Damien étaient deux frères morts ensemble, en martyrs, au IIIème siècle en Syrie. Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient gratuitement les pauvres mais, comme ils étaient chrétiens, le gouverneur Lysias qu'ils avaient pourtant soigné les fit arrêter, les condamna à être atrocement torturés puis décapités (on a la désagréable impression que l'histoire se répète tragiquement !). En Orient, ils sont fêtés le 1er juillet et le er novembre.

Côme et Damien sont les saints patrons des chirurgiens et des pharmaciens. Ils sont aussi invoqués pour l'accompagnement des malades.

26-09-damien1

26-09-damien2

Les deux illustrations de cet article sont tirées de l'excellent album "Humour noir et hommes en blanc" de Serre, paru aux éditions Glénat en 1975.

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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