Mercredi 12 novembre 2014 3 12 /11 /Nov /2014 09:56

Vous connaissez le principe : à vos claviers et faites preuve d'imagination et d'audace !

Lui : ".... "

Elle : ".... "

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Par michel koppera - Publié dans : pipes - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 11 novembre 2014 2 11 /11 /Nov /2014 09:59

Appelé aussi "Saint Martin le Miséricordieux" par les Eglises d'Orient, Martin est né en Pannonie (actuelle Hongrie) d'un père légionnaire romain. À l'âge de 15 ans, il devient lui-même soldat. Il est muté en Gaule, et c'est à Amiens qu'il rencontre un pauvre homme tout grelottant de froid à qui il donne son manteau. La nuit suivante, il eut la révélation que cette rencontre était une épreuve inspirée par le Christ. Il décide alors de se convertir au christianisme et quitte l'armée. Avec Saint Hilaire de Poitiers, il fonde le premier monastère des Gaules à Ligugé, en Poitou. Puis, il sera enlevé par les habitants de Tours qui en firent leur évêque. Saint Martin mourut en 397.

Martin de Trours est le saint patron des soldats, des policiers, des maréchaux ferrants et des mendiants.

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 10 novembre 2014 1 10 /11 /Nov /2014 09:26

Günter GRASS, « le Turbot » (1977)

Roman paru aux éditions du Seuil en 1979 pour la version française

534 pages. Traduit de l’allemand par Jean Amsler

 extrait n° 2. pages 194-195. Au début du XVIème siècle, Margarete Rusch, dite Gret-la-Grosse, cuisinière et mère-abbesse d’un couvent éduque et conseille ses jeunes nonnes.

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turbot2-4 « En  période troublée – partout moinillons et nonnettes se sauvaient de leurs couvents pour aller se faire tanner le cuir dans le siècle – il était souvent malaisé de lier les pieuses filles à leurs vœux solennels : elles frétillaient, guettaient la sortie, voulaient avoir un mari portant culotte, être épousées, mettre bas des kyrielles d’enfants et, tout en pétant dans le velours et la soie, s’échiner à suivre la mode.

Donc l’abbesse, tandis que la bouillie de mil  diminuait sur la table, contait, à ses moniales de qui chatouillait l’arrière-train, ce qu’est la vie et combien promptement elle s’émiette. Elle énumérait les libertés conventuelles et mettait en balance les pénibles devoirs du mariage. Des crêpes de sarrasin farcies de lard et d’épinards se dégustaient déjà le long de la table sur deux rangs quand l’abbesse, utilisant à cette fin les carottes cuites à point qu’il y avait en guise de garniture dans du beurre au persil, expliquait la consistance masculine à son troupeau de femelles en chaleur. L’exemple choisi faisait de cent manières tomber sous le sens tout ce que l’homme peut faire. Sa pénétration en profondeur et sa constitution bulbeuse. Sa si précoce déconfiture et sa misérable débandade. Combien il devient grossier quand l’envie lui manque. De quel médiocre profit est pour les dames l’amène-toi-que-je-te-saute. Comme quoi ce qu’il veut c’est d’abord des enfants et des fils tout d’abord. Quelle n’est pas sa hâte à chercher l’alternance dans les draps d’autrui. Comme quoi son épouse en revanche n’a pas le droit de chasser l’andouille volante. Et la main lourde qu’il a. Avec quelle abrupte rapidité il retire sa faveur et se fait cuire à point la carotte et dégauchir le panais en ville, histoire d’essuyer son coupe-choux.turbot2-2

Mais comme les religieuses et spécialement les novices n’arrêtaient pas de roquer sur leurs escabeaux et entendaient voir dans les carottes au beurre la promesse de plus dures et durables surprises, l’abbesse leur donna licence de recevoir désormais des visites par la porte de derrière du couvent, et voire de papillonner librement extra muros, histoire de mettre en pratique les appétits charnels et d’apprendre de la sorte à d’autant mieux résister à des promesses d’établissement bourgeois.

Avant d’ôter la table et de conclure par l’habituelle oraison, l’abbesse donna encore tel ou tel conseil : que jamais chamailleries touchant une braguette ne vinssent troubler la paix conventuelle. Qu’elles restent toujours comme sœurs. Ce n’était pas leur affaire que de garder l’immobilité. Il fallait à propos, tant à hue qu’à dia, jouer du serre-croupières. La reconnaissance de l’homme devait s’équilibrer en argent monnayé. Et jamais, mais réellement jamais, l’amour, ce sentiment plaintif, ne devait s’emparer d’elles."

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Dimanche 9 novembre 2014 7 09 /11 /Nov /2014 11:36

Pipe des Mille-et-une-nuits, dite aussi "Pipe d'Aladin". Où l'on voit que pour que ses voeux soient exaucés, la princesse Yasmine a bien frotté - et même astiqué - la lampe magique...

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Par michel koppera - Publié dans : pipes - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 8 novembre 2014 6 08 /11 /Nov /2014 08:00

Günter GRASS, « le Turbot » (1977)

Roman paru aux éditions du Seuil en 1979 pour la version française

534 pages. Traduit de l’allemand par Jean Amsler

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Extrait n° 1. pages 55-56. Aux temps préhistoriques, une femme est envoyée près du Loup céleste pour lui dérober le feu.

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turbot0« Donc une femme gravit l’arc-en-ciel et trouva le Loup céleste couché près du Feu originel. Il venait de manger un rôti croustillant. Il en donna un reste à la femme. Elle mâchait encore quand il lui dit d’une voix triste : "Je sais que tu viens chercher le feu ! As-tu où le mettre ? »

Quand la femme lui montra où, il dit : « Je suis vieux et je n’y vois plus. Couche-toi près de moi histoire que je te mette à l’épreuve. »

Alors la femme se coucha près du Loup. Et il éprouva la poche à l’aide de son membre de loup au point qu’épuisé il s’endormit en cet état. Après avoir attendu un peu, et encore un peu, elle fit glisser l’éprouvette hors de la poche, le fit basculer, comme il était couché sur elle, de côté, se mit debout, s’ébroua quelque peu, prit ensuite trois petits morceaux de braise rouge du Feu original et les cacha dans sa poche où aussitôt ils détruisirent la semence du loup dans un sifflement de bouilloire.turbot1-1

Alors le Loup s’éveilla, car il se pourrait qu’il eût entendu ou senti que la braise consumait sa semence dans la poche de la femme. Il dit : « Je suis trop fatigué pour te prendre ce que tu as dérobé. Mais entends-moi bien : le Feu originel marquera d’un signe l’endroit où s’ouvre ta poche. Il restera comme une cicatrice. La cicatrice n’arrêtera pas de démanger. Et comme ça démange, tu désireras que quelqu’un vienne ôter la démangeaison. Et quand ça ne te démangera pas, tu souhaiteras que quelqu’un vienne et te fasse une démangeaison. »

Alors la femme se mit à rire, car le feu de la braise ne la brûlait plus jusqu’à lui faire mal, puisque sa poche était encore humide. Elle rit tellement fort qu’elle faillit s’étouffer. Et toujours riant elle dit au Loup fatigué : » Vieux schnoque. Ne me vends pas de salades. Je vais te montrer ce que je sais faire. Tu vas être étonné. »

Donc elle se plaça les jambes écartées au-dessus du Feu original, mit cependant deux doigts devant sa poche pour qu’il n’en tombe rien, et pissa dans le Feu original tant qu’il fut éteint. Alors le vieux Loup céleste pleura, car désormais il ne pourrait plus manger de rôti croustillant, mais seulement avaler tout cru. C’est pourquoi les loups terrestres sont devenus méchants et ennemis des hommes.

turbot5La femme redescendit sur terre juste à temps par l’arc-en-ciel déjà pâlissant. Elle retourna dans sa horde en criant : « Ava ! Ava ! » parce que maintenant sa poche était sèche et que la braise rouge la brûlait. C’est ainsi qu’elle se fit un nom en phonétique primitive.

Quant à la cicatrice  qui est à l’entrée de sa poche et que le vieux Loup céleste lui avait prédit être un lieu de démangeaison, elle fut plus tard appelée clitoris, mais resta jusqu’à ce jour un foyer de controverse pour les savants qui étudient l’origine de l’orgasme. »

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Vendredi 7 novembre 2014 5 07 /11 /Nov /2014 09:37

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Au vu du document, une question d'importance se pose : sommes-nous encore à "l'âge de la pipe taillée" (paléopipe), pipe grossière où l'on sent encore parfois les dents, ou déjà à "l'âge de la pipe polie" (néopipe), plus onctueuse, plus savoureuse, avec jeu de langue et des lèvres en fourreau ?

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Jeudi 6 novembre 2014 4 06 /11 /Nov /2014 08:00

Léonard était un ermite du diocèse de Limoges qui vécut au VIème siècle. Comme son ermitage se situait sur le chemin des pélerinages vers Saint Jacques de Compostelle, son culte se répandit en Ile de France et jusque dans les pays anglo-saxons. Les nombreuses échoppes qui s'établirent à cet endroit donnèrent naissance à une petite ville qui porte encore aujourd'hui son nom : Saint Léonard de Noblat (département de la Haute-Vienne). Saint Léonard est invoqué par ceux qui souhaitent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil. 

Léonard est le saint patron des prisonniers

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Mercredi 5 novembre 2014 3 05 /11 /Nov /2014 08:00

Philippe # 8

 

chambre8-1Il est tard, je rentre à la maison une excuse en poche, inutile, elle est déserte.

Dans la cuisine, sur le frigo un mot :

« Ne m'attends pas avant 21h30, je t'aime »

Il me reste assez de temps pour faire du ménage et surtout préparer ma sélection de ces photos plus « personnelles », Cette fois je n'ai plus d'alternative puisque j'ai lâché le mot, il me faut aller au bout de ma démarche jusqu'à l'enveloppe ultime.

Il m'a fait comprendre que je n'avais rien à craindre, il paraissait même soulagé de me voir enfin revenir. La façon dont il s'est emparé de l'enveloppe, son empressement avec un sourire de soulagement.

Avant tout je dépose sans les ouvrir les deux pochettes de Valentin dans leur lieu de transit puis me rends dans la chambre y chercher le carton contenant mes précieux négatifs et photos,

Quelle surprise de découvrir les murs mis à nu par Monika ! Ainsi elle a commencé avec méthode les travaux dont elle parlait.

Après tout n'ai-je pas souhaité du changement ?

Je dépose le carton sur la table du salon et me lance dans les tâches ménagères. Au bout d'une heure d'une course haletante, je peux déguster une bière et me consacrer aux prochaines photos.

Combien ? Lesquelles ?

Mon choix se porte sur des images de différentes époques.

Une première série en noir et blanc dont je ne suis pas l'auteur puisque je ne la connaissais pas encore à l'aube de ses 19 ans, une autre où elle apparaît en robe courte de nouveau mais noire cette fois,

J'aime ses jambes effilées qui, malgré la petitesse de son corps, semblent sans fin.chambre8-5

Cette série en maillot de bain qui me rappelle tant de souvenirs...

,,,Il faisait chaud cet été-là aussi, Monika en rentrant du travail m'annonça qu'une de ses collègues l'avait invitée à venir se rafraîchir le lendemain dans sa piscine, Seule restriction, elle devait venir seule, Je ne connaissais pas cette femme ni son mari, mes seules informations étaient qu'il s'agissait d'un couple proche de la retraite qui vivait dans un village voisin. Monika me demanda de lui faire confiance et de ne lui poser aucune question. Je lui obéis tant et si bien que maintenant encore j'ignore tout de ce qu'il se passa une fois que leur porte se fut refermée derrière elle.

Jamais nous n'en avons parlé, A cinq reprises, je l'ai conduite là-bas et je venais ensuite la chercher lorsqu'elle me téléphonait, Jamais je n'ai vu le visage de ceux qui la recevaient.

Pourquoi ma présence était-elle indésirable?

Ce couple était-il naturiste et préférait se dévoiler face à une jeune femme seule ?

Même si j'avais une grande confiance en elle je me suis posé la question de savoir si elle aussi alors s'était mise nue totalement ou en partie, Un rapide coup d' œil dans son sac m'informa qu'elle n'avait apporté que son maillot une pièce, celui-là même qu'elle porte sur les photos.

Quelle était la nature de ces mystérieuses après-midi ?

J'ai bien tenté de deviner l'absence de marques de bronzage sur sa peau mais rien de probant.

Non, rien n'a jamais filtré de ces moments.

Juste une frustration énorme teintée d'une excitation de même intensité.

Il a dû se rincer l'œil, le cochon, de la voir ainsi débarquer toute jeunette, voir ses seins et sa toison bien taillée, peut-être même que son épouse aussi !

Elle va rentrer, mon enveloppe est prête, bientôt le week-end il me faudra attendre pour la tendre à Valentin.

J'aimerais avoir des nouvelles de Denis et de ce dessin commandé mais je n'ose le lui réclamer de peur qu'il ne l'exécute à la hâte, je sais combien il est pris par un emploi du temps surchargé.

Patience sera récompensée je le sens, inutile de précipiter les événements.

De retour elle s'assied sur le bord du brûlot, me demande une cigarette.

- Je croyais que tu avais arrêté ?

- Juste une, j'ai envie,

chambre8-7Elle l'allume et exhale un halo de fumée qui monte au plafond, sa main gauche posée sur le haut de sa cuisse revêtue d'un jean,

- Tu as vu ?

- Quoi ?

- La chambre !

- Tu n'as pas tardé

- Efficacité allemande, dit elle avec un sourire et son accent si craquant, Il faudrait que tu quittes la maison le week-end et me laisses travailler en paix,

Ses travaux semblent lui tenir à cœur et puis se sera l'occasion d'aller visiter une amie qui me réclame depuis bien longtemps, elle habite à quelques kilomètres de la boutique de Valentin, l'occasion est inespérée, je la saisis au vol.

Demain soir au sortir du travail, je pousserais sa porte,

Il est temps de se coucher, je suis le premier dans le lit, quelques notes à inscrire sur le carnet en attendant qu'elle sorte de la douche et la voici vêtue seulement d'une culotte blanche, les seins libres fermes et tendus, Comme ils sont beaux, je ne me lasse jamais de les admirer !

En chien de fusil elle s'allonge contre moi, malgré mon slip, je ne puis cacher mon désir d'elle,

Sans se retourner elle me demande si je souhaite qu'elle me soulage.

Je réponds non, cet état me va très bien.

Elle ne me cache pas être aussi en désir mais qu'elle trouve bon de devoir attendre encore.

Enivré par ses odeurs je m'endors...

,,,le papier de la chambre est lacéré, sa robe blanche également laissant apparaître ici la naissance d'un mamelon, là quelques poils pubiens.

Il n'y a plus aucun meuble, seul un cube blanc sur lequel elle est juchée, les mains derrière le dos,

Son regard ne lui appartient plus.

Elle mord sa lèvre inférieure, une goutte de sang perle et glisse inexorablement dans l'échancrure de son décolleté pour ressortir le long de sa cuisse gauche et finir sa course à ses pieds.

Tabou s'en délecte délicatement de la langue.

A la base du cube, une marée grouille, ils semblent attendre... chambre8-3

 

Je me réveille et la regarde.

Elle est belle, si belle, apaisée.

Semble sourire.

Je retrouve le sommeil ma main posée sur sa fesse gauche.

Au matin, je découvre son offrande de la veille, puis rince la baignoire, bois un café et, sacoche sous le bras je lui souhaite un bon week-end et du courage pour les travaux.

À demi endormie elle me remercie et me confie qu'elle ne sera pas seule.

Sans rien demander sur l'aide qu'elle recevra, je me sauve déjà en retard.

Peu avant 18 h je pousse la porte de l'obscure boutique de Valentin, Tabou est assis sur le comptoir et me tend le dos pour recevoir sa caresse.

Valentin met de l'ordre dans ses objets prenant un soin particulier à épousseter ce qui semble être un triptyque de bois sculpté,

Religieusement il le fixe au mur, renferme-t-il des images pieuses, j'en serais étonné certainement quelques estampes libertines.

Non rien de tout cela, l'une des portes s'entrouvre découvrant un miroir à la patine ancienne.

Avec soin, il la referme pour se consacrer à moi, regarde ma main tenant les images à venir.

L'une de ses mains plonge dans la fourrure de Tabou tandis que de l'autre il saisit l'enveloppe.

Quelques secondes qui semblent une éternité, nos deux mains ne la lâchent pas. Entre nous, Monika.

 

chambre8-4

 

Valentin # 8

 

- Vous y croyez, vous, à l'aluromancie ?

Ma question lui a paru tellement saugrenue qu'il a lâché l'enveloppe que j'ai aussitôt escamotée et rangée sous le comptoir. Monika était mienne.

- De quoi s'agit-il ?

- La divination par l'observation du comportement des chats.

À ces mots, il a eu un brusque mouvement de recul pour s'écarter de Tabou, comme s'il venait de se trouver en présence d'un serpent venimeux.

- Tabou est plus qu'un chat, ai-je poursuivi, il a aussi des pouvoirs divinatoires. Cela fait maintenant trois années que nous sommes familiers. C'est lui qui m'a choisi car, comme vous le savez, c'est le chat qui choisit de partager l'existence des humains...

- Comme c'est la femme qui choisit l'homme ?

- Exactement. Donc Tabou vivait dans la rue, c'était un chat de gouttière, comme tant d'autres. Et puis, un matin de printemps alors que la porte était entrouverte, il est entré dans la boutique et y a élu domicile.

- Pourquoi s'appelle-t-il Tabou ?

- C'est encore lui qui a choisi. Dans les premiers temps, j'ai essayé de l'appeler par beaucoup de noms, des plus banals aux plus farfelus, mais je sentais bien qu'aucun ne lui convenait. Jusqu'au jour où, au cours d'une conversation avec un client dans votre genre, j'ai employé le mot « tabou » et aussitôt le chat qui était là, couché sur le comptoir tout comme aujourd'hui, s'est mis à miauler très fort, d'un miaulement si singulier que j'ai compris qu'il venait de se reconnaître dans ce mot...

- Qu'a-t-il le pouvoir de deviner ou de prédire ?

- Tout dépend de la façon dont on s'adresse à lui ou dont on l'observe. Par exemple, vous vous souvenez que la dernière fois que vous êtes venu, il vous a suivi dans la boutique et est venu spontanément se frotter à vos jambes ?

- Oui, et alors ?

- Pour vous, c'est signe de chance et de réussite !

- Chance et réussite dans quel domaine ? Réussite professionnelle, sentimentale, financière ?

- Il faudrait le lui demander... mais on verra ça un autre jour. Aujourd' hui, il n'est pas disposé à vous répondre.

- Comment en êtes-vous sûr ?

- Je le sais, c'est tout.

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Je lui ai remis les photos de Monika en petite robe blanche, retirées sur papier glacé en grand format, débarrassées de leurs traces de poussière et d'usure, comme neuves.

Dès qu'il fut parti, je suis descendu directement au labo puis plus tard dans l'antichambre des secrets, impatient de me retrouver en tête-à-tête avec Monika.

Elle avait troqué le blanc pour le noir. C'en était terminé de la pureté virginale, de l'innocence. Place désormais à la malice, au vice, au péché de chair. Et l'un après l'autre me sautaient aux yeux les signes annonciateurs de la luxure. Ce n'était souvent qu'un tout petit détail, comme un léger pli dans le tissu du maillot de bain qui habillait ses fesses encore adolescentes, comme le discret bracelet de cheville qu'elle portait avec élégance, comme le mystérieux tatouage au-dessus de son sein gauche, comme la dentelle noire de son soutien-gorge, comme le masque d'oiseau de nuit prêt à fondre en silence sur sa proie, comme le verre de whisky aussi puissant qu'un philtre d'amour qui allait bousculer tous les tabous, renverser les dernières barrières de la pudeur. Sous ses paupières fardées, son regard luisait parfois d'un éclat de perversité malicieuse...

Au cours des trois nuits que je passai seul avec Monika dans l'antichambre des secrets, pas une seule fois elle ne se départit de son silence, se contentant de ce sourire énigmatique que dessinaient ses lèvres charmantes. Peut-être l'absence de Tabou, parti en escapades nocturnes dans le quartier, y était-il pour quelque chose.

 

Lors de la dernière nuit, je m'intéressai au décor insolite de ces photos et il m'a semblé soudain comprendre le caractère rituel, quasiment religieux, de ces séances de pose. Devant mes yeux défilaient les différents moments d'une cérémonie, soigneusement mise en scène. C'était comme si Monika se trouvait au pied d'un autel, avec icône des ancêtres, candélabre dont les lumières attestaient de la présence divine, bouquet de fleurs en offrande, narguilé en guise d'encensoir, sans oublier les libations d'alcool censées mettre la prêtresse en transe, afin qu'elle entre en relation avec les esprits invisibles mais si proches de la prochaine saturnale. Habillée de noir, Monika était-elle vraiment la grande prêtresse de la cérémonie ou, apprêtée pour le sacrifice, n'en était-elle pas tout simplement la victime expiatoire mais consentante ?

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Mardi 4 novembre 2014 2 04 /11 /Nov /2014 08:00

Charles Borromée était le fils d'une riche famille de la noblesse italienne. Neveu du pape, il fut nommé cardinal à l'âge de 22 ans. Demeuré laïc, il s'enrichit très vite au service de la papauté (ses revenus annuels étaient de 52 000 écus, soit l'équivalent de 150 kilos d'or !!!). Cependant, il s'acquittait avec honnêteté et rigueur de ses charges.

À la mort de son frère aîné, il demanda à devenir prêtre. Il fut ensuite nommé archevêque de Milan où il créa des séminaires pour la formation des prêtres et où il participa activement à la lutte contre l'épidémie de peste qui ravagea la ville en 1576. Il mourut en 1584. 

Charles Borromée est le saint patron des catéchistes.

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Lundi 3 novembre 2014 1 03 /11 /Nov /2014 08:00

Apparenté à la famille royale, Hubert avait épousé Floribanne, la fille du roi Dagobert. À la cour, il menait une vie fastueuse et insouciante jusqu'au jour où il reçut la grâce de Dieu. La légende raconte qu'un Vendredi-saint, au cours d'une partie de chasse, lui apparut un cerf portant une coix entre les bois et qui lui dit :" Chasser un jour pareil ! Pourquoi ne vas-tu pas prier ?" En 688, Hubert abandonna le Duché d'Aquitaine pour se consacrer totalement à Dieu. Après des années de vie monastique exemplaire, il fut élu évêque de Maastricht puis de Tongres. Il mourut en 727, des suites d'une blessure occasionnée par un ouvier maladroit qui lui avait écrasé la main gauche.

Hubert est le saint patron des chasseurs et des forestiers

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