Lundi 17 novembre 2014 1 17 /11 /Nov /2014 10:03

Heinrich Lossow est un artiste allemand né à Munich en 1840 et décédé à Schleissheim en 1897. Fils du sculpteur Arnold Lossow et frère du peintre animalier Friedrich Lossow, Heinrich se spécialise dans la peinture de genre (scènes champêtres ou mythologiques), style roccoco. Mais, parallèlement à sa carrière officielle de peintre et d'illustrateur académique, genre pompier, il compose une oeuvre érotique et pornographique beaucoup plus confidentielle, réservée aux amateurs libertins.

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Scènes mythologiques : Léda et le cygne, Faune et nymphe

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Dimanche 16 novembre 2014 7 16 /11 /Nov /2014 12:04

on-stage

Un court commentaire sur cette photo trouvée sur le net. Ce n'est pas tant le couple sur la scène qui m'intéresse que la spectatrice au visage androgyne (celle au premier rang à gauche, qui porte des lunettes). Je n'arrive pas à mettre des mots sur son expression où se mêlent l'amusement, l'envie mais sûrement pas l'indifférence... Un regard vraiment étrange et troublant ! 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 15 novembre 2014 6 15 /11 /Nov /2014 09:38

Jeune étudiant issu d'une famille de la noblesse bavaroise, Albert entra dans l'ordre des frères dominicains. Très doué pour les études, il va faire redécouvrir la pensée d'Aristote au monde chrétien. Nommé professeur de théologie et de philosophie à Paris, il se lie d'amitié avec saint Thomas d'Aquin. Après Paris, il enseignera à Cologne et terminera sa vie évêque de Ratisbonne où il meurt en 1280.

Albert le Grand est le saint patron protecteur des savants et des scientifiques

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 14 novembre 2014 5 14 /11 /Nov /2014 10:39

Philippe # 9

 

chambre9-0- Aluromancie, cela te dit quelque chose ? 

Les mains pleines de mousse, Halima me regarde de ses grands yeux noirs interrogateurs.

- Non pourquoi ? Tu écris ça comment ?

- Je ne sais pas, d'ailleurs je ne sais pas grand-chose en ce moment.

- Nous voilà bien partis tous les deux, peut-être un rapport avec l'étude des rêves ou des hallucinations, demande à Mister Google le temps que je finisse la vaisselle et après on commandera une pizza, ça fait plaisir de te revoir, depuis le temps que je te réclame. Il faudrait que Monika rénove plus souvent la maison. S'essuyant les mains elle me demande :

- Alors j'avais bon ?

- Désolé, c'est en rapport avec les chats et les pouvoirs de divination qu'on leur prête.

- Pourquoi cette question au juste ?

- Je t'expliquerai plus tard.

- Passe la commande et prépare-nous un cocktail le temps que je prenne une douche.

Cela faisait longtemps que j'avais promis à Halima de lui rendre visite, nous nous étions rencontrés lors d'une formation et avions très vite sympathisé. Ceux qui nous croisaient pour la première fois étaient persuadés que nous formions un couple, nos proches pensaient que nous avions certainement couché ensemble au moins une fois, quelques autres plus rares, dont Monika, comprenaient la nature de notre relation.

À plusieurs reprises nous avions partagé le même lit, mais jamais il n'avait été question d'aller au-delà que l'amitié qui nous liait.

Elle était loin d'être repoussante : une allure sportive, des formes généreuses, une cambrure parfaite, de longs cheveux noirs, tous les charmes de l'orient, En ce moment elle aussi traversait une période de doutes après sa rupture. En apparence triomphante, sa vie sentimentale était devenue un désert, de plus en plus inquiétant à ses yeux, Les prétendants étaient nombreux certes mais aucun ne trouvait grâce à ses yeux.chambre9-2

- Il n'est pas un peu étroit ?

- Quoi ?

- Le débardeur, fis-je avec un sourire en lui tendant son verre.

- On est entre nous alors pas de chichis !

Le livreur de pizza eut toutes les peines du monde à la regarder dans les yeux.

À la fin du repas, elle décida qu'il était temps que nous passions au champagne et me demanda d'aller chercher la bouteille que j'avais apportée.

Lorsque je revins au salon la lumière était tamisée, des bougies allumées et les premières notes de Middle de Pink Floyd me parvenaient.

- Alors parle-de moi de tes malheurs, ça me fera oublier les miens.

Pour une fois, j'avais un peu de mal à rentrer dans le vif du sujet, à savoir mon couple et le chemin inquiétant qu'il semblait prendre. L'usure, l'habitude, la passion qui s'estompait, cette douce folie qui n'était plus au rendez-vous.

Ces derniers temps il m'était arrivé d'avoir des pannes et désormais j'avais peur que cela ne se reproduise. Monika ne semblait plus intéressée par les choses du sexe, la monotonie nous gagnait doucement comme un poison.

- Elle à un amant ?

Non pas d’amant en vue, sa vie était trop bien réglée, une véritable horloge, tout est prévu, organisé, la fantaisie n'a plus voix au chapitre. Parfois j'en suis à lui souhaiter une liaison, cela aurait peut-être redonné un élan à notre couple.

J'en vins à lui avouer mon projet de livre à caractère érotique afin de produire une onde de choc et que cette perspective semblait porter ses fruits.

- Wouah, comme j'aimerais que l'on m'écrive un livre érotique. Elle en a de la chance d'être aimée comme cela, je vais finir par être jalouse, dit-elle en me prenant la main. Quel rapport avec les chats ?

Libre de parole, je lui confie que mon livre serait illustré de photos et de peintures.

- Tu as recontacté le photographe qui l'avait faite poser ?

- Non, pas lui, je t'en reparlerai plus tard d'ailleurs.

chambre9Je lui avoue cette étrange rencontre, de la chambre obscure et du pouvoir que je prête aux photos que développe Valentin.

Dans ma sacoche, qui ne me quitte plus, il y a la dernière série en date.

- Je peux les voir ?

Elle semble déçue par mon refus mais l'accepte sans insister.

Je poursuis mes confidences alors que sa langue étale la salive sur la gomme du papier.

- Tiens, cela nous rappellera des souvenirs, fait-elle en me tendant le joint à allumer.

Une quinte de toux accueille la première bouffée mais très vite je m'envole.

- Tu permets que je me mette à l'aise ?

Sans attendre ma réponse, à travers le tissu, elle dégrafe son soutien-gorge libérant sa ferme poitrine.

En se penchant pour ramasser un peu de cendres tombées sur le parquet, elle m'offre le paysage de ses seins sans entraves.

Cette vision me renvoie au souvenir de cette soirée au cours de laquelle Monika m'avait convié avec des amis français..

Dans ce café, son quartier général où elle était serveuse, un tournoi de billard était organisé, elle pratiquait ce sport avec passion et talent, Je lui avais d'ailleurs acheté une belle queue dont elle se servait avec dextérité. Avec Véro une française rencontrée en Allemagne et un couple d'amis nous nous sommes installés au plus prés de la table afin de ne rien manquer des parties qui allaient s'enchaîner.

Monika était déjà présente à converser avec des amis, nous étions ensemble depuis quelques mois mais n'habitions pas sous le même toit.

Le tournoi débuta, Monika entra en scène, elle était vêtue sobrement, jean et sweat shirt anthracite, ses longs cheveux lâchés.

Sa petite taille l'obligeait à se mettre sur la pointe des pieds afin d'ajuster au mieux ses coups.chambre9-4

Son habilité était indéniable, sa concentration extrême mais sa longue chevelure ne cessait d'aller et venir masquant son regard. Elle se saisit alors d'un crayon pour les maintenir en chignon, à cet instant l'enjeu du tournoi prit un autre sens pour moi et sans doute pour une grande partie de la vingtaine de personnes attroupée autour de la table, Je faillis la prévenir mais je me suis vite ravisé trop heureux de la voir ainsi sans le savoir exposer au regard du public le spectacle de ses seins offerts dans l'échancrure de son sweat.

Il fallait les voir, parfois le droit, le gauche, souvent les deux, si fermes qu'ils bougeaient à peine.

Impossible pour qui assistait à la partie de les ignorer tant elle les avait mis en devanture.

Véro elle-même me fit la réflexion, «  ils donnent envie ». Elle m'avait avoué quelques temps auparavant son amour exclusif pour le sexe féminin, sa remarque me troubla plus encore.

Qu'elle était belle et désirable sa juvénile poitrine aux tétons tentateurs.

Époque bénie où elle laissait ses seins libres de mouvement.

- Tu rêves ?

- Pardon excuse- moi j'étais dans mes pensées, fis je à Halima.

Elle posa sa main sur le haut de ma cuisse.

- Tu dors avec moi ?, j'ai envie qu'on me touche.

- Non Halima,, déplaçant sa main pour la poser sur ma sacoche toute proche, ce serait bête parce nous avons bu et fumé de tout gâcher entre nous.

- Tu as raison, alors je vais me coucher, on s'embrasse quand même ?

Pour réponse je posai mes lèvres à la surface des siennes en un fraternel baiser.

- Tu me donneras l'adresse ?

- De qui ?

- Ton photographe, répondit elle en se dirigeant vers sa chambre à quelques mètres de là.

- Bonne nuit Halima.

L'alcool, la fatigue et le reste eurent raison de moi et sans m'en rendre compte....

...Monika est agenouillée, les paumes tournées vers le plafond, indolente et inerte, regard fermé.

Dans une robe à la blancheur virginale, elle attend, à peine si elle respire.

Devant elle, ma sacoche ouverte, la pochette de Valentin aussi.

Dans l'ombre, derrière elle, Halima, son doigt en travers de la bouche m'indique de ne pas révéler sa présence. Son regard est injecté de sang, de sa bouche carnassière un mince filet de bave s'écoule , elle ondule vers sa proie, elle a faim. Le regard de Monika s'éveille alors, elle a senti le danger tout proche.

chambre9-3Mais déjà il est trop tard, la main gauche toute vernie de noir d'Halima plonge sans crier gare dans l'échancrure de l'étoffe et empoigne fermement l'un de ses seins. Elle se cabre aussitôt tendant son buste en avant, tressaille quand la prédatrice plante ses crocs dans son échine, tête basculant en arrière se soumettant aux lois de la nature.

Tandis que d'une main elle met le sein de Monika à la torture, l'autre à en croire ses gémissements s'affaire au bas de son ventre caché par le corps de sa proie.

Elle jouit dans un orgasme violent et sonore....,

...En sursaut je me réveille, le sexe dur comme jamais, le rêve fut si réaliste qu'il me semble encore percevoir le souffle haletant d'Halima.

Ma sacoche a disparu, nous avons trop abusé hier soir,,,, Comme un train dans la nuit venant de nul part, le sommeil me happe de nouveau.

Le lendemain, je constate que ma sacoche est bien là, tout est en ordre sauf ma tête qui réclame douche et cachet.

- Tu as bien dormi ? Pardonne-moi pour hier soir, je ne sais pas ce qui m'a pris.

- N'y pensons plus.

La journée se déroula sans qu'aucun de nous n'évoque nos propos de la veille, un vide-grenier, une promenade en forêt, des silences plus que des mots.

Au soir j'ai repris le chemin de la maison, impatient de découvrir la transformation de notre chambre à coucher.

Vêtue d'une salopette, un foulard autour du cou, les bras nus portant encore des traces de peinture blanche, Monika m'accueille, heureuse de me montrer le fruit de son labeur.

Me tenant par la main elle me demande de fermer les yeux tout en me conduisant.

La chambre est blanche, les murs nus, un nouveau lit, plus large en occupe le centre.

Comme j'aimerais l'y étreindre, là, maintenant, tout de suite.

Son regard pétille, comme il me plaît de le retrouver ainsi plein de vie et de malice.

- Tu aimes ? bien-sûr il faut encore habiller les murs, décorer mais je n'ai pas encore eu le temps d'y songer.

Elle parle, parle, ne cesse de parler, volubile, je me moque du flacon je recherche l'ivresse.

Son sens de la décoration n'a jamais fait défaut, une fois de plus il me faut l'admettre.

Je repense à cette nuit, fier de ne pas avoir cédé aux appels d'Halima,

Tandis que Monika est sous la douche, je sors de ma sacoche mon précieux contenu pour le mettre à l'abri, je m'aperçois à temps que Valentin a mal collé son étiquette avec l'adresse de sa boutique, qui sert de scellés à ses pochettes, une erreur d'attention et Monika tombait dessus.

A mon tour je file sous la douche pour en ressortir ravi. Demain je file chez Valentin, j'ai envie de franchir une nouvelle étape.

La nature semble renaître, je me sens bien même si je ne comprends pas tout ce qui se passe, je me sens bien est l'essentiel est là.

Valentin usez encore de vos sortilèges, je n'en tarirai pas la source qui les alimente.

Cette soirée passée avec elle fut d'une immense tendresse, après lui avoir massé le dos, à sa plus grande joie je lui ai caressé les pieds durant plus d'une heure,

Avions-nous eu envie l'un de l'autre à cet instant ? Oui pour ma part.

Je crois la connaître, il me semble tout ignorer d'elle.

Je ne cesse de te découvrir, femme mosaïque.

Pas de sexe dans ce nouveau lit, pas encore....

... La pièce est blanche, jusqu'à l'infini.

Elle est là, debout à quelques mètres à peine, je pourrais presque la toucher, elle me regarde presque plaintive, ses mains tenant les pans de son chemisier.

- Je peux ?

- Bien-sûr Monika, tu le peux, puisque c'est un rêve,

Soulagée par ma réponse elle l'arrache pour libérer ses seins congestionnés...

Je me réveille troublé, jamais encore elle ne m'avait parlé.

Le lendemain soir, le courage me manque face à Valentin, je lui tends bien-sûr une enveloppe avec de nouveaux négatifs mais pas celle contenant LA photo que je m'étais promis de confier à ses soins.

Manque de courage,

Je ressors de sa boutique déçu par ma faiblesse.

L'absence de Tabou, ma fatigue, je ne sais pourquoi, mes pieds ont plus de mal à me porter le long de la ruelle...

 

Valentin # 9

 chambre9-9

Voilà déjà plusieurs jours que Tabou est en vadrouille dans le quartier et qu'il m'a abandonné à ma solitude, et ce n'est pas la visite maintenant habituelle de Philippe qui va me remonter le moral. Il m'a paru si triste, si fatigué, que je n'ai pas voulu l'inquiéter davantage en l'entretenant de la fugue de Tabou.

chambre9-6Cette fois, Philippe est arrivé avec une série de négatifs, couleur ou noir et blanc, dont au premier abord je n'ai pas saisi la cohérence, sinon l'omniprésence de Monika. Bien-sûr, il y avait la découverte de ses seins, même si les mamelons et les aréoles en étaient encore cachés, comme sur toutes ses photos de nu d'une grande pudeur... Bien-sûr, il y avait sur deux photos la présence de Philippe, encore jeune, nu lui aussi à ses côtés. Photos très posées, presque trop bien construites. On sentait chez le photographe la volonté de faire du « nu artistique », de surjouer avec les ombres, les aplats de lumière, de rechercher la beauté jusqu'à en oublier l'âme de ses modèles... De longues heures dans l'antichambre des secrets ne me permirent pas de percer le mystère de cette livraison d'images, d'autant plus qu'en l'absence de Tabou, Monika demeurait désespérément muette.

Finalement, c'est en comparant ces clichés avec les premières photos que m'avait confiées Philippe que j'ai trouvé la réponse : au fur et à mesure que Monika se déshabillait, qu'elle livrait aux regards les secrets de sa peau nue, elle perdait de son insouciance, de sa frivolité. Son visage prenait des airs plus graves, comme si pour elle, et sans doute aussi pour Philippe, le sexe était une chose sérieuse avec laquelle il ne fallait pas plaisanter.chambre9-7

Sur deux photos en noir et blanc, Monika portait la panoplie complète du porno-chic : soutien-gorge et petite culotte tanga noire, bas noirs et porte-jarretelles, escarpins à talons hauts. Dans mes archives, j'ai retrouvé des photos que réalisait autrefois mon oncle Théodore lorsque, avant-guerre, il était photographe officiel dans des bordels de province. C'était lui qui était chargé de composer le « catalogue » de la maison que les clients pouvaient feuilleter afin de faire leur choix. Les « pensionnaires » posaient souvent avec le même attirail érotique que celui de Monika, mais il y avait dans leurs postures alanguies, dans leur façon d'écarter les cuisses, de lever un bras pour découvrir une aisselle, de s'abandonner aux profondeurs d'un sofa, une telle sensualité animale que, bien que ne montrant ni leurs seins, ni leur sexe, elles n'en étaient pas moins totalement obscènes. À l'inverse, il y avait dans les poses de Monika beaucoup de self-control ; la situation ne devait pas lui échapper, elle restait maîtresse du jeu. De toute évidence, même si elle en avait revêtu le costume, Monika n'était pas une putain ! Pourtant, quelque chose me disait qu'elle aurait aimé l'être un peu, rien qu'un peu, dans un moment d'égarement ou de fringale amoureuse, et que cela n'aurait pas été pour déplaire au pauvre Philippe, assailli par le doute et la peur de la routine conjugale.

chambre9-8Au soir du sixième jour, alors que je n'y croyais plus, Tabou est revenu, plus famélique que jamais, avec une oreille fendue et quelques estafilades. Une fois repu de croquettes, il m'a suivi jusque dans l'antichambre des secrets où il s'est pelotonné sur mes cuisses nues et s'est profondément endormi. Dans la cage de verre se tenait Monika en grande tenue de veuve lubrique. La traditionnelle voilette noire qui masquait à peine son regard lointain, laissait libre ses lèvres pulpeuses. Son visage n'exprimait aucun chagrin, rien qu'une sorte d'indifférence. Et pourtant, on aurait aimé qu'elle pleure pour avoir le plaisir de la consoler ! Son imperméable sombre, en tous points semblable à celui des exhibitionnistes devant les cours d'école, s'entrouvrait sur les trésors maintenant disponibles de son corps. Entre l'ourlet de sa jupe sombre et le haut de ses bottes noires, on découvrait ses genoux nus, sa peau nue qu'on avait envie de caresser entre ses cuisses, avant de lui demander de dégrafer son soutien-gorge afin qu'elle nous donne ses seins à boire...

- De qui portez-vous ainsi le deuil, jeune veuve à la tendre bouche ?

- Je porte le deuil de mes amours enfantines et de mon innocence. C'est pour cela que mes yeux ne sont pas noyés de larmes...

- Vous savez que le noir vous rend plus belle...

- Vous voulez sans doute dire plus salope... Si je vous disais, Valentin, que sous ma jupe je ne porte pas de culotte et que j'ai la chatte toute mouillée, vous me croiriez ?

- Je veux bien le croire. Si j'osais je vous dirais aussi que vous avez une bouche à sucer les bites...

- Vous êtes flatteur et vous savez parler aux femmes. Laissez-vous aller au sommeil et je viendrai peut-être vous y rejoindre...

Lorsque je m'éveillai en sursaut le lendemain matin, avec une sorte de gueule de bois lancinante, on tambourinait avec insistance à la porte de la boutique.

C'était Philippe...

 

 

 

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Jeudi 13 novembre 2014 4 13 /11 /Nov /2014 10:31

Recueilli et protégé par saint Martin, Brice quitta cependant le monastère pour "vivre avec de beaux cheveux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison". Mais à la mort de saint Martin, il changea radicalement de mode de vie et, devenu évêque de Tours, concacra quarante années de sa vie à sa charge épiscopale et à Dieu. Calomnié et accusé d'avoir engrossé une religieuse, il dut aller plaider sa cause devant le pape en personne. Reconnu innocent de cette accusation, il fut canonisé dès sa mort vers l'an 444.

Brice est le saint patron des juges. Il est aussi invoqué pour la guérison des maux de ventre ! (sic)

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Mercredi 12 novembre 2014 3 12 /11 /Nov /2014 09:56

Vous connaissez le principe : à vos claviers et faites preuve d'imagination et d'audace !

Lui : ".... "

Elle : ".... "

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Par michel koppera - Publié dans : pipes - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 11 novembre 2014 2 11 /11 /Nov /2014 09:59

Appelé aussi "Saint Martin le Miséricordieux" par les Eglises d'Orient, Martin est né en Pannonie (actuelle Hongrie) d'un père légionnaire romain. À l'âge de 15 ans, il devient lui-même soldat. Il est muté en Gaule, et c'est à Amiens qu'il rencontre un pauvre homme tout grelottant de froid à qui il donne son manteau. La nuit suivante, il eut la révélation que cette rencontre était une épreuve inspirée par le Christ. Il décide alors de se convertir au christianisme et quitte l'armée. Avec Saint Hilaire de Poitiers, il fonde le premier monastère des Gaules à Ligugé, en Poitou. Puis, il sera enlevé par les habitants de Tours qui en firent leur évêque. Saint Martin mourut en 397.

Martin de Trours est le saint patron des soldats, des policiers, des maréchaux ferrants et des mendiants.

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 10 novembre 2014 1 10 /11 /Nov /2014 09:26

Günter GRASS, « le Turbot » (1977)

Roman paru aux éditions du Seuil en 1979 pour la version française

534 pages. Traduit de l’allemand par Jean Amsler

 extrait n° 2. pages 194-195. Au début du XVIème siècle, Margarete Rusch, dite Gret-la-Grosse, cuisinière et mère-abbesse d’un couvent éduque et conseille ses jeunes nonnes.

 turbot2-0

turbot2-4 « En  période troublée – partout moinillons et nonnettes se sauvaient de leurs couvents pour aller se faire tanner le cuir dans le siècle – il était souvent malaisé de lier les pieuses filles à leurs vœux solennels : elles frétillaient, guettaient la sortie, voulaient avoir un mari portant culotte, être épousées, mettre bas des kyrielles d’enfants et, tout en pétant dans le velours et la soie, s’échiner à suivre la mode.

Donc l’abbesse, tandis que la bouillie de mil  diminuait sur la table, contait, à ses moniales de qui chatouillait l’arrière-train, ce qu’est la vie et combien promptement elle s’émiette. Elle énumérait les libertés conventuelles et mettait en balance les pénibles devoirs du mariage. Des crêpes de sarrasin farcies de lard et d’épinards se dégustaient déjà le long de la table sur deux rangs quand l’abbesse, utilisant à cette fin les carottes cuites à point qu’il y avait en guise de garniture dans du beurre au persil, expliquait la consistance masculine à son troupeau de femelles en chaleur. L’exemple choisi faisait de cent manières tomber sous le sens tout ce que l’homme peut faire. Sa pénétration en profondeur et sa constitution bulbeuse. Sa si précoce déconfiture et sa misérable débandade. Combien il devient grossier quand l’envie lui manque. De quel médiocre profit est pour les dames l’amène-toi-que-je-te-saute. Comme quoi ce qu’il veut c’est d’abord des enfants et des fils tout d’abord. Quelle n’est pas sa hâte à chercher l’alternance dans les draps d’autrui. Comme quoi son épouse en revanche n’a pas le droit de chasser l’andouille volante. Et la main lourde qu’il a. Avec quelle abrupte rapidité il retire sa faveur et se fait cuire à point la carotte et dégauchir le panais en ville, histoire d’essuyer son coupe-choux.turbot2-2

Mais comme les religieuses et spécialement les novices n’arrêtaient pas de roquer sur leurs escabeaux et entendaient voir dans les carottes au beurre la promesse de plus dures et durables surprises, l’abbesse leur donna licence de recevoir désormais des visites par la porte de derrière du couvent, et voire de papillonner librement extra muros, histoire de mettre en pratique les appétits charnels et d’apprendre de la sorte à d’autant mieux résister à des promesses d’établissement bourgeois.

Avant d’ôter la table et de conclure par l’habituelle oraison, l’abbesse donna encore tel ou tel conseil : que jamais chamailleries touchant une braguette ne vinssent troubler la paix conventuelle. Qu’elles restent toujours comme sœurs. Ce n’était pas leur affaire que de garder l’immobilité. Il fallait à propos, tant à hue qu’à dia, jouer du serre-croupières. La reconnaissance de l’homme devait s’équilibrer en argent monnayé. Et jamais, mais réellement jamais, l’amour, ce sentiment plaintif, ne devait s’emparer d’elles."

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Dimanche 9 novembre 2014 7 09 /11 /Nov /2014 11:36

Pipe des Mille-et-une-nuits, dite aussi "Pipe d'Aladin". Où l'on voit que pour que ses voeux soient exaucés, la princesse Yasmine a bien frotté - et même astiqué - la lampe magique...

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Par michel koppera - Publié dans : pipes - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 8 novembre 2014 6 08 /11 /Nov /2014 08:00

Günter GRASS, « le Turbot » (1977)

Roman paru aux éditions du Seuil en 1979 pour la version française

534 pages. Traduit de l’allemand par Jean Amsler

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Extrait n° 1. pages 55-56. Aux temps préhistoriques, une femme est envoyée près du Loup céleste pour lui dérober le feu.

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turbot0« Donc une femme gravit l’arc-en-ciel et trouva le Loup céleste couché près du Feu originel. Il venait de manger un rôti croustillant. Il en donna un reste à la femme. Elle mâchait encore quand il lui dit d’une voix triste : "Je sais que tu viens chercher le feu ! As-tu où le mettre ? »

Quand la femme lui montra où, il dit : « Je suis vieux et je n’y vois plus. Couche-toi près de moi histoire que je te mette à l’épreuve. »

Alors la femme se coucha près du Loup. Et il éprouva la poche à l’aide de son membre de loup au point qu’épuisé il s’endormit en cet état. Après avoir attendu un peu, et encore un peu, elle fit glisser l’éprouvette hors de la poche, le fit basculer, comme il était couché sur elle, de côté, se mit debout, s’ébroua quelque peu, prit ensuite trois petits morceaux de braise rouge du Feu original et les cacha dans sa poche où aussitôt ils détruisirent la semence du loup dans un sifflement de bouilloire.turbot1-1

Alors le Loup s’éveilla, car il se pourrait qu’il eût entendu ou senti que la braise consumait sa semence dans la poche de la femme. Il dit : « Je suis trop fatigué pour te prendre ce que tu as dérobé. Mais entends-moi bien : le Feu originel marquera d’un signe l’endroit où s’ouvre ta poche. Il restera comme une cicatrice. La cicatrice n’arrêtera pas de démanger. Et comme ça démange, tu désireras que quelqu’un vienne ôter la démangeaison. Et quand ça ne te démangera pas, tu souhaiteras que quelqu’un vienne et te fasse une démangeaison. »

Alors la femme se mit à rire, car le feu de la braise ne la brûlait plus jusqu’à lui faire mal, puisque sa poche était encore humide. Elle rit tellement fort qu’elle faillit s’étouffer. Et toujours riant elle dit au Loup fatigué : » Vieux schnoque. Ne me vends pas de salades. Je vais te montrer ce que je sais faire. Tu vas être étonné. »

Donc elle se plaça les jambes écartées au-dessus du Feu original, mit cependant deux doigts devant sa poche pour qu’il n’en tombe rien, et pissa dans le Feu original tant qu’il fut éteint. Alors le vieux Loup céleste pleura, car désormais il ne pourrait plus manger de rôti croustillant, mais seulement avaler tout cru. C’est pourquoi les loups terrestres sont devenus méchants et ennemis des hommes.

turbot5La femme redescendit sur terre juste à temps par l’arc-en-ciel déjà pâlissant. Elle retourna dans sa horde en criant : « Ava ! Ava ! » parce que maintenant sa poche était sèche et que la braise rouge la brûlait. C’est ainsi qu’elle se fit un nom en phonétique primitive.

Quant à la cicatrice  qui est à l’entrée de sa poche et que le vieux Loup céleste lui avait prédit être un lieu de démangeaison, elle fut plus tard appelée clitoris, mais resta jusqu’à ce jour un foyer de controverse pour les savants qui étudient l’origine de l’orgasme. »

turbot4

 

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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