Mercredi 24 décembre 2014 3 24 /12 /Déc /2014 09:00

Il ne faut pas "avoir les yeux plus grands que le ventre". En ce jour de réveillon, voici une locution populaire qui invite à la prudence et à la modération. ... Et en matière de luxure, cela donnerait quoi ?

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 23 décembre 2014 2 23 /12 /Déc /2014 08:00

Jérémy, quadra des bords de l'Atlantique, m'a adressé pour publication quelques-uns de ses selfies très intimes... 

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Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 22 décembre 2014 1 22 /12 /Déc /2014 09:59

Philippe # 12 (2ème partie)

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Je reste ainsi de longues minutes devant cette fenêtre, songeur.

Puis me retourne, repose ma sacoche, ôte tee-shirt et pantalon, puis me rends à la salle de bain pour déposer mes vêtements et prendre une douche, bienfaitrice.

Je pousse la porte, fais deux pas puis m'arrête brusquement.

C'est un véritable choc.

Je ne vois qu'eux.

Comment a-t-elle pu ?

Trop pressée ou à ce point distraite, a-t-elle découvert ma passion quotidienne ou n'est-ce que pure provocation ?

Je ne dois surtout pas céder à l'excitation et agir avec méthode.

D'abord pour ne pas souiller la scène, sortir, doucement fermer la porte.

Je m'assieds dans le canapé, sa culotte est à deux doigts, maintenant dans ma main, je la porte à mes narines : Monika possède un arôme discret, suave.

Je file au frigo, me retrouve assis, allume une cigarette, bois une rasade de bière fraîche.

Si elle l'a fait, je le ferai aussi ma décision est prise, ainsi je ne polluerai pas les coteaux où je vais vendanger,

Je me rends au garage, dans un placard nous stockons nos réserves alimentaires et d'hygiène. Rapidement, je me retrouve dans la cuisine, fais couler l'eau jusqu'à ce qu'elle soit chaude, je quitte mon slip, je passe le gant de toilette au bas de mon ventre puis l'enduis de mousse et sans précaution jusqu'à saigner, je me lisse,

chambre12-16Maintenant je peux m'y rendre et tenter de comprendre.

132 !

Mon dernier décompte, 132 récoltés, chaque soir patiemment, douche après douche.

Sans vêtements je pénètre dans le temple, d'abord le fond de la baignoire, le lieu du crime, elle a été rincée mais il en reste suffisamment.

Malheureusement à part une vingtaine, les autres n'ont aucun intérêt à mes yeux, des sans bulbes, du low cost.

Quelle misère de voir cela ! Si je devais donner une raison sociale à mon entreprise, ce serait la qualité avant tout, chez moi la récolte se fait uniquement à la main et garantie avec bulbe pileux.

Une fois la baignoire explorée, je la rince, je secoue sa fleur de bain bleue, ils sont huit à tomber.

Tous magnifiquement torsadés comme des points d'interrogation mes préférés, ceux qui sont en lisière du mystère.

Je poursuis ma perquisition, secoue le tapis de sol vert, ils tombent en pluie fine et délicate, je n'ai qu'à me baisser pour les recueillir, l'heure n'est plus au compte, ils sont trop nombreux.

Je me régale et me demande à quel point son paysage en sera modifié.

Devrais-je attendre tel un travailleur saisonnier la repousse ou aura-t-elle épargné quelques zones humides ?

Comme à mon habitude je parcours le même chemin et me voici au pied de l'étendoir à serviette, la sienne est encore humide, je la frotte et de nouveau je me félicite de la qualité collectée.

Ensuite vient le dessert, l'endroit même qui a stupéfait mon regard tout à l'heure, au pied du miroir où habituellement je n'en trouvais aucun, au sol ils reposent par dizaines sur le carrelage blanc.

Je les regarde étalés ça et là et tente une hypothèse, la plus plausible à mes yeux : elle s'est positionnée à quelques centimètres de la surface glacée et par touffes les aura arrachés.

Par rage, défi ou avec délice, là je suis face à un mystère qui reste entier.

Elle doit se sentir fraîche, libre en cet instant, comme débarrassée d'une vieille peau, il me tarde désormais de passer la main sur son autel.

Le volume de ma récolte est impressionnant, je ne suis pas loin d'avoir rassemblé l'intégralité de son pelage intime, je ne puis m'empêcher de le caresser et d'en apprécier la douceur duveteuse.

Que vais-je en faire maintenant ?

Les ranger à côté de la longue mèche de cheveux qu'elle m'a offerte il y a quelques années, Me voilà gardien de musée, quelle décrépitude tout de même !

Je ferai le nettoyage complet de la salle de bain plus tard, je vais dans la chambre en ressors avec mon carton à souvenirs.

Quel contraste entre la blondeur éclatante de sa chevelure et son pelage sombre, j'en fus saisi la première fois que je le découvris.

Non ce soir, je ne prendrai pas de note, je ne suis pas d'humeur à me retrouver face à une page blanche, lisse.

Je remarque seulement mon sexe gonflé, hier encore je l'aurais saisi et me serais soulagé, après tout il ne demande que cela mais ce soir je vais le faire endurer. Je veux me sentir tendu jusqu'à son hypothétique retour. Qui sait, l'instant de nos retrouvailles est peut-être proche, alors ce n'est pas le moment de flancher, J'ai assez attendu, il m'a suffisamment gonflé à son tour maintenant et tant mieux s'il m'encombre.chambre12-13

Je sors une des enveloppes, mauvais côté, mal fermée, deux photos s'en échappent et tombent sur la table, tête bêche, Monika et Laurence.

Comme j'aurais aimé, comme elles auraient été belles toutes les deux en un ballet voluptueux.

Elles étaient faites l'une et l'autre pour se rencontrer, s'accoupler.

Malheureusement l'incompréhension et ma précipitation eurent raison de ce rêve fou, inaccessible,

Monika prit ma démarche auprès de ce couple pour une atteinte, une marche forcée vers le plaisir, au contraire je ne voulais que son bonheur, son plaisir de découvrir de nouveaux rivages.

La première fois qu'elles se rencontrèrent à l'évidence elles se sont liées et l'issue la plus probable était horizontale et moelleuse.

Longtemps j'ai imaginé la beauté des photos qu'elles auraient offertes en posant ensemble face à l'objectif de Laurent son époux.

J'aurais même accepté de ne pas assister à la séance si elles avaient posé ensemble, pour ne pas perturber leurs ébats. Le contraste, l'harmonie de la brune et la blonde, peaux nues, côte à côte auraient été saisissants, je n'en doute pas une minute.

Le destin en décida autrement, la grossesse de Laurence et ses complications, l'éloignement géographique et la réaction sans nuance de Monika lorsqu'elle apprit que je n'avais pas rencontré Laurent lors d'une formation mais suite à une annonce passée par eux dans une revue spécialisée. Pourtant, comme nous, ils étaient novices et avaient juste envie de vivre une expérience nouvelle sans chercher à se mettre en péril.

L'harmonie était trop belle, la chute fut brutale.

Ainsi jamais Monika ne connaîtrait la douceur des caresses d'une femme.

Soudain je me mets à rêver, Valentin le magicien !

Lui pourrait peut-être les unir, les coucher sur une même image.

Il est tard mais l'envie est trop vive, après tout n'est-ce pas lui qui a sollicité de l'audace ?

Je prends une de ces pochettes au dos de laquelle sont indiqués adresse et téléphone et compose son numéro sur le clavier,

A la troisième sonnerie il décroche.

Je suis soulagé qu'il reconnaisse ma voix, cela m'évite mes atermoiements habituels, j'ai envie en cette nuit d'essentiel.

- Que puis-je pour vous ?

- Pourrais-je ce soir même vous apporter quelques épreuves à développer ?

- Il est tard mais je peux vous attendre, c'est si important que ça ne puisse attendre demain ?

- Oui, je voudrais vous demander un travail particulier.

- Je vous attends donc, ne tardez pas.

- Je me prépare et arrive au plus vite, il y a un train dans dix minutes,

En m'habillant je constate que mon sexe n'a pas dégorgé.

Comme moi le train est à l'heure, je suis de nouveau en sueur, bandant comme un taurillon, la clim est en panne, la chaleur écrasante.

Je songe à Monika, que fait-elle à cette heure, la fête doit battre son plein, combien de fois ses lolos se sont-ils dévoilés aux yeux des autres filles ?

chambre12-9Harassé par la chaleur et la fatigue, tenant précieusement ma sacoche et son précieux contenu, je laisse mes paupières s'affaisser... Obscurité, en son centre je ne vois qu'elle, agenouillée sur un cube immaculé, vêtue seulement d'une jupe rouge, le torse nu recouvert par ses longues boucles blondes, bras dans le dos, elle attend.

Est-ce moi qu'elle fixe ainsi ?

Tabou surgit de nulle part, d'un air hautain passe devant moi sans me regarder, s'approche d'elle et d'un bond se retrouve sur l'étoffe, il se dresse sur ses pattes, son dos attend une caresse qui ne vient pas, alors il s'allonge de tout son long tendant ses pattes, ventre offert, elle ne bouge toujours pas,

Il poursuit son ballet, dodeline de la tête, la tourne sans cesse en ronronnant, de droite à gauche tant et si bien que son museau se retrouve sous le tissu, il s'engage davantage dans le passage ouvert pour totalement disparaître.

Elle arc-boute soudain son bassin, sa respiration s'accélère, son regard s'évade, en avant elle penche son buste, ses seins apparaissent.

Dans un ralenti parfait, elle saisit les ourlets de sa jupe puis la remonte tout le long de son corps, ses cheveux retombent dans son dos, maintenant sa poitrine est totalement dévoilée sont excitation visible.

Entre ses cuisses, le matou fait le gros dos pour atteindre l'entrejambe.

Elle glisse alors ses genoux, son pubis est presque lisse, seul vestige, une légère ombre au sommet de son mont de Vénus et une fine haie court le long de son étroit sillon et au milieu coule une rivière, La queue de l'animal dans une danse lascive s'enrubanne autour d'une jambe scellant ainsi l'étreinte féline.

Elle cabre son corps, lance son bras gauche en arrière pour maintenir l'équilibre, tandis que que sa main gauche plonge dans l'entrechat.

Ses genoux glissent encore, jusqu'à l'écartèlement de ses cuisses, les deux fourrures ne font qu'une,

Le contact est violent, l'animal se tient sur la pointe des pattes et se frotte, d'avant en arrière.

Transperçant le rideau de l'obscurité une main sans visage se saisit sans ménagement de son sein droit, l'étreinte est brutale, elle gémit, grimace mais ne se dérobe pas.

Encouragée, la main malaxe plus fort le globe de chair.chambre12-6

L'autre main se lance à l'assaut, la bague qui orne l'annulaire se frotte sur le téton exacerbé de désir, glisse en son long, puis entre deux doigts le tire et l'étire encore.

Il ressemble à un point d'interrogation tant il est dardé.

Il continue de presser d'une main la mamelle devenue rouge sous l'étreinte, tandis que tous les doigts les doigts écrasent et pressent le téton jusqu'à ce qu'une perle de lait suinte et coule.

Elle halète, se mord les lèvres, gémit plus fort, me regarde fixement en empoignant le fin toupet de poils qui orne son sexe,

- Tu les veux tous ?

Avec une violence fiévreuse, elle arrache la touffe et la jette dans ma direction.

- Donne -les lui, Philippe, donne-les lui !

 

- Monsieur, monsieur, c'est le terminus vous devez descendre.

Moitié engourdi sauf mon sexe, je me lève et me précipite vers le quai pour retrouver Valentin.

Le souffle court je passe devant le bar, le patron nettoie la terrasse vide de clients et me salue.

Encore quelques mètres et je serai face au comptoir.

Tabou vient à ma rencontre et m'accompagne au long de la ruelle.

- Mon salaud, ne te gêne surtout pas !

Je ne puis m'empêcher de lui caresser le dos, pour ensuite porter ma main à mes narines dans l'espoir de sentir l'étreinte encore chaude.

Valentin est là, silencieux.

Les palabres sont inutiles, il connaît le sens de ma visite et c'est tant mieux.

Il fixe ma sacoche et attend.

Je l'ouvre pour extraire une première enveloppe, avec mille précautions j'étale une à une les photos que Laurence avait offertes à Monika afin qu'elle s'en inspire pour la peindre.

Elle apparaît enceinte, presque à son terme, belle, épanouie, tout sourire.

Valentin, en silence l'observe.

Fébrilement alors je sors la seconde pochette, celle contenant des photos de Monika,

Elle nue, plus offerte encore...

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Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 21 décembre 2014 7 21 /12 /Déc /2014 11:16

Alors, fêtons... c'est le jour où jamais !

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 20 décembre 2014 6 20 /12 /Déc /2014 15:06

En prévision des agapes de fin d'année, que diriez-vous d'un bon lavement afin de faire place nette ? Georges Pichard en son temps nous y invitait avec talent...

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 19 décembre 2014 5 19 /12 /Déc /2014 09:38

Mila BRAAM, «Déshabille-moi » (2013)

Collection « J’ai Lu » n° 10312

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Récit à la première personne d’une banale petite culotte aux vertus étonnantes : elle a une mémoire et est capable de transmettre à la femme qui la porte ses souvenirs et ses émotions. Après avoir été portée par Célia, Justine et Poopey, la voici maintenant, sans avoir été jamais lavée, dans les mains d’une quadra…

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Pages 96 à 98

«  - Tu la mets ? la presse Monsieur.

- Attends… Je profite de l’odeur. Sens.

Il flaire à son tour et lève un sourcil étonné.

- Dis-moi…

- Quoi ?

- J’ai l’impression qu’il y a plusieurs parfums

- Fais voir !

Elle s’immerge à nouveau dans mon coton odorant.braam3

- T’as raison… Elle a touché plusieurs minous.

- Incroyable.

Il en baverait presque.

- J’y vais ?

- Oui, enfile-la, c’est un vrai collector ! On en retrouvera jamais une comme ça.

Dont acte. Elle glisse ses pieds l’un après l’autre dans mes ouvertures, et me remonte avec souplesse jusqu’aux fesses, qu’elle a fermes et bien placées pour son âge. Alors je lui injecte tout ce que j’ai en moi comme un véritable shoot. Sa vulve  un peu flétrie est instantanément courue par une onde nouvelle. Le courant qui s’empare d’elle s’empare de tout son corps, et cambre ses reins comme une main autoritaire.

- Ça va ? s’inquiète Monsieur .

- Ah oui… oui, pour aller, ça va très bien !

Elle affiche un sourire béat.

- T’es sûre ?

- Prends-moi !

- Hein ?

Elle grogne, échauffée par le manège enchanté qui l’habite maintenant.

- Prends-moi tout de suite, putain… !

braam5Monsieur ne se fait pas plus prier. Ses mains posées sur la taille à peine épaissie par les ans, il la fait tourner comme une danseuse de rock, laquelle lui présente bientôt son cul. Il n’a plus qu’à relever le pan arrière de sa jupe, à me baisser d’une main, juste ce qu’il faut pour dégager

les lèvres déjà trempées, et à  plonger en elle d’une avancée ferme, l’autre paume posée en corbeille sous le ventre de Madame pour mieux la plaquer contre lui.

- Oh, non, non, NON !!! hurle-t-elle bientôt.

- Je te fais mal ?

- Pas du tout, continue !

- Qu’est-ce qu’il y a alors ?

- Tu peux pas savoir… C’est comme si dix queues me prenaient en même temps ! C’est du délire !

Son vagin aussi devient multiple. Aussi élastique que celui de Célia. Aussi sensible que le fin conduit de Justine. Aussi glouton que le four de Poopey. Être plusieurs femmes qui jouissent à la fois la transforme plus sûrement encore que cette profusion de glands et de sperme. Elle se sent modelée par les désirs de ces inconnus. Elle aimerait être la somme de leurs plaisirs, la femme absolue, jeune et vieille, belle et moche, orgasmique en diable et aussi frigide qu’un glaçon, le tout dans le même instant, dans la même seconde de plaisir. Tout le bonheur des femmes encapsulé dans son con.

Et à chacune de ses incursions, elle perçoit aussi les contours changeants de son membre à lui, qui l’emplit à chaque fois de manière différente. Quand il explose enfin en elle, pompier d’une intarissable lance, elle ne saurait dire quel visage il revêt alors. Et, au fond, tout au fond d’elle, peu lui importe.

Elle m’adore. »

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 Ce que j'en ai pensé : Une très bonne idée de départ, mais par la suite, ça se gâte... L'histoire est vraiment trop "cousue de fil blanc" ce qui n'est pas étonnant pour une petite culotte !

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 18 décembre 2014 4 18 /12 /Déc /2014 09:34

Un grand classique ! On dit que "la curiosité est un vilain défaut". À voir... S'il faut en croire les illustrations, la curiosité serait plutôt source de connaissance et de plaisir...

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 17 décembre 2014 3 17 /12 /Déc /2014 09:29

Suite à l'article consacré au "noeud de cravate", Emile Karl m'a envoyé sa version de "la cravate de notaire". Qu'il en soit sincèrement remercié.

cravate notaire

Pour en savoir plus et voir ses illustrations, je vous recommande chaudement son blog : drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 16 décembre 2014 2 16 /12 /Déc /2014 10:27

Le chapitre 12 est assez long, aussi vous sera-t-il proposé en trois parties.

Philippe # 12 (1ère partie)

 

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Je sors de la boutique sans me retourner, au creux de ma paume la chaleur du gardien de ces lieux infuse encore. Plus je pense, plus le venin se diffuse.

Comment offrir à ses yeux le cœur de la chair, l'ultime intime ?

Je me sens démuni, elle m'est si mystérieuse.

Le voyage retour est étrangement court, d'habitude je remarque le virage en épingle devant la place de l'église.

Déjà la maison est en vue, les fenêtres sont grand ouvertes pour happer le peu de fraîcheur que la nuit consentira à nous offrir.

Il fait une chaleur excessive, propice aux pensées les plus audacieuses.

Vivement que le soleil disparaisse afin que l'on respire.

Je coupe le moteur, sors de la voiture, pousse la grille, traverse le champ de graviers et ferme la porte, enfin.

- Bonsoir !

Aucun écho, la musique provenant de la chambre couvre le son de ma voix.

Je dépose ma sacoche sur la table du salon et remarque, négligemment posés sur le canapé, ses sous- vêtements noirs.

C'est si inhabituel que l'envie de savoir, de voir sans être vu, s'empare de moi.

Doucement, se réveille l'instinct du chasseur que je croyais endormi, ils sont si rares ces moments où je peux la surprendre à l'état brut, en pleine intimité, vulnérable et forte à la fois.

chambre12-1Je me souviens comme si c'était hier.

Nous partagions depuis peu un minuscule appartement, revenu plus tôt que prévu du travail, je fis hello sans résonance.

À peine avais-je fermé la porte que, de la salle de bain, me parvint le son du ruisseau de la douche.

Je crus percevoir, je les entendis ensuite ses râles d'abord courts, furtifs, étouffés puis le tempo se déclina crescendo.

Promptement, silencieux tel un félin à l'affût, je me suis précipité vers la porte pour y coller mes yeux pour voir et je vis.

Je vis la fenêtre grande ouverte, le rideau à peine tiré peut-être, offerte à l'aléa.

Le corps nu, tendu épousant l'émail de la baignoire.

Ses yeux fermés pensant à qui, songeant à quoi ?

Une main sans égard écartant sa corolle, pour que le jet salvateur dirigé par l'autre puisse éteindre le feu sacré.

Après une litanie de gémissements, vinrent les spasmes du plaisir.

Au sixième elle explosa d'un cri libérateur et d'une impudeur totale.

Il venait des profondeurs de son corps volcanique.

Qu'elle devait être désirable sous tension, haletante de jouissance !

Je fus pris de l'envie d'ouvrir la porte et de me rendre à sa source pour laper ses suintements et m'enivrer de son miel avant de me planter en elle et m'y déverser en torrent.

Je n'en fis rien, ce qu'elle venait de m'offrir n'avait pas de prix.

Elle arrêta le flux de la douche, je l'entendis pousser ses derniers halètements puis le silence, un silence fracassant.

Il était temps pour moi de partir aussi discrètement que j'étais arrivé pour ne pas briser le charme, comme si la petite souris n'avait jamais existé.

Qu'elle devait être belle, comme j'aurais aimé lécher sa sueur et m'enivrer de son miel.

Cet épisode mémorable, je le retranscrirais dans mon récit.

Maintenant, je suis à un bond de la porte de notre chambre.

Tel un chat à l'affût je m'approche de l'étroite fente pour la découvrir.chambre12-2

Elle n'est pas nue mais assise de dos, le visage penché vers son miroir.

Avec application, avec la soie d'un pinceau, elle recouvre ses lèvres d'un rouge sang de bœuf.

Dans le reflet, je distingue son regard charbonneux et ses joues bois de rose.

Deux plumes de paon ornent le turban qui ceint sa crinière. Par vagues sa crinière d'or caresse sa nuque, tombe sur ses épaules et se jette au bas de son dos.

Elle est si belle, si désirable.

J'aimerais ne pas la connaître, ignorer encore plus d'elle pour mieux la ressentir.

Être un inconnu l'observant en cachette d'une fenêtre voisine.

Dans le silence d'une mansarde, je guetterais chacune de ses apparitions.

À l'aide de jumelles, je m'approcherais au plus prés de son corps pour en connaître chaque détail, chaque contour, apparition, offrande.

Je lui inventerais un prénom, une vie, un âge, une voix, des odeurs, la couvrirais de parfums, de corps de femmes et d'hommes, me permettrais tous les travers de la liberté.

L'emballerais dans du papier désir.

Plus tard, je la suivrais, la sentirais, la frôlerais dans une boulangerie ou ailleurs, me ferais remarquer d'elle et tenterais de la séduire pour la ravir à ce compagnon qui manque si cruellement d'audace et d'assurance.

La musique vient de s'arrêter et ma sacoche de glisser du canapé.

- Philippe, c'est toi ?

- Oui je viens de rentrer, tu n'es pas encore partie ?

- Non et je suis en retard, Nathalie ne va pas tarder.

Je suis dans la chambre,

- Tu es renversante !

- Merci, c'est vrai tu me trouves mignonne ? J'ai retiré les bas je trouvais que ça faisait trop...

- Trop ?

- Voyante, enfin salope,

chambre12-3Ces mots dans sa bouche la rendent plus désirable encore, oui ma chérie si tu m'étais inconnue en te voyant ainsi vêtue avec ou sans bas je le penserais. Elle me tend un long collier de perles blanches,

- Tu m'aides ?

Elle relève ses cheveux, en incline la masse sur le côté et découvre son dos largement dénudé par un V profond, elle ne porte pas de soutien-gorge.

Je n'aurais qu'à tendre la main pour la faire glisser sur sa peau fine et délicate, elle n'est plus qu'à un jet de sperme. Avec fébrilité j'actionne le fermoir.

Toujours assise, elle poursuit son jeu d'artifice en accrochant à ses lobes de longues boucles ornées de strass et cristaux carmins.

Elle s'empare alors du petit flacon, sur son majeur imprègne le parfum et dessine un arc-en-ciel de Chanel tout au long de sa nuque.

Ne rien perdre de ces instants irréels.

Ce bracelet qui s'enroule autour de son bras gauche, ses ongles vernis d'un rouge audacieux.

- Veux-tu que je mette autre chose de plus sage et classique ? Tu n'as qu'un mot à dire.

- Non surtout pas, ne change rien, tu es délicieuse ce serait dommage, ça me plaît de te sentir libre. Tant pis et tant mieux si je frémis à l'idée qu'un autre homme te séduise et te ravisse.

- Il n'y aura que des femmes et ne t'inquiète pas, je t'aime, j'ai juste envie, besoin de liberté en ce moment, Nos retrouvailles n'en seront que plus fortes.

- Tu es renversante de beauté et je doute que tu fasses baisser la température ainsi vêtue.

- Ne dis pas de bêtises, et toi ce soir que vas-tu faire ? Tu devrais également en profiter pour t'amuser.

- Je ne sais pas encore, je n'ai rien de prévu de particulier.

Tout paraît fragile, ténu, un simple souffle suffirait à briser le sortilège.

Elle se lève alors et m'offre sa face, elle est décolletée jusqu'aux chevilles, impossible d'ignorer la naissance de ses seins, je n'aurais qu'à tendre la main pour saisir l'une ou l'autre de ses délicieuses pêches couverte de rosée.

Cette robe révèle plus qu'elle ne cache, chaque mouvement la dévoile en un subtil jeu de cache-cache.

La hauteur de ses talons lui donne une cambrure parfaite, rarement vêtement aura aussi bien mis en lumière son corps de tanagra à la taille mince et aux hanches étroites. Elle semble fragile et forte à la fois.

Un coup de klaxon devant la grille met fin à l'illusion, j'aurais tant aimé en profiter encore.

- C'est Nathalie, je dois filer, je te souhaite une belle soirée et ne te tourmente pas trop à mon sujet.

Elle dépose sur mes lèvres un léger baiser pour ne pas endommager son maquillage, se penche, m'offre au passage le dévoilé du sein droit à la limite du mamelon, saisit un châle anthracite qu'elle revêt.

- Je n'ai pas eu le temps de faire le ménage, tu n'es pas obligé,,,, je t'aime, Merci de m'offrir cette liberté, j'en avais besoin.

- Moi aussi je t'aime, tu sais j'aimerais bien m'inquiéter de nouveau.

Un sourire et d'une démarche féline elle dandine son petit cul nerveux jusqu'à la porte, j'entends maintenant le claquement des talons dans l'escalier de bois puis son pas sur les graviers.

Du haut de la fenêtre je la contemple.

Arrivée à la grille, elle se retourne pour m'envoyer un baiser, Effacé le visage lisse de petite fille sage, je l'imagine aller rejoindre la troupe des Ziegfelfd Folies pour une folle nuit de revue.

Nathalie me salue de la main, à son coté une passagère inconnue. Monika s'engouffre dans le véhicule et entre chienne et louve s'éloigne.

 

Que la nuit te soit douce ma belle, appartiens-toi ce soir.

Par michel koppera - Publié dans : chambre obscure - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 15 décembre 2014 1 15 /12 /Déc /2014 15:11

Aujourd'hui le "noeud ferroviaire".

noeud-ferroviaire

Je sais, vous allez me dire que je ne me suis pas fatigué pour l'illustration, mais c'est lundi... 

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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