Jeudi 12 février 2015 4 12 /02 /Fév /2015 08:49

Nedjma, « L’amande »

Editions PLON, 2004

Collection Pocket n° 12409

 amande

Récit autobiographique d’une jeune femme maghrébine qui dans les années 60 a refusé un mariage arrangé et s’est enfuie à Tanger où elle est devenue une femme libre de son corps.

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Introduction, page 9.

« Louange à Dieu qui créa les verges droites comme des lances, pour guerroyer dans les vagins. (…) Louange à Celui qui nous fit don de mordiller et de sucer les lèvres, de poser cuisse contre cuisse, et de déposer nos bourses au seuil de la porte de la Clémence. »

Cheikh O.M. Nefzaoui

Le Jardin parfumé

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En guise de réponse à Cheikh Nefzaoui

amande1Moi, Badra bent Salah ben Hassan el-Fergani, née à Imchouk, sous le signe du Scorpion, chaussant du trente-huit et bouclant bientôt mes cinquante années, déclare ceci : je me fous que les Noires aient les cons savoureux et l’obéissance totale ; que les Babyloniennes soient les plus désirables et les Damascènes les plus tendres pour les hommes ; que les Arabes et les Persanes soient les plus fertiles et les plus fidèles ; que les Nubiennes aient les fesses les plus rondes, les peaux les plus douces et le désir brûlant comme une langue de feu ; que les Turques aient les matrices les plus froides, les tempéraments les plus teigneux, les cœurs les plus rancuniers et l’intelligence la plus lumineuse ; que les Egyptiennes aient le langage doux, l’amitié plaisante et la fidélité capricieuse.

Je déclare me foutre des moutons comme des poissons, des Arabes comme des Roumis, de l’Orient comme de l’Occident, de Carthage comme de Rome, de Henchir Tiemsani  comme des jardins de Babylone, de Galilée comme d’Ibn Battouta, de Naguib Mahfouz comme d’Albert  Camus, de Jérusalem comme de Sodome, du Caire comme de Saint-Petersbourg ; de saint Jean comme de Judas, des prépuces comme des anus, des vierges comme des putains, des schizophrènes comme des paranoïaques, d’Ismahan comme d’Abdelwahab, de l’oued Harrath comme de l’Océan  Pacifique, d’Appolinaire comme de Moutannabi, de Nostradamus comme de Diop le Marabout.amande2

Puisque moi, Badar, décrète n’être sûre que d’une chose : c’est moi qui ai le con le plus beau de la terre, le mieux dessiné, le plus rebondi, le plus profond, le plus baveux, le plus bruyant, le plus parfumé, le plus chantant, le plus friand de bites quand les bites se lèvent tels des harpons.

 

Je peux le dire, maintenant que Driss est mort et que je l’ai enterré, sous les lauriers de l’oued, à Imchoul la mécréante.

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Mercredi 11 février 2015 3 11 /02 /Fév /2015 10:38

"La jeune fille à la mandoline" est le dernier grand tableau de Balthus qui décédera l'année suivante en 2001. Cette oeuvre est le condensé de l'univers de Balthus : présence du chat gardien des rêves, la fenêtre qui s'ouvre sur un paysage fait de collines sensuelles, une jeune fille endormie dans une pose très suggestive (cuisses grandes ouvertes) l'instrument de musique, et le désir sexuel figuré par la présence du chien... Une pure merveille, comme un instantané de la beauté de la vie.

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C'est aussi par conséquent le dernier tableau où Anna Whali posa pour le peintre. Les problèmes de santé de Balthus étaient devenus à l'époque si handicapants qu'il ne pouvait plus travailler sur des esquisses préparatoires et utilisait des polaroïds de sa jeune modèle pour réaliser ses tableaux...

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Mardi 10 février 2015 2 10 /02 /Fév /2015 09:05

Philippe

 

Voilà, c'est fait, je remonte les pavés sous la lune béante, au loin un couple s'engueule, cela fait longtemps que nous ne le faisons plus non plus, Le bar est fermé, dommage j'aimerais tant parler ce soir, ne pas me retrouver seul.

Derrière moi, j'entends le rideau métallique qui s'abat, Valentin va certainement rentrer chez lui, j'imagine mal cet homme festoyer, j'aurais aimé qu'il me propose de venir boire un dernier verre chez lui.

Peut-être l'a-t-il suspendue à l'un de ses murs au milieu d'autres belles, comme j'aimerais la savoir trophée devenue.

Qu'avant de se coucher ou à l'instant du réveil, il couvre son corps de pensées obscènes.

chambre14-3Où est-elle à cette heure ?

Devant quels regards se trémousse-t-elle ?

Si elle savait combien je regrette la présence de seules femmes à ses côtés.

J'aimerais qu'un homme glisse sa main sur ses graciles cuisses ou ose se saisir de l'un de ses seins.

Je prendrais un plaisir immense qu'elle retrouve le goût, l'odeur de l'amour et du sexe.

S'il le fallait j'empoignerais moi-même le mât d'un autre homme pour qu'elle parte en croisière.

Une fois ancré en elle, je prendrais la main de ma belle pour suivre ses marées, jusqu'à l'ultime vague.

Je marche, je pense et bande à la fois, preuve est faite que les hommes sont capables de plusieurs actes simultanés, même si je me passerais bien de la position verticale en cet instant.

Cette journée n'en finit pas de s'étirer, je vibre de partout, jusqu'à mon téléphone, c'est Halima.

Elle a fumé, certainement bu aussi, je la connais trop bien, surtout je ne dois pas l'interrompre sans quoi elle perdra le fil.

Rarement conversation fut si tendue et dense entre nous.

Enfin, un silence comme une aire de repos, je m'engouffre...chambre14-2

- Non Halima ! Pas moi ! Trouve quelqu'un d'autre ! Tu ne peux pas me demander ça ! C'est impossible !

- Justement tu es le seul en qui j'ai une totale confiance et si je fais appel à toi c'est justement qu'en ce moment...

- Mais comment veux-tu que j'accepte une chose pareille?

- Tu crois que ça a été facile pour moi d'accepter de te servir d'alibi quand tu es parti une nuit avec Djamilah ? Ce n'est pas toi qui m'as dit qu'en échange, si un jour j'avais besoin, je pourrais te demander n'importe quoi ? Alors voilà c'est ce soir et je le reconnais c'est n'importe quoi.

Les vieux démons réapparaissent, cette erreur qui écorna notre couple.

Jamais je n'aurais dû l'avouer à Monika pour soulager ma conscience, j'aurais dû taire cette infidélité, mieux encore ne pas céder aux avances de la belle kabyle enivrée, qui avait sauté sur moi.

À trois reprises je l'ai repoussée, puis j'ai cédé.

Je ne tire aucune gloire de cet épisode puisqu'il éloigna Djamilah pourtant proche de notre couple ainsi que la confiance de Monika.

Comment aurais-je moi même réagi en pareille situation ?

- Ne t'inquiète pas il n'arrivera rien, je veux juste que tu emportes chez ce Valentin les photos que tu vas prendre de moi. Tu sais, l'autre soir, j'ai ouvert ta sacoche, je n'ai pas pu résister, c'était comme un appel. J'ai vu ce qu'il a fait d'elle, je veux qu'il prenne soin de moi de la même façon. Tu es le seul qui ne me trahira pas, je te connais depuis dix ans.

- D'accord mais on fera ça dans le noir absolu, pas de discours entre toi et moi, juste le flash, je ne veux pas te voir et je repartirai aussitôt, comme un fantôme.

- Alors je t'attends viens vite, c'est ce soir que j'ai envie.

Le taxi me dépose devant chez elle.

Comme convenu, la porte n'est pas fermée à clé.

L'appareil photo se trouve dans l'entrée.

Je me dirige vers sa chambre.

Fébrilement m'installe dans le fauteuil,

Il ne me reste plus qu'à atteindre l'interrupteur et faire naître la nuit pour lui donner le signal.

Elle sort alors de la salle de bain attenante, je distingue à peine les formes de son corps et baisse mon regard.

Son souffle est au diapason du mien, court, elle étend son corps sur le lit.

- Vas-y, prends-moi !

Premier éclair

Je distingue ses genoux, terriblement ouverts.

Je tente de cadrer au mieux le périmètre où elle se trouve.

Je ne sais si les photos seront bien cadrées, tant pis, Valentin s'en accommodera.

chambre14-4- Vas-y !

La dernière prise arrive enfin, comme convenu dans l'obscurité je me retire, la laissant sur le lit nue, n'importe quel homme se serait jeté sur elle pour la pénétrer.

Je me retire de la pièce, repose l'appareil là où je l'avais trouvé en arrivant, glisse au fond de ma poche la carte mémoire extraite.

Je bande comme jamais, je suis à deux doigt de libérer mon épais coulis.

Me retenir encore, cette semence je la destine à l'entrecuisse de Monika, c'est en elle que je veux fondre.

Peut-être est elle rentrée..

Non, la maison est vide encore emplie de son doux parfum.

Ainsi Valentin aurait raison, elles seraient des femelles avides de pénétrations sauvages et profondes au même titre que les hommes appartiennent au règne animal.

Oui j'ai connu Monika écartant largement ses cuisses, à califourchon au-dessus de moi, s'empalant jusqu'à la garde de mon sexe pour me sentir au plus profond d'elle, cogner la paroi de son ventre.

Ses chevauchées endiablées durant lesquelles elle s'empalait assise sur moi en contractant son étroit fourreau me manquent.

J'aimais soulever son corps frêle en tenant ses fesses à pleines mains pour la pénétrer debout.

Valentin a raison, Monika ne fait pas exception c'est moi qui ai perdu le chemin de son corps, il me faut partir à sa reconquête même si un autre devra m'y aider.

Je voudrais qu'elle retrouve les chemins de l'extase.

Je ne pense pas avoir été son meilleur amant, peut être Jean-Marc, ou encore Jochen.

J'aurais aimé la voir avec d'autres.

Je n'ai plus la force d'écrire ce soir, pourtant j'aurais tant à raconter.

Je me glisse dans le lit et m'endors.

Au matin, engourdi je la sens prés de moi, ainsi elle est revenue, elle me tourne le dos, je n'ose la toucher tant j'ai envie d'elle,

J'aimerais coller l'une contre l'autre nos nudités intégrales.chambre14-1

Je prends garde pourtant de ne pas la réveiller et m'extrais de la chambre emportant avec moi cette robe toute froissée et sa culotte odorante, je veux respirer le climat de sa nuit.

Le café devant moi fume, mais c'est la soie la plus proche de son intimité que je porte à mes narines.

Je reconnais son miellat subtile et raffiné, indiquant qu'elle a suinté mais aucune odeur mâle.

Partagé entre soulagement et regret, je vais chercher ma boite à émotions.

Au risque qu'elle se lève et me découvre au milieu de mes reliques, j'étale devant moi le contenu d'une grosse enveloppe.

Sur la table sont posées des photos d'elle, des pochettes de négatifs ainsi que sa robe, sa culotte et la boite contenant son épais duvet, Je l'ouvre, le verse au creux de ma main et le mâche dans ma paume comme l'on ferait de ces balles anti-stress.

Quelle agréable sensation.

Je prends une feuille, un crayon.

Cher Valentin,

L'occasion était trop belle, je vais ENFIN pouvoir baisser mon masque.

Qu'il tombe comme son duvet que je vous offre et qui peut-être se trouve déjà entre vos mains.

Depuis que je vous ai rencontré ma vie a pris un autre sens.

Des rêves ne cessent de me hanter, obsédant, martelant mon esprit.

Combien de couples, d'hommes et de femmes sont venus à vous, tremblotants tout comme moi pour vous soumettre Leur Secret.

Vous trouverez dans cette enveloppe bien des clés ouvrant de lourdes portes.

Une boucle de sa chevelure dorée et sa fourrure sombre.

Le clair et l'obscur.

Lors d'un rêve, elle m'a demandé de vous les offrir.

Je vous en confie donc la jouissance.

Merci de prendre soin d'elle

Je vous dois un aveu terrible, même au plus fort de nos ébats les plus fous, jamais je ne suis parvenu à la faire jouir par la seule pénétration de mon sexe.

J'ai toujours souffert de cela dans mon honneur d'homme.

Bien sûr elle a connu des orgasmes, de nombreux orgasmes mais avec d'autres caresses, d'autres instruments que le mien.

Parfois je rêve de lui offrir une pénétration vigoureuse même si elle n'était pas de mon fait.

Telle une Cendrillon qui aurait perdu sa chatte aux douze coups de minuit, je parcourrais le royaume pour trouver chaussure à son pied.

Le sexe qui saurait lui donner l'extase.

Je vous remercie Valentin pour ce que vous faites dans l'obscurité.

Me céderez-vous ce triptyque auquel je tiens tant ?

Cordialement.

Philippe

 

Le patron du bar dépose le café fumant, quelques minutes auparavant j'ai glissé dans la boite aux lettres de la boutique mon précieux chargement.

Nous sommes dimanche, il le découvrira demain.

chambre14-5

 

 

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Lundi 9 février 2015 1 09 /02 /Fév /2015 07:54

Ces deux tableaux intitulés "Couple d'amoureux" datent de 1750. François Boucher y atteint des sommets d'érotisme, à la limite de la pornographie. Le premier des deux tableaux est le plus sensuel.

françois-boucher-couple damoureux-1730

Le simple tracé des deux diagonales permet de constater que le centre du tableau se trouve bien là où on le pressentait, c'est-à-dire  sur le ventre nu de la jeune femme. Le couple est entouré de motifs végétaux (branches tronquées) aux formes phalliques. La charge érotique du tableau repose sur une série de contrastes : richesse et abondance des vêtements / nudité du ventre féminion, toisons épaisses des moutons / mont de Vénus glabre de la jeune femme... La main du jeune galant amorce un mouvement de préhension du sexe de sa partenaire, plus que consentante comme l'indique son sein offert et l'écartement obscène de ses cuisses...

françois-boucher-couple damoureux-1730(copie)

Le second tableau est plus conventionnel et plus mièvre : certes, on y retrouve le mouton et le décor végétal mais les cuisses serrées de la jeune femme qui paraît sur la défensive, le couple d'angelots potelés et surtout l'absence de symboles phalliques assagissent  le propos de l'artiste...

françois-boucher-couple damoureux 2

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Dimanche 8 février 2015 7 08 /02 /Fév /2015 08:15

On ne sait quasiment rien de la biographie de May den Engelsen, si ce n'est qu'elle fut la compagne de Frans de Geetere. Elle illustra les poèmes interdits de Baudelaire. La plupart de ses dessins ont pour thème les amours saphiques.

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Samedi 7 février 2015 6 07 /02 /Fév /2015 17:16

De son vrai nom François Joseph Jean de Geetere, il est né en 1895 à Oudergem dans un faubourg de Bruxelles et décédé en 1968. Il commença par étudier les Beaux Arts à Bruxelles mais entra rapidement en conflit avec l'académisme et le conservatisme de cet enseignement. 

Avec son amie May den Engelsen, il part alors pour Paris où il mène une vie d'ariste bohême. En 1930, il présente sa première exposition à la galerie de la plume d'Or. Graveur de grand talent, Frans de Geetere est surtout connu pour ses illustrations d'un érotisme sombre

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Soir de fête


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Délire

 

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La toilette

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Jeux


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Femme au collier


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Illustration pour un ouvrage d'Andréa de Nerciat


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Jeudi 5 février 2015 4 05 /02 /Fév /2015 09:00

Polysémie ou le piquant du double sens...

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Mardi 3 février 2015 2 03 /02 /Fév /2015 08:00

Notre Lucien national a vraiment de la chance !!!!

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Lundi 2 février 2015 1 02 /02 /Fév /2015 08:00

Fin du chapitre écrit par Caty

Caty et Monika – Les orgasmes simultanés de Caty et de Mona, 4 heures du matin

chambre13-19Les deux femmes sont enlacées. Le baiser perdure, les deux corps ondulent. Caty a placé sa jambe entre celles de Mnoa, et simultanément elles plongent toutes les deux dans un délicieux plaisir commun, simultané, étonnant, étrangement long et vigoureux…

Mona et Caty sont maintenant couchées toute nues sur le dos… Un simple drap recouvre leur corps jusqu’au cou. Elles se tiennent par la main.

- À quoi penses-tu Caty ?

- Et toi Mona qu’elles sont tes pensées ?

- En passant cette porte notre histoire sera finie !

- Crois-tu que je pense à autre chose ?

- Je sais que tu penses la même chose !

- Pas de regrets ?

- Non, un beau souvenir qui sera éternellement gravé dans mon cœur et dans mon corps…

- Plus jamais je ne ferai l’amour sans penser à toi.

Qui parlait ! Qui répondait ! Nul ne sait ! Ces deux femmes s’étaient aimées, ces deux corps s’étaient unis, maintenant les deux cœurs battaient au diapason l’un de l’autre, les deux esprits voguaient sur les mêmes pensées.

- Tu t’habilles ?

- Commence ! Toi !

- On a encore quelques instants à vivre !

- Personne ne nous cherche.

- Quelle heure peut-il être ?

- Je ne sais pas ! Je m’en fous !

- Non ! Il vaut mieux dire je m’en moque !

De longues minutes s’écoulent dans ce moment étrangement doux et savoureux. Les deux femmes savent maintenant que c’est fini.

 

Caty et Monika – Du bon usage d’un gode et d’un dong. 5 heures 30 du matin

C’est alors que Mona se retourne vers Caty et lui avoue !chambre13-20

- Tu m’avais parlé d’un gode dans ton sac !

- Je l’avais oublié !

Caty se lève et récupère dans son sac un très beau gode noir bien cambré et un dong doré… Mona sourit et dit.

- J’ai les mêmes à la maison… mais je ne les utilise pas… tu me les mets tous les deux

- Bien sûr ma belle un gode ne va jamais sans un dong ! Couche-toi et écarte les jambes… pas sur le dos, sur le ventre.

Caty caresse les fesses de Mona, écarte les deux beaux hémisphères de chair, caresse le sillon découvre et admire le joli petit trou rectal…

- Ouvre-toi, toi-même avec tes deux mains… Oui comme cela c’est parfait… je mouille le dong avec ma salive et je te l’enfile en tournant de gauche et de droite… Tu le sens bien

- Oui je le sens.

- Tu n’as pas mal ?

 - Pas du tout… Tu es très douce.

 - Voilà ! Il est emmanché maintenant jusqu’à la garde…

 - Tu me mets le gode dans mon vagin.

 - Mais c’est toi qui vas le mouiller… Tiens ! Suce-le…

 - C’est ton doigt que je sens dans mon sexe ?

 - Oui c’est mon doigt… mais ton sexe est trempé… Ce n’était pas la peine de mouiller le gode.

 -Vas-y Caty… je suis prête !

 - Voilà ma belle… il rentre facilement… tu le prends en entier… J’aurais dû en prendre un plus long et plus gros !

- Oh non ! celui-là me plait bien !... fais-le vibrer…

 - Voilà ma belle… Tu le sens bien !

Mona a déjà glissé sa main sous son ventre et saisi son clitoris entre pouce et index… Caty caresse tendrement son amante… les fesses, le dos, le cou, les épaules, les cheveux… Elle se couche à l‘envers sur Mona, ses deux jambes encadrant le tête de la récipiendaire… Elle ouvre à nouveau les fesses et glisse sa langue dans le sillon jusqu’à l’anus… d’une main elle appuie alternativement sur le gode et sur le dong… Mona est au bord de l’extase… Elle soupire tendrement puis se met à crier très fort… Caty ressent sous elle la violence des spasmes qui emportent Mona… Ce n’est que longtemps après qu’elle s’approche du visage de Mona pour lui dire :

 - Tu es belle quand tu jouis.

 - Merci Caty tu m’as emmené très loin… mais toi tu es restée en rade ! Que puis-je t’offrir à mon tour.

- Rien Mona, ce fut pour moi un plaisir de te sentir jouir sous moi.

- Mais tu n’as pas eu d’orgasme !

 -Ton orgasme a été le mien ! En doutes-tu ?

- Non ! je n’en doute pas… Mais ! Laisse-moi respirer un peu ! Tu es lourde…

Caty bascule sur le côté, se couche sur le dos ! Mona monte sur elle et s’allonge tête bêche…

 - Mmmm ! Tu sens le fauve !

 - Toi aussi Mona ! mais que fais-tu ?

 - Je te baise avec ton gode !

 - Pas baise c’est vulgaire ! Fais-moi l’amour.

chambre13-18 - Bien répondu ! Tu sens comme ton gode est mouillé avec mon jus… Tu sens comme ton vagin est trempé avec ton jus… Je l’enfonce et nos jus vont se mélanger pour ton plaisir… je mets la vibration…

- Tu es folle Mona !

- Non ! Je rends hommage à mon soleil !

- Je vais joui Mona… Je passe ma main entre nous… je touche mon clitoris et… je jouiiiiiis ! pour toi ! Par toi ! Grâce à toi !

 - Je sens ta main bouger ! Je te sens jouir ! Ton orgasme me brûle comme un rayon de soleil.

- Tu as gardé le dong ? Je le sens !

- Tu veux que je te le mette ?

 - Non !

 - Alors ! Je sais ce que je vais faire ! Veux-tu connaître mon troisième fantasme ?

 

Caty et Monika – Le 69 de Caty et de Mona, 6 heures du matin

- Bien sûr ! Raconte-moi !

- Un nombre ! Un seul nombre ! Tu devines lequel ?

- Oui ! tu voudrais un 69 !

 - Bingo ! Tu accepterais de me l’offrir !

- Il suffit de s’accorder sur la position ! Toi au-dessus, moi en dessous

- Et  pourquoi pas l’inverse ?

- Choisis !

 -Non, toi tu choisis !

- Alors je reste en dessous.chambre13-16

Mona écarte les cuisses de Caty… Caty en fait de même… Mona enlève le gode du sexe de Caty. Caty décroche le dong des fesses de Mona. Et toutes les deux plongent entre les jambes l’une et de l’autre… le soleil luit alors dans la chambre… Un rayon lumineux s’est glissé entre les rideaux et vient éclairer les deux femmes qui communient. Le jour s’est levé… Plus un mot n’est prononcé. On n’entend plus que des soupirs, des bruits de bouche, des frôlements de mains… Caty pense qu’il eût fallu une musique pour accompagner ce double cunni ! le Kindertotenlieder de Gustav Mahler ! Elle l’écoutera lorsqu’elle arrivera à la maison et offrira une de ses versions à Monika ! La plus belle ! Celle de Kathleen Ferrier. Lorsqu’elle sera triste, cette musique lui permettra de tomber jusqu’au fond, puis de frapper des pieds et de remonter à la surface.

Mais pour le moment, elle écoute à la fois son corps et celui de Mona… Comment arriver en même temps au plaisir ! Et pourquoi ne pas attendre que l’une jouisse pour jouir à son tour… Soudain la folie se déclenche dans les deux corps qui vibrent puis sombrent dans une profonde extase post-orgasmique.

Ni Caty, ni Mona ne diront plus un mot. Ni l’une ni l’autre de regardera l’une ou l’autre. Pas un geste pour se toucher. Laquelle aura franchi la porte la première ? Je ne saurais vous dire ! L’une et l’autre débutent une autre vie à jamais marquée par le souvenir de ces quelques instants de bonheur ineffable.

 

Caty et Monika – Epilogue ! Vers 7 heures du matin

En rentrant chez-elle Caty repensa longtemps à cette nuit avec Mona. Elle n’osa pas ajouter un qualificatif : Nuit d’orgie ! Nuit d’amour, Nuit de plaisir… Non ! Aucun qualificatif ne pouvait convenir ! Alors elle se contenta d’une petite statistique amusante : Caty et Mona avaient passé 8 heures 30 ensemble, Elles avaient bien dormi 2 heures, en général après leurs orgasmes, 6 orgasmes pour Caty 6 orgasmes pour Mona ! Mais au-delà de tout cela il fallait bien admettre que cette rencontre allait laisser des traces… Caty pensait à Mona et se disait qu’elle avait eu le privilège de rencontrer pendant ces quelques heures une femme exceptionnelle !

 

Caty et Monika – Epilogue bis ! 2 ans après

 

Longtemps après, c’est au cours d’une après-midi de caresses et de plaisir partagés que Caty avoua cette histoire à son amie, pour expliquer qu’elle ait mis sur le lecteur de cassettes le fameux Lieder de Mahler ! Elle termina en larmes : « C’est une aventure que je ne renouvellerai jamais ». Tu m’as rendu triste car tu viens d’effacer de ma mémoire, par tes caresses, la splendide Mona. »

chambre13-17

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Dimanche 1 février 2015 7 01 /02 /Fév /2015 11:57

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Le top 5 des albums en janvier

1. Album insolite : 1980 visites

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3. Dessins X : 1305 visites

4. Beautés : 1119 visites

5. Selfies : 1064 visites

 

Vos  5 articles préférés :

1. Images du candaulisme, # 3

2. Michel Bernard, "Les vies de Lilli", extrait n° 2

3. Images du candaulisme, # 1

4. Images du candaulisme, # 8

5. "La chambre obscure", Chapitre 13, 2ème partie (texte inédit)

Comme pouvez le constater, les articles consacrés au candaulisme ont encore une fois vos faveurs

Une seule illustration pour accompagner ces stats, mais quelle image !!! Il y a sur le visage du mari voyeur, toute la détresse et toute la fascination que lui offre sa femme en manque de queue.

candaulisme-janvier

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