Lundi 27 octobre 2014 1 27 /10 /Oct /2014 14:19

Michel BERNARD, « Les vies de Lilli »

243 pages, Éditions Le Cercle Poche n° 69, 2005

 m-bernard

Pages 45 à 47.

Lilli et Édith, sa mère, séjournent ensemble en Grèce. C’est Lilli qui raconte

 

m-bernard1« Ma mère accepta ma suggestion, pour pouvoir me protéger prétendit-elle, d’aller draguer un homme à Athènes pour faire l’amour à trois. Cet homme, Gino, un Italo-Américain, nous invita dans une garçonnière kitsch que lui prêtait un couple. Il nous ouvrit tout nu, intégralement bronzé, et nous proposa tout de go de nous déshabiller mutuellement. Ce fut vite fait, nous ne portions que des robes légères et pas même un string pour dissimuler tant soit peu nos toisons flamboyantes. Aussitôt, son sourire s’éteignit. « Vous êtes des putes », dit-il, sur ses gardes. Je restai sans voix. Heureusement, ma mère avait de la ressource : « Nous sommes des putes en effet, des call-girls en vacances, et ça ne vous coûtera pas un cent. » Du coup, Gino se sentit mieux et ralluma son sourire. Je l’entendais presque se dire : baiser deux pros à l’œil, un sacré coup de veine ! Il bandait maintenant. Il a dit que j’étais un petit tanagra du tonnerre. « Et moi, la grande, a protesté ma mère, je ne te plais pas ? » Gino a rétorqué que si, bien sûr qu’Édith lui plaisait, ses seins, ses fesses, ses longues jambes, sa longue… « Ma longue fente ? Ma petite sœur aussi en a une fameuse. » L’idée des deux sœurs m’avait ravie. J’en profitais pour flatter la croupe d’Édith tandis que Gino lui pressait les seins tout en lorgnant ma fameuse fente. Bref,m-bernard2 l’affaire prenait tournure, je commençais à mouiller, ma mère aussi. Gino s’était mis à nous peloter sérieusement, tâtant nos fesses et nos mottes, nous incitant de la voix à nous léchouiller, nous suçoter, nous masturber, il avait tellement envie de nous voir d’abord baiser toutes les deux que je fourrai soudain ma main dans le con d’Édith qui bava sans retenue. Je ne l’avais jamais vue dans cet était et la branlais de plus en plus vite. Gino, lui, brandissait sa queue, les yeux mi-clos. Comme piquée au vif par ce replis de l’homme derrière ses paupières, Édith se cabra, je retirai ma main et plongeai mon visage dans sa chatte, me gorgeant de ses sucs, me grisant de ses odeurs, tandis que Gino, s’étant assuré d’un doigt que je bâillais entre les fesses, se décida en fin à me bourrer le cul… Après, ce fut la routine. Gino enconna Édith au bord du haut lit campagnard ; je m’assis face à lui, cuisses grandes ouvertes, sur la bouche de ma mère dont je pinçais les mamelons boursouflés ; Gino me débarbouilla la vulve avec sa langue et je sentis celle d’Édith se glisser dans mon anus. Puis Gino déchargea en beuglant, ma mère me mordit le cul, et moi, pour faire bonne mesure, je balançai un amical jet de pisse en plein visage du fouteur –la routine, quoi. Pourtant, ce fut notre unique expérience de cet ordre, je ne saurais dire pourquoi. »

Pour les deux dernières illustrations, vous aurez évidemment reconnu des dessins de Tom Poulton !

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Samedi 25 octobre 2014 6 25 /10 /Oct /2014 10:00

À vous d'imaginer les paroles et les pensées selon votre humeur et vos fantasmes du jour... 

Lui : "....... "

Elle : "........."

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Vendredi 24 octobre 2014 5 24 /10 /Oct /2014 10:00

"La pipe de Monsieur est servie"...

"Monsieur désire-t-il autre chose ?"

"Monsieur souhaite-t-il que j'appelle Madame ?" 

pipe-7-monsieur

Je vous laisse libre d'imaginer d'autres répliques

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Jeudi 23 octobre 2014 4 23 /10 /Oct /2014 10:00

Illustration de Nicole Claveloux. On peut se demander lequel des deux protagonistes est le plus démoniaque !

pipe-5-satanique

 

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Mercredi 22 octobre 2014 3 22 /10 /Oct /2014 10:00

La pipe du condamné ! Dernière gâterie avant la castration ? 

pipe-3-fatale

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Mardi 21 octobre 2014 2 21 /10 /Oct /2014 10:00

Devant m'absenter pendant quelques jours, je vous ai préparé une petite série de pipes quotidiennes afin de vous faire patienter...

Pour aujourd'hui, la pipe médicale. Attention, ne pas en abuser, gare aux rayons X !

pipe-2-medicale


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Lundi 20 octobre 2014 1 20 /10 /Oct /2014 09:51

Philippe # 6

chambre6-1Il est presque 22 heures, je suis dans le canapé, la nuit est chaude mais malgré la tension perceptible il n'y aura pas d'orage ce soir.

J'ai pu écourter ma réunion en fin d'après-midi pour arriver jusqu'à la boutique avant sa fermeture. Pas de chat dans la ruelle.

Lorsque j'ai franchi la porte, il n'a pas paru surpris de me revoir si rapidement, il faisait du rangement parmi tous ses objets.

J'ai prétexté avoir à faire en ville pour des raisons professionnelles.

M'a-t-il cru ? Peu m'importait, l'essentiel était de justifier ma présence d'une façon ou d'une autre.

Dire que je le trouve étrange alors que mon comportement est plutôt singulier.

J'ai posé ma sacoche sur le comptoir ayant pris soin de mettre au secret la première pochette dans une armoire, difficilement accessible à Monika,

Alors que j'étais en train d'en extraire l'enveloppe contenant les négatifs des travaux suivants il m'a tendu ceux qu'il avait développés.

Je fus décontenancé, surpris par sa rapidité d'exécution : il est vrai que je devais être l'un de ses rares clients.

Sa vie semblait être vouée à la solitude.

À le côtoyer, je le trouve sympathique malgré ou peut-être à cause de ses manies.

Avec difficulté, je suis parvenu à refuser de prendre la pochette, expliquant que je ne pouvais pas le régler faute d'argent, en réalité je ne voulais pas, pas encore du moins être tenté de l'ouvrir.

Trop tôt, ce n'était pas encore le moment.

Je les prendrais la prochaine fois, il parut déçu, du moins il me sembla, si j'avais osé fixer son regard.chambre6-2

Pour apaiser sa déception, je lui ai demandé s'il lui était possible d'effectuer des travaux spéciaux sans avoir de négatifs, juste des photos originales, comme restaurer des photos anciennes, les agrandir ou recadrer,.

Il ne pouvait se prononcer sans voir l'état des images mais il me confia avoir déjà réalisé quelques miracles pour le plus grand plaisir de ses clients,

J'allais réfléchir et au moment de prendre congé, il me précéda en ouvrant la porte, m'évitant ainsi, à dessein peut-être, tout contact avec le reptile de la poignée.

Je ne me suis pas retourné, mon regard fixé vers le goulot de la ruelle, je l'entendis juste appeler au loin :

- Tabou, Tabou, Tabou

Un miaulement puis le fracas du rideau métallique.

Quel drôle de nom pour un chat !

22 H 15 : le bruit de la clé dans la serrure, elle est enfin de retour.

Où était-elle ? Aucune envie de le savoir, le contrat fixé hier au soir est clair, jusqu'à sa date anniversaire aucune question ne sera posée à l'autre.

Lorsqu'elle dépose ses sacs encombrants je la découvre rayonnante dans cette petite robe blanche cintrée à la taille et dévoilant à mi-cuisses ses fines jambes, Les lacets de ses sandales remontent haut sur ses mollets délicats.

- Je me suis fait plaisir, dit-elle sans en expliquer l'énigmatique sens,. Et toi, as-tu passé une bonne journée ?

- Excellente, merci ,mais j'ai beaucoup de travail en retard.

- Promets-moi de ne pas ouvrir les sacs en cachette, tu m'as donné carte blanche pour du changement,

- Promis

- Bon je file sous la douche.

Plus tard, lorsqu'elle me rejoint, elle arbore un magnifique sourire.

- Et bien, le mystère te profite bien, la salle de bain n'a jamais été aussi propre, bravo ! Pardonne-moi je file me coucher, je suis épuisée.

Elle dépose sur ma bouche la fraîcheur de la sienne et me demande de ne pas veiller trop tard.

En effet, la salle de bain est d'une propreté laborantine, j'y ai passé plus d'une heure à la nettoyer de fond en comble, l'inspectant dans les moindres recoins,

Trente-deux ! Jamais je n'aurais pensé en trouver autant et pourtant tous se sont retrouvés exclus de ma sélection, ne possédant pas à mes yeux le label de fraîcheur que je me suis fixé.

Par contre lorsque je m'y rends après son passage, les six que je découvre viennent compléter le contenu de ma boite,

J'ai envie d'elle mais elle dort déjà je le sais, je rentre dans la chambre pour simplement la regarder, ses cheveux tombent sur ses épaules et couvrent la naissance de ses seins.

Je la laisse au bras de Morphée pour retrouver le canapé.

Je songe à Denis la croquant, Valentin lui donnant le bain et je glisse...chambre6-3

 

Le serpent à quitté la porte, Valentin est derrière le comptoir me fixant du regard, Tabou se frotte à mes jambes. Comme fixé au sol je le suis du regard lorsque d'un coup de patte il ouvre la porte en contrebas d'un escalier dévoilant Monika allongée sur une sorte de table, tout sourire, comme apaisée, Elle remonte sa robe blanche jusqu'à sa taille dévoilant une jarretière. Sur son bas-ventre, enroulé sur lui même, il dort...

 

En sursaut je me réveille, la surprise passée, je tente en vain de fermer les yeux pour retrouver la trace du songe, en vain.

Au matin, un bisou sur mon front me signifie qu'il est temps de se lever. Sans me le reprocher, elle me dit que dans le lit j'aurais mieux dormi et que même si nous nous sommes promis l'un à l'autre abstinence jusqu'à la date échéance, il n'est pas question de faire couche à part.

 

 

 

 

Valentin # 6

chambre6-5Hier, pour la première fois, j'ai eu un semblant de conversation avec le mari de Monika. Oh, pas de confession intime, pas de révélations fracassantes, mais un simple échange de considérations techniques sur mon travail. Je sais que les visites de Philippe – c'est ainsi qu'il s'est enfin présenté – vont devenir de plus en plus fréquentes et qu'au fil des rencontres, nos paroles respectives vont se libérer. En attendant, il m'a apporté à retirer une série de clichés de leur mariage, photos exclusivement consacrées à la rituelle mise aux enchères de la jarretière de la mariée. Dans mes activités professionnelles, je n'ai jamais éprouvé aucun plaisir à effectuer des photos de mariage. Peut-être parce que je n'ai jamais moi-même envisagé de me marier. En règle générale, je me tiens éloigné des groupes ; les foules m'angoissent. Et pourtant, pour la première fois, j'ai accepté ce travail. Ce n'est pas pour l'argent : cela fait très longtemps que je ne travaille plus pour gagner ma vie. En effet, l'héritage de mon oncle Théodore m'a mis à l'abri du besoin pour le restant de mes jours. Je suis donc un homme libre, libre de dire non, libre de mes choix... Ce qui m'a poussé à déroger à ma règle de conduite ? La curiosité, une certaine sympathie et aussi cette histoire de jarretière. D'habitude, les photos de mariage sont d'une consternante niaiserie : le jeune couple dans un parc avec un étang et des cygnes blancs, la photo de groupe genre photo de classe avec costards trop neufs, souliers vernis trop serrés, trop grands chapeaux à fleurs, la sortie d'église avec averses de riz et chemin semé de pétales de roses... Affligeant ! Apparemment, le mariage de Monika et Philippe n'eut rien de grandiose. Pas de tralala ! À la bonne franquette ! La fête avait eu lieu dans un sous-sol, peut-être un garage... Objet de tous les regards, juchée sur une chaise, il y a la mariée qui, au gré des enchères, se laisse remonter ou abaisser le bas de sa robe blanche jusqu'à découvrir la jarretière enroulée autour de sa cuisse gauche. L'ambiance était à la franche rigolade, agrémentée d'une bonne dose de grivoiserie. C'est Philippe, le tout jeune marié, qui photographie d'un oeil amusé; mais sans doute également un peu troublé, l'exhibition de sa toute jeune épouse. Car ce faisant, il laisse dévoiler à toute l'assemblée les bas blancs de Monika, laisse deviner ses dessous affriolants mais cachés : sans doute un porte-jarretelles et une toute petite culotte blanche elle aussi... C'est donc bien de sexe qu'il s'agit ! L'invité qui remporte les enchères acquiert aussi le droit d'ôter lui-même, parfois avec les dents, la jarretière tant convoitée. Il a ainsi non seulement le privilège du toucher, mais aussi celui de respirer les parfums secrets, les odeurs intimes des dessous de la mariée...chambre6-4

Confortablement assis dans le fauteuil de l'antichambre des secrets, Tabou endormi sur mes cuisses, je contemple le visage de la jeune mariée : elle a l'air heureuse, insouciante. Le jeu lui plaît... À ce moment précis, à quoi pensait-elle ? Avait-elle conscience que cette jarretière enroulée sur sa cuisse était comme le serpent du jardin d'Eden ? Serpent tentateur, révélateur de la connaissance, du désir, du plaisir d'amour, de la jouissance... Elle en riait...

D'une main distraite, je caresse la douce fourrure de Tabou qui ronronne. Me revient alors en mémoire l'imperceptible hésitation de la main de Philippe au moment de pousser la porte de la boutique, de poser ses doigts sur le serpent à deux têtes de la poignée en ébène de Macassar...

Serpent à la langue bifide, au double langage, capable de vérité aussi bien que de mensonge. Serpent qui mord, qui étouffe, qui crache son venin comme le phallus crache son sperme ; reptile au sang froid que l'ardeur du soleil réchauffe comme la tendre caresse d'une main réveille le sexe endormi... Serpent qui tue ou qui guérit des maux d'amour. Songeait-elle à tout cela alors qu'elle sentait le long de sa jambe glisser sa jarretière de jeune mariée ?

chambre6-6

 

 

 

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Dimanche 19 octobre 2014 7 19 /10 /Oct /2014 08:45

Aujourd'hui, inauguration d'une nouvelle série d'articles sans aucune prétention consacrés à la pipe dans tous ses états, articles que je qualifierais de "paresseux". En effet, après 1786 articles publiés sur le blog, votre serviteur peut connaître certains moments de faiblesse imaginative et même carrément de paresse ! Alors, quoi de mieux qu'une bonne pipe pour passer le temps ?

Commençons donc par la "pipe littéraire". Double pipe en l'occurrence ! La pipe littéraire se pratique dans un lieu public, de préférence un café, si possible littéraire comme la pipe... Dans la cas présent, Paul Verlaine se trouvait être le fumeur et le fumé. Peut-être attendait -t-il Rimbaud ? 

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Samedi 18 octobre 2014 6 18 /10 /Oct /2014 08:45

Médecin grec, Luc entendit par saint Paul parler de Jésus. Il choisit alors de se joindre au groupe d'hommes qui accompagnait Jésus. Pendant dix-huit années, il suivit Paul avec lequel il mourut en martyr à Rome en 67. Saint Luc est surtout connu comme auteur d'un des Evangiles. Il est le saint patron des médecins, des peintres et des sculpteurs.

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Vendredi 17 octobre 2014 5 17 /10 /Oct /2014 09:00

"Le Fouineur"est un album BD paru en 1988 chez ALPEN Publisher dans la collection Raspoutine.

Carlos Trillo en a écrit le scénario et Domingo Mandrafina a réalisé les illustrations. 

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Résumé : Dans une société partagée entre représentants de la "race pure" et mutants, le Fouineur est un tueur à gages sans aucun scrupule qui se met au service du plus offrant. L'album est composé d'une série de 9 mini aventures toutes marquées du sceau de la violence et du sexe réunis.

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Je vous ai gardé la dernière page pour la bonne bouche.

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