ESPARBEC, "Les Biscuitières"
Editions la Musardine, (2014) collection "Lectures amoureuses" n°
185
Dans "Les Biscuitières", roman pornographique de 358 pages, on retrouve l'univers familier d'Esparbec : un lieu clos,
comme coupé du monde extérieur (ici, une fabrique de biscuits dans l'Angleterre des années 50) où se retrouve une micro-société très hiérarchisée (contremaîtres, ouvrières, comptable, secrétaire
de direction, infirmière...) Les relations humaines basées sur le rapport de force engendrent le chantage à l'emploi, l'oppression sexuelle, l'humiliation... Le récit est mené à la première
personne (en l'occurrence par la jeune Charlotte tout juste embauchée dans la biscuiterie et qui va découvrir au fil des chapitres toutes les dépravations du personnel de l'usine). Tous les
fantasmes sont déclinés : voyeurisme, sado-masochisme, pipi-caca, fornication et sodomie, avec beaucoup de scènes d'amours lesbiennes. En conclusion, un bon Esparbec bien construit et bandant à
souhait !
Je vous ai choisi un passage lesbien où la jeune Charlotte est dans le bureau de Mélanie, la secrétaire dont elle est
l'assistante. Elles viennent de déjeuner, sont un peu ivres et feuillettent ensemble un album d'images pornographiques
Pages 192 à 195.
" - Nous allons encore regarder les vilains livres, tu veux bien ? Ensuite, je nous ferai un café très fort pour nous
dessoûler !
Sa main avait pris un de mes petits seins. Elle le pinçait. J'adorais la légère souffrance que cela me causait. Elle me
renversa sur le canapé, me fit écarter les cuisses, me glissa un coussin de plus sous les reins, me replia un genou. Je tenais le livre à bout de bras pour qu'elle puisse le voir et me masturber
en même temps.
- Tu
vas tourner les pages lentement, et moi, je t'expliquerai ce qu'elles font, ces sales lesbiennes...
Elle commençait à perdre la tête, et son affolement sexuel se communiquait à moi. Elle m'ouvrit largement le con et me toucha
l'intérieur avec tous ses doigts.
- Oh, la petite salope qui mouille en regardant des images cochonnes ! Si son père pouvait la voir ! Et son oncle Jeremy,
donc !
Elle me releva une jambe à la verticale pour avoir accès à mes deux orifices. Elle me passait le doigt entre les lèvres
du sexe, puis, une fois qu'il était bien mouillé, elle me l'enfilait dans l'anus. Je devenais folle, la honte me consumait. Le livre inutile tomba de mes mains.
- Relève tes jambes, tiens-les avec tes mains. Je vais te lécher. On t'a déjà léchée ? Je lui fis signe que non. Tu vas voir
comme je vais bien te sucer ton petit bouton...
Elle m'envoya un coup de langue. Je fis un véritable bond. Cela m'avait traversé tout le ventre d'une sorte de secousse
fiévreuse. Au second coup de langue, je ne pus m'empêcher de crier. Enfin, elle me lécha toute la fente, en appuyant bien, en me mouillant de salive tiède. Sa langue m'ouvrait, me fouillait, je
croyais mourir de plaisir.
- Il est si petit, ton con, si mignon... On dirait un abricot qu'une guêpe vient de fendre !
Elle m'éloignait un peu pour regarder mon sexe qu'elle ouvrait au bout des doigts. Puis elle recommençait à me l'embrasser, à
me le sucer.
- J'avais le même que toi, à ton âge, sauf que j'étais brune et déjà très poilue... Tiens, je vais te le mordre !
Elle y enfonça les dents avec douceur. Elle me darda en même temps sa langue dans le vagin. Mais chaque fois que je touchais
au plaisir, elle s'arrêtait et me regardait d'un air moqueur en léchant sa grosse bouche humide toute barbouillée de rouge. Elle posait sa main sur ma poitrine, aplatissant mon petit sein.
- Comme ton coeur bat ! Tu sens comme il bat ? Cela te plaît, hein, d'être cochonne ? Soyons-le encore plus. N'as-tu pas
envie de regarder le mien, je sais que tu l'as déjà vu, sous la table, mais c'était en cachette. Regarde, je vais te le montrer...
Elle releva un genou et écarta la cuisse pour me montrer son sexe. Les lèvres, toutes gonflées, me parurent beaucoup plus
grosses que la fois où elle avait renversé ses épingles.
- Il te plaît, mon gros con de salope ? gloussa-t-elle.
Deux fines languettes roses couvertes de bave épaisse pointaient entre les grandes lèvres écartées.
- Viens me lécher la moule, chérie... N'aie pas peur, elle ne va pas te mordre. On va se lécher la moule toutes les deux en
même temps. Tu vas voir comme c'est bon. On le fera tous les jours, tous les jours, sans arrêt...
Sa voix
était devenue rauque. Elle me prit la main et me força à lui toucher le con. Elle se l'ouvrit pour que j'y fasse entrer mes doigts. Son clitoris se présenta de lui-même à mes
attouchements.
Elle m'enseigna la caresse qu'elle voulait que je lui fisse ; je devais la fouiller brutalement, lui froisser les nymphes,
lui aplatir le clitoris, le lui pincer entre les ongles.
Nous jouâmes ainsi un long moment : elle était assise sur le canapé, en face de moi qui étais accroupie par terre, elle
relevait ses genoux repliés, comme une grenouille, et moi, je fouillais dans la large crevasse humide que cette posture faisait bâiller au-dessus de son anus.
- Tripote, tripote bien... enfonce tes jolis doigts dans les trous... tu verras... je t'apprendrai tout ce qu'on peut se
faire, entre femmes...
Elle haletait ; soudain, elle poussa un râle étrange, c'était une voix caverneuse qui montait du fond de son ventre et qui
exprimait une émotion bestiale, une angoisse terrifiante : elle m'attira contre elle, me faisant remonter entre ses cuisses. Elle me prit par les fesses et me fit frotter mon sexe au sien. Pour
mieux me coller à elle, elle m'avait enfoncé un doigt dans le cul. En même temps, elle me léchait les seins. Nous n'en pouvions plus, l'une comme l'autre. Son clitoris glissait entre les lèvres
de ma vulve ; il était dur, élastique, j'avais l'impression qu'un gros bec mou me picorait. Elle se branlait dans mon con tout en me branlant : c'était prodigieux. Le plaisir s'échangeait
directement entre nos deux sexes comme des baisers entre deux bouches. Je crus que j'allais m'évanouir. J'entendais, très loin, ses râles, ses vociférations. Une bouche poilue m'aspirait le
moelle des os.
La crise nous surprit en même temps."
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