Samedi 19 mars 2016 6 19 /03 /Mars /2016 08:00

Suite des aventures de Mary en terre bordelaise...

"In vino veritas", chapitre 2

Lundi, premier jour.

Le matin du départ, Mary vérifia une dernière fois le contenu de sa valise. Après avoir consulté la météo qui annonçait une semaine de très beau temps sur le sud-ouest, elle remplaça ses pull-overs et ses pantalons par des robes de cotonnade légère et des débardeurs. Au dernier moment, sans bien savoir pourquoi, elle y ajouta furtivement un maillot de bain deux pièces, plusieurs paires de bas et deux porte-jarretelles en dentelle.

vino3Dans l'avion, elle relut une énième fois le programme de la semaine. Maintenant qu'elle était partie, sans raison valable ni possibilité de faire demi-tour, elle sentait monter en elle une réelle excitation tempérée par la très légère angoisse que lui procurait la solitude.

À l'aéroport de Mérignac, elle fut prise en charge par un chauffeur de grosse berline allemande qui l'emmena jusqu'à l'hôtel, Allée de Tourny, tout près de la Place des Quinconces. Un groom en livrée la précéda jusqu'au troisième étage, chambre 317. Tout en escamotant son pourboire, il lui rappela qu'elle était attendue dans la salle restaurant pour le dîner à partir de 20h 30. La chambre était spacieuse, le lit très large. Mary se dit qu'on pouvait y dormir confortablement à trois, sans se gêner... En attendant le dîner, elle prit une douche dans la vaste salle de bains au sol et aux murs carrelés de marbre, se regarda nue dans le grand miroir mural, se soupesa les seins à deux mains, se dit qu'elle aurait peut-être dû tailler l'épais buisson noir qui fleurissait en haut de ses cuisses, se trouva finalement plutôt belle, s'allongea sur le lit, alluma la télé, se caressa la chatte en toute innocence tout en regardant un documentaire sur le Grand Nord, se demanda comment elle allait s'habiller pour le dîner, puis s'endormit...

Au restaurant, elle fit la connaissance du Président du Syndicat, un petit homme jovial au charme compassé, venu accompagné de son épouse blonde décolorée. On lui présenta aussi Monsieur David Signac qui ferait office chauffeur-guide. C'était un homme d'une quarantaine d'années, plutôt stylé, aimable et attentionné, qui la mit immédiatement à l'aise. Ce n'était pas le cas du dernier convive !

- Je vous présente Monsieur Clément Dutertre, votre collègue de Normandie.

Mary le regarda et au premier coup d'œil il lui fut antipathique. Elle ne parvenait pas à se le représenter responsable du rayon Vins dans une grande surface. Le front bas, le regard gris et froid, la voix sombre, taillé comme un rugbyman, il avait plutôt l'allure d'un bûcheron ou d'un boucher. Oui, c'était cela : un boucher ! Sans doute à cause de ses mains, deux battoirs aux phalanges velues, des mains puissantes d'étrangleur. Tout en l'observant plus attentivement, Mary se remémora "Le Boucher", un film de Chabrol où Jean Yanne interprétait un boucher meurtrier. Elle fut parcourue d'un frisson. Cela n'enleva rien à la convivialité du dîner : les mets étaient raffinés et la conversation roulait sans encombre sur le mode policé, entre gens de bonne compagnie. À l'arrivée du plateau de fromages, Mary sentit sous la table, un pied se frotter au sien. La sagesse lui commandait de refuser l'avance, elle n'en fit rien. Encouragé, le pied indécent remonta lentement le long de son mollet, de la cheville à la saignée du genou et redescendit tout aussi lentement. Le petit jeu dura jusqu'au tiramisu. Elle chercha à lire sur le visage des convives à qui appartenait ce pied audacieux. Peine perdue ! Elle se laissa gagner par la langueur de la caresse. Puis, le pied baladeur se retira aussi mystérieusement qu'il s'était approché dans les coulisses de la nappe blanche.

De retour dans la solitude de la chambre 317, Mary se branla avec énergie, pressée soulager sa vulve toute moite de désir.

à suivre...

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Vendredi 18 mars 2016 5 18 /03 /Mars /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 201 à 204

Je n'aime pas à voir que la princesse Z...

Toute nue et très grise au milieu d'un souper

Se fourre dans la vulve un os de gigot tiède

Et foute avec ce vit nouveau, pour s'occuper.

pybrac201

Je n'aime pas à voir la môme ridicule

Qui va dire en pleurant aux commissariats :

" Depuis que j'ai neuf ans mon grand-père m'encule !"

Et pour si peu de mal nous fait tant d'arias.

pybrac202

Je n'aime pas à voir la mère sans prudence

Qui fait coucher Yvonne avec son frère aîné

Puis rentre en entendant gémir le lit qui danse

Et les trouve la pine au con, et l'air gêné.

pybrac203

Je n'aime pas à voir la vierge qui se trousse,

Debout devant la glace, une brosse à la main,

Brosse jusqu'au nombril sa longue toison rousse

Et se fourre le manche à fond dans le chemin.

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Jeudi 17 mars 2016 4 17 /03 /Mars /2016 08:00

Caty poursuit sans relâche sa recherche des mots justes...

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Mercredi 16 mars 2016 3 16 /03 /Mars /2016 08:00

Il y a quelques mois, j'ai écrit cette nouvelle à l'attention de Mary et Jean-Paul qui souhaitaient dans un même texte célébrer leur amour du bon vin et du sexe... 

In vino veritas

Pour Mary et Jean-Paul

 

vino1- Mary, le patron veut que tu passes à son bureau !

- Mais pourquoi ?

- Je n'en sais rien, il a juste dit qu'il désirait te parler, ce soir, à la débauche...

L'annonce de cette convocation inattendue lui gâcha l'après-midi. Depuis toujours Mary détestait le cérémonial des entretiens avec la hiérarchie : trop de politesse exagérée, de phrases convenues, de sous-entendus et de silences encore plus dérangeants que les mots. Heureusement, à cette période de l'année, les clients ne se bousculaient pas au rayon vins de l'hypermarché, si bien que Mary passa le plus clair de son temps dans les réserves à faire du rangement dans les stocks et à vérifier des bordereaux de livraison.

- Bonsoir madame, je vous attendais... Asseyez-vous !

Le ton était enjoué, presque familier. Mary était néanmoins sur ses gardes. Le directeur ouvrit un dossier posé sur son bureau et en sortit une feuille qu'il relut avec attention.

- Je vous explique : comme vous le savez, notre enseigne compte parmi les plus grands distributeurs de vins de Bordeaux en grande surface. Aussi, cette année, le Syndicat Interprofessionnel des Vins du Bordelais a décidé de récompenser les deux magasins les plus performants de notre groupe : le premier implanté en Normandie, à Caen pour être précis, et le nôtre... J'ai donc le plaisir de vous annoncer que je vous ai désignée pour recevoir cette distinction en notre nom à tous... Concrètement, vous êtes invitée à un séjour d'une semaine tous frais payés dans le Bordelais. Ce séjour comprend le billet d'avion, les frais de transport et d'hébergement sur place, des visites de grands domaines et dégustations, la découverte de la région... Votre voyage est programmé pour la fin septembre et votre pied à terre sera un grand hôtel du centre de Bordeaux. Qu'est-ce que vous en pensez ?

- J'en suis flattée, Monsieur le Directeur... Juste une question : ce séjour est-il prévu pour une ou deux personnes ?

- Sur le document qui m'a été communiqué, il n'est pas envisagé que vous soyez accompagnée. Voilà, je crois vous avoir tout dit. Vous passerez à la comptabilité pour retirer votre billet d'avion. Je n'ai plus qu'à vous souhaiter un bon séjour au bord de l'Atlantique et d'y représenter dignement notre entreprise et évidemment la Bourgogne...

 

Le soir même, de retour à la maison, Mary annonça la nouvelle à Jean-Paul, son mari, qui la félicita chaleureusement et ne put s'empêcher de la taquiner.

- Seule en terre inconnue ! Tu ne crains pas de faire de mauvaises rencontres ?

- Qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive ! Ce n'est pas à cinquante ans passés que je vais commencer à avoir peur !

- Je ne te parle pas d'avoir peur ! Je pensais que tu pourrais croiser un homme séduisant, beau parleur et bien membré...vino2

- Ne dis pas de bêtises !

- N'empêche, pense à emporter de la lingerie dans ta valise, on ne sait jamais.

Dans la chaleur du lit, Jean-Paul revint à la charge. Il était en train de caresser les gros seins de Mary. Elle lui tournait le dos et sentait contre ses fesses sa bite déjà dure. Il lui parla tout bas à l'oreille.

- Peut-être qu'il te caresserait mieux que moi, qu'il te ferait découvrir de nouvelles sensations, qu'il t'apprendrait des trucs bien cochons...

Mary ne répondit rien. Elle se contenta de se cambrer un peu, de façon à accentuer la pression de la queue de Jean-Paul plaquée contre la raie de ses fesses. Il lui sembla qu'il bandait de plus en plus fort. Elle écarta légèrement les cuisses et, presque naturellement, la bite familière de Jean-Paul se faufila dans la brèche entrouverte et s'enfonça d'une seule poussée dans sa fente humide et grasse. Elle s'étonna d'être si mouillée. Pendant que la queue de son mari lui pistonnait le ventre, elle ferma les yeux et imagina que c'était un inconnu qui la baisait, qui lui pelotait les seins, qui lui arrachait des soupirs et l'amenait à l'orgasme. Cette nuit-là, Mary ne fit pas longue à jouir...

à suivre...

 

 

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Mardi 15 mars 2016 2 15 /03 /Mars /2016 08:00

Pour ceux qui auraient raté le commentaire de karibou velu, voici sa contribution aux fantasmes d'A-C

A-C Caribou-velu

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Lundi 14 mars 2016 1 14 /03 /Mars /2016 08:00

Après les pronostics footballistiques, deux nouvelles contributions de Jean-François aux fantasmes triolistes d'A-C : il les a intitulés "coprolalie" et "philo" !

legende-coprolalie

legende-philo

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Dimanche 13 mars 2016 7 13 /03 /Mars /2016 08:00

Une fois n'est pas coutume, je vous propose de visionner une vidéo très troublante dont le titre en allemand est "Geiler Chat mit Muslimhure", qu'on pourrait traduire mot à mot par "Superbe chat avec une salope musulmane", ce qui paraît réducteur et vraiment irrespectueux. Le film est muet, il s'agit d'un long plan-séquence de 6 minutes devant une webcam. La vidéo se divise en deux parties égales : dans la première partie, la jeune femme est en plan presque fixe, filmée en train de chatter devant son ordi. On ne voit que son visage aux yeux soulignés au khôl et aux lèvres très maquillées, la chevelure enveloppée d'un foulard, et vêtue d'une nuisette blanche en dentelle ultra lègère qui dévoile plus que de raison sa magnifique poitrine... Puis, vient la seconde partie : le champ s'élargit, elle montre d'abord ses seins qu'elle caresse lascivement puis son corps entièrement nu et sublime... Un gode rouge apparaît comme par magie entre ses mains... Je vous laisse découvrir la suite...

Pour visionner la vidéo : cliquez ici

lien-muslim

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Samedi 12 mars 2016 6 12 /03 /Mars /2016 08:30

L'aimable contribution d'une certaine Gabrielle et de son compagnon

A-C Gabrielle 2

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Vendredi 11 mars 2016 5 11 /03 /Mars /2016 08:00

Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 197 à 200

Je n'aime pas à voir que la mode se perde

D'introduire le vit aux filles par le con.

À force de les foutre en cul jusqu'à la merde

Elles n'ont plus qu'un trou. De quoi sert le second ?

pybrac197

Je n'aime pas à voir à l'heure où l'on se couche

La putain qui m'aborde avec des yeux ardents

Et sans me dire un mot, fourre un doigt dans sa bouche

Pour m'offrir de pisser mon foutre là-dedans.

pybrac198

Je n'aime pas à voir que Margot s'accroupisse

Devant une façade, ouvre son cul tout nu

Vise le soupirail de la cuisine, et pisse

Sur l'entremets glacé d'un honnête inconnu.

pybrac199

Je n'aime pas à voir la bouche obscène et large

D'Iris qui suce au parc le vit d'un bourricot

"Pour savoir si c'est bon quand un âne décharge"

Et qui trouve à son foutre un parfum d'abricot.

pybrac200

Par michel koppera - Publié dans : pybrac - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 10 mars 2016 4 10 /03 /Mars /2016 09:00

Caty poursuit sa recherche des mots justes....

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