"Dans notre socité, on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour." (Jean-Jacques ROUSSEAU, Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761)
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"Dans notre socité, on n'achète la liberté que par l'esclavage, et il faut commencer par être servante pour devenir sa maîtresse un jour." (Jean-Jacques ROUSSEAU, Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761)
Troubles de femmes (Nouvelles érotiques)
Recueil paru aux éditions Spengler en 1994
Edition de poche : Pocket n° 4356
Extrait n° 5 : Monique AYOUN
Soraya, de l’exil à l’extase
« Paris la décevait. Soraya n’y vivait que depuis quelques
mois, dans une de ces tours anonymes et lugubres de la porte d’Italie. Avant, elle ne ‘était jamais figuré l’immensité et la froideur des grandes villes.
Ses seuls complices dans cette traversée du désert étaient deux hommes dont elle ne savait rien. Le premier la regardait chaque soir se déshabiller à travers la vitre au verre inégal. Du douzième étage de son appartement. Soraya aimait se laisser voir par ce locataire de l’immeuble d’en face. Un homme brun, le torse nu, qui lui offrait sa verge tendue sans la quitter des yeux.
Alors, elle caressait sa fourrure sombre devant lui, de l’autre côté de la rue, mimait les mouvements de l’amour. Elle se cambrait, le ventre et les seins accordés au rythme solitaire de cet inconnu. Parfois même, elle dansait, tête renversée, les hanches nouées dans un foulard étincelant. Elle ne jouissait pas. Cela l’excitait, c’est tout. Ce n’était qu’un jeu. »
L’autre homme, c’est un inconnu qui l’appelle au téléphone. Elle ne
connaît de lui qu’un prénom : Paul.
Il suffisait de ces mots, de ces simples mots, pour qu’aussitôt elle entre en transe. Sa poitrine et son ventre se couvraient d’un voile de sueur. Ses jours s’enflammaient. Elle se mettait nue, le sexe offert, envahi d’ondes exquises. Et elle attendait, la parure de ses cheveux noirs déployée sur ses seins. Elle attendait qu’il l’entraîne avec lui dans son flot de paroles. Elle attendait de sentir le monde déferler et s’anéantir. « Ouvre tes jambes… » « Écarte tes lèvres… » Son clito arborait un bout rose très fier, une fine liqueur le faisait briller. « Viens, maintenant, disait-il. Explose, défonce-toi. » Soraya était à vif. Elle se tordait dans tous les sens. Elle imaginait le sexe et le corps de Paul. Elle buvait sa voix comme une sorte de philtre diabolique. Elle se voyait avancer vers lui par petits bonds saccadés, à la serpentesque manière des danseuses du ventre. Elle se contorsionnait sur lui comme une chenille de velours déroulée. Elle le lapait, le butinait, le dévorait, le lâchait, le reprenait, l’enroulait de ses jambes, l’inondait de cheveux, de baisers, de caresses, de seins gonflés et quémandeurs du fluide intempestif de son ardeur, et tout cela coulait sur lui en pluie diluvienne, mais il ne voulait pas la prendre, non pas la prendre, il faisait seulement don de son souffle, de ses mots, de son écoute infinie, de sa langue. Oh ! sa langue, sa langue brûlante et glacée, quelle merveille, quelle invention lumineuse, quelle géniale trouvaille, elle se glisse, elle se love, elle se tortille, elle se balade et fait l’anguille, longue et délicieuse, transformant Soraya en brasier torride, en fournaise de tous les diables… »
Sex is money ?
Michel G. m’a envoyé cette très belle photo en me suggérant de rédiger un article consacré à la relation entre sexe et argent.
En posant comme postulat de départ que toute relation sexuelle comporte un volet comptable, alors on peut comparer l’acte sexuel à une opération financière.
Poursuivant la comparaison, je distinguerais quatre types de transactions :
1. L’investissement à long terme, du type mariage ou Pacs. L’opération demande réflexion et préparation, avec constitution d’un dossier, formalités administratives, signatures pour officialiser le tout. On s’engage pour de longues années, avec un échéancier à respecter. Le marché a ses avantages ( stabilité, confort, droit de baiser en tout sécurité…) et ses inconvénients ( monotonie, devoir conjugal…)
2. À l’opposé on a le sexe cash, le paiement comptant et en liquide. Avec la/le prostitué(e), l’assouvissement du désir est immédiat. On peut tout demander, tout expérimenter, la seule limite est la capacité de votre portefeuille. En aucune contrepartie : ni sentiment, ni attachement, ni routine !
3. Entre les deux, il y a les achats à la carte bancaire, le crédit à la consommation. Avec l’argent virtuel, l’illusion de la liberté est totale et trompeuse. C’est le sexe avec les maîtresses ou les amants. On a l’impression que cela ne coûte pas cher et au bout du compte, on se retrouve découvert/à découvert. Arrivera fatalement le moment où il faudra payer. Payer les infidélités, les mensonges… Paiement différé, capital et intérêts abusifs, en fin de relation.
4. Et puis, il y a le sexe gratuit, ou plus exactement celui qu’on croit gratuit. Souvenez-vous, cela vous est sans doute déjà arrivé ! Une erreur de jeunesse ou une partie de jambes en l’air à la fin d’une fête un peu trop arrosée. La fille ou le mec n’était pas terrible, vous la/le connaissiez à peine. Mais vous en aviez tellement envie, et elle/il paraissait si disponible. Un coup vite fait, sans conséquence pensiez-vous. Mais dès le lendemain, elle/il ne vous lâche plus, croit dur comme fer au grand amour. Et quand elle/il réalise enfin, sa désillusion se transforme en amertume. C’est le temps du chantage et des menaces. Bref, méfiez-vous du sexe gratuit, c’est celui qui vous coûtera le plus cher !
Qu'en pensez-vous ?
On parle toujours des Rois Mages, mais à ma connaissance personne ne s'est jamais vraiment demandé ce que faisaient les "reines mages" pendant l'absence de leurs époux ! Et il m'est aussi revenu en mémoire qu'en plus de Gaspard, Melchior et Balthazar, Michel Tournier ( dans son ouvrage éponuyme paru en 1980) avait imaginé l'existence d'un quatrième roi mage, nommé Taor, Prince de Mangalore, qui se serait égaré et ne serait donc jamais arrivé jusqu'à Jésus pour lui remettre son présent. Voici donc ma vision des quatre reines, restées seules au palais.... (je vous laisse libres d'imaginer qui était marié avec qui)
Le ventre de Manon. 2 : Après
Après, c’est le cloaque du plaisir. Elle lui a offert son ventre qui s’est vautré dans le vice. Temple profané, vulve dépravée, mont de Vénus éclaboussé de foutre crémeux… Et pourtant, que le péché fut délicieux, la faute charmante ! Son sexe en perdition en bavait de volupté. Elle s’est découverte libertine, élève studieuse à l’école de la débauche, grande fille perverse et lascive. Elle aimerait demeurer pour toujours ainsi, toute nue, pénétrée au plus profond, vibrante, mouillée, le ventre enduit de sperme chaud et de bonheur… Femme autant que femelle.
Un ami-correspondant m'a adressé des photos de sa compagne Manon. Voici la première accompagnée d'un texte que j'ai composé spécialement pour elle.
Le ventre de Manon. 1 : Avant
Avant, c’était la peau nue de l’innocence, peau sans tache aucune, ventre encore virginal d’adolescente sans souillure. Cependant, elle ouvrait les cuisses et sa vulve déployait le papillon gracieux de son désir. Dans l’ombre chaude de son vagin suintait déjà une source secrète… C’était avant que…
Tout au long de cette année à venir, je vous proposerai ma vision très personnelle des diverses journées mondiales ou internationales qui jalonnent notre calendrier.
Donc, le 1er janvier, c'est la journée Mondiale de la Paix.
Version "Paix armée" ? car je ne sais plus qui disait que celui qui veut la paix, doit préparer la guerre...
...ou alors "Peace and Love" ?
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