Mercredi 26 décembre 2012
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Troubles de femmes (Nouvelles érotiques)
Recueil paru aux éditions Spengler en 1994
Edition de poche : Pocket n° 4356
Extrait n° 4 : Astrid SCHILLING , « Le garage »
Aline est la maîtresse de Georges, le garagiste. Suzanne, l’épouse cinquantenaire de Georges, vient rendre
une visite surprise à Aline.
« - Si vous restez encore quelques instants, je vous promets de ne plus
revoir votre mari… Là, c’est bien. Allez vous rasseoir. Vous méritez mon conseil. Vous pourrez vous en servir jusqu’à la fin de vos jours, même si votre Georges ne vous aime plus.
Appuyée contre le rebord de la fenêtre, les premières illuminations nocturnes de la cathédrale auréolant son corps splendide,
Aline souleva son ample jupe en laine au-dessus de ses genoux.
La femme regarda le mouvement d’Aline comme hypnotisée.
Les mains de la jeune femme remontèrent au-dessus de ses bas, vers un endroit sombre et mouillé qu’elle dégagea en écartant le
vêtement. Sa chatte, aux poils noirs et drus, était grande et brillante. Elle semblait enfouir les doigts d’Aline comme une forêt.
Consciente du spectacle qu’elle offrait pour se venger, elle commença à gémir.
- C’est horriblement bon, ces caresses. Vous devriez vous toucher aussi, à moins que vous n’ayez honte !
D’une impudeur inouïe, elle écarta ses chairs, laissant apparaître, au-delà de ses lèvres pulpeuses, un clitoris d’une grosseur
impressionnante.
- C’est le jour du blanc ! Tout le foutre de votre Georges ! Qu’est-ce qu’il m’en a mis !
Elle fourra deux doigts dans son sexe et les retira couverts de sperme. Elle se mit à les lécher
consciencieusement.
- Il n’y en plus une goutte pour vous ! Que c’est bon de se branler. Je me demande comment je peux encore ! Il m’a
fait jouir trois fois.
Tout en disant cela, Aline se mit à pétrir son clitoris comme une mie de pain, à titiller frénétiquement son bouton pour le
gonfler d’un désir explosif. Ses doigts coururent comme des voleurs de plaisir sur son sexe béant, glissèrent sur ses lèvres dodues pour s’engouffrer d’un coup dans la fente. Ne pouvant se
contenir plus longtemps, elle hoqueta sa jouissance tandis que retentissait le claquement de la porte d’entrée. »
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