Jeudi 28 février 2013 4 28 /02 /Fév /2013 10:04

Aucun rapport avec l'article précédent, quoique... Donc, aujourd'hui dernier jour du pontificat de Benoit XVI. Départ anticipé sur fond de scandales sexuels à répétition, de magouilles financières et autres turpitudes vaticanes. Cela valait bien deux images pour fêter l'événement !

28-02-13-pape28-02-13-pape1

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 28 février 2013 4 28 /02 /Fév /2013 10:00

Heureusement qu'on peut rire de tout, même de la maladie !

jour-maladiesraresjour-maladiesrares2jour-maladiesrares3jour-maladiesrares4jour-maladiesrares5


Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 27 février 2013 3 27 /02 /Fév /2013 09:46

Reprenons le fil de cette soirée très particulière...


Tout un côté de la pièce était occupé par une longue table qui faisait office de buffet garni de plateaux de petits fours, de canapés au caviar, de verrines colorées… Le champagne était à volonté. Sur les trois autres côtés de la pièce étaient alignés de grands et profonds canapés de velours rouge où étaient déjà installés quelques convives et, au centre de la pièce, isolée, il y avait une sorte d’estrade entièrement recouverte d’un drap noir. Cela ressemblait à une petite scène à laquelle on accédait par un petit escabeau à deux marches.

promotion1L’ambiance était détendue mais étrange, pas seulement à cause des masques, mais aussi en raison d’une certaine retenue : pas de rires bruyants, pas de musique de fête… En bruit de fond, une simple musique d’ambiance, comme dans les ascenseurs.

Enfin, lorsque les appétits furent calmés et que chacun fut un peu grisé par le champagne, une femme monta sur la petite estrade et demanda le silence – il me sembla reconnaître la voix de la secrétaire de direction que j’avais eue au téléphone une quinzaine de jours auparavant.

- Mesdames, messieurs, comme vous le savez, le départ de M. Berthou va libérer le poste de DRH. C’est un poste à responsabilités qui exige des qualités remarquables, tant en interne qu’en communication externe. Dans ce cadre, la compagne du DRH a son rôle à jouer : elle n’est pas simplement une épouse, c’est aussi une collaboratrice et un soutien. Aussi, afin de mettre tous les atouts de notre côté, nous avons décidé de procéder à une sorte de test d’aptitude auprès des compagnes des trois cadres susceptibles d’occuper ce poste. Je demande donc à mesdames Valérie Thomain, Elisabeth Sevran  et Sylvaine Gallois de bien vouloir me rejoindre sur l’estrade.

À l’annonce de mon nom, j’ai senti mes jambes fléchir et un frisson glacé m’a couru dans le dos. Marc a posé une main sur mon épaule pour m’encourager.

- Vas-y, fais le pour nous, m’a-t-il soufflé à l’oreille.

Les deux autres femmes, l’une blonde, l’autre châtain, n’en menaient pas large non plus. Une fois montées sur l’estrade, la secrétaire expliqua à l’assemblée la règle du jeu :promotion5

- Nous allons mettre à chacune des candidates un bandeau sur les yeux. Ensuite, elles ôteront tous leurs vêtements pour ne conserver que leurs chaussures et éventuellement leurs bas. Une fois dénudées, elles se mettront toutes les trois en position, c'est-à-dire à quatre pattes sur l’estrade, un peu cambrées, dans la position d’une chienne en chaleur. Alors, à tour de rôle, les convives qui le souhaitent seront invités à leur lécher l’entrefesses pendant une minute. Chaque lécheur se verra attribuer un numéro de passage. À l’issue de l’épreuve, chaque candidate devra annoncer à haute voix à quel numéro lui paraît correspondre celui de son compagnon.

Ce discours m’a figé le sang. J’ai désespérément cherché le regard de Marc mais des larmes embuaient mes yeux et devant moi, tout n’était plus que brouillard.

Ensuite, tout alla très vite. Tournée vers le mur, on a ôté mon masque aussitôt remplacé par un bandeau opaque, on m’a entièrement déshabillée, puis on m’a agenouillée et forcée à me mettre à quatre pattes, la croupe offerte et tournée vers l’assemblée. J’ai senti contre ma hanche la peau d’une autre des concurrentes : elle était moite et glacée. Une main m’a obligée à écarter les genoux pour m’ouvrir davantage, puis plus rien… rien que la musique douce qui tombait du plafond.

L’attente m’a paru interminable.

Enfin, j’ai senti un souffle entre mes cuisses, puis une bouche se poser sur mon sexe. Une voix a annoncé : N° 1. C’était une bouche épaisse, sans doute avec une moustache qui me chatouillait le périnée. Elle a commencé par me lécher maladroitement le clitoris, puis la langue s’est glissée dans mon vagin comme une limace chaude. J’en ai frissonné de honte mais sans aucun plaisir. Pour terminer, il a bien tenté de me lécher l’anus mais sans éveiller en moi autre chose que le dégoût. Jamais une minute ne m’a paru aussi longue.

promotion3Ce n’est qu’au quatrième lécheur que je me sentis mouiller malgré moi. Ses lèvres étaient incroyablement douces, sa langue souple, chaleureuse, et habile en plus. À chaque fois qu’elle me titillait le clitoris, une vague de cyprine m’inondait le vagin. Je la devinais qui lapait mon jus le plus intime. Quand elle m’abandonna, je me sentis béante, avide et gourmande, dans l’attente du suivant. Ensuite vinrent d’autres bouches, d’autres lèvres, d’autres langues, d’autres souffles brûlants sur mon anus maintenant dilaté et accueillant. J’étais sans cesse au bord de l’orgasme, tout comme ma voisine de droite qui peinait à retenir ses soupirs rauques.

Lorsque la voix annonça le numéro 13, je compris que je n’avais pas été léchée que par des hommes, mais que des femmes participaient aussi à l’épreuve. Loin de me révulser, la pensée d’avoir le cul brouté par une femme ne fit qu’exacerber mon plaisir. Je m’ouvris davantage. Le numéro 17 fut le dernier participant et pas le plus désagréable, loin de là.

- Alors, à votre avis, quel numéro portait votre mari ? me demanda la voix.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mardi 26 février 2013 2 26 /02 /Fév /2013 09:51

L'an dernier, j'avais déjà écrit une nouvelle érotique pour mes amis Elisabeth et Marc. En voici la première partie


La promotion

 

Il y a trois semaines, dans le courrier quotidien, parmi les factures et les relevés bancaires, nous avons reçu une grande enveloppe d’un beau blanc écru. C’était le patron de l’entreprise où travaille mon mari qui nous invitait personnellement à fêter avec quelques collaborateurs triés sur le volet ses dix années à la tête de la boîte. Je connaissais cet homme pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises aux assemblées générales des actionnaires. Richard Lambert était un homme d’une cinquantaine d’années, de belle prestance et qui passait pour ténébreux.

promotion4La soirée devait se tenir à son domicile personnel le samedi 27 mai, à partir de 20 heures. Au bas de l’invitation, il y avait, ajoutée à la main, cette formule un peu mystérieuse : « Pour les modalités de la soirée, veuillez contacter Melle Delorme au 06-47-26-…. »

- C’est la secrétaire de direction, me dit Marc en remettant l’invitation dans son enveloppe. Tu pourras l’appeler demain, moi je n’ai pas le temps de m’en occuper !

Le lendemain, au téléphone,  Melle Delorme m’expliqua d’une voix douce mais ferme que la soirée ne compterait que vingt-quatre personnes, douze couples pour être exact. Elle m’indiqua que, si aucune tenue particulière n’était exigée, il était cependant demandé aux femmes de se présenter bien habillées, plutôt « glamour », ajouta-t-elle. Enfin, juste avant de raccrocher, elle me précisa que tous les convives seraient masqués : les femmes d’un loup de velours noir, les hommes d’un masque blanc du style Urban Sax. Ces accessoires nous seraient fournis à notre arrivée sur place.

- Qu’est-ce que tu en penses ? demandai-je à Marc le soir même.

- Ça peut être amusant, dit-il avec un drôle de sourire. Tu te rends compte, on est dans le dernier carré, c’est un honneur, il ne faut pas rater ça !

- Pour ma tenue, la secrétaire a dit « glamour »… Comment tu comprends ça ?

- Je ne sais pas… Sans doute une robe légère mais bien coupée, de la belle lingerie…

- Avec des bas ?

- Pourquoi pas…

Comme je savais que la nomination de Marc au poste de DRH était sérieusement envisagée par le patron, j’ai apporté un soin tout particulier pour me montrer à la hauteur de ses ambitions, je veux dire du point de vue vestimentaire. J’ai donc acheté une robe de soie, un ensemble de dessous en dentelle noire très seyant, une paire de Louboutin à talons hauts. J’ai opté pour des bas noirs afin de mieux mettre en valeur la blancheur laiteuse de mes cuisses. Un soir, une fois les enfants couchés et endormis, j’ai effectué une séance d’essayage devant Marc qui me regardait, partagé entre admiration et inquiétude.

- C’est très joli, mais tu ne crois pas que c’est un peu trop… comment dire… provocant ?

- Tu veux dire sexy ? Chéri, souviens-toi que la secrétaire a dit « glamour ». J’ai vérifié dans le dictionnaire, ça veut dire « qui possède un charme sensuel ».

- Si tu le dis ! Effectivement, c’est charmant et sensuel. Tu viens te coucher ?

 

                                                   *** /***

 

promotion6Le samedi 27, à 20h10, c’est un domestique au regard morne qui nous a ouvert la porte au dernier étage de l’immeuble cossu où habitait Richard lambert. Marc lui a tendu notre invitation, le domestique nous a donné nos masques et nous a fait signe de le suivre. Marc avait mis son smoking, moi ma robe du soir toute neuve. Au bout d’un long couloir, le domestique a ouvert une porte, s’est écarté pour nous laisser passer et a refermé la porte derrière nous. Nous nous sommes retrouvés dans une grande salle baignée de lumière. Il y avait déjà une vingtaine de personnes, toutes masquées comme nous : les femmes d’un loup de velours noir, les hommes d’un demi-masque blanc, visages sans expression aucune, comme des spectres. Pourtant, les conversations allaient bon train : on parlait développement, politique, RTT et cours des actions en bourse… M. Lambert que je crus reconnaître à sa chevelure argentée vint nous saluer accompagné d’une femme aux cheveux noirs et bouclés qu’il nous présenta comme sa compagne. Il nous invita à nous restaurer au buffet et nous abandonna pour aller accueillir de nouveaux invités.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Lundi 25 février 2013 1 25 /02 /Fév /2013 10:23

MACHINE

Machine. Nom féminin (XIVème siècle) du latin « machina » ( invention, engin)

Objet fabriqué, généralement complexe, destiné à transformer l’énergie et à utiliser cette transformation

Au sens large : Tout système où existe une correspondance spécifique entre une énergie ou une information d’entrée et celle de sortie. Voir culasse, piston, tringle, va-et-vient, etc.

Machine à… : ce qui est considéré comme ayant une fonction unique ou essentielle de… ( ex : machine à écrire, à coudre, à laver… à baiser ? )

machinemachine1machine2

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 23 février 2013 6 23 /02 /Fév /2013 11:36

Les aventures sexuelles de Betty Boop

Le personnage de Betty Boop, petite brune « aguicheuse et sensuelle » fut créé en 1930 par les Sudios Fleisher. Malgré sa robe courte, sa jarretière et ses minauderies, Betty Boop est finalement un personnage plutôt «sage ».

Compte tenu de son côté sexy, on s’attendrait à une pléthore de détournements et pastiches à caractère érotique voire pornographique. Il n’en est rien !

L’original ayant déjà une connotation très sexuelle, les pastiches en auraient-ils moins de piment et d’intérêt ? (alors que les aventures amoureuses d’héroïnes plus innocentes, comme Blanche-Neige, Cendrillon ou le Petit Chaperon Rouge, seraient plus « croustillantes » car décalées)

Voici cependant une galerie d’images où l’on découvre une Betty Boop parfois bien délurée…

Betty Boop polissonne

bettyboop2bettyboop3bettyboop9 bettyboop8

Puis Betty Boop déshabillée

bettyboop4bettyboop10bettyboop11bettyboop12bettyboop13bettyboop5bettyboop6 bettyboop7

Enfin Betty Boop sans tabous...

bettyboop16bettyboop14bettyboop15bettyboop17

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 22 février 2013 5 22 /02 /Fév /2013 11:58

Virginie LOU, Œil pour œil

Editions La Musardine, 1998. Collection Pocket n° 10570 (illustration de couverture : "femme dénudée et allongée" par Rodin )

v-lou

Un recueil de nouvelles d’une qualité exceptionnelle. Très difficile de choisir un extrait tant l’ensemble est dense, magistralement écrit. Donc, j’ai opté pour une nouvelle intégrale. J’ai choisi la première du recueil : « L’ogre »

v-lou4« Toutes les nuits maintenant je vais rejoindre l’ogre. J’enjambe la fenêtre. Mon père et ma mère sont dans la chambre à l’étage supérieur, côte à côte comme des gisants.

Je traverse le jardin dans l’odeur macabre des buis et j’ouvre le portillon sur le chemin de halage. L’ogre vit dans une cabane en planches au bord du fleuve. Il pue, une odeur de bête, de caverne, qu’aigrit celle de pisse des chats.

Il trône dans un vieux Voltaire récupéré à la décharge, ses greffiers autour de lui comme des courtisans, assis au sommet du dossier déchiqueté par leurs griffes, poussant du museau au creux de son oreille, ou ronronnant sur ses genoux, ou dressés sur ses épaules, les accoudoirs.

La porte à peine ouverte, l’air croupi colle au visage et sur les mains. L’ogre sans se lever allume la lampe à gaz couverte de chiures de mouches.

- Te voilà, petite salope.

C’est son bonsoir, des mots qui n’ont jamais passé les murs de ma maison. Les chats sautent à terre et viennent flairer les chevilles, se frotter à mes jambes.

- Ferme la porte.

J’obéis en silence et prends ma place, debout devant lui dans la lueur brunâtre de la lampe, sur une carpette usagée mais qu’il tient propre, sans tache ni poussière. Partout ailleurs la crasse luit. Sur le parquet, le buffet bancal, la table où s’empilent des assiettes mangées de moisissures.

- Qu’est-ce que tu me montres ce soir ?

Il fait froid dans la cabane mais l’œil de l’ogre brûle. Je détache les boutons du cardigan tricoté par maman (depuis toujours le même modèle, la même laine rouge, la taille seule a changé au fil des ans). L’ogre s’impatiente.

- Dépêche-toi, putain !v-lou1

Je pose le gilet sur la chaise de paille, en prenant bien soin de ne pas le salir. Sinon, il faudrait expliquer cette tache, chez moi tout est si propre.

- Enlève ça maintenant !

Je déboutonne aussi le chemisier, très lentement. Lorsque j’ouvre les deux pans de soie, la chaleur bourdonne dans ma poitrine. L’ogre crie.

- Plus vite ! Tout ! Je veux tout !

Quand maman m’a acheté le soutien-gorge, l’ogre s’est plié dans son fauteuil comme si ses vertèbres avaient cassé, tige de verre. Ses mains se tendaient. Autour de la colonne brisée ses chairs en tas enguirlandé de guenilles flageolaient. Je ne me suis pas approchée malgré ses supplications.

Je n’avais pas encore l’habitude de détacher l’agrafe. J’ai mis du temps, la première fois, à la défaire. L’ogre est devenu très rouge et gémissait – Plus vite ! Plus vite ! La peur mouillait mes doigts.

Depuis, je sais comment la dégrafer, sans me presser. Il faut attendre que l’ogre devienne rouge. À ce moment-là, il se met à dire les mots que j’attends. Petite putain, chienne, femelle, salope, je vais te bouffer. Ses poings se referment, ses épaules se gonflent. Un spasme soulève du fauteuil l’amas de graisse, bloqué soudain par les deux bras arrimés aux accoudoirs comme des étais pour contenir la furie. Ses yeux à fleur de tête me mangent. La haine et l’envie perlent au coin des paupières.

v-lou3Je ne bouge pas. Des gouttes de sueur cascadent de ma nuque entre les fesses, de ma gorge entre les lèvres du sexe. Le fleuve roule au ras de la cabane, ronge la berge. La lampe à gaz chuinte. Dans la pénombre, les prunelles de l’ogre ont des reflets rougeoyants comme ceux des bêtes, la nuit.

Il se laisse retomber dans le fauteuil.

- Enlève le reste.

Chaque soir, je vais un peu plus loin, jusqu’où je peux supporter. Le fracas du fleuve emporte le crissement de la fermeture éclair, le froissement de la jupe.

- Enlève tout !

Le froid de la cabane sur la peau nue fait du bien.

- Fais-moi voir ton cul d’abord.

Lorsque je me retourne, je vois par la fente, entre les planches de la porte, les fenêtres du premier étage où mes parents gisent sans se toucher. J’aime le moment où l’ogre me commande de me pencher en avant. À cette hauteur j’aperçois les marches blanches qui montent au perron de ma maison, et luisant à la clarté des réverbères la plaque de cuivre ovale où est inscrit le nom de mon père, huissier de justice. L’ogre hurle.

- Ta chatte ! Montre-moi ta chatte.

Le mot me fait rougir. J’ai chaud. Les courants d’air qui filtrent par toutes les fissures n’apaisent pas la sensation d’étouffement.

- Écarte tes jambes, je veux la voir de plus près. Écarte encore.

J’obéis. Un peu plus chaque soir. L’ogre se redresse d’un bond. Le monceau de ses chairs se déploie et enfle démesurément. Sa tête frôle le plafond bas. Mon cœur saute. Il tend les bras.

- Écarte encore, salope !v-lou2

La voix de l’ogre est un mugissement étouffé. Il étire vers moi ses mains, tentacules tremblants aux extrémités de corne cassée comme des débris de buccins vomis par les flots.

- Écarte avec tes doigts. Je veux tout voir. Je veux te voir jusqu'au trou du cul !

Les mots de l’ogre me saoulent. J’ai toujours peur que lui aussi, un soir, aile plus loin. Sa respiration se mêle au bruit du fleuve, coulée sombre roulant sans détour ni suspension, arrachant tout sur son passage.

- Je le dirai à ton putain de père ce que tu fais chez moi. Il te tuera. Moi aussi je lui prends tout mais lui le sait pas. Écarte encore ! Mets tes doigts !

Le souffle de l’ogre coule avec la sueur sur mon ventre, descend jusqu’à la fente mouillée, entre en moi. Je rêve au jour de ma mort dans une débauche de tulle et de gerbes de confettis de couleur de sans. Rouge et blanc sur fond d’azur, le drapeau de ma trahison. L’ogre ne s’avance pas encore, il se plaint.

- Caresse-toi. Montre-moi comment tu fais quand tu es toute seule.

- Non.

Vite, je remets les vêtements et m’en vais. L’ogre retombe dans son fauteuil. Ses sanglots dominent un instant le bruit du fleuve et s’y engloutissent.

Je cours jusqu’à ma chambre, allume la lampe de chevet, une très belle lampe signée Lalique que mon père a saisie dans la maison de l’ogre, celle d’avant, son château, quand il lui a tout pris.

v-lou5

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 21 février 2013 4 21 /02 /Fév /2013 13:32

AVERTISSEMENT : Vous vous doutez bien que je ne vais pas vous donner une imagerie officielle et convenue de cette célébration. Donc, attendez-vous à des illustrations "non sexuellement correctes" ( même si  tous les protagonistes y sont majeurs et vaccinés)

jour-languematernelle4jour-languematernelle7

jour-languematernelle10jour-languematernelle15jour-languematernelle16jour-languematernelle19jour-languematernelle2jour-languematernelle20jour-languematernelle3

Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 20 février 2013 3 20 /02 /Fév /2013 13:25

MANUEL

Adjectif : Qui se fait avec la main, où l’activité physique joue le rôle essentiel. Travail manuel, habileté manuelle. « Rien de tel qu’une belle paire de fesses pour redécouvrir les vertus du travail manuel » (Philippe Bouvard)

manuel1 manuel2 manuel2-1manuel3manuel4manuel5

Nom : Ouvrage didactique présentant, sous un format maniable, les notions essentielles d’une science, d’une technique.

manuel6manuel7manuel8

Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 19 février 2013 2 19 /02 /Fév /2013 13:32

Suite et fin des aventures de Elisabeth et Marc au "Jaïpur"

jaipur2

Mercredi 17, 18h02

jaipur6Pour accéder à l’espace Plénitude, Elisabeth et Marc durent emprunter un escalier qui menait au sous-sol de l’établissement. Après avoir franchi une lourde porte capitonnée, ils pénétrèrent dans une vaste pièce circulaire au centre de laquelle trônait une grande statue d’une divinité intégralement nue, mi-homme, mi femme,  dont le regard en amande fixait avec insistance les nouveaux venus. Le sol et les murs étaient couverts de tapis d’orient aux couleurs chaudes. Tout autour, s’ouvraient une quinzaine de loggias, la plupart déjà occupées par des couples enlacés sur des sortes de lits très bas. Une douce lumière caressait les corps plus ou moins dénudés. L’hôtesse guida Elisabeth et Marc jusqu’à leur loggia où elle les invita à se mettre à l’aise. Une fois allongés sur leur lit d’amour, ils découvrirent que par un savant jeu de miroirs disposés au plafond, on pouvait voir ce qui se passait dans chacune des autres loggias. Ils avaient donc sous les yeux une douzaine de tableaux érotiques, une sorte de Kamasoutra vivant.

Fascinés par le spectacle qui s’offrait à leurs yeux, ils en oublièrent qu’eux-mêmes en étaient aussi les acteurs et se laissèrent bien vite aller à de tendres caresses. Ils en étaient déjà à se lécher mutuellement lorsque se présentèrent deux employés du salon.

D’abord entra une jeune femme vêtue d’une sorte de cape de soie, vaporeuse et complètement ouverte, qui ne cachait rien de son corps à la peau bistre. Elle avait de beaux seins pointus, de longues cuisses et un ventre plat, intégralement épilé, ce qui en soulignait l’innocence presque juvénile. Elle portait un plateau avec une théière et deux tasses qu’elle déposa au pied du lit.

- C’est une infusion parfumée au gingembre et à la fleur d’hibiscus, dit-elle d’une voix très douce… Vous la boirez après, elle n’en sera que meilleure.jaipur-elisa4

Elle était accompagnée d’un homme d’une trentaine d’années, au torse musculeux, juste vêtu d’une sorte de pagne de coton blanc, trop court pour dissimuler son sexe de belle taille. Le regard d’Elisabeth s’y attarda et elle sentit s’émouvoir son ventre déjà moite.

- Nous allons procéder au massage, dit la jeune femme en laissant tomber à terre sa cape de soie. Son collègue en fit autant de son pagne… On leur posa d’abord un bandeau totalement opaque sur les yeux puis Elisabeth et son mari furent allongés sur le ventre et livrés aux mains expérimentées des deux employés.

L’un comme l’autre, ils furent tour à tour caressés, palpés, massés de la tête aux pieds, bien incapables de deviner si c’étaient les doigts de la femme ou ceux de l’homme qui parcouraient leurs corps, pressaient leurs sexes, fouillaient leurs intimités pour y révéler des sources inconnues de bien-être. Marc eut ainsi droit à un merveilleux massage de la prostate, tandis qu’Elisabeth découvrait que le col de son utérus, mystérieusement caressé, pouvait l’amener au bord de l’orgasme. Mais ils éprouvèrent presque autant de plaisir à se faire masser les orteils, les mamelons ou les épaules…

Puis, sans un mot, l’homme et la femme s’en allèrent comme ils étaient venus, sans faire de bruit, les laissant seuls, nus et incroyablement détendus. D’un commun accord, Elisabeth et Marc décidèrent de ne pas ôter leurs bandeaux afin de ne pas briser le charme de ce monde obscur. Se cherchant des doigts, des lèvres et de toute leur sensualité à fleur de peau, ils se lancèrent à corps perdu dans la redécouverte de l’autre, dans la quête de plaisirs nouveaux. Ils savaient cependant que des dizaines de regards assistaient à leurs ébats mais cette idée ne faisait que décupler leurs désirs.

jaipur-elisa3Au cœur de leur nuit artificielle, Elisabeth devint pour Marc toutes les femmes en même temps, des adolescentes aux matures, des amours d’autrefois aux créatures fantasmées de ses rêveries pornographiques ; et Marc devint pour Elisabeth tous les hommes dont elle avait désiré les caresses les plus audacieuses, les sexes les plus endurants, les baisers les plus savoureux…

Ils baisèrent donc sans retenue, sans tabou. Marc, habituellement si pudibond, se laissa lécher les couilles et même l’anus ; Elisabeth se surprit à demander à être enculée puis fistée… Il lui balança son sperme dans les entrailles ; plus tard, pendant que de sa main en fourreau il lui pistonnait le vagin, elle lui aspergea l’avant-bras d’une abondante miction, chaude et aussi limpide que de l’eau, et se découvrit ainsi femme fontaine…

 

Mercredi 17,  19 h 10. 

Alors que l’hôtesse consulte son écran d’ordinateur pour leur trouver un créneau horaire pour la semaine suivante, Elisabeth et Marc se tiennent par la main comme de jeunes amoureux. Un peu en retrait, il y a un autre couple qui patiente. Elisabeth et Marc leur adressent un sourire discret mais qui n’échappe pas à l’hôtesse d’accueil.

- Savez-vous que tous les samedis, nous organisons une séance collective, en nocturne, de 22 heures à 2 heures du matin. C’est notre formule « Nirvana »…

Dans sa main Marc sent celle d’Elisabeth devenir toute moite.

- On va y réfléchir… C’est promis !

 

© Michel Koppera

2012-2013

jaipur3 jaipur4

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juin 2025
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés