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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Spécialement pour toi, Sibylle, que ces 10 images aient le pouvoir magique d'ensoleiller ton week-end
Oui, mais quelle femme ?
Femme au foyer
Femme de ménage
Femme d'affaires
Maîtresse femme
Femme d'intérieur
Femme du monde
Femme objet
Femme fatale
Femme à marins
Femme enfant
Femme de chambre
Femme de mauvaise vie...
à compléter, si le coeur vous en dit
Première série d'images où le voyeur (ou la voyeuse) ne se contente pas de se rincer l'oeil, mais en profite aussi pour se donner du plaisir.
On commence par les voyeuses
Storynet : la femme aux fleurs
Les deux photos ont sans doute été prises le même jour. Images à la fois riches de symboles et très mystérieuses.
Prenons la première photo : que nous donne-t-elle à voir ? Une femme mature, soigneusement coiffée et maquillée, assise dans son bureau. Elle est à demi dénudée et nous montre sans pudeur son sexe. Dans sa main droite, elle tient une rose jaune épanouie ( dans le langage des fleurs, la couleur jaune peut aussi bien évoquer le bonheur d’aimer et d’être aimée, que l’infidélité et la trahison, en particulier pour les roses !) ; dans sa main gauche, un billet de 50 euros comme neuf ? Elle est à son bureau où, sur l’écran de l’ordi, on ne peut pas ne pas voir une très grosse bite en érection dressée vers le ciel. Avec tous ces éléments disparates, on peut bâtir une multitude de scénarios érotiques…
La seconde photo est en apparence plus simple. Allongée sur un lit, une branche de fleurs sauvages posée entre les jambes, la femme écarte les cuisses et ouvre d’une main son sexe humide. Elle a le regard tourné vers un point plus haut, sans doute quelqu’un (mari, amant ?) qui l’observe. Elle est décoiffée, son maquillage s’est un peu défait. Vient-elle de faire l’amour, ou s’y prépare-t-elle ? Son geste et son regard sont-ils une invitation, une prière ? Et ces fleurs, sont-elles un cadeau ou un simple ornement ?
J’aime ces photos amateurs qui nous racontent des histoires. C’est la force d’internet que de nous offrir ces instants de fantasme à l’état brut.
Plutôt que de reprendre le discours moralisateur socialement correct, je vous laisse avec quelques images et un texte de
Philippe Sollers que j'ai lu récemment
Philippe Sollers, « Portraits de femmes », 2013, Flammarion
Extrait paru dans le Nouvel Observateur du 3 janvier 2013
PROSTITUÉES
« Je revois certaines prostituées dans le temps : ma reconnaissance les accompagne, leur humanité me touche. Expédier des corps, et parfois s’attarder sur l’un d’eux, fait partie de la science de la vie, donc de la mort. On veut interdire la prostitution ? Si la vraie raison est d’empêcher l’esclavage organisé et les filières criminelles mafieuses, elle n’est pas discutable. Mais quelque chose me dit qu’une source noire plus profonde est à l’œuvre ; on veut empêcher le débutant de faire ses études, s’apprendre le dessin, la couleur, la grammaire, la logique, et, tout simplement, ne serait-ce que par contraste, la pureté, la raison, le goût. »
ZOOM n° 137, Spécial Californie
Avant-dernier numéro de ma collection personnelle du magazine ZOOM. Je n’ai malheureusement pas pu acheter les derniers numéros (absent de France à cette époque). La couverture du numéro « spécial Californie » était alléchante, mais le contenu finalement assez décevant
Illustration de couverture de Richard FARRELL, affiche de cinéma pour « Hollywood Air Force »
Bonnie SCHIFFMAN : photo de Angeline, une des people de Los Angeles à l’époque
Photo de Aaron JONES : belle photo sans commentaire, elle se suffit à elle-même
Pour terminer en beauté, un dessin de Robert CRUMB : « Vous aimez voyager ? Alors, grimpez à bord du GROS CUL »
Le saviez-vous n° 53
« Les lectures ou films qui stimulent l’imagination lascive ont été conseillés pour éveiller une libido féminine indécise ; mais le procédé est assez lent puisque selon Masters, il faut une demi-heure de lectures érotiques pour provoquer la même tumescence du gland clitoridien, que quelques attouchements sur lui en peu de minutes.
Cependant, certaines femmes sont particulièrement sensibles aux histoires ou images grivoises. M. Heiman, psychanalyste, signale une épouse frigide malgré sept ans de mariage, inondée de secrétions vaginales à la vue d’un film pornographique. La sexologue A. Rey qui a décrit ses propres expériences, mentionne qu’en se remémorant des images lascives, elle était capable de se procurer l’orgasme à volonté. La gynécologue M. Robinson mentionne une de ses clientes affligée d’une frigidité tenace ; sa sœur un jour lui détailla ce qu’elle ressentait dans les bras conjugaux ; cette cliente eut le soir même son premier orgasme : la description avait agi. » ( in La femme révélée, 1969)
Suite et fin de la soirée privée, et épilogue...
- Alors, à votre avis, quel numéro portait votre mari ? me demanda la voix.
Je dois avouer que j’aurais été bien en peine de le dire. En fait, j’avais complètement oublié l’enjeu de l’épreuve.
- Le 7, dis-je au hasard.
Je crus distinguer quelques rires. Je pensais en avoir terminé lorsque la voix reprit :
- On va pouvoir passer à la seconde épreuve. Mesdames les candidates, vous allez devoir sucer – prendre en bouche si vous préférez – l’une après l’autre, toutes les bites des messieurs ici présents. Une minute par pipe. À vous de reconnaître celle de votre compagnon.
Là, je me suis dit intérieurement que je n’avais aucun risque de me tromper : j’identifierais Marc à l’odeur familière de son parfum. Mais je dus vite déchanter et constater à quel point j’étais naïve : tous les hommes avaient été au préalable vaporisés à la même eau de toilette, un truc bas de gamme qui empestait l’after-shave à plein nez et masquait toutes les autres odeurs. Il ne me restait plus donc qu’à ressembler mes souvenirs : la bite de Marc était assez longue, fuselée, bien droite, et d’un calibre moyen. Nous étions assises au bord de l’estrade, les mains liées dans le dos pour nous empêcher de toucher les hommes.
La première queue à forcer mes lèvres était large, épaisse mais mollement bandante. Elle m’emplit malgré tout la bouche et
faillit me soulever le cœur. Et ainsi défilèrent les onze autres : des dures comme de l’acier, une très grosse, une autre de taille ridicule, la plupart d’un modèle standard. Il y en avait
qui se contentaient de me la mettre au plus profond où ils ne bougeaient plus en attendant que je les tète, d’autres qui allaient et venaient mécaniquement comme dans un vagin. Le numéro 8 n’y
introduisit que le gland que je mordillai tendrement à la manière d’un chiot. Cette caresse inattendue l’excita tellement qu’il éjacula avec vigueur, projetant des bordées de sperme épais au fond
de ma gorge. J’avalai le tout sans rechigner. Il y eut des « Oh ! » dans l’assemblée et même quelques applaudissements.
À peine le numéro 12 avait-il quitté ma bouche que la voix se penchait à mon oreille.
- Vous l’avez reconnu ? Nous attendons votre verdict.
- J’hésite entre le 3 et le 9
- Il faut vous décider.
- Le 3 alors. !
Nous tenant par la main, on nous a accompagnées jusque dans une sorte d’antichambre où on nous a détachées, ôté nos bandeaux et remis nos vêtements. Restées seules toutes les trois, ce fut à peine si nous osions nous regarder, tant nous étions gênées et honteuses. Rhabillées et affublées de nos loups noirs, nous avons tout de même échangé quelques regards furtifs, mais pas une parole. Une fois prêtes nous avons rejoint les autres.
La soirée se poursuivit comme si de rien n’était et prit fin vers deux heures du matin. Sur le chemin du retour, Marc resta silencieux et, dans les jours qui suivirent, aucun de nous n’évoqua, même à demi-mot, cette soirée si étrange.
***/***
Enfin, hier après-midi, Marc m’a passé un coup de fil du boulot. Rien qu’au ton de sa voix, j’ai senti que c’était une bonne nouvelle.
- Elisabeth, tu ne le croiras pas : je sors du bureau du patron, me dit-il joyeusement. C’est bon, j’ai le poste ! C’est super, non ?
- Félicitations, mon chéri.
Cependant une question me brûlait les lèvres
- Et les résultats du test, il te les a donnés.
Silence. Je l’ai senti brusquement très embarrassé.
- Non… Il dit que c’est confidentiel.
© Michel Koppera, mai 2012
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