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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
" La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde par fragments, comme il lui vient." (Francis PONGE)
Donc, ouvrons !
Le saviez-vous n° 50
Bien des peuplades enseignent déjà aux fillettes les mouvements du coït. Chez les Azimbas en Afrique ( région des grands lacs), selon les anthropologues Crawford et Zache, les fillettes simulent nues les mouvements du rapport ; s’ils ne sont pas corrects, elles sont réprimandées par les vieilles femmes ; leur vagin est élargi par des épis de maïs ou des cornes. Chez les Souhalis et les Abyssines, pendant des heures chaque jour, les fillettes nues s’exercent à simuler le coït. ( in « La femme révélée » 1969)
ZOOM n° 136, automne 1987
Photographie de couverture de Paul Fabrice HONDT ( premier prix du concours Agfa-Zoom organisé par le SITI. Mannequin : Barbara de l’Agence Elite)
Un seul document intéressant à mes yeux : cette photo d'une douloureuse beauté prise par Marc Allégret ( Marc Allégret était secrétaire d’André Gide au cours de ce voyage de dix mois en Afrique, en 1925-26. Gide en avait tiré un cinglant pamphlet anticolonialiste intitulé « Voyage au Congo » )
« Le continent noir »
Il y a quelques jours, à la télé, je suis tombé par hasard sur une séquence où Fabrice Luchini parlait de son addiction au sexe de la femme, de sa fascination pour
« le continent noir » (en référence à la célèbre et énigmatique phrase de Freud « La femme est un continent noir ») Fabrice Luchini faisait remonter sa « tracasserie du
périnée » à sa quatorzième année, sans en préciser l’événement déclencheur.
C’est une sensation très étrange que d’entendre un autre exprimer son propre ressenti, comme s’il était notre porte-parole. En effet, moi aussi je suis quasiment addict au sexe de la femme, sauf que cette addiction m’est venue encore plus tôt.
- La scène primaire date de ma cinquième année, un soir de fin d’été, dans une sorte de débarras encombré de vieux meubles
entassés. C’était en 1957, chez des amis de mes parents. Ils avaient deux filles (Maryse l’aînée avait 8 ans, Martine la cadette mon âge). Les parents étaient à table, les enfants libres de jouer
à leur guise. On s’est retrouvés dans une sorte de niche, au cœur de l’enchevêtrement des meubles. C’est Maryse qui a eu l’idée de se montrer nos zizis. Nous voici donc tous les trois, sans
culotte, accroupis en triangle. Je me souviendrai toujours du spectacle extraordinaire de leurs deux vulves enfantines, déjà entrouvertes, de leur intérieur humide qui luisait comme un nid d'œufs
de limace. Pendant qu’elles me tripotaient la queue, elles m’avaient encouragé à glisser l’index dans leur petite chatte.
- Lors de la seconde scène essentielle, j’avais 13 ans. Cela s’est déroulé chez les mêmes amis. Je passais des jeudis après-midi entiers seuls avec Martine (Maryse était pensionnaire dans un lycée de la ville). Nos pères étaient à la chasse au pigeon. Alors que sa mère était dans la salle de bains, Martine me proposa de l’observer par le trou de la serrure, nue sous la douche. Mon Dieu ! quelle révélation ! Au bas de son ventre s'épanouissait un buisson noir, épais, somptueux, absolument fascinant. J’en ai bandé instantanément et n’ai pas tardé à jouir dans mon slip devenu trop étroit.
Depuis ce jour, je peux dire que j’ai consacré l’essentiel de mon existence à tenter de percer le mystère de ce « continent noir », d’essayer de comprendre
le pouvoir qu’il exerce sur moi. La plupart de mes travaux d’écriture tendent vers ce but. De toutes les femmes que j’ai rencontrées (même furtivement) j’ai pris le temps de
contempler longuement le sexe, de le respirer, de le goûter jusqu’à plus soif, et si possible de le photographier, comme pour me l’approprier, pour enfin trouver la réponse à mon désir. Cette
quête dure depuis plus de quarante années, et à chaque fois que je découvre un nouveau ventre, que je pose mon regard sur une nouvelle touffe pubienne, que s’ouvre devant moi une nouvelle vulve,
je ressens toujours le même émoi, le même frisson d’excitation à vivre une expérience unique et pour tout dire vitale.
Il me semble alors que je comprends mieux la métaphore freudienne du « continent noir ». Comme l'Afrique du début du
XXème siècle, le sexe de la femme est un continent immense, divers, encore "terra incognita" et mystérieux… Continent que n'ont cessé d'explorer les artistes tels que Courbet ( L'origine du
monde) ou plus récemment Tom Poulton dont je me sens si proche, tant il a réussi à mettre en images tous mes fantasmes
Depuis hier, j'ai ouvert un nouveau lien vers le blog de Denis, illustrateur érotique. Je vous invite à aller visiter son blog et si vous ne le connaissiez pas encore, je vous propose ici quelques échantillons de son talent, très éclectique, afin de vous mettre en appétit.
Alex Varenne , « la Vierge au gant noir »
À ce jour, « La Vierge au gant noir » constitue sans aucun doute l’œuvre majeure d’Alex
Varenne. Si le visage de sa vierge n’est pas sans rappeler celui de la « Vierge à l’enfant avec Sainte Anne » de Léonard de Vinci : traits quasiment identiques, même
inclinaison de la tête, même sourire énigmatique… ( voir
document), le travail de Varenne va bien au-delà du simple pastiche. Le visage de sa vierge se trouve comme coiffé d’algues pourpres dont on ne sait s’il s’agit de drapés de voile ou de mèches de
cheveux très sensuelles. Le visage est limpide, d’une grande pudeur, fait d’ombre et de lumière, d’innocence et de mystère. Aussi le contraste avec le buste et le ventre nus en sera-t-il d’autant
plus violent. Ses seins aux tétons grenus, son ventre généreux et déjà rond comme en attente de maternité, son pubis glabre presque puéril, ses cuisses charnues et surtout le discret et pourtant
délicieux sillon de sa vulve close, tout nous dit qu’elle est prête à l’amour, à l’accouplement qu’elle attend et qu’elle désire en secret…
" Comme disaient nos anciens, gardez-vous du devant d'une femme, du derrière d'une mule, et d'un moine de tous côtés" (Tom Sharpe)
"La femme était toujours la bête de luxure dont le prêtre simplement se servait aujourd'hui pour assurer le règne de Dieu" ( Emile Zola)
"Notre grande erreur est de croire que le médecin, l'avocat et le prêtre ne sont pas des hommes comme les autres" (Henry de Montherlant)
J'ai choisi le fil conducteur du train pour illustrer cette journée mondiale. Certes aujourd'hui la plupart des migrants optent pour des moyens de transport moins conventionnels mais dans mon imaginaire le train reste encore le symbole de l'exil, qu'il soit volontaire ou non.
Lucia ETXEBARRIA, « Un miracle en équilibre », 2004, Editions 10/18 n°4010, domaine étranger
Voici ce qu'en dit la 4ème de couverture : Loin des clichés, Lucia Etxebarria livre, à travers cette longue lettre d'une jeune mère à sa fille, une réflexion jubilatoire sur la féminité actuelle. Tour à tour drôle, piquante et poétique, elle lui parle des désirs multiples et parfois contraires qui tiraillent le coeur de la femme moderne : être indépendante, attirante, active, aimante exemplaire, l'une après l'autre ou toutes à la fois (...) Ce roman bourré d'humour et démotion a reçu le prestigieux prix Planeta, équivalent espagnol du prix Goncourt.
Ce que j'en pense : comme souvent avec cette auteure, il faut pas mal de pages pour "entrer" vraiment dans le texte. Mais une fois que c'est fait, on va jusqu'au bout, avec jubilation comme le dit justement le résumé précédent.
Avertissement ! L'extrait que je vous ai choisi pourrait choquer car remettant en cause le postulat du caractère "sacré" de la parole de l'enfant.
« Je me rappelle une histoire racontée dans un film, Session 9, et qui était inspirée, semble-t-il d’un fait divers authentique
( Session 9 est un film d’épouvante américain réalisé par Brad Anderson et sorti en 2001). Une jeune fille, soignée dans un hôpital psychiatrique, particulièrement
agressive et réfractaire au sexe, suit des séances de régression thérapeutique sous hypnose. Sous l’empire de son thérapeute, la malheureuse finit par se rappeler que son beau-père l’a violée à
plusieurs reprises quand elle était encore prépubère, et tous ces épisodes –au demeurant convaincants - remontent à la surface avec toutes sortes de détails scabreux, les caresses plus ou moins
innocentes pour commencer, puis les attouchements qui de tendres étaient devenus suspects, pour finir par les pénétrations en bonne et due forme. La mère de la fille, mise au courant par le
psychiatre et déjà divorcée du beau-père, brûle d’une sainte (et légitime ?) colère : ça ne lui suffisait pas de boire comme un trou, de la battre pour un oui ou pour un non, de la
tromper avec tout ce qui porte jupon, il avait donc fallu qu’en plus il profane qu’il y avait de plus sacré au monde, la vertu de sa fille à elle ! La mère dépose donc une plainte pour viol,
tout en sachant qu’il sera difficile de prouver ce qui s’est passé. Ou ce qui ne s’est pas passé, car les avocats de l’ex-beau-père produisent un compte rendu d’examen clinique prouvant que la
fille était vierge au moment où elle a raconté
l’histoire, mettant ainsi à bas tout
l’enchaînement des faits, depuis les premiers baisers jusqu’au viol consommé. Mais aujourd’hui, j’en suis à me demander si l’histoire n’est pas rendue réelle du seul fait que la fille l’a vécue
comme telle. Peut-être, en effet, a-t-elle exorcisé de cette façon le désir refoulé qu’elle éprouvait pour son beau-père, en l’accusant de pulsions qui existaient dans on imagination à elle, mais
qu’elle n’arrivait pas à admettre ? En s’imaginant avoir été violée, elle recréait quelque chose qu’elle aurait souhaité – séduire son beau-père – tout en s’affranchissant du sentiment de
culpabilité, grâce au fait qu’elle attribuait à l’objet de ses fantasmes la responsabilité de ceux-ci. »
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