Mercredi 31 octobre 2012
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BALTHUS, Thérèse rêvant (1938)
« Thérèse rêvant », par Balthus ( comte Balthazar Klossowski de Rola) 1908-2001.
Dimensions : 150,5 X 130,2 cm
Le première fois que j’ai vu ce tableau, j’ai été saisi d’une intense émotion. En effet, en le voyant, il m’est aussitôt revenu
en mémoire un souvenir d’enfance que j’avais oublié. Nous avions 8 ans tous les deux. Elle se prénommait Marie. Nous avions fait connaissance un an auparavant au cours d’un repas de communion où
nos familles avaient été conviées. Je me souviens que l’absence de pudeur de Marie m’avait étonné, surtout au moment où, au cœur de la nuit, prise d’un besoin pressant, elle s’était accroupie
dans un coin de la cour pour pisser devant moi, sans chercher à se cacher. Pour moi, éduqué de façon très stricte, cela avait été une révélation.
Mais la scène que me rappelle le tableau avait eu pour cadre le préau de l’école primaire du village, pendant la récré d’un
matin du mois de mai. Je discutais avec Marie lorsqu’elle se rendit soudain compte qu’un de ses lacets était défait. Alors, se penchant en avant, elle posa un genou à terre et entreprit de
refaire le nœud de son lacet. Dans cette position, sa jupe se retroussa haut sur ses cuisses nues et découvrit sa petite culotte blanche dont l’élastique un peu lâche laissait entrevoir son sexe
enfantin qui bâillait. Elle prit tout son temps. Savait-elle que je regardais intensément son ventre, sa vulve enfantine. Je ne saurais l’affirmer. Tout ce que je sais, c’est que ce fut ce
jour-là que j’ai ressenti pour la première fois ce qui pourrait ressembler au désir et acquis la certitude que le sexe de la femme nourrirait mon écriture.
Dans le chiffon blanc posé à côté de la chaise, je ne peux m’empêcher de voir un visage grimaçant, comme celui d’un improbable
voyeur. « Thérèse rêvant »… À quoi rêvait-elle cette gamine, fille d’un des voisins de Balthus qui se servait souvent des enfants de ses amis et connaissances comme modèles ? Mais
en réalité, on ne croit ni au rêve, ni au sommeil… La pose est trop suggestive pour être innocente. Thérèse se savait observée et s’exhibait avec complaisance et un soupçon de perversité.
Par michel koppera
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Mardi 30 octobre 2012
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/2012 12:48
Je dédie cette mini galerie de miniatures érotiques indiennes à Elisabeth qui comprendra
Par michel koppera
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Lundi 29 octobre 2012
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/2012 12:24
"Boire le calice jusqu'à la lie" où l'on voit que ce n'est pas nécessairement amer...
Par michel koppera
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Publié dans : lexique coquin
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Dimanche 28 octobre 2012
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ZOOM n° 127, automne 1986
Encore un numéro très pauvre en érotisme
Photo de couverture de L.Dale GORDON
Puis trois photos en noir et blanc de Georges TOURDJMAN
et c’est tout pour aujourd’hui !!!
Par michel koppera
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Publié dans : zoom
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Samedi 27 octobre 2012
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/2012 11:06
D’origine égyptienne, Joyce Mansour est née en Angleterre en 1928. En 1956, elle quitte l’Egypte pour s’installer en France. Elle est
décédée en 1986
Entre tes doigts
Ma bouche
Entre tes dents
Mes yeux
Dans mon ventre
Ton rythme féroce
Me pèle le corps
De sensations crues.
Que mes seins te provoquent
Je veux ta rage.
Je veux voir tes yeux s'épaissir
Tes joues blanchir en se creusant.
Je veux tes frissons.
Que tu éclates entre mes cuisses
Que mes désirs soient exaucés sur le sol fertile
De ton corps sans pudeur.
© Ed. Seghers
Illustration de Sandokan, toujours excellent
Par michel koppera
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Vendredi 26 octobre 2012
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Kelly Green "Le contact", volume 9 de la série, est paru aux Editions Dargaud en 1982. On y retrouve, comme d'habitude, tous les
ingrédients du bon polar classique
1 : L'héroïne, Kelly Green, belle rousse à la poitrine généreuse
2 : La victime : une femme mariée et très riche retrouvée assassinée dans la cuisine d'un restaurant minable ( même morte, elle
reste très sexy !)
3 : Le monde trouble de la nuit...
4 : Pour mener son enquête, Kelly Green n'hésite pas à payer de sa personne (un peu d'homophobie au passage : le polar est un
monde viril ! )
5 : La scène de la douche purificatrice, l'occasion d'admirer une dernière fois la plastique de notre héroîne
6 : Des photos très privées et compromettantes : une des clefs de l'énigme
Par michel koppera
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Jeudi 25 octobre 2012
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/2012 09:36
Il paraît qu'il y a un proverbe français qui dit que "la croix est l'échelle des cieux". Au vu des images qui vont suivre, on
pourrait préciser qu'il s'agit plutôt du "septième ciel"...
Par michel koppera
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Mercredi 24 octobre 2012
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François BÉGAUDEAU, « Au début » Alma Éditeur, 2012 pages 88-89
Le recueil est composé d’une série de courts récits de maternités racontés le plus souvent par la femme enceinte. Dans
la présente histoire, la narratrice est sur le point d’accoucher. Le travail a commencé.
« Le médecin avait des airs de Pierre Arditi et parlait pour me détendre : ils sont sympas vos élèves ? ils ont
quel âge, huit-neuf ans non ? hein c’est bien ça en CM1 ? Comme je répondais que je les aimais tous tous tous il a dû se dire que mon cerveau était brouillé pour accepter n’importe
quoi. Il s’est penché sur moi et m’a glissé textuellement : vous sentez ms doigts là ? Bon, ils n’ont rien à faire là, on est d’accord ? Alors virez-les, poussez ! J’étais
déjà bien trop épuisée pour lui en coller une.
Au moins le processus était enclenché.
Je suais je puais et je me disais : quel démiurge tordu a fait que la nature soit si mal proportionnée ? Dans le
meilleur des mondes les bébés naîtraient à un kilo et grossiraient après. Ou alors les vagins seraient plus larges, et les cols de l’utérus beaucoup plus ouverts, oui mais si les vagins sont plus
larges il faut des bites énormes qui s’en plaindrait ? énormes mais pas trop quand même, ce bébé est une bite bien trop énorme qui va m’exploser la chatte, oui ce 12 juillet 98 entre 20
heures et 22 heures j’ai dû penser des choses de ce genre et je les rapporte telles quelles puisque c’est l’idée. »
Les hentaï japonais sont quand même les meilleurs
pour les dessins trash
Par michel koppera
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Mardi 23 octobre 2012
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/2012 09:04
Lorsque j'ai découvert cette série de photos sur internet, j'ai aussitôt eu une érection durable et décisive. Certes il y avait
les bas noirs, le large pubis rebondi et confortable, la beauté de la femme mûre et épanouie... Mais il y avait quelque chose de plus profond, de plus secret pour expliquer mon émoi. Il m'a fallu
voir et revoir les images pour enfin trouver : tout était dans la bouche, dans son sourire... Un certain sourire, un sourire sexuel.
Et ce sourire, je l'ai enfin reconnu. C'était le même sourire qu'esquissait V* quand je lui proposais de poser pour des photos
X, le même sourire quand elle pénétrait dans un sex-shop de la Rue de la Gaieté et s'approchait du rayon des godes, le même sourire quand elle me disait qu'elle avait mis une courgette et une
aubergine à tremper dans l'eau chaude ( et ce n'était pas pour cuisiner !), le même sourire quand elle feuilletait une revue porno avec des mecs à poil en train de se branler... Le même sourire
qui se dessine sur les lèvres de A* quand elle me dit que Maria et Roger ont téléphoné pour nous inviter à une soirée à quatre le samedi suivant... Un sourire qui est en quelque sorte la promesse
à peine voilée d'un orgasme... Et vous, reconnaissez-vous ce sourire, ou avez-vous d'autres signes avant-coureurs du plaisir à venir ?
Par michel koppera
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Lundi 22 octobre 2012
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/2012 09:46
Jadis et naguère : Joan CRAWFORD
Joan Crawford, de son vrai nom Lucille Fay LE SUEUR, est née en 1905 au Texas et décédée en 1977 à New-York.
Après une enfance difficile, en 1921, elle devient girl danseuse dans une troupe théâtrale. En 1925, elle est repérée par la MGM
lors d’un casting et tourne son premier film. C’est à cette époque qu’elle prend le pseudonyme de Joan Crawford.
En quatre ans, elle tourne plus de vingt films muets, puis à partir de 1929, poursuit sa carrière dans le cinéma parlant et
enchaîne les grands rôles.
À la fin des années 1930, sa carrière connaît un passage à vide, mais elle rebondit en se faisant engager par la Warner. Sa
seconde carrière d’actrice, celle qui lui vaudra un oscar en 1946, durera jusqu’en 1965, année où elle est touchée par la maladie. En 1970, elle met un point final à sa carrière.
Par michel koppera
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Publié dans : jadis et naguère
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