Dernier extrait de cet ouvrage dont je vous recommande chaudement la lecture
L’École du Serpent, Donatien Moisdon extrait n° 3
Chapitre XVIII, pages 270 et suivantes
Xaviera a maintenant un amant prénommé Octavius qui n’est autre que son supérieur hiérarchique. Voici une de leurs conversations intimes où ils se confient leurs fantasmes.
- J’aimerais que tu te fasses jouir devant moi.
- En ferais-tu autant devant moi ?
- Bien sûr, mais je ne pensais pas que tu puisses éprouver ce genre de plaisir. L’homme est si laid comparé à la femme.
- Ce n’est pas une question de beauté ou de laideur. C’est une question d’érotisme. J’aimerais observer la montée du plaisir sur ton visage et voir le sperme jaillir de toi.
- Et quand tu te masturbes, tu aimes qu’on te regarde ?
- J’adore.
Octavius respira profondément. « Ta réponse est bouleversante. Si je n’étais pas déjà si amoureux de toi, je le deviendrais en ce moment même. Xaviéra, tu es la femme que les hommes cachent dans leurs rêves les plus tristes. »
- Tristes ?
- Oui, car la plupart du temps, ces rêves restent des rêves. Mais toi, tu les incarnes et tu me rends ainsi douloureusement fou d’amour.
- J’aimerais te voir jouir pendant que tu te frottes avec ma petite culotte.
- J’aimerais te regarder toute nue dans un fauteuil, les jambes sur les accoudoirs.
Cela me rappelait tellement les photos que j’avais montrées à Lucinda et celles que j’avais prises d’elle que je ne pus m’empêcher de demander : « Et aimerais-tu prendre des photos de moi dans cette position ? »
- Mon Dieu ! Tu le permettrais vraiment ?
Je fis oui de la tête. Il ferma les yeux, incapable d’accepter tant de bonheur d’un seul coup. Je continuai : « Tu sais, Octavius, je crois que je jouirais si tu me prenais en photo comme cela. Je jouirais sans même avoir besoin de me toucher. »
Il rouvrit les yeux : « J’espère qu’un jour nous aurons l’occasion d’essayer. »
- Quoi d’autre ?
- Tu écarterais les lèvres de ton sexe pour que je puisse tout voir clairement.
Je ne pus m’empêcher de répéter ses paroles tant je les trouvais érotiques : « Oui, Octavius, j’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir. »
- J’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir.
- Xaviéra, je t’aime plus qu’il n’est possible d’aimer. Je t’aime tellement que cela fait mal. Je n’arrive plus à respirer.
La tête me tournait, mais je n’arrivais pas à faire cesser l’enivrante torture à laquelle ces questions nous soumettaient tous les deux. Je persistai : « Dis-moi autre chose. »
Il hésita, ce qui me rendit encore plus anxieuse de savoir. Je l’encourageai : « Allons, vas-y. Tu ne me choqueras pas. »
- J’aimerais te regarder pisser.
Je planais par lévitation ben au-dessus du rire, de la surprise ou de l’étonnement. Je répondis simplement : «Oui, j’aimerais pisser devant toi. »
- Et sur moi ?
- Oui, Octavius, oui, oui, oui, oui, OUI ! Oui pour tout !
Nous nous regardâmes dans les yeux, hypnotisés par le vertige que chacun pouvait contempler dans l’âme de l’autre. Son corps, m’avait-il dit, lui faisait mal partout. Le mien aussi. Je chuchotai : « Tu veux sentir mes doigts encore une fois ? «
Il hocha la tête et observa ma main disparaissant dans mon slip. Cette fois, je ne pus m’arrêter et continuai à me caresser. Je regardai Octavius droit dans les yeux : « Regarde, Octavius, récitai-je comme une incantation religieuse, regarde : je me touche, je me caresse, je me masturbe devant toi. »
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