Mercredi 3 octobre 2012 3 03 /10 /Oct /2012 12:15

Dernier extrait de cet ouvrage dont je vous recommande chaudement la lecture

L’École du Serpent, Donatien Moisdon extrait n° 3

Chapitre XVIII, pages 270 et suivantes

Xaviera a maintenant un amant prénommé Octavius qui n’est autre que son supérieur hiérarchique. Voici une de leurs conversations intimes où ils se confient leurs fantasmes.

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serpent3-9- J’aimerais que tu te fasses jouir devant moi.

- En ferais-tu autant devant moi ?

- Bien sûr, mais je ne pensais pas que tu puisses éprouver ce genre de plaisir. L’homme est si laid comparé à la femme.

- Ce n’est pas une question de beauté ou de laideur. C’est une question d’érotisme. J’aimerais observer la montée du plaisir sur ton visage et voir le sperme jaillir de toi.

- Et quand tu te masturbes, tu aimes qu’on te regarde ?

- J’adore.

Octavius respira profondément. « Ta réponse est bouleversante. Si je n’étais pas déjà si amoureux de toi, je le deviendrais en ce moment même. Xaviéra, tu es la femme que les hommes cachent dans leurs rêves les plus tristes. »

- Tristes ?

- Oui, car la plupart du temps, ces rêves restent des rêves. Mais toi, tu les incarnes et tu me rends ainsi douloureusement fou d’amour.

- J’aimerais te voir jouir pendant que tu te frottes avec ma petite culotte.

- J’aimerais te regarder toute nue dans un fauteuil, les jambes sur les accoudoirs.serpent3-4

Cela me rappelait tellement les photos que j’avais montrées à Lucinda et celles que j’avais prises d’elle que je ne pus m’empêcher de demander : « Et aimerais-tu prendre des photos de moi dans cette position ? »

- Mon Dieu ! Tu le permettrais vraiment ?

Je fis oui de la tête. Il ferma les yeux, incapable d’accepter tant de bonheur d’un seul coup. Je continuai : « Tu sais, Octavius, je crois que je jouirais si tu me prenais en photo comme cela. Je jouirais sans même avoir besoin de me toucher. »

Il rouvrit les yeux : «  J’espère qu’un jour nous aurons l’occasion d’essayer. »

- Quoi d’autre ?

- Tu écarterais les lèvres de ton sexe pour que je puisse tout voir clairement.

Je ne pus m’empêcher de répéter ses paroles tant je les trouvais érotiques : « Oui, Octavius, j’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir. »

serpent3-5- Dis-le encore une fois.

- J’écarterai les lèvres de mon sexe au maximum pour que tu puisses tout voir.

- Xaviéra, je t’aime plus qu’il n’est possible d’aimer. Je t’aime tellement que cela fait mal. Je n’arrive plus à respirer.

La tête me tournait, mais je n’arrivais pas à faire cesser l’enivrante torture à laquelle ces questions nous soumettaient tous les deux. Je persistai : « Dis-moi autre chose. »

Il hésita, ce qui me rendit encore plus anxieuse de savoir. Je l’encourageai : «  Allons, vas-y. Tu ne me choqueras pas. »

- J’aimerais te regarder pisser.

Je planais par lévitation ben au-dessus du rire, de la surprise ou de l’étonnement. Je répondis simplement :  «Oui, j’aimerais pisser devant toi. »

- Et sur moi ?

- Oui, Octavius, oui, oui, oui, oui, OUI ! Oui pour tout !

Nous nous regardâmes dans les yeux, hypnotisés par le vertige que chacun pouvait contempler dans l’âme de l’autre. Son corps, m’avait-il dit, lui faisait mal partout. Le mien aussi. Je chuchotai : « Tu veux sentir mes doigts encore une fois ? « 

Il hocha la tête et observa ma main disparaissant dans mon slip. Cette fois, je ne pus m’arrêter et continuai à me caresser. Je regardai Octavius droit dans les yeux : « Regarde, Octavius, récitai-je comme une incantation religieuse, regarde : je me touche, je me caresse, je me masturbe devant toi. »

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 2 octobre 2012 2 02 /10 /Oct /2012 14:29

Je dédie ces dix-huit images d'amour à mes amis Cahouete que je n'oublie pas quelles que soient les circonstances, car je sais qu'ils les apprécieront à leur juste valeur et sauront en tirer plaisir...

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Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 1 octobre 2012 1 01 /10 /Oct /2012 07:16

L’Ecole du Serpent ( Donatien Moisdon) extrait n° 2

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Xaviéra s’est mariée sur un coup de tête mais n’est pas heureuse dans son couple. Au travail, un cabinet d’avocats d’affaires, elle travaille sous les ordres de Lucinda, une jeune femme mariée comme elle, dont elle tombe secrètement amoureuse. Bientôt, les deux femmes s’avouent leur attirance mutuelle.

Chapitre X, pages 170 et suivantes

serpent2-3Je laissai mes doigts glisser lentement sur la chaude lubrification de ses petites lèvres, puis commençai à faire ce dont je mourais d’envie depuis la soirée du restaurant à grillades : je l’embrassai. Je l’embrassai sans retenue, sans aucune notion du temps, recommençant dès que nos bouches se séparaient. Je gémissais comme un chien qui, séparé de son maître depuis longtemps, a du mal quand il le retrouve à accepter son bonheur. J’essayais, en quelques minutes, de compenser tous ces pans de désert qu’il m’avait fallu traverser sans jamais sentir contre mes lèvres la douceur d’autres lèvres ou, contre ma langue, la fluide sensualité d’une autre langue.

Ce qui suivit ressemble à un nuage d’or aux contours indécis. Bientôt nous étions nues et bientôt sur son lit ; nues et libres comme, en ce qui me concerne, je ne l’avais été auparavant. Libres d’aimer, libres d’être nous-mêmes, de rire, de se serrer, de glisser l’une contre l’autre, de se fondre l’une dans l’autre, d’exprimer nos souhaits et nos préférences, sans aucune pudeur, sans aucune contrainte : libres, totalement libres…

Je me souviens de l’émerveillement que je ressentais devant la beauté de son clitoris et de ses petites lèvres. Prolongeant la blanche délicatesse de la peau, elles épanouissaient leurs teintes rose pâle et, se gonflant, s’ourlaient d’une rougeur plus prononcée. Je les contemplais avec une profonde émotion, les caressant doucement, les séparant comme les pétales d’une tulipe sur le point d’éclore, léchant la rosée qui en perlait et recommençant la cérémonie depuis le début. Alentour, la douceur de la peau, dont les poils étaient totalement absents, en faisait un tel chef-d’œuvre que j’étais en danger d’y voir un temple, une divinité. Un jour, alors que j’introduisais mon index dans la chaude et souple humidité de son vagin, je me surpris à murmurer en sacrilège : « Introibo ad altare Dei, ad Deum qui laetificat juventutem meam.* »

Nous nous léchions sans retenue ; encore un plaisir dont j’avais été si longtemps privée, et pendant de si longues années ! (…)

dans la liturgie moderne, cette formule latine a été traduite par «  Je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, la joie de ma jeunesse »

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Plus tard, Xaviera convainc Lucinda de se laisser photographier

Page 184 : Après avoir pris quelques photos, je demandai à Lucinda de repousser l’entrejambe du slip sur le côté, ce qui me donna le premier cliché de sa superbe orchidée rose, puis un deuxième en gros plan. Les pétales en étaient magnifiquement gonflés ; elle les écarta sans que je le lui demande.

serpent2-4Nous montâmes ensuite dans la chambre et Lucinda se déshabilla complètement. Je remarquai qu’il n’y avait pas de voilage à la fenêtre.

- Je déteste les voilages, répondit-elle.

- Mais… et les voisins ?

- Je tire les rideaux la nuit.

La lumière de fin d’après-midi entrait à flots. Pour quiconque nous aurait observées du premier étage de la maison d’en face, la chambre était illuminée comme une scène de théâtre. Ainsi donc, tu es une véritable exhibitionniste, et pas seulement devant un appareil photo. Alors que je prenais des clichés d’elle, offerte sur le lit, il y avait sur son visage un tel mélange de paix et de bonheur que je ne l’avais jamais vue si belle et que j’en devenais, pour ainsi dire jalouse. 

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Dimanche 30 septembre 2012 7 30 /09 /Sep /2012 15:46

ZOOM n° 124, juin 1986

Photographie de couverture encore signée Patrick BORDES

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En dehors de cette photo de cul en couverture, pas grand-chose dans ce numéro consacré essentiellement à l’image sportive, sauf un portfolio de Bunny YEAGER. Images glamour de pin-up blondes ( à la Marilyn) et au fétichisme sexuel bien appuyé. Certes les photos ne sont pas de première qualité, mais il suffit de voir le pubis bien renflé de la première, la hanche pleine de la seconde et les pieds de la troisième en train de caresser le tronc de l’arbre comme un énorme sexe pour tout leur pardonner !

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Samedi 29 septembre 2012 6 29 /09 /Sep /2012 12:15

Donatien MOISDON, l’école du Serpent

Editions écrituriales, mars 2012

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En 1999, Donatien Moisdon ( né en 1939) a déjà publié chez Anne Carrère « La caresse du Serpent », qui avait concouru pour le Prix Fémina.

 

Extrait n° 1

Nous sommes en 1948. Xaviéra a neuf ans et partage ses jeux avec une petite voisine âgée de dix ans et prénommée Nathalie. Parfois, elles jouent à « Reine et Suivante » : à tour de rôle chacune incarne la reine et peut alors exiger tout de sa suivante. La scène se passe dans un bois tout proche du village.

Chapitre III, pages 55-56. C’est à Xaviéra d’être reine. Elle demande alors à Nathalie : « J’aimerais que tu enlèves ton slip ». Nathalie refuse. Alors Xaviéra tente le tout pour le tout :

serpent-5- Si tu avais été la reine et si tu me l’avais demandé, je l’aurais fait.

- Fais-le, alors.

Le cœur battant à tout rompre, je me soulevai légèrement, abaissai mon slip sur mes chevilles, me rassis et ouvris les genoux. Il n’y eut aucune réaction de la part de Nathalie. Elle me regardait intensément, mais son visage demeurait parfaitement impassible puis, lentement, mais sans hésitation, elle ôta son slip, le posa sur le banc à côté d’elle et écarta les jambes à demi. Je n’en croyais pas mes yeux : devant moi s’étalait une vison enchanteresse. Étais-je aussi belle ? Ni Nathalie ni moi n’avions encore de toison. Une mince ligne rose et verticale se poussait entre deux légères lunules de peau blanche. Me fascinaient aussi le haut des cuisses et l’aine avec leur douceur si pâle et si attirante !

Un peu plus à l’aise maintenant, elle ouvrit complètement les jambes. La ligne rose se divisa légèrement comme les pétales d’un bourgeon de tulipe. J’étais fascinée. Nathalie se pencha et se regarda elle-même autant que faire se peut, comme s’il s’était agi d’une nouveauté. Peut-être ne voulait-elle que vérifier ce qui déclenchait l’expression d’émerveillement qui se peignait sur mon visage ou peut-être réagissait-elle simplement comme cela nous arrive à tous quand nous faisons visiter la maison à des amis et que nous la voyons alors avec des yeux neufs. Elle releva la tête et prononça calmement, fermement, avec un grand sourire : « C’est super ! »

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La dernière rencontre entre les deux jeunes filles a lieu un jour où les parents de Xaviéra se sont absentés pour aller en ville (elle apprendra que c’était pour mettre leur maison en vente). Elles mettent cette absence à profit pour se livrer à leusr ébats dans la chambre des parents.

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Pages 66-67

Nathalie se déshabilla la première. Un autre avantage de la chambre de mes parents, avantage qui ne nous était pas venu à l’esprit au début, était la présence de deux grands miroirs sur les portes de leur armoire. Voir l’élégante silhouette de Nathalie apparaître à la porte de la salle d’eau me coupa le souffle. Son corps était si souple, si délicat que j’en avais les larmes aux yeux. Apercevoir, en même temps, sa réflexion dans les miroirs en était presque douloureux. Nous savons, même très jeunes, même si nous sommes incapables de le formuler clairement, que les moments privilégiés de l’existence sont précisément cela : des moments. Rien ne dure et c’est de là que vient toute la tristesse.

Elle s’assit sur le bord de l’édredon et se laissa aller en arrière, si bien qu’elle était étendue en travers du lit. Obéissant à une réaction quasi mystique en face de tant de beauté, je tombai à genoux devant elle, mon visage entre ses jambes mi-ouvertes, à quelques centimètres de sa vulve. Poussée par une force incontrôlable, j’y posai mes lèvres puis, l’habitude des baisers aidant, y insérai le bout de ma langue. Mes mains comme en prière se joignirent presque sur sa poitrine que je caressais en tremblant… 

S’ensuit un très beau tableau amoureux que je vous encourage à découvrir en lisant cet ouvrage.

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Vendredi 28 septembre 2012 5 28 /09 /Sep /2012 07:21

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"Monter sur ses grands chevaux"...

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...et "être à cheval sur le règlement"

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Jeudi 27 septembre 2012 4 27 /09 /Sep /2012 08:50

L’amante religieuse, aventure fantastique d’Alain MOREAU. Dessins de HERNU, scénario de BUCQUOY (Editions Ansaldi, 1985)

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L’essentiel résidait dans le jeu de mots du titre. Disons pour résumer très sommairement que c’est une histoire de femmes castratrices (au pied de la lettre) de possession, de frénésie sexuelle, d’envoûtement… 

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Mercredi 26 septembre 2012 3 26 /09 /Sep /2012 11:04

Wei-Dong est né en 1968 en Chine, plus précisément en Mongolie intérieure. Après des études à l'académie des Beaux-Arts de Pékin, il expose pour la première fois en 1989. Son art iconoclaste le contraint à l'émigration vers les USA en 1999.

Les tableaux de Wei-Dong (pour l'essentiel peinture et collage) sont un savoureux mélange de paysages traditionnels et d'imagerie révolutionnaire de l'époque maoïste, avec l'érotisme en plus...

Vou souhaitez plus d'info ?  Allez voir le commentaire pour un lien vidéo sur le travail de Wei-Dong

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Mardi 25 septembre 2012 2 25 /09 /Sep /2012 08:17

Sans commentaire

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Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Arts érotiques
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Lundi 24 septembre 2012 1 24 /09 /Sep /2012 05:29

Une petite série d'images où Blanche-Neige n'est pas si innocente qu'on veut nous le faire croire !

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
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