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Tropique du Cancer, Editions Denoël, Paris, 1945
Extrait n° 1. Chapitre 1. Pages 23-24
« O Tania, où sont maintenant ton sexe brûlant, tes épaisses, tes lourdes jarretières, tes douces cuisses si dodues ? J’ai un os de six pouces dans la queue. J’aplatirai tous les plis de ton vagin, Tania, et le remplirai de semence ! Je te renverrai à ton Sylvestre, le ventre douloureux et la matrice sens dessus dessous. Ton Sylvestre ! Oui, il sait bien allumer un feu, mais moi, je sais comment enflammer un sexe ! Je te rive des boulons brûlants dans le ventre, Tania ! Je porte tes ovaires à l’incandescence. Ton Sylvestre est un peu jaloux maintenant ? Il sent quelque chose, n’est-ce pas ? Il sent les traces de ma belle queue. J’ai un peu élargi les rives, j’ai repassé les rides. Après moi, tu peux bien prendre des étalons, des taureaux, des béliers, des cygnes, des saint-bernards. Tu peux te fourrer des crapauds, des chauves-souris, des lézards jusqu’au fond du rectum. Tu peux chier des arpèges si tu veux, ou t’accrocher une cithare en travers du nombril. Je t’encule, Tania, tant et si bien que tu resteras enculée ! Et si tu as peur d’être enfilée publiquement, je t’enfilerai dans le privé. Je t’arracherai quelques poils du con, et je les collerai au menton de Boris. Je te mordrai le clitoris, et je cracherai des pièces de quarante sous… »
André BRETON, L’union libre ( 1931 )
Magnifique poème surréaliste dédié à la beauté du corps de la femme aimée.
Ma femme à la chevelure de feu de bois
Aux pensées d’éclairs de chaleur
À la taille de sablier
Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre
Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d’étoiles de dernière grandeur
Aux dents d’empreintes de souris blanche sur la terre blanche
À la langue d’ambre et de verre frottés
Ma femme à la langue d’hostie poignardée
À la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux
À la langue de pierre incroyable
Ma femme aux cils de bâtons d’écriture d’enfant
Aux sourcils de bord de nid d’hirondelle
Ma femme aux tempes d’ardoise de toit de serre
Et de buée aux vitres
Ma femme aux épaules de champagne
Et de fontaine à tête de dauphins sous la glace
Ma femme aux poignets d’allumettes
Ma femme aux doigts de hasard et d’as de cœur
Aux doigts de foin coupé
Ma femme aux aisselles de martre et de fênes
De troène et de nid de scalares
Aux bras d’écume de mer et d’écluse
Et de mélange du blé et du moulin
Ma femme aux jambes de fusée
Aux mouvements d’horlogerie et de désespoir
Ma femme aux mollets de moelle de sureau
Ma femme aux pieds d’initiales
Aux pieds de trousseaux de clés aux pieds de calfats qui boivent
Ma femme au cou d’orge imperlé
Ma femme à la gorge de Val d’or
De rendez-vous dans le lit même du torrent
Aux seins de nuit
Ma femme aux seins de taupinière marine
Ma femme aux seins de creuset de rubis
Aux seins de spectre de la rose sous la rosée
Ma femme au ventre de dépliement d’éventail des jours
Au ventre de griffe géante
Ma femme au dos d’oiseau qui fuit vertical
Au dos de vif-argent
Au dos de lumière
À la nuque de pierre roulée et de craie mouillée
Et de chute d’un verre dans lequel on vient de boire
Ma femme aux hanches de nacelle
Aux hanches de lustre et de pennes de flèche
Et de tiges de plumes de paon blanc
De balance insensible
Ma femme aux fesses de grès et d’amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul
Ma femme au sexe de placer et d’ornithorynque
Ma femme au sexe d’algue et de bonbons anciens
Ma femme au sexe de miroir
Ma femme aux yeux pleins de larmes
Aux yeux de panoplie violette et d’aiguille aimantée
Ma femme aux yeux de savane
Ma femme aux yeux d’eau pour boire en prison
Ma femme aux yeux de bois toujours sous la hache
Aux yeux de niveau d’eau de niveau d’air de terre et de feu.
Une bite en bois, un nez qui s'allonge au gré des mensonges, il n'en fallait pas plus pour faire du pantin un héros, plus ou moins heureux, d'aventures érotiques. Je garde une tendresse particulière pour le personnage car, à l'âge de 8 ans, "Les aventures de Pinocchio" furent ma première grande lecture et mon premier vrai contact avec la littérature. Je me souviens que c'est à cette occasion que j'ai décidé qu'un jour, moi aussi, j'écrirais des histoires.
Gloria SWANSON (Gloria Josephine Mae Swensson) est née en 1899 à Chicago et décédée en 1983.
Superstar du cinéma muet, le parlant marqua le déclin de sa carrière malgré un dernier succès dans « Boulevard du crépuscule » en 1950.
Mariée 6 fois, elle collectionna aussi les amants dont le plus célèbre fut Joseph Kennedy.
Elle tourna dès l’âge de 15 ans, mais c’est avec Cecil B. de Mille qu’elle connut son premier grand succès avec le film « Don’t change Your Husband » en 1919.
À partir de cette date, jusque dans les années 30, elle devient une star aux contrats mirobolants ( jusqu’à 1 million de dollars !).
Aujourd’hui, il ne nous reste plus que la nostalgie de quelques films et des photos en noir et blanc d’une belle sensualité.
Pour l'occasion, j'ai composé un petit poème que j'accompagne de 14 images amoureuses ( 14, comme le nombre de jours écoulés en ce mois de février polaire.) J'espère que chacun(e) d'entre vous se retrouvera, à un moment ou un autre de la journée, dans la situation d'une ou plusieurs de ces images... Bonne journée à tous, et que vive l'amour !
Au soir de la Saint Valentin
Tous les amants d’un jour se baisent
Et dès que leur désir s’apaise,
Ils s’enlacent jusqu’au matin.
Tout nus face au soleil levant
Ils se prennent sur les divans,
Dans les lits où leurs corps s’enfièvrent
Et mouillent la pourpre des lèvres.
Il bande, elle adore sa bite ;
Elle s’ouvre, il aime son con.
Elle le suce, elle s’agite,
Il la lèche, elle a un frisson,
Elle n’en peut plus : « Ah ! viens vite
Pour me la mettre bien au fond ! »
ZOOM n° 102. Spécial salon de la photo, automne 1983
- Photo de couverture de François GILLET
- Quelques photos de la galerie Texbraun
Robert Mapplethorne, Lisa Lyon, 1982
Raoul Hausmann, Soviet Sky, 1932
Anonyme, vers 1870
Joël Peter Wtkin, Photograph from Purgatory, 1982
Peter Hujar, Catacombes à Palerme, 1963
- Photographie de Richard CERF
- François GILLET. Ses œuvres ont été déjà plusieurs fois présentées dans ce magazine. Les photos du n° 102 étaient extraites de tirages grand format d’images de « Album », entièrement consacré au nu ( tirages réalisés aux Ateliers Janjac selon le procédé Dys-transfert)
- Polaroïd de Alma DAVENPORT ( "du persillé au gras", ndlr)
Où l'on découvre ce que l'on savait déjà, à savoir que les nonnes aussi aiment la bite !
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