michel-koppera

Déviations, # 10

S’il avait été dans son état normal, la jouissance de Chloé n’aurait pas manqué d’entraîner celle de Simon, d’autant plus que les spasmes et contractions de la blonde transmises par le ventre de Myriam lui font vibrer délicieusement la bite. Mais Simon a perdu tout contrôle de son corps. Il se sent bien dans le cul confortable de Myriam, ce cul qui l’aspire, lui tète le gland, le cajole sur toute sa longueur. Simon se gave du spectacle de sa queue engloutie entre les fesses écartelées de Myriam. Curieux, il passe une main sous son bras, à la recherche de ses seins… Il s’attend à une poitrine siliconée, il touche une belle paire de nichons bien moelleux, sans aucune cicatrice, naturelle. Cette découverte redouble son ardeur à défoncer le cul de Myriam, à lui faire cracher une bordée de sperme dans le vagin de Chloé qui continue de s’envoyer en l’air en gémissant des grossièretés…

Dans le feu de l’action, c’est à peine si Simon prend garde à la main qui se glisse entre ses cuisses et lui masse les couilles… Sans doute Solange qui s’amuse… Puis la main est rejointe par une bouche puis une langue qui lui lèche le périnée, l’entrefesses et s’attarde longuement sur le trou de son cul où elle pénètre habilement. Le souffle est chaud, la salive onctueuse... Simon écarte les jambes pour mieux .se donner Ce n’est que lorsqu’il voit Solange se mettre en position assise, cuisses très écartées devant le visage de Chloé pour se faire sucer la vulve, que Simon réalise que c’est le vieux curé qui s’occupe si divinement de son cul. Mais il n’a guère le temps de se poser plus de questions : voilà qu’à la langue du vieux succède sa bite pointue et souple… Telle un serpent, elle s’insinue dans le rectum, s’y installe, y prend ses aises… Et Simon convient qu’il n’a jamais connu tant de plaisir : enculer, être enculé, sentir dans le cul de Myriam la proximité du con de Chloé… Et devant ses yeux, la grosse Solange en train de se faire lécher la chatte par Chloé… Simon se croit transporté au 18^ème siècle, dans une gravure de partouze du Marquis de  Sade…

À suivre…

Storynet : seule devant le miroir…

Comme je vous l’avais annoncé dans la rétrospective de l’année 2011, je vous propose une nouvelle galerie d’autoportraits devant le miroir. Certes la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, mais c’est précisément ce qui en fait le charme et la force. Le flou ou la sous-exposition atteste de la spontanéité des poses… On devine le désir et le plaisir de se voir, de se regarder, puis de s’exhiber. Ces images sont belles car dénuées de toute recherche d’esthétisme, juste au plus près du vécu intime de chacune de ces femmes.

Bruno, un fidèle lecteur du blog, m’a adressé récemment cinq images ( je devrais plutôt dire « tableaux ») extraites d’un ouvrage de Georges DELFAU, ayant pour titre « L’INVITATION ». Pour l’instant épuisé, ce livre est paru en 1993 aux éditions J.P Faur en format 22X24, composé de 39 illustrations. Je tiens d’abord à remercier Bruno pour la qualité de ses scans.

De Georges DELFAU on ne sait quasiment rien : pas de biographie sur le net !

Voici le commentaire du site de l’hôtel Drouot : « Georges DELFAU s’est spécialisé dans la peinture des amours ordinaires, mettant en scène des femmes et des hommes généralement d’âge mûr, dans des intérieurs petits bourgeois, avec un réalisme à l’opposé de la vision esthétisante que l’on trouve habituellement dans ce genre de production. »

Je me permettrai d’ajouter que toutes ces scènes d’amour "brut" baignent dans une atmosphère lourde, parfois oppressante. Certes Delfau nous montre des chambres, des salons un peu poussiéreux, mais ses tableaux vont au-delà du visuel. Il nous donnent aussi à voir des bruits (froissements de tissus, grincements de sommiers, gémissements de plaisir, souffles courts…) et même des odeurs (senteurs d’encaustique, relents d’eau de javel ou d’eau de Cologne, et surtout le parfum lourd et prégnant du désir et de sa quête…)

Du grand art ! Ces tableaux sont un vrai bonheur !

ZOOM n° 97, avril 1983

- Photographie de couverture signée François Gillet

- James B. Wood. Ses travaux ont déjà été présentés dans des numéros précédents de la revue. Voici trois mises en scènes « humoristiques » (pour ceux qui apprécient l’humour made in USA !)

- Plus intéressant, voici 5 photographies en noir et blanc de Ricardo Gomez-Perez, né au Venezuela en 1952. Installé à Londres dès l’âge de 20 ans, il présente sa première exposition personnelle en 1978 à Barcelone.

Sur ce, je vous retrouve vendredi prochain avec un article consacré à la grande rétrospective du blog pour l'année 2011... et des documents inédits !!!