Lundi 9 septembre 2019
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Le saviez-vous # 128
Aviez-vous déjà entendu parler de la dendrophilie ? Comme son étymologie grecque l'indique, la
dendrophilie c'est l'amour des arbres. Pas seulement d'un point de vue écologique. En effet, le/la dendrophile est sexuellement attiré(e), voire excité(e) par les arbres dont les protubérances,
les creux et les courbes lui évoquent des attributs sexuels. Cette attirance peut aller du simple contact physique (caresse, enlacement...) à l'acte sexuel (étreinte, "accouplement")
Par michel koppera
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Lundi 2 septembre 2019
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Le saviez-vous # 127
Si l'on en croit l'article paru dans le quotidien Ouest-France du 23 juillet 2019, les poils stimulent la libido.
C'est ce qu'affirme le professeur Marc Perrussel, dermatologue au CHU de Rennes :" La poussée des poils intervient surtout à la puberté et les glandes sudoripares apocrines secrètent des
phéronomes sexuelles que capturent les poils pour les répandre plus facilement."
Par michel koppera
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Lundi 15 juillet 2019
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Le saviez-vous ? # 126
La maïeusophilie est une attirance sexuelle pour les femmes enceintes. Ce fétichisme
peut être accompagné d'une attirance pour la lactation et pour certaines étapes particulières de la grossesse (visites médicales, échographies et évidemment accouchement). Pour ces fétichistes,
la figure de la femme enceinte représente à la fois la mère, la sorcière (avec le creuset alchimique de sa matrice) et la Madone. La référence à
la Vierge Marie sous-entend une forme de triolisme incestueux, d'acte sexuel à trois : le père, la mère et l'enfant...
Par michel koppera
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Lundi 17 juin 2019
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Le saviez-vous ? # 125
John Harvey Kellogg ( 1852-1943), célèbre créateur des corn flakes Kellogg's était avant tout un
médecin chirurgien américain. Adventiste du 7ème jour convaincu, il préconisait le végétarisme et l'abstinence de l'alcool, du tabac et de la liberté sexuelle. Il considérait en effet que la
viande stimulait l'appétit sexuel et que la masturbation était la cause principale du cancer des ovaires, des infections urinaires, de l'épilepsie et de la démence. Quel rapport avec les
corn flakes ? me direz-vous. Le médecin rigoriste était persuadé que nourrir les hommes (et les femmes) de manière saine et équilibrée réduisait les mauvaises pensées et les pratiques qu'il
jugeait "impures" CQFD ! Et c'est dans le cadre de sa croisade anti-sexe qu'il mit au point les céréales du petit déjeuner qui allaient faire sa fortune, mais aussi le beurre de cacahouètes et
les granola !
Par michel koppera
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Mercredi 5 juin 2019
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Dernier article consacré à la sexualité au Japon. Je termine par des informations glanées en vrac dans l'article de
Arnaud Gonzague paru dans l'OBS.
- Koi Wa yami, est un proverbe japonais qui peut se traduire par "'L'amour, ce sont les
ténèbres", ce qui peut signifier entre autres que dans l'inconscient collectif nippon, l'érotisme se nourrit d'ombre.
Les Japonais sont excités par des films où des femmes ne font que manger des nouilles huileuses.
Dans le cinéma X japonais, les
femmes ne sont en rien les starlettes délurées que l'on trouve en Occident. Elles ressemblent plutôt à d'innocentes personnes contraintes au sexe par des anonymes salaces. " Une actrice
pornographique devra afficher un air outragé et répéter en geignant "Azukaishi, hanase ! ( j'ai honte, arrêtez) Et ce que guetteront les amateurs, c'est l'expression de son visage, le
moment où, submergée par l'humiliation, elle rougira et sanglotera, sans qu'on sache si c'est de honte ou de plaisir. "
Le shibari, art sophistiqué du ligotage tient une place importante dans l'érotisme japonais. D'une
manière plus générale, il semble qu'au Japon pour devenir accessible au désir masculin, la femme doit être désacralisée, salie, souillée."
Je conclurai avec une citation du photographe érotique Takashi Shima : " S'il n'y a rien à
cacher, c'est qu'il n'y a rien à voir." Et le Japonais veut tout, tout voir, surtout ce qui est caché.
Par michel koppera
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Lundi 3 juin 2019
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Je poursuis notre voyage au cœur de la sexualité du Japon par quelques données statistiques : 40 % des jeunes
Japonais âgés de 18 à 35 ans sont encore vierges de toute expérience sexuelle et, interrogés, la moitié des couples reconnaissent n'avoir pas eu de rapport sexuel depuis plus d'un mois. Les
hommes et les femmes ne se connaissant pas parce que, dans la vie quotidienne, ils ne se fréquentent pas. Alors, beaucoup d'hommes sont tellement terrifiés par le sexe opposé qu'ils se tournent
vers des mises en scène telles que celle du yobai ( déjà abordée dans le premier article) ou ont recours à des love dolls, poupées en silicone
très réalistes dont il existe même des bordels, appelés doll fuzoku !
Par michel koppera
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Vendredi 31 mai 2019
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/2019 08:00
Au japon, le Kitanai, "le sale, le laid", est presque indissociable de la
jouissance, car c'est la transgression à l'état pur. Un cadre français installé dans l'archipel depuis 10 ans, explique : "Il faut bien comprendre que les Japonais se pourrissent
littéralement la vie avec les interdits et les rituels. Alors, tout ce qui franchit l'interdit produit de l'excitation." Tout ce qui suscite un violent dégoût occupe donc une place centrale
dans l'excitation : cela commence par les sécrétions et les mucosités diverses (urine, salive) émises par des acteurs ou, assez couramment, par un animal très peu affriolant pour nous, le poulpe
, mais qui au Japon incarne le pénis. Il y a même des vidéos de jeunes femmes exhibant complaisamment à la caméra leurs dessous de pied sales après avoir marché dans la boue. Et on trouve
également des magazines et films fun, mot qui ne désigne pas des trucs rigolos mais les matières fécales !
pour le poulpe illustrations de Yuji Moriguchi
Par michel koppera
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Mercredi 29 mai 2019
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/2019 08:00
Toutes les informations de cet article proviennent de l'article de l'OBS n° 2843 du 2 mai 2019
Le cinéma érotique japonais est aussi très différent du cinéma porno occidental. Alors que nos films X se
focalisent sur les organes génitaux et l'accouplement, les films japonais mettant davantage l'accent sur l'expresion des émotions.
Ainsi, les "cherry vidéos" mettent en scène de jeunes puceaux maigrichons (des
cherry boys) qui se font violer par des femmes matures. Ce qui excite alors le spectateur, c'est l'effarement qui déforme le visage des jeunes hommes et leur
incapacité (honteuse) à se retenir d'éjaculer.
Par michel koppera
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Lundi 27 mai 2019
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L'OBS n° 2843 du jeudi 2 mai 2019 proposait plusieurs articles regroupés en 32 pages sous le
titre "La folie Japon". Un de ces articles signé Arnaud Gonzague et intitulé "Uniformes, culottes et humiliations" s'intéressait plus
particulièrement à la sexualité nipponne.
Pour mieux comprendre pourquoi la sexualité des Japonais nous paraît étrange, l'anthropologue Agnès
Giard, auteure de l'ouvrage "Imaginaire érotique du Japon" (Editions Albin Michel, 2006), nous explique : " En Occident, l'interdit porte sur l'expression du plaisir
et sur la nudité. Les productions érotiques occidentales montrent donc des personnes qui exhibent leurs organes génitaux et qui semblent en tirer une grande joie sexuelle. Dans l'archipel, la
nudité n'est pas vraiment jugée érotique : l'interdit porte davantage sur l'expression des émotions. C'est donc cela qu'il faut montrer."
De ce postulat, il résulte tout un ensemble de conduites et de fantasmes qui nous paraissent déroutants. Ce sont
quelques-unes de ces pratiques que je vous propose d'aborder dans une série d'articles.
Je commencerai par la pratique du Yobai dans laquelle des clients font l'amour à des
prostituées "endormies" (qui font semblant de l'être) et repartent sans les réveiller.
L'illustrateur Toshio Saeki dont je vous ai déjà parlé et à qui j'ai consacré un album, a bien
entendu représenté ce fantasme, comme dans les deux tableaux suivants :
Par michel koppera
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Vendredi 3 mai 2019
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/2019 08:00
Le saviez-vous ? # 124
L'agalmatophilie ( du grec "agalma" statue) est une paraphilie qui consiste à
ressentir une excitation sexuelle à la vue et/ou au toucher de statues, de poupées ou de mannequins. Cette excitation est provoquée par l'immobilité, l'attitude figée de l'objet à figure humaine
ou animale.
Le pygmalionisme est une variante de l'agalmatophilie où le sujet est excité par sa
propre création. On pense alors à des artistes comme Pierre Molinier ou Hans Bellmer, tous les deux créateurs de poupées très sexuées.
Par michel koppera
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