Vendredi 28 mars 2025
5
28
/03
/Mars
/2025 08:00
"L'accident de l'A85" de Graeme Macrae Burnet est un polar de 332
pages paru en 2017, disponible dans la collection 10/18 (n° 5565)
Tout commence dans les années 80 par un accident de la circulation en pleine nuit sur l'A85, et le décès du
conducteur de la voiture, un certain Bertrand Barthelme, notaire d'une paisible cité alsacienne.
Extrait pages 213-214 : Raymond, 19 ans, fils du notaire décédé, est à Mulhouse où il a fait
la connaissance de Delphine (dite Delph) serveuse dans un bar. Ce soir-là, Raymond a trop bu et est allé vomir aux toilettes :
" Quand il était ressorti des toilettes chez Johnny (le patron du bar), Delph lui avait indiqué d'un
mouvement de la tête de la suivre. La pièce au bout du corridor était sombre et sentait les égouts. Il y faisait froid. Sans cérémonie, Delph avait baissé ses collants et saculotte et s'était
juchée sur une pile de caisses. Il n'y avait pas asez de lumière pour que Raymond puisse voir entre ses jambes. Une ou deux fois, quand sa mère était sortie du lit trop vite, il avait aperçu son
sexe, mais à part ça et ses tripotages avec Yvette (copine de lycée) il n'avait qu'une vague connaissance de l'anatomie féminine. Delph avait déboutonné sa chemise. Elle ne portait pas
de soutien-gorge. Elle avait le torse aussi émacié qu'un adolescent pubère. Elle lui avait suggéré de baisser son pantalon, ce qu'il avait fait. Puis elle l'avait attiré à elle, avait pris son
pénis dans sa main pour le guider dans son vagin, mais il avait éjaculé à l'intérieur de sa cuisse dès qu'elle l'avait touché. Il avait essayé de le lui cacher en donnant des coups de hanches
entre ses jambes comme il avait vu certains acteurs le faire dans des films, mais son érection était vite retombée. Delph ne s'était pas gênée pour lui faire comprendre qu'elle trouvait ses
eforts insatisfaisants. Elle l'avait repoussé et était redescendue de sa pile de caisses. Après avoir essuyél e sperme sur sa cuisse, remonté ses collants et reboutonné sa chemise. Raymond avait
refermé sa braguette. Il avait ramassé le chapeau de Delph qui était tombé par terre et le lui avait rendu en marmonnant des excuses.
- Ne t'en fais pas, avait-elle répondu. Luc (un client du bar) s'occupera de moi tout à
l'heure. "
illustration de Varenne
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Vendredi 21 mars 2025
5
21
/03
/Mars
/2025 08:00
Dans la série "l'être et le paraître", voici le deuxième épisode
Par michel koppera
-
Publié dans : au jour le jour
-
0
Vendredi 14 mars 2025
5
14
/03
/Mars
/2025 08:00
"Le monstre de Florence" de Douglas PRESTON et Mario SPEZI est
un documentaire policier paru en 2008 aux USA puis en 2010 en France (traduction de Sebastian Danchin). Il est disponible dans la collection de
poche J'ai lu Policier (415 pages)
L'ouvrage retrace avec minutie toutes les péripéties et rebondissments de la traque du Monstre de Florence,
tueur de couples en série qui a sévi dans les collines de Florence entre 1974 et 1985.
Extrait page 32. Cet extrait décrit le contexte dans lequel s'incrivent
tous les meurtres du monstre de Florence.
" En Italie, la plupart des gens vivent chez leurs parents jusqu'au mariage et il n'est pas rare
que celui-ci survienne tard dans la vie. Donc, faire l'amour dans une voiture prend des allures de sport national. À en croire certaines estimations, un Florentin sur trois aurait été conçu
ainsi. Tous les week-ends, les collines proches de la ville servent de refuge à de nombreux couples qui garent leur véhicule au milieu des près, dans les champs d'oliviers ou les chemins
creux.
Les enquêteurs ne vont pas tarder à découvrir que des dizaines de voyeurs battent la campagne la
nuit afin d'espionner ces ébats. On leur donne couramment le nom d'Indiani, c'est-à-dire d'Indiens, à cause des ruses de Sioux auxquelles ils ont recours pour rester discrets. Certains
n'hésitent pas à utiliser des équipements électroniques sophistiqués, notamment des magnétophones munis de micros à parabole ou des appareils photo à infrarouge. Les Indiani ont divisé
les collines en territoires bien délimités, placés sous le contrôle d'une "tribu" chargée de repérer les meilleurs postes d'observation. Quelques-uns sont spécialement convoités, soit du
fait de leur proximité avec certains lieux de rencontre, soit parce qu'ils permettent de surveiller les "bonnes voitures", surnommées de la sorte pour des raisons faciles à imaginer. Ces bonnes
voitures rapportent même de l'argent, car elles font l'objet d'un troc sordide et permettent à certains Indiani de repartir les poches pleines après avoir cédé leur poste à un
autre. Les voyeurs les plus fortunés n'hésitent pas d'ailleurs à payer des guides pour leur faire découvrir les endroits les mieux placés et les moins risqués."
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Vendredi 7 mars 2025
5
07
/03
/Mars
/2025 08:00
Souvenez-vous du temps pas si lointain où l'on découvrait toutes les capacités insoupçonnées de l'informatique, des
nouveaux horizons qui s'ouvraient à nous... et du nouveau vocabulaire : modem, processeur, interface...
Par michel koppera
-
Publié dans : souvenirs
-
0
Vendredi 28 février 2025
5
28
/02
/Fév
/2025 08:00
Lecture du soir : je me souviens qu'il y avait autrefois, à la télé, une émission littéraire qui
s'appelait "Lectures pour tous". Ici, la lectrice nous paraît plus captivante que le livre qui d'ailleurs n'a pas de titre !
Par michel koppera
-
Publié dans : souvenirs
-
0
Vendredi 21 février 2025
5
21
/02
/Fév
/2025 08:00
La photo : parler la même langue
La lecture
L'environnement de la photo est on ne peut plus simple : un canapé en tissu rouge orangé, une console en bois sur
laquelle est posé un vase blanc qui contient un bouquet de fleurs qui paraissent séchées. Mais l'essentiel n'est pas là, il est au premier plan, devant nos yeux : un jeune couple qui baise à la
paresseuse. Ils ne se sont même pas la peine de se dénuder entièrement. Juste ce qui est nécessaire à leur projet. Il lui a enfilé sa grosse queue dans la chatte... Jusque-là rien
d'extraordinaire. Non, ce qui est remarquable, c'est la sensualité du jeu de leurs bouches. La jeune femme a une langue merveilleuse dont elle sait faire usage : elle la darde comme celle d'un
serpent pour aller à la rencontre, à la recherche de celle de son baiseur. Elle ouvre bien les yeux pour ne rien perdre de sa jeunesse. J'imagine la saveur sucrée de leurs salives mêlées...
J'aime beaucoup cette photo, elle est pour moi synonyme d'abandon, de jouissance simple et sincère... Ces deux-là découvrent la vie dans ce qu'elle a de plus beau, de plus essentiel : le bonheur
absolu d'aimer.
Par michel koppera
-
Publié dans : storynet
-
1
Vendredi 14 février 2025
5
14
/02
/Fév
/2025 08:00
L'article est paru dans le Canard Enchaîné n° 5439 du 5 février 2025 dans
la rubrique ZigZag page 5
GUERRE ET PETS
"Une Britannique de 25 ans a été condamnée pour envoi de "fart selfies", littéralement des "selfies à
pets", à la compagne de son ex-conjoint (source : bbc.com le 30/01). Une forme de cyberharcélement pour laquelle l'intéressée a plaidé coupable. Les procureurs ont expliqué qu'elle
"plaçait la caméra sous ses fesses" tout en laissant visible "son visage souriant à la caméra" ce qui en plus de requérir une certaine habileté, prouve qu'elle ne manquait pas
d'air.
Seule consolation pour la victime, les smartphones ne transmettent que l'image et le son, et pas encore
l'odeur..."
Par michel koppera
-
Publié dans : au jour le jour
-
0
Vendredi 7 février 2025
5
07
/02
/Fév
/2025 08:00
L'être et le paraître : tout est dit dans le regard...
Par michel koppera
-
Publié dans : storynet
-
1
Vendredi 31 janvier 2025
5
31
/01
/Jan
/2025 08:00
Article de Wikipédia JOI LANSING
Voici le portrait qu'en dresse James Ellroy dans "Extorsion" (187 pages) ,
ouvrage paru en paru en 2014 aux éditions Payot (texte traduit de l'américain par Jean-Paul Gratias)
Page 62 : "Joi a débarqué à Hollywood en 1942. Elle avait quatorze ans. Elle s'est inscrite à la MGM et a
fait connaissance de tout le monde. Elle était à la fois tout à fait quelconque et dotée d'un carnet d'adresses diablement abondant. Elle savait tout. C'était un annuaire ambulant. Elle
connaissait des barmans, des bordeliers et des boniches, des pornographes, des proxénètes et des pouffes, des directeurs de casting, des dealers de dope et des don juan sans états d'âme. Elle
connaissait une profusion de pétasses dans le pétrin. Elle savait que cette capitale de la corruption avait besoin d'un seul et unique Monsieur-réponse-à-tout. Tel était mon rôle."
Par michel koppera
-
Publié dans : jadis et naguère
-
1
Vendredi 24 janvier 2025
5
24
/01
/Jan
/2025 08:00
Vu et récupéré pour vous en page 6 du Canard Enchaîné n° 5437 du mercredi
22 janvier ce dessin de Soph' à propos des décrets de Trump visant à expulser des USA les immigrés...
Par michel koppera
-
Publié dans : au jour le jour
2
Derniers Commentaires