Vendredi 24 octobre 2025 5 24 /10 /Oct /2025 08:00

"American psycho"est un roman paru aux USA en 1991, puis en 1992  en France chez Salvy Éditeur. Il est disponible dans la collection Points n° R601 (513 pages). Roman traduit de l'américain  par Alain Defossé

La  lecture d'"Américan psycho" a été pour moi un choc comme on en connaît peu. Je le classe parmi les oeuvres les plus importantes de la littérature du 20ème siècle (comme "Au-desous du volcan" de Malcolm Lowry, "Cent ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez ou "Belle du seigneur"d'Albert Cohen). Une fois la lecture achevée, je me suis renseigné sur ce roman et j'ai appris qu'il avait fait l'objet d'une adaptation cinématographique plutôt décevante.  Il est vrai que transposer une œuvre aussi clivante au cinéma est un vrai défi que seul un réalisateur comme Quentin Tarentino aurait pu relever !

Mais assez de louanges et revenons-en au texte ! Golden boy de Wall Street, le narrateur se nomme Patrick Bateman, il a 26 ans, il est riche, beau, ne porte que des fringues de luxe, ne dîne que dans des restaurants chics et surtout très chers, se fait quotidiennement plusieurs lignes de coke, méprise les pauvres et surtout les SDF... Le jour, il consomme, la nuit venue, il tue... Je ne vous en dirai pas plus. Un livre qui ne vous laissera pas indifférent.

Extraits du chapitre intitulé "Les filles" qui débute page 218 et s'achève page 229. Patrick passe la soirée chez lui en compagnie de deux jeunes femmes, Christie jeune prostituée "ramassée" dans la rue d'un quartier malfamé et Sabrina recrutée sur une plateforme d'escort girls.

1) Page 222 : En attendant l'arrivée de Sabrina, Christie prend un bain. Patrick la regarde...

" Tenant dans ma main un sein menu, presque enfantin, je déclare : " Je veux te laver le sexe."

Elle me dévisage, et son regard est celui d'une gamine de dix-sept ans, puis baisse les yeux sur son corps qui baigne dans l'eau. Avec un haussement d'épaules imperceptible, elle pose son verre sur le rebord de la baignoire et glisse une main vers les poils clairsemés, blonds également, sous son ventre plat, d'une blancheur de porcelaine, écartant légèrement les jambes.

– Non, dis-je calmement. Par derrière. Mets-toi à genoux.

Elle hausse les épaules de nouveau.

– Je veux regarder. Tu as un très joli corps, dis-je, la pressant de se mettre en position.

Elle se retourne et se met à quatre pattes, le cul hors de l'eau, tandis que je fais le tour de la baignoire pour miueux voir son sexe, qu'elle tripote d'une main savonneuse. Je glisse ma main par-dessus son poignet, jusqu'à son anus que j'enduis doucement d'une goutte d'huile de bain. Il se contracte. Elle pousse un soupir. J'ôte mon doigt pour le glisser dans son con, en-dessous, et nos doigts entrent, ressortent ensemble, entrent de nouveau. Elle est mouillée à l'intérieur, et j'en profite pour remonter jusqu'à son trou du cul, dans lequel j'enfonce mon doigt sans difficulté, jusqu'à la jointure. Elle se contracte, deux fois, et se tend, recule sur mon doigt, sans cesser de se toucher."

2° Page 226 . Sabrina est arrivée, le trio est en place.

"Nous voilà tous les trois sur le lit japonais. Christie est à quatre pattes, la tête tournée vers le chevet, le cul en l'air, et je la chevauche, comme si j'étais sur le dos d'un chien ou quelque chose comme ça, mais à l'envers, mes genoux appuyés sur le matelas, ma queue à moitié raide, face à Sabrina qui regarde le cul offert de Christie d'un air déterminé, avec un sourire douloureux, tout en se branlant pour mouiller  ses lèvres , en passant dessus son index luisant, comme si elle se mettait du lip-gloss. Avec mes deux mains, je maintiens ouverts le cul et le con de Christie, pressant Sabrina de s'approcher et de les renifler. Sabrina a maintenant le visage à la hauteur du sexe de Christie, que je doigte vaguement, et je la rapproche encore, pour qu'elle vienne sentir mes doigts, que je lui fourre dans la bouche et qu'elle suce goulûment. De l'autre main, je continue de massser le petit con serré de Christie, lourd, mouillé, trempé sous l'anus dilaté.

– Sens-le, dis-je à Sabrina, et elle s'approche encore, à cinq centimètres du trou du cul de Christie. Ma queue est bien raide à présent, et je ne cesse de me branler pour la maintenir ainsi.

– Lèche-lui d'abord le con, dis-je à Sabrina et, avec sa main, elle l'écarte et se met à lapper comme un chien, tout en massant le clitoris, avant de remonter jusqu'au trou du cul, qu'elle lèche de la même façon. Christie commence à gémir sans pouvoir se contrôler, et à tendre son cul plus fort, contre le visage de Sabrina, contre sa langue, que Sabrina introduit lentement dans l'anus de Christie, puis retire. Je les observe, pétrifié, puis commence à frotter vivement le clito de Christie qui se cambre contre le visage de Sabrina en criant "Je jouis" et, se pinçant le bout des seins, s'abandonnant à un orgasme interminable. Peut-être fait-elle semblant mais, comme j'apprécie le spectacle, je ne le gifle pas, ni rien."

J'arrête là. Les sous-entendus de la dernière phrase de cet extrait sont glaçants. Comme vous vous en doutez,  la soirée est loin d'être finie. Il reste encore 3 pages de récit que je vous laisse le "plaisir" de découvrir dans le prochain article. Bonne lecture...

american psycho

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 17 octobre 2025 5 17 /10 /Oct /2025 08:00

Anne Van der Linden est une artiste française née en 1959. Je vous recommande vivement d'aller consulter sur internet les articles qui lui sont consacrés et surtout les images de ses tableaux qui révèlent un univers fantasmatique très riche et troublant. Elle sera la dernière artiste à figurer dans le Musée Koppera...

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Samedi 11 octobre 2025 6 11 /10 /Oct /2025 08:00

Dans le deuxième volet de Millénium, sous-titré "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette", on retrouve avec bonheur les protagonistes du premier volume, dont Lisbeth Salander, Mickael Blomkvist... Le roman aussi volumineux que le premier est paru en France chez ACTES SUD en 2006 puis dans la collection de poche BABEL NOIR n° 52 (792 pages) La traduction du suédois a été assurée par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Extrait pages 179-180 : Lisbeth est au lit avec son amie Mimmi. (Dans ce roman, les scènes de sexe sont très rares et surtout furtives.)

"Avec Mimmi, Lisbeth ne ressentait qu'une attente bourrée de désir. Elle se laissa docilement faire lorsque Mimmi la roula sur le dos et écarta ses jambes. Dans la pénombre, elle regarda Mimmi se dévêtir à son tour, et elle fut fascinée par la courbe de ses seins. Puis Mimmi lui couvrit les yeux du tee-shirt qu'elle venait de retirer. Lisbeth entendit un froissement de vêtements quand Mimmi finit de se déshabiller. Quelques secondes plus tard, elle sentit la langue de Mimmi sur son ventre, juste au-dessus du nombril, et ses doigts à l'intérieur des cuisses. Elle fut d'un coup plus excitée qu'elle ne l'avait été depuis longtemps. Elle serra les yeux sous le bandeau et laissa le soin à Mimmi de déterminer le rythme."

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Samedi 4 octobre 2025 6 04 /10 /Oct /2025 08:00

Des photos d'elle étaient déjà parues sur le blog en 2014. En voici une dernière, un close-up, plus récente.

beaute slave1

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Vendredi 26 septembre 2025 5 26 /09 /Sep /2025 08:00

MESSAGE IMPORTANT : le mardi 4 novembre 2025,  je cesserai de tenir mon blog. Parce que ce jour-là, il aura exactement 18 ans et que je suis un peu, voire beaucoup, fatigué de le gérer au jour le jour d'autant plus que, depuis plusieurs années, le nombre de mes lecteurs et des commentaires associés diminue inexorablement (la responsabilité de ce désamour est en grande partie liée à l'absence totale de gestion de la part d'EROG qui a totalement abandonné le suivi de ses auteurs). Il faut savoir dire STOP !

Pour laisser à ceux que cela intéresserait le temps de télécharger des documents ou des articles, je ne fermerai définitivement le blog qu'à la fin de l'année

Néanmoins vous pourrez toujours me contacter par mail à mon adresse habituelle : mkoppera@orange.fr (j'ai encore beaucoup de découvertes et de coups de coeur à partager)

En attendant, je vous laisse avec cette illustration dont je vous abandonne le plaisir d'en trouver l'auteur

illustration


 


 


Par michel koppera
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Vendredi 19 septembre 2025 5 19 /09 /Sep /2025 08:00

Carla Williams est une photographe et historienne de l'art née en 1965 à Los Angeles. Dans les années 80 elle a réalisé une série d'autoportraits intitulée "Tender".

C'est une de ces photos prise en 1988 que je vous propose aujourd'hui. J'ai eu un coup de coeur pour cette image que je trouve très belle, d'une grande sensualité et je ne saurais dire pourquoi émouvante. Je vous laisse vous faire votre propre opinion. 

carla williams 1988

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Vendredi 12 septembre 2025 5 12 /09 /Sep /2025 08:00

Hervé Le Tellier : "L'anomalie", roman paru en 2020 aux Editions Gallimard. Edité en collection de poche Folio n° 7096 (397 pages). Cet ouvrage a été récompensé par le Prix Goncourt en 2020.

Afin de ne pas "divulgâcher" l'histoire, je ne vous révèlerai rien du scénario. Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous dirai simplement que ce récit vous emportera très, très loin...  

Extrait pages 313-314.

" Lucie l'a rencontré (Raphaël) il y a un an sur un tournage. Un Cameraman. Malgré sa silhouette courtaude, son nez de boxeur, Raphaël a du charme. Elle a compris qu'elle lui plaisait. De temps à autre, elle l'appelle : s'il est libre, elle vient, entre, l'embrasse à peine. Elle se déshabille, s'allonge sur le lit, et elle veut qu'il la prenne, par-derrière, toujours, en lui tirant les cheveux, en lui tenant les hanches ; elle jouit, puis elle le chasse hors d'elle, le branle avec vigueur, l'abandonne dès son plaisir, prend une courte douche, repart aussitôt. Elle ne cherche rien de plus. Ce n'est pas son jardin secret, c'est un terrain vague. Avant Raphaël, il y en a eu d'autres. C'est tellement plus simple de ne pas aimer."

anomalie

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 5 septembre 2025 5 05 /09 /Sep /2025 08:00

Gustave COURBET, "Correspondance avec Mathilde" paru aux Editions Gallimard/ Ville de Besançon en 2025 (collection ARTS ET ARTISTES) 358 pages

Le contexte : cette correspondance composée entre le 21 novembre 1872 et le 2 mai 1873 (162 jours) regroupe 115 lettres (90 de Mathilde, 25 de Courbet) sur les 152 de la correspondance originelle (il manque une quarantaine de lettres de Courbet jamais retrouvées). Il s'agit de la correspondance intime et érotique entre Gustave Courbet et Mathilde Montaigne Carly de Svazzema, "aventurière". Les deux protagonistes ne se rencontreront jamais, mais Mathilde profita de l'occasion pour extorquer à l'artiste quelques oeuvres qu'elle lui proposait de négocier avec des galéristes parisiens. Il faut dire qu'à cette époque de sa vie, Courbet était, suite à son engagement actif pour la Commune de Paris, dans une mauvaise passe financière et judiciaire car il était menacé de poursuites pour avoir participé à la destruction de la Colonne Vendôme. Il s'était alors installé à Besançon, tout près de la Suisse, où il comptait trouver refuge en cas de besoin.

Je vous ai sélectionné deux extraits de lettres  (sans correction des éventuelles fautes) :

Extrait n° 1, page 140 : Lettre de Mathilde datée du vendredi 27 décembre 1872

" Mon cœur avec toutes ses aspirations, ses désirs et sa flamme, mes seins tout gonflés  et tous palpitants d'amour, mon ventre rebondi. Tant de plaisirs, de désirs, de voluptueuses flammes. Cette motte toute en transpiration, si belle, si ardente, si merveilleusement dorée, mon grand con tellement mouillé que tu ne voudrais plus y pénétrer jusqu'à ce que je l'aie laissé raidir de nouveau. Tu boiras ses aspirations, ses désirs ! Et avec lui tu désireras aussi. D'une main je te branlerai la pine doucement, gentiment, comme un frôlement de satin. Je me branlerai les boutons pour faire couvrir mes joues de la rougeur de l'amour et au moment désiré tu retournes ta femme chérie, tu pelotes ses fesses rebondies, tu suces sa petite languette, tu l'encules et nous jouissons ensemble à en mourir et à dire : merci.

Nos mains se crispent mutuellement, nos pieds se raidissent, nos yeux meurent amoureusement et nous crions : assez. Mais nous sommes prêts encore à recommencer des chinoiseries. Je me mettrai en levrette, en chiennette, en colimaçon, en tout ce que tu voudras. Tu m'expliqueras les positions. (...) Je te baiserai bien. Tu me fouteras bien. Je te sucerai partout, je te lécherai tes beaux yeux, je boirai tes beaux cils, je dévorerai ton beau corps avec toutes mes ouvertures et tu en feras où il n'y en aura pas, pour que ce soit toi seul qui aies passé par là. Je serai la petite putain de mon Gustave, à lui tout seul naturellement. (...)

Toute à toi éternellement. Ta petite femme amoureuse, voluptueuse et putain pour toi."

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Extrait n° 2  pages 234 : Lettre de Gustave datée du 16 ou 17 mars 1873.

"Chère putain de mon cœur, de mes rêves, de mes désirs ! Ma tête, mes nuits, mes jours sont pleins de ton image, de tes charmes si exubérants, si puissants par leurs formes, leur poids, leurs couleurs, leurs sensualités.

Fouteuse sans pareille, déchargeuse énivrante si délicate au toucher, si accessible à la jouissance. Je sens que ton foutre s'augmente de jour en jour, qu'il acquiert de la blancheur et qu'il s'épaissit. Qu'il me tarde de l'entendre clapoter dans sa belle gogotte aux poils dorés ; quel bruit charmant, quelle musique d'amour !! Toi qui décharges si bien maintenant, comme tu vas recommencer facilement, quel bain charmant et doux ma pine va prendre dans ce grand con adoré, dans ces languettes fines et bandantes, dans ces grandes lèvres rebondies. Pourvu que nous puissions y faire entrer mes couilles aussi, que je te remplisse le ventre, que tu me sentes selon tes désirs et ta volupté.

Ah ! Cette belle grande gogotte, comme nous allons en avoir soin, comme nous la tiendrons fraîche et rose, toujours ferme, avec des petits bains astringents pour la maintenir dans sa belle forme. Dis-moi encore si ses poils croissent jusqu'au bord de ses lèvres, ou si elles sont dégagées de ta motte, dis-moi si ta motte a beaucoup d'ampleur, si ses poils te montent bien haut sur le ventre.

Qu'il me tarde de la voir, de l'étudier, de la sucer, de lui mordre son bouton rose et bandant, de jouer avec ses petites langues dans ma bouche, de les agiter, de sentir ton foutre couler dans ma barbe; de te voir séparer tes belles fesses avec tes petites mains et ouvrir ton beau petit trou du cul jusqu'à ce qu'il soit rose et rond comme un con d'enfant.

Qu'il me tarde de te voir me suçant la pine en la parcourant de tout son long parfois, et d'autres fois lui suçant seulement son gland, le faisant entrer et ressortir puis enfin l'enfoncer profondément avec ardeur aussi profond que possible afin de recevoir son foutre."

courbet2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 29 août 2025 5 29 /08 /Août /2025 08:00

Bientôt la rentée universitaire. Les nouveaux éudiants des deux sexes vont assister à des réunions de présentation de leurs études... Ils et elles écouteront attentivement, sagement... enfin presque... N'est-ce pas mademoiselle ?

rentree


Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 22 août 2025 5 22 /08 /Août /2025 08:00

L'été n'est pas mort. Dans la douce chaleur de l'après-midi, c'est l'heure des plaisirs simples : un sorbet bien glacé à boire à la paille et une  bonne masturbation. Le bonheur de l'instant est là, à portée de bouche et au bout des doigts...

plaisir

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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