Vendredi 12 avril 2024 5 12 /04 /Avr /2024 08:00

Lu pour vous dans le Nouvel Obs n° 3104 du 28 mars, en page 54 un long article signé Renée Greusard intitulé : "Sextoy Don d'orgasmes"

L'article est entièrement consacré au dixième anniversaire du Womanizer, stimulateur clitoridien aux 10 millions d'utilisatrices

Ce sextoy mis au point par un couple bavarois (Michael  et Brigitte Lenke) se distingue des autres articles d'abord par son mode opératoire ; "Il stimule le clitoris, mais sans le toucher." " De délicates vibrations d'air pulsé exercent une double action simultanée d'aspiration et de massage, pour un orgasme hors du commun. "

Autre particularité, il ne ressemble pas du tout au stéréotype du sextoy. On est loin du godemiché en silicone... (voir photo ci-jointe) Seul bémol, ce petit bijou a un prix : entre 69 et 209 euros. Mais quand on aime, on ne compte pas ! 

womanizer

Pour terminer, cette statistique : " Il y a trente ans, seules 42% des femmes déclaraient se masturber. Aujourd'hui, elles sont 82 %."

Si vous êtes vous-même utilisatrice d'un Womanizer ou si vous avez une partenaire qui s'en sert, vos commentaires sont les bienvenus et espérés

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 9 avril 2024 2 09 /04 /Avr /2024 08:00

Anixa CARRIE : "Tock" (214 pages), paru en mars 2024 aux Éditions KUBIK, collection OUTRENOIR

Tock

Mon commentaire 

Elle a une vingtaine d'années, on l'appelle "Tock". Elle coche toutes les cases de l'exclusion sociale : une tignasse rousse, un papa qui se suicide, une maman qui sombre dans l'alcoolisme, une scolarité chaotique... Même son nom, Anaïs Tocsin, ne présage rien de bon. Son errance va croiser celle d'un "mauvais garçon". Je vous laisse découvrir la suite.

Écrit à la première personne, le récit d'Anixa Carrie nous immerge dans un monde parallèle, celui de la petite délinquance, des plans foireux, de l'argent qu'on croit facile, un monde où la machine judiciaire broie les individus, jusqu'à la prison où l'on se sent parfois plus en sécurité que dehors.

Un beau roman noir contemporain sur les ravages du déterminisme social.

Extrait pages 72-73. Anaïs qui vient d'avoir son bac décide qu'il est temps de perdre sa virginité. Elle va se donner à un jeune rencontré dans une soirée. Il la raccompagne en voiture. 

" On s'est garés sur le chemin. Il a éteint les phares, puis il a allumé l'ampoule du plafonnier. Il n'était ni beau ni moche. Il était celui qu'il devait être, le mec qui allait faire de moi une femme.

Je me suis tournée dans sa direction, on s'est regardés. On ne devait pas être très expressifs. On se regardait, juste. J'ai avancé mon visage vers le sien, et on s'est embrassés. Ce n'était pas spécialement désagréable. Son haleine ne puait pas. Il a glissé sa langue dans ma bouche, et c'était parti.

Je me rappelle que je portais une robe, un truc léger. Il a posé ses mains sur mes cuisses. Il m'a caressée, un peu tremblant. J'ai écarté les jambes. J'ai touché son sexe, il bandait déjà. 

– Attends ! il m'a prévenue. J'ai ce qu'il faut dans la boîte à gants.

Il a fouillé à l'intérieur, en a retiré un préservatif. On a repris les embrassades. C'est lui qui s'est occupé du préservatif. Je n'avais aucune idée de comment faire.

Quand j'écris que ça a été pénible, c'est parce que je n'avais pas super envie et que c'était dans le but de m'en débarrasser. Après, il était assez doux, pas bourrin. Il respirait fort, mais il n'était pas lourd, il faisait gaffe de ne pas m'écraser. Il prenait soin de moi.

On l'a fait sur la banquette arrière, un classique. Il bougeait au-dessus de moi. Je voyais ses yeux serrés, sa bouche entrouverte. Je m'agrippais à ses épaules. Il y a un détail qui ne m'allait pas, et dont je me rappelle distinctement, c'était la croix du Christ qu'il portait autour du cou. Elle n'en finissait pas de se balancer au rythme des coups de reins. Parfois, elle m'effleurait la figure et je ne le supportais pas, alors je lui ai dit : 

– Vire-moi ça, putain ! Vire-moi ton pendentif !

– Hein ? Quoi ? il s'est étonné, avant de comprendre et d'obéir. 

Qu'est-ce que je peux ajouter ? Je n'ai pas senti une douleur extrême. J'ai léger saigné. Je n'ai pas joui au moment où il a joui. J'ai eu moins de plaisir que lorsque je m'étais caressée. Mais c'était réglé. Je pouvais partir de ce bled sans être à côté de la plaque. C'était le but, c'était ce que je voulais."

tock 2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 5 avril 2024 5 05 /04 /Avr /2024 08:00

Sylvain LAINÉ est un artiste français né en 1976, dont l'œuvre est  concacrée à l'érotisme que ce soit en peinture ou en littérature.Il réside en Ardèche. Voici quelques tableaux représentatifs de sa production (extraits d'une série ayant pour cadre un bar portuaire, lieu propice aux rencontres insolites, aux fantasmes... à la prostitution aussi. )

sl la mome vanille

La môme Vanille

sl louison

Louison

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La pisseuse

sl mimosa

Mimosa

sl fanette et grenadine

Fanette et Grenadine

sl louison et vanille

Louison et Vanille

Concernant sa bibliographie, il a publié trois romans, tous paru aux éditions Tabou : L'autel de l'extase, Slow sex au mas de Virginie et Orgasme cosmique au Ran du Chabrier. À ce jour, je n'ai lu aucun de ces ouvrages mais dès que ce sera fait, je vous promets d'y consacrer un article

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Mardi 2 avril 2024 2 02 /04 /Avr /2024 08:00

Lu pour vous dans le Canard Enchaîné n° 5394 du mercredi 27 mars, page 5, dans la rubrique Drôles de zigs, ce court article :

" ESTEE WILLIAMS, influenceuse américaine aux 150000 abonnés sur TikTok, fait partie du mouvement des "tradwives", qui revendiquent un modèle de soumission à l'homme et le retour de la femme au foyer (cf le JDD du 24-03) : selon "cette blonde pulpeuse au look années 50", le mari "ne s'occupe pas des tâches ménagères", tandis que la femme "doit préparer la maison pour son retour". Elle ajoute : "Je fais passer ses désirs avant les miens."

C'est le retour à l'âge du fer.. à repasser ? 

cuisine2

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Vendredi 29 mars 2024 5 29 /03 /Mars /2024 08:00

Voici une nouvelle représentation de la théorie de l'évolution qui tient compte des progrès récents en terme de communication !

evolution

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Mardi 26 mars 2024 2 26 /03 /Mars /2024 08:00

Dans le roman "La négresse rousse" de Calixthe Belaya (voir article du 19 mars) l'histoire est racontée du point de vue de Mégrita, jeune fille aux cheveux roux, qui observe le comportement des villageois. 

Ainsi page 258, voici qu'une rumeur se répand concernant le Chef du village, déjà marié à Ngomo, une matronne imposante :

" On murmurait que bientôt il y aurait une nouvelle épouse, une espèce de saucisson noire et velue au corps long et maigre. Étranges, les hommes, plus ça vieillit, plus ça recherche des désirs compliqués pour arriver au plaisir."

Pour une fois, ne voulant offenser personne, je ne vous proposerai pas d'illustration pour accompagner cette citation. À chacun de vous se faire une image mentale correspondant à ce qu'en dit l'auteure : "une espèce de saucisson noire et velue au corps long et maigre"


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Vendredi 22 mars 2024 5 22 /03 /Mars /2024 08:00

Lu pour vous, dans L'OBS3102 du jeudi 14 mars, un article de Nolwenn Le Blevennec intitulé " La cavalière nymphomane "(pages 58-59)

L'article a pour point de départ les propos très controversés tenus par Gérard Depardieu en 2018 dans un film de Yann Moix sur les effets supposés de la pratique de l'équitation sur la sexualité des femmes et des jeunes filles, reprenant à son compte le fantasme de la cavalière nymphomane. Ces propos ont, à juste titre il me semble, fait scandale, puisqu'ils suggéraient que les cavalières montent à cheval dans le but de se masturber... Dans l'article, une cavalière prénommée Karen s'indigne :" Donc vous pensez qu'on se masturbe en galopant, c'est ça ? Mais quel âge avez-vous, 12 ans ? Désolée d'éclater votre bulle de fantasmes, mais non. Le contact avec la selle n'a rien de sexuellement stimulant. Galoper sur n'importe quelle distance est très fatigant, et les cavaliers ne sont souvent pas assis." Rosalind, une autre cavalière, ajoute :" Les femmes ne montent pas plus sur leur vulve que les hommes ne montent sur leur scrotum. Je suis beaucoup trop concentrée sur l'assise, la posture, la communication avec le cheval pour me soucier de sexualité." 

obs 3102

L'article s'intéresse aussi à une polémique semblable au sujet de la pratique de la bicyclette par les femmes. Ainsi dans "Hygiène du vélocipédiste" paru en 1888, le docteur Philippe Tissié, s'inquiétait du "désordre que cette machine provoque sur les organes génitaux des femmes". Et en 1900, un autre docteur, un certain Ludovic O'Followell, dans son livre intitulé "Bicyclette et organes génitaux" développait le même point de vue :" Depuis longtemps déjà, on écrit que les mouvements des cuisses à bicyclette provoquent des frottements, des frictions des lèvres et du clitoris et amènent la femme à des pratiques vicieuses." 

obs3102-1

Cependant, l'écrivaine féministe Hollie McNish, tout en se moquant de la pudibonderie de l'Angleterre victorienne qui recommandait aux petites filles de monter leurs chevaux à bascule en amazone, voire de ne pas jouer du tout avec, se montre moins catégorique avec la pratique du vélo :" J'ai parfois une sensation agréable au niveau de la vulve quand j'en fais, surtout si je me penche un peu en avant. Ils avaient donc raison à ce sujet. la bicyclette, ça peut être chaud."

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 19 mars 2024 2 19 /03 /Mars /2024 08:00

"La négresse rousse" est un roman de Calixthe Belaya paru en  1989 aux Éditions Belfond sous le titre "Seul le diable le savait", puis en 1997 en édition de poche J'ai lu (n°4601) sous le titre "La négresse rousse" (310 pages)

Dans le petit village de Wuel, à l'ouest du Cameroun, vit Mégrita (dite Mégri), une adolescente aux cheveux roux entourée de Dame maman (sa mère) et de ses deux pères (l'un appelé "le Pygmée", l'autre "le bon Blanc"). L'arrivée dans le village d'un homme inconnu aux étranges pouvoirs de divination, appelé "l'Étranger", va bouleverser l'ordre social établi.

Extrait pages 96-97 : Mégri est tombée sous le charme de l'Étranger qui l'entraîne dans sa case

" Je voulais l'Étranger. La nécessité de la possession amoureuse s'empara de moi.

Vertige, le contact de sa peau me saisissait. J'aurais voulu écarter, anéantir d'un coup de rasoir tout ce qui m'éloignait de sa peau : boubou, pantalon, slip. L'arracher à toutes ces pelures.

Sans grande hâte mais sans perdre de temps, l'avidité griffue dans les mains, je l'entraînai vers le lit, le regard crispé et raidi sous la tension du désir charnel. Bretelles, agrafes, fermetures, tristesses, angoisses, étoffes, toutes ces interférences furent balayées par les larmes violentes du désir.

Il m'embrassa les joues, les lèvres. Sa langue à la saveur de mangue et de tabac me fait défaillir. Lentement, ses lèvres descendent, dessinent des arabesques sur mes seins, sur mon ventre. Encouragé par mon trouble, il saisit mes jambes, l'une après l'autre, les porte sur ses épaules et s'enfonce en moi. Le contact de son membre dans ma chair m'arrache un léger cri. Honteux mais souriant, il me demande s'il m'a fait mal. Comment lui expliquer ce désir d'une intensité incommensurable qui me prend jusqu'à la douleur et dont l'effet persiste alors qu'il se trouve comblé ? Lentement, il m'éduque, il me disloque, il me réinvente. Sur nos corps, la sueur. De l'index, il déplace une goutte, sourit. Nos hanches s'épousent, s'élèvent, synchroniséees, langoureuses, flottantes comme pour arrêter l'espace et le temps. Le temps qui s'efface. L'espace aussi. La proximité du plaisir accélère nos mouvements, encense la nuit d'un doux bruissement de voix qui, bientôt, débouche sur une plage de cris et de râles. Il s'écroule sur moi tel un chêne abattu. Saisie des braises de merveille, je ferme les yeux pour relire des moments déjà perdus, presque invisibles. La lampe des souvenirs s'éclaire. Je comprends enfin qu'avant, avec Erwing (son petit ami d'enfance), c'était un jeu. Une petite fille babillait des niaiseries à un Prince immatériel en lançant gauchement vers le ciel des mots d'amour.

J'étais demeurée intacte dans l'attente du roi, celui qui dispense le salut. Allongé à mes côtés, l'Étranger a la beauté d'un statue, les muscles saillants et durs.

negresse rousse

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 15 mars 2024 5 15 /03 /Mars /2024 08:00

Le saviez-vous, # 150

Avez-vous déjà entendu parler de la hiérophilie ? Non ? Mais si je vous dis qu'en grec le radical hieros signifie sacré, alors vous devez commencer à comprendre ! Hiérophilie veut donc littéralement dire amour du sacré. Plus simplement attirance érotique pour les choses sacrées.

Des exemples de conduite hiérophiles ? Se masturber avec des objets de culte ou détourner un rituel religieux pour lui donner un caractère sexuel... Les variations de la hiérophilie sont quasiment illimitées, allant de l'habituel fantasme de la nonne et du moine lubriques, au fétichisme des statues représenté dans des gravures de Félicien Rops jusqu'aux pratiques extrêmes du sado-masochisme, comme dans les "120 jours de Sodome" du Marquis de Sade...

Pour illustrer cet article, voici 11 images "hiérophiles"

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Mardi 12 mars 2024 2 12 /03 /Mars /2024 08:00

Exercices d'écriture n° 16

La photo

duo16

Les textes

Le texte du mari

 

Michel avait fait venir au Château du Ruisseau six de ses amis, chasseurs, j’étais avec eux dans le salon, nous discutions. Michel les avait prévenus d’une partie de chasse particulière, ce qui ne manquait pas de les étonner puisque nous étions au mois d’août.

Il vint nous rejoindre et expliqua que le terrain de chasse allait être divisé en six parcelles, chacun devant se tenir sur sa parcelle, qui lui serait attribuée par tirage au sort.

La particularité était que chacune des parcelles avait une configuration biscornue, afin que chacune soit mitoyenne des autres et composée de chemins boisés, haies, bosquets, landes, clairières..

Michel fixa ensuite les règles de la chasse : il allait lâcher une biche dans le domaine une demi-heure avant que les chasseurs ne gagnent leur parcelle pour traquer la biche.

Il sortit et revint avec ma femme, Hélène de la Motte-Veuillé ; elle était nue ne portant que des bottes et un blouson ouvert qui découvrait ses seins.

–  Voilà la Biche ! Avec son mari, nous allons la conduire sur le terrain. Elle aura une demi-heure d’avance sur vous. À elle de vous échapper. Vous disposerez d’une heure pour la trouver, sans évidemment sortir de votre parcelle. Celui qui la capturera aura droit de cuissage au retour.

Nous partîmes en Land Rover avec Hélène et Michel la déposa donc quasiment à poil, au centre des parcelles lui disant : " Maintenant, Comtesse, débrouillez vous !"

Ensuite Michel me mena, pour que nous puissions suivre la traque, sur un mirador dont l’emplacement nous permettait de couvrir l'intégralité du terrain de chasse. Il disposait de jumelles puissantes et d’un micro directionnel permettant d’entendre très distinctement à plusieurs centaines de mètres.

Ainsi nous avons vu Hélène se diriger vers des taillis pour se cacher. Les chasseurs sont arrivés sur leur parcelle une demi-heure après, leurs chiens aboyant.

Ayant cherché à se dissimuler, Hélène était sur la parcelle que le sort avait dévolue au plus jeune des chasseurs, la trentaine, 1m80 bel homme.

Son chien sentait la piste. Il le lâcha.

Le chien arriva près du taillis débusqua Hélène toute nue. Le chien se planta devant elle et s'immobilisa.

Le chasseur laissa le chien la renifler et dit à Hélène : « Comtesse je vous ai trouvée, vous connaissez la signification du succès de ma traque » Elle répondit que oui. Il prit son cor et sonna, signifiant que le gibier était trouvé, puis il sortit de sa gibecière deux cordelettes et lui lia les poignets et les pieds et, comme un fétu, la souleva pour la poser sur son épaule. Il ramenait sa proie.

Il reprit son cor et sonna trois fois signifiant l’arrêt de la chasse.

Il se dirigea comme tous les chasseurs vers l'ancien bâtiment où devait se dérouler le repas de chasse. Nous fîmes de même.

Une fois tout le monde autour de lui, il posa son gibier dont il délia les pieds et les mains.

Il lui retira son blouson, la Comtesse de la Motte-Veuillé était à poil en bottes ; c’est ainsi qu’il présenta sa capture passant sa main sur tout son corps, entre les cuisses , sur les seins...

Michel le félicita et lui dit : "Maintenant vous pouvez exercer votre droit de cuissage. Vous n’ y voyez pas d’inconvénient, Hélène ? » Ma femme répondit en regardant les chasseurs dans les yeux : «  Je ne me dérobe jamais, j’ai été chassée, j’en ai accepté par avance les conséquences »

Le chasseur la fit mettre à genoux devant lui, elle n’eut pas besoin de s’entendre dire ce qu’elle avait à faire, elle déboutonna sa braguette et sortit la bite qui bandait déjà généreusement. Elle la suça goulûment avec envie. Lorsque le chasseur considéra être suffisamment satisfait par cette fellation, il la releva et la força à se pencher contre la grande table, il lui écarta les jambes avec ses pieds, sans douceur, il laissa son chien renifler le trou du cul et la chatte de la comtesse, succédané de la récompense habituelle du chien de chasse.

Ensuite la collant contre la table, il lui intima l'ordre d'écarter ses fesses. La Comtesse prit une fesse dans chaque main et les écarta découvrant  son anus et son sexe, les deux largement offerts. Il lui cracha sur l’anus et l’encula d’un coup. Allant et venant avec rapidité, ma femme criant d’abord de douleur puis de plaisir lorsqu’il sortit sa bite de son cul pour l’enfourner dans sa chatte, sous des coups de boutoir violents.

Michel me dit : « Ta femme est insatiable , je ne suis pas sûr que notre jeune chasseur la satisfasse suffisamment».  J’étais en effet dubitatif.

Michel se mit alors à chanter « Au rendez-vous de la Marquise, ils étaient 80 chasseurs…. Dans le lit de la Marquise ils étaient 80 chasseurs.. ; »

Puis, s’adressant aux cinq autres chasseurs, il ajouta : « Il ne sera pas dit que vous serez rentrés bredouilles, baisez la Comtesse »

 

Lors du dîner qui suivit, ma femme étant allée se refaire une beauté et s’habiller plus convenablement, un toast lui fut porté. Elle répondit en levant à son tour sa coupe de champagne :

– J’avais des préventions contre la chasse,… je ne peux que reconnaître que j’avais tort. 

 

Le texte de l'amant : Conversation du lendemain

 

– Michel, je peux vous poser une question ?

– Oui, bien sûr à condition que je puisse y répondre.

– Hier soir, je vous ai attendu... pourquoi vous n'êtes pas venu ?

– Parce que vous étiez trop occupée à baiser avec les chasseurs. Je ne voulais surtout pas vous déranger !

– Vous savez très bien que vous ne me dérangez jamais... Sincèrement, j'espérais que vous seriez aussi de la fête !

– Parce que vous appelez ça une fête ! Moi, j'emploierais plutôt le mot "tournante" !

– Comme dans les caves des immeubles ?

– Exactement... Et je vais vous faire une confidence : je ne suis pas passionné par la chasse. D'ailleurs, vous ne me verrez jamais avec un fusil à la main. J'aime trop les animaux, je suis un sentimental.

– Mais c'est bien vous qui avez organisé cette partie de chasse en Sologne !

– Pour faire plaisir à votre mari et à ses amis... Dans cette affaire, je ne suis qu'un prestataire de services : je livre une partie de chasse clefs en main : le domaine, le gibier, le gîte et le couvert... TTC !

– Vous m'avez aussi livrée sans aucun scrupule à cinq mâles en manque de sexe !

– "Sans scrupule " est exagéré car, si je ne me trompe, vous aviez accepté les règles du jeu et vous avez même souhaité relever le défi. Rien ne vous y obligeait !

– Je l'admets... Mais voyez le résultat, dans quel état ils m'ont mise..

– Je vois, en effet !... Si j'étais d'humeur coquine, je dirais "L'œil était dans la tombe et regardait Caïn".

– Très drôle ! Vous n'avez jamais pensé que ça pouvait être vous que j'attendais.

– Non... J'en suis désolé.

– Pas autant que moi... mais vous pouvez encore vous faire pardonner.

– Comment cela ?

– Donnez-moi votre bouche pour apaiser mes souffrances, léchez-moi partout, votre salive sera le plus doux des remèdes... Que vos lèvres soient fraîches, que votre langue soit souple, qu'elle lave ma souillure, qu'elle me guérisse... Je vous en prie, ma chatte et mon cul ont le mal de vous

 

   

 

 

 

 

 

 

 



Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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