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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Gastronomie # 3 : la volaille
Dinde de Noël, poulet rôti du dimanche, la volaille est indissociable du repas familial. Avec les questions rituelles : l'aile ou la cuisse ? Qui préfère le blanc ? Qui veut le croupion ? Avec des frites ou de la purée ? Je vous mets de la farce ?
DEUX : duo, duel, paire, couple...
Quelques citations : à vous de choisir celle qui vous convient !
"Deux désirs font une volonté" (Georges Meredith)
"Regardez à deux fois avant de sauter" (Charlotte Brontë)
"Orgasme. Un mouvement collectif à deux" ( Francesco Alberoni)
"L'amour est un égoïsme à deux" (Madame de Staël)
"L'amour est une sottise faite à deux" (Napoléon Bonaparte)
Aujourd'hui, inauguration d'une série d'articles estivaux consacrés aux chiffres et aux nombres. Et en toute logique on commence par le chiffre 1 avec la devise des "Trois mousquetaires" " Tous pour un, un pour tous" (un bel exemple de chiasme ) avec une illustration de Ignacio Noe
Au menu : la salade de crudités
" La grande cuisine, ce peut être une dinde bouillie, une langouste cuite au dernier moment, une salade cueillie dans le jardin et assaisonnée à la dernière minute" (Paul Bocuse)
Sans oublier qu'en cuisine, le visuel est essentiel !!!
" À moi pour toujours", 2007, dans la collection Le Livre de Poche n° 31077 (377 pages)
Laura KASISCHKE est une écrivaine américaine née dans le Michigan en décembre 1961. C'est dans cet état qu'elle situe le roman qui retrace une aventure extraconjugale de Sherry Saymour, mariée, mère d'un fils unique, quadragénaire de la middle class, professeur de littérature anglaise dans une université. Tout part d'un billet anonyme qu'elle découvre un matin dans sa boîte à lettres professionnelle avec juste ces mots tracés d'une écriture qu'elle ne connaît pas : "Sois à moi pour toujours" (titre original "Be mine")
Extrait pages 70-72 : un après-midi d'hiver, alors qu'elle est seule dans sa maison, Sherry s'offre le plaisir d'une sieste.
" Dehors, le soleil parvenait péniblement à percer les nuages lourds de neige, je baissai donc les stores. Je m'allongeai et tirai sur mon corps le couvre-lit qui se trouve au pied du lit. Je fermai les yeux, j'attendis de glisser doucement dans le sommeil, emportée par l'odeur de linge propre, la poussière de l'hiver, la chaudière, le silence d'une maison dans laquelle ne se trouve qu'une épouse et mère, quand soudain j'y repensai.
À la lettre.
Sois à moi pour toujours
J'ouvris les yeux
Sherry ( Chérie !)
Je me mis sur le côté. Puis sur le ventre et ensuite, à nouveau, sur le dos – avec ce frisson qui démarre derrière mes genoux, qui remonte comme la main d'un homme le long de mes cuisses, entre mes jambes.
Depuis quand ne m'étais-je pas masturbée ?
Des années ?
Avant notre mariage, c'était quelque chose que je faisais tous les jours. Voire deux fois par jour ! Parfois dans le bain, ou sous la douche. Systématiquement avant de m'endormir. Dans l'avion, un jour. J'allais à New York voir une amie. J'avais trois places pour moi toute seule. J'avais posé ma doudoune sur mes genoux, et comme l'avion avançait en cahotant sur la piste avant de s'élancer le nez en l'air vers le ciel, en grondant, en vibrant et en bringuebalant, de cette manière déconcertante qu'ont les avions de faire ça en quittant le sol, j'ai glissé ma main dans mon jean et me suis offert un orgasme si intense et si rapide que je me suis demandé après, inquiète, si je n'avais pas gémi dans m'en apercevoir. J'avais alors regardé autour de moi. Personne ne semblait s'être rendu compte de quoi que ce soit.
À cette époque, tout m'emplissait de désir. La vue d'un homme qui desserre sa cravate. Un couple enlacé qui marche dans la rue. Le bout de mon petit doigt entre mes dents.
En fait, je crois maintenant que c'était mon propre corps que je désirais. Même les hommes laids – ceux qui me faisaient peur, ou qui me dégoûtaient –, lorsqu'ils me regardaient en me dépassant dans la rue ou en traînant devant la caisse quand j'enregistrais leurs achats de livres ou de magazines, même ces hommes me faisaient battre le cœur plus vite.
Parfois même, quand on me regardait, le bout de mes seins se durcissait et j'étais alors toute mouillée.
J'étais folle, je crois, de moi, de moi-même. Il m'arivait de prendre un miroir à main, de le placer entre les jambes et de me regarder en train de me toucher. Je pouvais jouir en quelques secondes, ou de pouvais faire durer ça une heure, je forçais mes doigts à s'éloigner de mon clitoris et restais allongée sur mon lit, les jambes écartées – nue, pantelante, je m'amenais si près du plaisir que je devenais une fille au bord d'un précipice de jouissance, je me touchais les seins, je me léchais les doigts, et je m'autorisais enfin de plonger, le torse trempé de sueur et m'abandonnais alors violemment à l'orgasme.
Cet après-midi-là, ce fut plus lent, et mes mains, entre mes jambes, avec un peu d'imagination, devinrent celles d'un inconnu. Mais j'ai atteint un orgasme qui m'a malgré tout surprise. Une fureur bouleversante qui m'a fait monter les larmes aux yeux, comme si, en me faisant l'amour à moi-même, j'étais rendue à un amant après lequel je soupirais violemment depuis longtemps.
Lorsque je m'éveillai – lentement, avec langueur, comme une remontée agréable des profondeurs de quelque chose vers la surface –, j'allai dans la salle de bains pour me regarder, une fois encore, dans le miroir."
Après plusieurs années d'absence sur le blog, Mary est de retour sur le blog. Au printemps 2016, j'avais écrit une nouvelle en 8 épisodes intitulée "In vino veritas" dont elle était le personnage principal
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 1
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 2
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 3
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 4
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 5
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 6
"in vino veritas" (nouvelle inédite) chapitre 7
"in vino
veritas" (nouvelle inédite) chapitre 8
Vous pouvez vous replonger dans ses aventures en cliquant sur les liens ci-dessus.
Aujourd'hui elle a 72 ans. Elle est toujours aussi désirable et désirée. Sa toison pubienne et son fessier ont conservé tout leur charme et toute leur puissance érotique. God save Mary !
Wikipédia définit la gastronomie comme la connaissance raisonnée de tout ce qui se rapporte à l'être humain en tant qu'il se nourrit. Certains restreignent cette définition à l'ensemble des règles qui définissent l'art de faire bonne chère.
"La gastronomie est l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur" (Théodore Zeldan, né en 1933, historien et philosophe britannique)
"L'appétit qui vous vient en mangeant votre semblable n'est que la phase cruciale et remarquablement gastronomique de l'amour du prochain" ( Guy Prévan : Petit précis de cuisine anthropophagique, 1983)
Exercices d'écriture N° 17
La photo
Les 2 textes
1 : Le texte du mari
Nous avions laissé le temps un peu passer. Après la partie de chasse, j’avais compris que Michel aurait sans doute préféré jouir seul de ma femme, bien qu’il lui soit arrivé à plusieurs reprises de se l'offrir devant moi.
Je lui avais donc demandé de passer à la maison boire un verre.
Hélène était habillée simplement pour la circonstance : un chemisier un peu ample, très sage, une robe de daim beige claire en forme, des escarpins en daim beige et noir. Pour l’avoir vue s’habiller, je savais qu’elle portait un string, un soutien gorge panthère, et des bas-up chair.
Une fois Michel arrivé, nous nous installâmes au salon devant un verre de scotch. Hélène était assise auprès de Michel sur le canapé.
Après quelques banalités d’usage, Michel demanda à ma femme : « Alors Comtesse, comment se porte votre trou du cul depuis votre expérience avec un groupe de chasseurs ? » Manifestement il n’avait pas encore digéré l’utilisation cynégétique qui avait été faite de sa maîtresse.
Hélène lui répondit, en souriant que je lui avais appliqué un baume réparateur divin et qu’elle était aussi serrée qu’auparavant.
Michel rit de bon cœur et posa sa main sur le genou de ma femme remontant sa jupe jusqu’à la lisière du bas. " Décidément, Comtesse, on ne peut vous prendre en défaut. Votre aristocratique élégance n’est jamais démentie, vous avez le souci du détail. Vous savez que vous me faites déjà bander et que je n’ai rien sous mon pantalon ?"
Je dis à ma femme de ne surtout pas faire attention à moi. Hélène me fit un clin d’œil et sans autre forme de procès, déboucla la ceinture du pantalon de Michel qu’elle déboutonna ainsi que la braguette et mit la main dedans pour en ressortir sa bite dressée après quelques caresses savantes, la main allant et descendant sur le sexe, dont je dois reconnaître qu'il est beaucoup plus imposant que le mien. Elle se pencha ensuite sur le gland qu'elle avait savamment découvert, y déposa quelques baisers avant de l’engloutir dans sa bouche.
Je me suis permis de lui dire : " Arrondis bien ta bouche ma chérie, Michel a horreur que tu le griffes avec tes adorables dents !"
Hélène se releva :" Cher Cocu, je sais parfaitement ce que j’ai à faire" et elle se remit consciencieusement à sa besogne.
À voir la satisfaction de Michel, je ne pouvais que me rendre à l'évidence : ma Comtesse de femme lui taillait une pipe royale, façon ancien régime.
En même temps qu’il se faisait pomper, je vis le regard de Michel se fixer sur une peinture du salon, représentant un ecclésiastique du 17ème siècle, accroché au-dessus d’un commode régence, les deux faisant partie du patrimoine de la famille.
Michel releva la tête d'Hélène par les cheveux et lui dit : " Votre aïeul me donne des idées blasphématoires, après tout vous venez bien de célébrer « le temps de l'accueil et du rassemblement ! »
Et la relevant, il l’amena devant la commode, juste en dessous de l'aïeul, lui demanda de se pencher et de bien se tenir à la commode, ce qu’elle fit et alors il releva sa jupe, découvrant ses longues jambes dans ses bas chair, et ses fesses dont la raie était épousée par la ficelle du string.
Michel prit sa bite, écarta la ficelle et s’introduisit dans la chatte bien mouillée de ma femme. Il commença alors de doux mouvements de va et vient. Hélène poussait de petits gémissements qui, avec le mouvement qui s'accéléraient, devenaient de plus en plus forts, pour jouir bruyamment.
Malgré la situation, la Comtesse ne perdait jamais son sens de l’humour et dit : Si ma culture eucharistique est juste, vous venez, mon cher Michel, sous les yeux de mon aïeul, de me célébrer un alléluia."
– Comtesse, lui dit-il, je ne sais ce que je préfère chez vous votre esprit ou vos fesses. Sans doute les deux d’ailleurs.
Hélène allait se retirer mais Michel appuya une main sur les épaules de ma femme qui dut garder la position.
– Comtesse votre éducation religieuse a des lacunes, vous oubliez l’offertoire ! Alors, tenant toujours la ficelle du string écartée, il plaça son gland devant le trou du cul de la Comtesse de la Motte Veuillé et l’encula d’un coup.
Il allait et venait dans le cul de ma femme, à mon plus grand plaisir, et lui, prit le sien sous les nouveaux gémissements de la Comtesse.
– Effectivement, j’ai pu constater que le baume que vous a appliqué votre mari, vous a bien resserré le cul. Allez en paix ma sœur, vous avez mon absolution."
2. Le texte de l'amant
Après un trop long hiver pluvieux et venteux, c'était enfin les premiers beaux jours. Hélène avait rangé ses manteaux et ses pulls en pure laine vierge dans le dressing. Ce jour-là, elle portait une jupe courte, un chemisier de soie et des escarpins délicats. Elle m'accueillit dans son bureau dont la baie vitrée donnait sur le parc. Je m'attendais à les voir tous les deux mais elle était seule. Elle me parut un peu nerveuse. Avant même que je ne lui pose des questions, elle s'empressa de me dire que son mari était absent mais qu'elle ignorait où il était ! Dans le manoir, tout était rangé, chaque meuble, chaque objet à sa place. Aucune faute de goût, aucun grain de poussière... C'était trop.
– Si ça se trouve, il est là, caché quelque part, à nous regarder... Je ne vous apprends rien : ça l'excite de nous voir ensemble. Alors, il faut jouer le jeu, vous me comprenez...
– Je crois, oui... Qu'est-ce qu'il veut exactement ?
– Qu'on baise, tout simplement.
– Et vous, qu'en pensez-vous ?
– À votre avis ?
À chacun de ses gestes, elle était nimbée d'un souffle de Chanel n° 5. Je la regardais s'affairer près de son secrétaire où avait été ostensiblement posé un livre d'art à la couverture ornée d'un nu langoureux. Mon regard suivait le ballet de ses belles jambes gainées de bas couleur chair, le cliquetis de ses talons sur le carrelage immaculé, le frémissement de la soie qui épousait ses seins, la danse balinaise de ses mains que j'imaginais déjà fourrageant dans mon pantalon à la recherche de ma queue raide.
Mais déjà elle s'éloignait et m'invitait à la suivre dans une sorte de cabinet particulier sobrement meublé d'une élégante commode. Elle s'arrêta pour me montrer un tableau accroché au mur. Il s'agissait du portrait d'un prélat à la mine solennelle. Hélène m'expliqua qu'il s'agissait d'un lointain aïeul de la famille qui avait vécu il y avait plus de deux siècles. Pendant qu'elle me donnait le nom de l'ancêtre et me retraçait sa carrière épiscopale, elle avait retroussé sa jupe et me présentait ses fesses nues, à peine vêtues de la ficelle de son string assorti aux couleurs de son chemisier.
– Michel, je vais vous demander une faveur. Je veux que vous me preniez en levrette devant lui... Rien que d'y penser, j'en ai la chatte toute baveuse... Vous pouvez vérifier ! Je veux qu'il voie votre bite disparaître entre mes fesses écartées, qu'il respire à pleins poumons l'odeur de ma mouillure vaginale et cette de votre sperme chaud, qu'il m'entende jouir...
Mais qui était ce "LUI" dont elle me parlait ? Son aïeul immobile dans son cadre ou son mari en embuscade ?
Article de Wikipédia : Hécube
Épouse de Priam, roi de Troie, avec qui elle eut 19 enfants, Hécube est une des figures de la tragédie grecque. Dans la pièce énonyme d'Euripide, elle fait un rêve prémonitoire qui lui annonce la chute de Troie et la mort de presque tous ses enfants.
Selon la légende, après la défaite de Troie, elle demeura introuvable pendant plus d'une année, avant d'être retrouvée et capturée par Ulysse qui en fit son esclave. D'autres textes disent qu'elle fut un temps métamorphosée en chienne dont les hurlements de chagrin étaient déchirants.
En illustration, trois tableaux représentant le rêve d'Hécube ainsi qu'un portrait d'Hécube casquée réalisé par Enki Bilal
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