Le vin a aussi beaucoup inspiré les peintres et les dessinateurs, comme en témoignent ces images :
Milo Manara
Parris Quinn
Alex Székely (1901-1968)
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Le vin a aussi beaucoup inspiré les peintres et les dessinateurs, comme en témoignent ces images :
Milo Manara
Parris Quinn
Alex Székely (1901-1968)
Enfin, en plein été, impossible de ne pas évoquer le rosé, longtemps décrié... Depuis, il a redoré son blason et est devenu un incontournable des apéros entre amis, des tablées de camping et des pique-niques... L'indispensable des glacières. Je n'y connais rien, alors je me contente d'un petit rosé de Loire.
Il ne faut pas oublier le vin blanc, traditionnellement plus féminin. surtout pour les vins doux comme le Sauternes ou les vins du Jura. Mes préférés : le Sancerre et surtout le Chablis !
Suite de nos articles sur le mariage du vin et du sexe. Commençons par le vin rouge dont la robe et les arômes évoquent la passion amoureuse, l'opulence et une certaine forme de puissance... Personnellement, j'ai quelques préférences telles que le Pomerol, le Brouilly et certains vins plus rustiques comme le Cahors... Et vous?
Le saviez-vous ? #154 (suite )
LE BAIN
Nouveaux extraits de l'ouvrage "LE PROPRE ET LE SALE" de Georges VIGARELLO. Il s'agit cette fois de la pratique du bain qui se développe peu à peu, au cours du XIXème siècle. Cette pratique ne se répand pas sans mal, comme en témoignent les extraits ci-dessous.
Extraits pages 188-190 : passages du chapitre "La résistance des pudeurs".
Sur l'ensemble du XIXème siècle, les pudeurs jouent comme autant de résistances insidieuses. Crainte de "l'éveil du désir sexuel" suscité par l'eau chaude. Crainte de l'isolement que permet la baignoire. En 1850, certains médecins, exploitant sans grands détours le thème des dynamismes et des vigueurs organiques, sont pris de doute : la baignoire est dangereuse parce que suggérant de "mauvaises" pensées. Elle peut pervertir : " Le bain est une pratique immorale. De tristes révélations ont appris les dangers pour les mœurs de demeurer une heure nu dans une baignoire." Risques dans les internats en particulier : trop d'abandon pourrait égarer ces corps immergés. Tiédeur et isolement avivent un "mal" que les textes eux-mêmes hésitent à nommer : " Dans les baignoires isolées, chaque élève ne peut avoir un surveillant. Il songe au mal dans l'isolement. Il y est excité par l'influence de l'eau chaude. Les bains chauds ne sont bons au collège que pour les malades que l'on ne quitte pas un seul instant." (...)
La pudeur est plus directement en cause dans le dénudement du corps qu'exigent les ablutions de propreté et surtout dans les attouchements qu'elles provoquent. Suspicion des gestes. Suspicion du regard. Essuyer les organes génitaux, par exemple, fait question :" Femez les yeux, jusqu'à ce que vous ayez terminé l'opération." suggère Mme Celmart. Dans un texte très sérieux, Foix exploite à son tour toutes les ressources de l'allusion : " Ces ablutions appliquées chaque jour sur certaines parties du corps sont faites une fois seulement, le matin en se levant ; quelques-unes cependant, surtout chez la femme, se renouvellent plusieurs fois par jour. Nous ne les indiquerons pas. Nous voulons respecter le mystère de la propreté. Nous nous contenterons de faire observer que tout ce qui dépasse les bornes d'une hygiène saine et nécessaire conduit insensiblement à des résultats fâcheux." (...)
Photo signée Helmut Newton
Lorsque, pour contenir la fièvre de la petite Pauline de Broglie, un médecin lui prescrit un bain, en 1900, son entourage s'affole : aucune baignoire dans cette maison pourtant richissime. Une baignoire est donc louée avant d'être placée "près d'un grand feu bien qu'on fût au mois de juin." Nouveau problème : l'enfant doit-il se dénuder ? Impossible. Pauline est donc baignée avec sa chemise de nuit.
image d'Epinal datant de 1892
Le saviez-vous ? # 154
LE BIDET. Dans l'ouvrage "LE PROPRE ET LE SALE, L'hygiène du corps depuis le Moyen-âge" de Georges Vigarello paru en 1985 aux Éditions du Seuil (285 pages), un chapitre intitulé les "commodités" est consacré en outre à l'introduction du bidet vers 1730 dans le mobilier domestique dédié à l'hygiène corporelle. À l'époque on ne parlait pas encore de bidet mais de "chaise de propreté".
Extraits page 118:
"Un jour en 1726, d'Argenson est reçu par Mme de Prie à sa toilette. Échange de banalités et de convenances. La scène est sans relief. Or Mme de Prie s'assoit brusquement "à son bidet" amorçant une toilette intime. D'Argenson veut se retirer. Mme de Prie insiste. La scène bascule dans le marivaudage. Le geste étonne par son prosaïsme". Il s'agit du premier texte littéraire qui fait mention du bidet.
L'instrument est dans un premier temps un bel objet réservé à une classe sociale élevée, comme en témoignent les descriptions qui en sont faites : "Composé généralement d'un châssis de bois, d'une cuvette en étain ou en faïence, son apparence est le plus souvent travaillée et luxueuse. Le dossier et le battant qui masque la cuvette en font aussi un meuble siège, quelquefois repérable dans les chambres de la noblesse. Celui de Mme de Talmont à Saint-Germain-en-Laye est caractéristique : monté "en merisier à filet de bois d'amarante à dessus de tabouret couvert de maroquin rouge cloué de clous dorés". Quelques-uns de ces objets raffinés possèdent des flacons de cristal incorporés au dossier.
"En 1739, Remy Pèverie, ébéniste tourneur à l'enseigne de la "Belle Teste", rue aux Ours, conçoit même d'étranges bidets doubles, aux dossiers accolés."
bidets vers 1770
Page 120 :
"L'existence du bidet suppose une pratique de propreté plus intime. (...) Dans le traité de Jacquin (1762), l'ablution locale est indiquée et les "zones secrètes" du corps y sont présentes. "La propreté demande qu'on lave aussi souvent plusieurs parties du corps, surtout celles où la sueur, en séjournant, produit une odeur désagréable. La délicatesse y est au moins aussi intéressée que la santé." Le Conservateur de la santé (1763) est beaucoup plus explicite et nomme très consciencieusement ces parties. Il s'attarde aux odeurs, aux échauffements. Il décrit les "risques" encourus à ne pas laver toutes ces surfaces "particulières" et dissimulées : " Si la transpiration ou la sueur séjournent dans ces parties (les aisselles, les aines, la région du pubis, les parties génitales, le périnée, l'entre fessons ou la raie), la chaleur les exalte et, outre la mauvaise odeur qu'on porte et qu'on répand partout, une partie de ces exhalaisons et de ce qui en font la matière, est reprise par des vaisseaux absorbants et portée dans la circulation où elle ne fait que nuire en disposant les humeurs à la putréfaction. Enfin, le Médecin des dames en 1772, est encore plus précis : "Le soin des parties naturelles est d'une nécessité indispensable. Il faut les laver tous les jours et mettre dans l'eau destinée à cet usage toutes plantes aromatiques ou quelques eaux spiritueuses."
Tableau de Louis-Léopold BOILLY (1761-1845) intitulé "La toilette intime ou la rose effeuillée"
Sexe et vin # 1
Difficile d'expliquer de façon simple le rapport entre le vin et la sexualité. Il semble que de tous temps, ils aient été associés, comme dans la Grèce antique avec le culte de Dionysos (dieu de l'ivresse et de l'extase) puis avec Bacchus son homologue romain.
Aujourd'hui, la sensualité du vin est encore magnifiée par la photographie et le dessin. Dans les photos que je vous propose ci-dessous, soyez particulièrement attentifs au rôle du verre, à sa place dans l'image et aux symboles que sa forme, la couleur de son contenu peuvent évoquer en vous.
Lecture sociologique de la photo érotique amateur n° 45
La photo
Ma lecture
Il arrive qu'une photo amateur soit plus instructive qu'un document scientifique. C'est le cas de cette image où le photographe – de toute évidence le partenaire de cette femme – est parvenu à saisir l'instant précis où l'orgasme va la submerger.
J'ai personnellement connu plusieurs femmes dont, à l'approche de la jouissance, le visage changeait d'expression et exprimait alors quelque chose proche de la douleur, accompagné souvent de gémissements incontrôlables. Je me souviens que leur plaisir était alors très fort et les laissait souvent épuisées, que parfois même elles en pleuraient de bonheur.
Ce sont les raisons pour lesquelles j'ai choisi cette photo. Si vous-même vous avez vécu la même expérience, ce serait sympa de nous donner votre point de vue et comment vous avez vécu ces instants très fugaces
Après les 4 + 1, voici donc le 3 + 2 qui offre beaucoup plus de variantes. Le statut du cinquième participant est particulièrement intéressant. Observez bien les illustrations ci-dessous...
... alors, il me semble que dans chaque image, tous les protagonistes ne sont pas au diapason. Certains ne sont que spectateurs-voyeurs, d'autres auxiliaires. Pour la première illustration, je vous laissse imaginer les mots des cinq acteurs.
Quand on recherche des illustrations libertines avec cinq protagonistes, le modèle qui revient le plus souvent est celui du 4 + 1, à savoir quatre hommes et une femme...
...ou plus rarement quatre femmes et un homme.
on verra dans un prochain article les autres possibilités avec le 3 + 2
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