Samedi 21 juin 2025 6 21 /06 /Juin /2025 08:00

Aujourd'hui, une pensée pour tous les amoureux de la musique, ceux qui la jouent, ceux qui l'écoutent... Bons concerts à tous... N'oubliez pas l'adage : "La musique adoucit les mœurs"

fete musique 2025

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 13 juin 2025 5 13 /06 /Juin /2025 08:00

Rêve et réalité # 5

Il est vrai que la lingerie féminine a quelque chose qui relève de l'architecture... et à coup sûr de l'art.

reve realité 5


Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 6 juin 2025 5 06 /06 /Juin /2025 08:00

Rêve et réalité # 4

Au passage d'une inconnue, lequel d'entre nous n'a pas un jour fait ce rêve ?  En trouvant ce dessin, j'ai pensé à la chanson de Brassens, "les Passantes" 

reve realite 4

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 30 mai 2025 5 30 /05 /Mai /2025 08:00

"Mystic River" de Dennis Lehane  est paru aux USA en 2001 puis en France en 2004 chez Payot dans la collection  de poche RIVAGES/NOIR n° 515 (584 pages). La traduction en français est de Isabelle Maillet.

En 2003, le roman a été magistralement adapté au cinéma par Clint Eastwood. Si vous ne l'avez jamais vu, je vous recommande ce film même si le roman est comme souvent plus riche et plus puissant que sa version cinématographique.

Extrait pages 158-161 : En 2000, dans un quartier pauvre de East Buckingham. Une nuit, Celeste, la compagne de Dave (un des trois principaux personnages du roman), a vu son mari rentrer au domicile blessé à la poitrine et en sang à la suite d'une agression sur le parking d'un bar. Elle l'a soigné, lavé... Le lendemain matin, au réveil, elle se souvient de ce qui s'est passé  pendant la nuit...

" Celeste s'allongea sur le dos, consciente à cet instant seulement d'être nue et d'avoir dormi jusqu'à dix heures passées, ce qui ne lui arrivait pratiquement plus depuis que Michael (leur fils) avait appris à marcher, et elle sentit une petite vague de remords déferler dans sa poitrine, puis mourir au creux de son estomac, alors qu'elle se souvenait de s'être agenouillée sur le carrelage de la cuisine à quatre heures du matin pour embrasser la chair autour de la blessure de Dave, d'avoir décelé sur lui l'odeur de la peur et de l'adrénaline, et laissé ce besoin impérieux de le goûter et de se serrer contre lui le plus étroitement possible balayer toutes ses craintes au sujet du sida ou de l'hépatite. Elle s'était débarrassée de son peignoir sans cesser de faire courir sa langue sur le corps de Dave, et était restée en T-shirt court et slip noir, indifférente à l'air froid de la nuit qui s'insinuait sous la porte d'entrée et lui glaçait les chevilles et les jambes. La frayeur avait donné à la peau de Dave une saveur mi-amère, mi-sucrée, et Celeste l'avait léchée de la plaie jusqu'à la gorge, tout en glissant une main entre les cuisses de son mari, dont le sexe s'était durci, dont le souffle s'était fait plus saccadé. Elle aurait voulu qu'elle dure le plus longtemps possible, cette sensation de puissance qu'elle éprouvait soudain dans tout son être, et elle s'était redressée pour s'asseoir sur lui. Elle l'avait embrassé à pleine bouche, les doigts glissés dans ses cheveux, en imaginant qu'elle aspirait toute la souffrance causée en lui par ce déchaînement de violence sur le parking. Les paumes enserrant la tête de Dave, elle s'était plaquée contre lui jusqu'à ce qu'il lui arrache son T-shirt, prenne un sein dans sa bouche et gémisse tandis qu'elle se frottait sur lui. C'était cela qui importait, il fallait que Dave comprenne, ce mélange de leurs corps, cette fusion des odeurs, du désir et de l'amour – oui, de l'amour, car elle l'aimait plus fort que jamais maintenant qu'elle avait failli le perdre.

Il lui pinçait les mamelons entre ses dents, lui faisait mal, serrait trop fort, et pourtant, elle s'était cambrée pour mieux s'offrir à lui, accueillant la douleur avec bonheur. Elle ne lui en aurait pas voulu s'il l'avait mordue jusqu'au sang, parce qu'il avait besoin d'elle, besoin de l'aspirer lui aussi et de lui pétrir les reins pour déverser sa peur sur elle et en elle. De son côté, elle absorberait son mal, puis le recracherait tel un venin, et ils se sentiraient alors tous deux plus forts que jamais. Elle n'en doutait pas. (...)

mystic river

Elle avait su dans la salle de bains quand il était rentré qu'il lui avait menti mais elle avait choisi de ne pas en tenir compte. Elle l'avait su aussi au moment où, couchée sur le carrelage, elle s'était soulevée pour se porter à sa rencontre. Elle avait regardé ses yeux, légèrement vitreux, au moment où il la pénétrait et lui calait les chevilles sur ses hanches, et accueilli ses premiers coups de reins avec la certitude grandissante que son histoire ne tenait pas debout."

  

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 23 mai 2025 5 23 /05 /Mai /2025 08:00

Rêve et réalité # 3

La réalité est trop souvent cruelle : la vérité toute nue ?

reve realite3

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 16 mai 2025 5 16 /05 /Mai /2025 08:00

Rêve et réalité # 2

Un document plus inattendu...

reve realite 2

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 9 mai 2025 5 09 /05 /Mai /2025 08:00

Premier article d'une nouvelle série que j'ai intitulée : Rêve et réalité

Commençons par un grand classique

reve realite

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 2 mai 2025 5 02 /05 /Mai /2025 21:00

"Le Fouet" de Martine Roffinella est paru en 2000 chez Phébus puis en édition limitée dans la collection Points en 2009. Je vous recommande vivement la lecture de ce bref récit de 125 pages, dont tout est résumé dans le premier chapitre que voici :

" J'ai longtemps accepté sur mon corps ce que je rêvais d'infliger aux autres. Des coups. Des punitions méritées. Des châtiments exemplaires pour mes fautes commises.

J'exposais mon dos aux griffures, aux sillons gravés par la boucle d'une ceinture. Aux écorchures laissées par des ongles précis et rapides. Faufilage incessant d'une machine à coudre, qui rectifiait ma peau par endroits pour l'agrafer ailleurs. J'étais couverte de "pièces", de tissus de chair superposés. Plus les zébrures me transformaient en chandail raccommodé, plus je désirais être ravaudée, vulgairement rapetassée. Pour tenir encore. Et affronter d'autres crachats. L'insulte qui accompagnait le geste me portait quelquefois au plaisir ; au cri unique que je lâchais, haletante, pétrie de douleurs et de pardons enfin accordés.

L'instant qui suivait l'orgasme virait évidemment au cauchemar.

La mouillure que je sentais glisser à mon entrejambe l'interdisait la rédemption. Ma mouillure odorante, gluante ; cette fange liquoreuse issue de mon sexe indiscipliné. Une assemblée de morts surgissait dans mon lit bientôt transformé en espace d'accusation. Tel oncle décédé revenait me fustiger ; tel grand-père me rappelait que j'avais connu ma première relation interdite le jour de son enterrement.

Au bout du compte, Dieu finissait toujours par me condamner à l'Enfer. Ici. Parmi les femmes. Victine expiatoire des femmes.

Leur putain, en somme. Et jusqu'à la nuit des temps.

Je me vengerai, c'est sûr. D'ailleurs, j'ai acheté un fouet."

Hegemann

illustration de Hegemann

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 25 avril 2025 5 25 /04 /Avr /2025 08:00

Suite et fin de la nouvelle "Les yeux sans visage"

Au fil des semaines, il parut évident que le voyeur de l’immeuble d’en face avait ses contraintes horaires et ses habitudes. Ainsi, il déposait ses messages le vendredi soir ou le samedi matin avec la demande d’une séance d’exhibition le samedi ou le dimanche après-midi. Pendant la semaine, comme la plupart des habitants de la cité, il devait sans doute travailler à l’extérieur. Ses messages étaient toujours aussi brefs et précis : « Aujourd’hui, 15 h. Si possible avec des bas noirs et un porte-jarretelles SVP » ou « Dimanche, à l’heure qui vous convient, à quatre pattes sur le lit, vous me montrerez votre cul. »

De temps en temps, il lui envoyait en retour un préservatif plein de sperme. Elle appréciait le cadeau et s’empressait  de le remercier en s’enduisant les seins ou le ventre de sa semence anonyme.

À chaque fois, elle faisait à son mari un compte-rendu circonstancié de la séance  et à chaque fois, cela se terminait pas une fornication des plus jouissives. Repus, ils se parlaient encore :

‒ D’après toi, de quelle fenêtre il te regarde ?

‒ Je ne saurais dire exactement mais je suis à peu près sûre que son appartement est au 5ème ou 6ème étage.

‒ Juste en face de chez nous ?

‒ Je ne pense pas… Sans doute plus sur la gauche.

‒ Qu’est-ce qui te fait croire ça ?

‒ Tu te souviens de son message de la semaine dernière, il avait écrit : « La prochaine fois, s’il vous plaît, restez bien au milieu de lit. » Ce jour-là, je m’étais adossée à la tête de lit et je pense que pendant pas mal de temps, il n’a vu que mes jambes… J’avais gâché son spectacle.

 francoise1

Tout au long de l’été qui fut chaud et sec, la présence invisible de « celui de l’immeuble d’en face » comme ils  prirent l’habitude de le désigner leur devint presque familière. Elle modifia leur relation de couple et leur vie amoureuse. Désormais, ils prirent l’habitude de faire l’amour l’après-midi, la fenêtre ouverte, dans les positions les plus favorables au confort visuel de leur complice d’en face. Françoise qui d’ordinaire faisait peu de cas de son apparence physique, se surprit à soigner son look en enrichissant sa garde-robe de lingerie plus sexy, son nécessaire de maquillage de rouge à lèvres rouge carmin et de fard à paupières, en s’épilant plus régulièrement le mont de Vénus, pour le plus grand bonheur de son mari qui se révéla un amant de première classe. Il n’était pas un jour sans qu’ils parlent de celui d’en face :

‒ À ton avis, qu’est-ce qu’il utilise comme matériel pour nous observer, lui demandait-elle. Une paire de jumelles ?

‒ Je ne crois pas… Tu l’imagines tenir les jumelles d’une main et se masturber de l’autre ? Non, je pense plutôt à une longue vue. Je suis allé voir sur internet, il y en a de très performantes pour observer les animaux sauvages, même très petits comme les oiseaux…

‒ Je comprends ! C’est pour ça qu’il peut faire des commentaires sur un des mes grains de beauté ou la grosseur de mon clitoris… Mais tu as remarqué qu’il n’est jamais vulgaire ? Toujours poli et respectueux, quand il a envie de quelque chose, il dit s’il vous plaît…

‒ C’est pour ça que tu ne peux rien lui refuser !

Alors, couchés en travers du lit, lui dessous, elle le chevauchant, bien cambrée,  le cul tourné vers la fenêtre, elle s’enfonçait la bite raide de son mari dans la chatte pendant que des deux mains, il lui écartait les fesses pour que celui de l’immeuble d’en face voie leur accouplement dans les moindres détails.

 

Puis, brusquement, sans préavis, à partir de la fin septembre, ils ne trouvèrent plus de message dans leur boite à lettres. Dans les premiers temps, ils pensèrent que « celui de l’immeuble d’en face » s’était absenté pour quelques jours, voire quelques semaines, pour des vacances. Mais un mois plus tard, il leur fallut se rendre à l’évidence : « celui de l’immeuble d’en face »  avait quitté le quartier ou alors il lui était arrivé « quelque chose ».

Ils allèrent aux renseignements. Pour ça, ils rencontrèrent le gardien de l’immeuble d’en face et, se faisant passer pour un couple à le recherche d’un nouvel appartement,  lui demandèrent si, à sa connaissance, des résidents avaient déménagé au cours des semaines précédentes. Effectivement, comme tous les ans à la même époque, il y avait eu quelques départs, trois pour être précis. S’ils désiraient en savoir davantage, il leur conseillait de s’adresser directement à l’organisme social qui gérait l’immeuble.

Ils s’y rendirent le jour même. Là, ils apprirent que deux appartements étaient encore disponibles : le premier était un T4 situé au deuxième étage, le second un T3 au sixième. Ils en eurent un frisson. Le visiter ? Pas de problème, mais ils devaient savoir qu’ils n’étaient pas les seuls sur l’affaire.

Le rendez-vous fut pris pour le lendemain en milieu d’après-midi.  Avant de s’y rendre, ils prirent soin de laisser la fenêtre de leur chambre grande ouverte et d’étaler sur le lit une petite robe blanche de Françoise. Ils retrouvèrent l’agent immobilier qui les attendait dans le hall de l’immeuble d’en face. Dans l’ascenseur, il commença à leur débiter son boniment : appartement rénové, chauffage au sol, salle de bains avec douche à l’italienne… Françoise et son mari se tenaient la main comme de jeunes mariés. Ils le suivirent dans un couloir où il s’arrêta devant une porte semblable à tant d’autres. Elle portait le numéro 614. Il l’ouvrit.

C’était propre. Leurs voix résonnaient dans les pièces vides. Un minuscule hall d’entrée, une cuisine aménagée, une petite salle de bains, des WC, un séjour avec baie vitrée qui donnait sur une esplanade plantée d’arbres encore verts et deux chambres, une grande à côté du séjour et une plus petite, près de la salle de bains, qui donnait sur la façade de leur immeuble. Ce fut Françoise qui, l’air de rien, se décida à poser des questions :

‒ Ils étaient combien dans l’appartement ?

‒ Deux : une maman assez âgée et son fils d’une trentaine d’années…

‒ Mais, si ce n’est pas indiscret, pourquoi sont-ils partis ? C’est très bien ici !

‒ Je crois que la maman a eu des problèmes de santé… Désolé, je ne peux pas vous en dire plus.

‒ On peut ouvrir les fenêtres, pour voir.

‒ Bien sûr. Mais attention aux courants d’air.

Françoise et son mari ouvrirent donc toutes les fenêtres, l’une après l’autre. Ils finirent par la petite chambre à côté de la salle de bains… Serrés l’un contre l’autre, ils virent, trois étages plus bas, sur la façade de l’immeuble d’en face, la fenêtre ouverte de leur propre chambre avec, bien en vue étalée sur le lit, la robe blanche de Françoise.

 ©  Michel Koppera, mars 2025

 

        

 

 

 

 


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 18 avril 2025 5 18 /04 /Avr /2025 08:00

"Les yeux sans visage" est une nouvelle qu'un ami m'a demandé d'écrire à partir de deux photos personnelles. En voici le premier chapitre  

Les yeux sans visage

 Par un dimanche après-midi de mai, Françoise s’était accordé une courte sieste. Comme il faisait déjà chaud pour la saison, elle avait laissé la fenêtre de la chambre grande ouverte. Afin de profiter au mieux de la douceur du soleil, elle n’avait gardé que son soutien-gorge et sa petite culotte.

Le mardi suivant, de retour du travail, elle trouva dans la boîte à lettres une enveloppe non timbrée qui lui était destinée. Ce courrier inattendu se résumait à deux lignes manuscrites sur une feuille blanche : « Merci pour votre sieste du dimanche. Vu d’une fenêtre d’en face, votre sommeil était émouvant. La prochaine fois, s’il vous plaît, enlevez tout. » Bien entendu, le message n’était pas signé.

D’abord indignée, Françoise décida ne pas en parler à son mari qui ne rentrerait que le soir. Prudente, elle mit la lettre en charpie, trempa les bouts de papier déchiquetés dans l’eau avant de les jeter au vide-ordures. Plus tard, elle ne put résister à la curiosité et se rendit dans la chambre vide. À travers le voilage, elle observa longuement le mur de l’immeuble d’en face avec ses si nombreuses fenêtres dont la plupart étaient fermées.

‒ De toute façon, il n’y avait pas grand-chose à voir, se dit-elle à voix basse.

Au cours des jours suivants, il ne se passa rien. Le temps s’était rafraîchi et la boîte à lettres ne contenait que des factures et des prospectus. Et puis, le samedi matin, alors que son mari s’était absenté pour la journée, elle découvrit un nouveau courrier, avec la même écriture que le premier : « Cet après-midi, il va faire beau. Ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. » Françoise resta longtemps à lire et relire le texte, à regarder les mots un à un comme s’ils pouvaient lui révéler par magie l’identité de leur auteur. Mais cette écriture soignée ne lui rappelait absolument personne !

Effectivement, vers 15 heures le ciel s’éclaircit et le soleil revint. Alors, après avoir vérifié que toutes les portes étaient bien fermées à clef, Françoise se dirigea vers la chambre, s’y enferma à double tour, se déshabilla entièrement, ouvrit la fenêtre en grand et s’allongea sur le dos en travers du lit, les cuisses écartées afin d’offrir son ventre au regard de toutes les fenêtres rectangulaires de l’immeuble d’en face. Elle resta longtemps dans cette position, les cuisses écartées, la vulve béante, comme si elle attendait un signe, qu’il se passe quelque chose…  Mais il ne se passa rien si ce n’est qu’elle se sentit mouiller et que cette excitation devint si forte qu’elle éprouva l’envie irrépressible de se masturber en se caressant le clitoris. À ce petit jeu, elle ne tarda pas à jouir tout en pensant que, quelque part, en face, dans l’obscurité d’une fenêtre, il y avait un homme qui se masturbait et jouissait lui aussi.

Elle venait à peine de sortir de la douche quand on l’appela à l’interphone. Elle appuya sur le bouton et entendit une voix d’homme qui lui dit : «  Vous avez du courrier ». Fébrile, elle s’habilla à la va-vite et se précipita dans les escaliers. Évidemment il n’y avait personne dans le hall de l’immeuble mais par contre il y avait bien une enveloppe dans la boîte à lettres… Une vraie pochette surprise avec un gros point d’interrogation tracé à l’encre de Chine. De retour à l’appartement, elle déchira rageusement l’enveloppe : elle n’y trouva pas une lettre mais un préservatif noué avec dedans une bonne réserve de sperme encore tiède. Elle allait le balancer à la poubelle lorsqu’elle se ravisa : « Ce serait trop bête, se dit-elle. »

Aussi, elle retourna s’enfermer dans la chambre, rouvrit la fenêtre, se déshabilla et s’allongea de nouveau sur le lit, les cuisses ouvertes, puis, en bonne position dénoua le préservatif et en vida le contenu sur son mont de Vénus. Le sperme lui englua les poils. Alors, à deux doigts, elle se beurra la vulve de foutre dont la forte odeur un peu fade se mêla à celle de sa mouillure de nouveau abondante. Elle se branla encore… Cette fois, elle fut plus longue à jouir mais son orgasme n’en fut que plus puissant.

francoise2

Le soir même, elle décida de tout raconter à son mari. Ils étaient au lit dans la douce obscurité de leur chambre. Françoise parlait à voix basse comme si elle craignait de le brusquer. Elle ignorait quelle serait sa réaction quand il apprendrait ce qu’elle avait osé faire. Elle se sentait coupable d’une faute et pourtant elle ne supportait pas l’idée de lui cacher la vérité. Donc, elle lui parla des deux premières lettres puis plus difficilement de l’épisode du préservatif et de ses conséquences. Et, au fil de ses confidences, elle sentit grandir et durcir le sexe de son mari contre son ventre. Quand elle cessa de parler, ils restèrent de longs instants dans le silence de la nuit.

‒ Tu as joui ?

‒ Oui.

‒ Fort ?

‒ Oui… très fort…

‒ Plus qu’avec moi ?

‒ Ça n’a rien à voir… On ne peut pas comparer, c’est un truc à part.

‒ Et ça te plaît ?

‒ Je crois que oui… C’est, comment dire ?… Excitant ! Tu n’es pas fâché ?

Sa question resta sans réponse mais il bandait à tout rompre et elle mouillait à en tacher les draps. Sa bite se glissa dans son vagin huileux. Puis, tout en baisant, il lui chuchota à l’oreille :

‒ Moi aussi, ça me plaît, moi aussi ça m’excite… Je suis fier de toi. Tout ce que je te demande, c’est qu’à chaque fois que tu lui auras montré ton corps, ta chatte ou ton cul, tu me raconteras ce qu’il t’a écrit, ce que tu as fait, ce que tu as ressenti. Tu me le promets ?

‒ C’est promis. Oh, mon dieu, ta bite est vraiment dure ce soir… C’est comme ça que je t’aime.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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