Vendredi 17 janvier 2025 5 17 /01 /Jan /2025 08:00

Lu pour vous ce court article dans le Canard Enchaîné du 18 décembre 2024

"Véronique de la Cochetière, ostéopathe et sage-femme, est une des figures de l'ostéopathie intrapalvienne, une pratique illégale et dénoncée par "L"Express"" (12/12/2024). Pour justifier des touchers vaginaux qui lui permettent de "contacter l'histoire de ses patientes", elle affirme : " Dans les tissus du périnée vaginal, vous avez votre psychogénéalogie, vous, ce que vous êtes, vos créateurs, vos parents, vos grands-parents. Et, dans le rectum, il y a tous les refoulements."

toucher pelvien

et le Canard de conclure : "Encore une belle théorie scientifique qui entrera dans les anales."

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 10 janvier 2025 5 10 /01 /Jan /2025 08:00

" Le concierge" est un roman policier paru en 1998 aux USA. En France il a été édité la même année aux Editions du Seuil. (traduit de l'américain par Jean ESCH). On le trouve aussi dans la collection Points n° P669 (459 pages) 

Le thème : Roger Paladine est le grand responsable de la conciergerie d'un hôtel de luxe new-yorkais. La mort suspecte d'un illustre client va bouleverser le bon ordonnancement du palace.

Extrait pages 149 à 151.  23h10, dans le secret de la chambre 1206, Roger retrouve Sydney Sherman, une belle cliente fortunée mais maladive qui séjourne à l'année à l'hôtel

" Quand il entra dans la chambre, Sydney Sherman était allongée sur son lit défait. Elle le regardait avec un sourire espiègle, comme si elle posait pour une photo de classe, sauf qu'elle était totalement nue. Sa hanche droite, légèrement surélevée, se tendait vers lui. Appuyée contre une montagne d'oreillers, telle la Maja desnuda , elle se balançait lentement de droite à gauche, en pivotant sur la hanche. Mlle Sherman était une femme plutôt séduisante et pourtant, le fait de la voir ainsi offerte, langoureuse et impatiente, n'avait curieusement rien d'excitant.

– J'ai vos cachets, dit-il. Voulez-vous un verre d'eau ?

– Au diable le verre d'eau. Approchez. Vous n'avez pas envie de m'embrasser ?

Paladine approcha d'un pas lent, nonchalant même. Il déposa les comprimés sur la table de chevet.

– Tenez, ce sont des 50 mg. Prenez le deuxième seulement si le premier ne fait pas d'effet.

– Oui, Gerio chéri. Promis. Je ferai tout ce que vous voulez. J'adore quand vous me donnez des ordres.

Elle se redressa avec un sourire provocant et noua ses bras autour de son cou. La force d'attraction subtile du poids de son corps obligea Paladine à s'asseoir au bord du lit, droit comme un i.

– Je suis encore en service, dit-il.

– Vous êtes toujours en service. Même quand vous n'êtes pas en service. Jusqu'à quelle heure ? demanda-t-elle.

– Minuit.

Elle se tourna vers le réveil posé sur la table de chevet

– Ça nous laisse presque une heure.

Leurs nez se cognèrent, les lèvres de Sydney Sherman écrasèrent celle du concierge, les deux bouches s'ouvrirent en même temps. S'ensuivit une série de petits baisers avides, semblables à des ondes de choc atteignant le visage, le cou et les oreilles de Paladine, dont les mains se promenaient délicatement sur le corps de la femme.

– C'est adorable de venir me voir, mon chéri, dit-elle d'une voix haletante. Très gentil. Vous voyez ? Vous pouvez être aimable (des doigts nerveux et glacés volèrent vers sa cravate). J'ai terriblement besoin de sentir des mains sur moi ce soir. Mettez-vous donc à l'aise.

Elle entreprit de lui défaire sa cravate.

– Je vais le faire, dit Paladine en échappant à ses mains entreprenantes.

Après avoir ôté sa cravate, il déboutonna sa chemise, enleva ses chaussures et ses chaussettes ; il laissa tomber son pantalon, puis il quitta son maillot de corps et son caleçon avant de se glisser dans le lit à côté de Sydney Sherman.

– Je vous ai attendu la nuit dernière, reprit-elle en enfouissant son nez dans le creux de son cou. Où étiez-vous ?

– C'est une longue histoire.

Au ton de sa voix, elle comprit qu'il ne fallait pas insister.

Ils firent l'amour avec fougue, de manière trépidante. Ensuite, vidés et somnolents, ils restèrent allongés dans l'odeur des draps fraîchement amidonnés. Sydney s'était nichée dans les bras de Paladine, en lui tournant le dos, et se pressait contre lui en épousant la forme de son corps... Tandis que la main de Paladine lui caressait mollement la hanche, Sydney Sherman le sentit qui sombrait peu à peu dans le sommeil. C'était toujours ainsi, il s'endormait le premier pendant qu'elle restait éveillée, dévorée par les derniers frissons du plaisir. Elle sentait bien qu'il réagissait de façon purement mécanique quand il était au lit avec elle. De manière autoritaire et habile, comme tout ce qu'il faisait, mais elle y trouvait son compte. Et même s'il manquait la dimension sentimentale, elle était toute disposée à accepter cette imperfection pour jouir pleinement de tout le reste."

le concierge



  

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 3 janvier 2025 5 03 /01 /Jan /2025 08:00

Après les excès des ripailles de fin d'année, voici venu le temps des bonnes résolutions, à commencer par revenir à une alimentation plus saine.

2025

Traduction mais je pense que tout le monde aura compris : "Bouffez-lui la chatte, c'est végane" (enfin, ça c'est ma version personnalisée)

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 27 décembre 2024 5 27 /12 /Déc /2024 08:00

Bonnes fêtes et à l'année prochaine.

voeux 2025

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 20 décembre 2024 5 20 /12 /Déc /2024 08:00

"Les filles qui mentent", roman policier de Eva Björg Ægisdóttir (auteure islandaise) paru en 2019. En France il est paru en 2022 aux Editions de la Martinière puis en édition de poche Policiers Points n° P5905 (427 pages) , traduction de Jean-Christophe Salaün

Extrait pages 177-178 : une des narratrices du roman se trouve dans une boîte de nuit. Un peu éméchée, elle se rend aux toilettes :

" Les sanitaires se trouvent au sous-sol, où une petite file d'attente s'est formée du côté des femmes. L'agitation est totale autour de moi et la musique si forte que je m'entends à peine penser. Arrivant à ma hauteur, un homme se met à me parler mais je ne distingue pas un mot. Il est encore plus ivre que moi, les cheveux ébouriffés et la chemise entrouverte. Je l'attire à moi et l'embrasse. Lorsque c'est mon tour, je le traîne jusqu'à la cabine en ignorant les protestations des autres filles. Je me penche sur la cuvette et descends ma culotte. Les mains appuyées au mur, je sens son sexe me pénétrer. Notre rapport est court et brutal. Il me tire les cheveux et propulse ses hanches avec une telle force que j'ai du mal à tenir debout et à ne pas me cogner la tête contre le mur. Je pousse de puissants gémissements que la musique étouffe. Notre affaire terminée, je le jette hors de la cabine puis m'assieds pour uriner. J'ai les mains qui tremblent, et le sol bouge encore plus qu'avant.

filles qui mentent

Lorsque je sors, des filles se refont une beauté devant le miroir. Minces, les seins tout petits, elles portent beaucoup trop de maquillage et des jupes si courtes qu'elles dévoilent presque leur culotte. L'une d'elles me regarde avec mépris. À son expression, on croirait que je lui ai fait quelque chose. Mais c'est impossible, je ne l'ai jamais vue. Peut-être qu'elle nous a simplement entendus. Devant mon sourire, elle baisse les yeux et s'en va."

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Vendredi 13 décembre 2024 5 13 /12 /Déc /2024 08:00

"Au lieu-dit Noir Étang"  (titre original "The Chatham School Affair") est un polar paru en 1996 aux USA. Il a été publié en France en 2012 aux Editions du Seuil. On le trouve dans la collection de poche POINTS roman noir n°P2945 (378 pages). Traduction de l'anglais par Philippe Loubat-Delranc.

L'intrigue a pour cadre un collège privé de Nouvelle-Angleterre à la fin des années 1920. En 1926 arrive au collège une nouvelle professeur, Elisabeth Channing, qui vient enseigner les arts plastiques. Au fil du récit, on apprend que la jeune femme qui a précocément perdu sa mère a passé toute son adolescence aux côtés de son père écrivain-voyageur avec qui elle a parcouru le monde. Le père a relaté ses voyages dans des carnets que lit avec passion Henry le fils du directeur de Chatham School.

Extrait pages 73-74 : Le père d'Elisabeth raconte sa visite à Capri où en compagnie de sa fille ils découvrent la Villa Jovis, là où résidait l'Empereur Tibère.

" ... l'endroit où je me rendais ce matin-là avait été le théâtre d'actes sanguinaires et pervers.

Pourtant, il se dégageait aussi une certaine splendeur, un incontestale souffle de liberté des vastes jardins d'agrément conçus par l'empereur, des corps humains qu'il y disposait en sculptures vivantes, et même du plaisir insouciant et effréné qu'il puisait dans ces spectacles libidineux. Car c'est en ce lieu que Tibère avait élevé la sensualité physique au-dessus de l'ascèse spirituelle, brisant tous les interdits, accouplant les garçons avec les garçons, les filles avec les filles, recouvrant sa vieille carcasse fripée des corps glabres des plus jeunes. Aussi hideux et contre nature que cela paraisse, cela n'en demeure pas moins le geste le plus spectaculaire que le monde païen fit vers l'absolu.

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J'y avais donc conduit Libby (Elisabeth), pour me promener avec elle sous les charmilles des vestiges encore magnifiques de cet écrin de verdure, et, une fois là, nous nous sommes assis ensemble juste en face du tristement célèbre Saut de Tibère et je lui ai parlé de ce que la vie devait être, des hauteurs qu'elle devrait atteindre, des passions qu'elle devrait embrasser, tout cela, en fin de compte, dans l'espoir qu'elle puisse  vivre comme l'oiseau en vol. Car la vie ne vaut d'être vécue qu'au bord de la folie."

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 6 décembre 2024 5 06 /12 /Déc /2024 08:00

Simone LEGNO (né en juin 1997), comme son prénom ne l'indique pas, est un dessinateur italien qui vient de créer une nouvelle mascotte pour le vatican.

simone legno mascotte vatican

Cette mascotte, baptisée "Luce" (voir ci-dessus) a un look très inspiré des mangas. Elle n'est pas du goût d'une partie de la communauté catholique conservatrice qui s'offusque de ce que l'artiste soit connu pour avoir illustré les marches des libertés de Los Angeles et San Francisco et surtout être aussi à l'origine de toute une gamme de vibromasseurs au design moderne. 

Je vous joins en images quelques tableaux de Simone Legno que je trouve intéressants et bien représentatifs de son univers très "manga"

simone legno

simone legno fille au dragon

simone legno metro

simone legno mysteriousgirl

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Vendredi 29 novembre 2024 5 29 /11 /Nov /2024 08:00

"La psy", roman policier paru en 2004 aux USA sous le titre "Therapy", puis en France aux Éditions du Seuil en 2006, traduit de l'anglais par Marie-France de Paloméra. Il est disponible dans la collection Policier Points n° P1830 (587 pages)

Extrait page 229 : Le narrateur enquêteur se trouve avec son amie Allison

" Je pris Allison par la main, la conduisis jusqu'à la chambre. Spike (le chien de son ex qu'il a en garde quelques jours) trottinait dix pas derrière nous. Je fermai la porte. Silence. Avant, quand c'était Robin (l'ex du narrateur) et moi, il gémissait sans discontinuer.

Je tirai les draps, dévêtis Allison et quittai mes propres vêtements. Nous restâmes debout ventre contre ventre, le sang se précipitant dans nos veines, la peau fraîche se réchauffant. Je refermai mes mains sur ses fesses. Ses mains à elle parcouraient déjà tout mon corps.

Toujours pas de protestations derrière la porte tandis que j'entraînais Allison vers le lit.

Nous nous enlaçâmes, caressâmes, embrassâmes et j'oublai tout sauf Allison.

Ce fut seulement lorsque je la pénétrai que les grattements et miaulements commencèrent.

Allison fut aussitôt en alerte. Couchée là, ses mains sur mes bras, ses jambes enserrant mon dos, elle écarquilla ses yeux bleus. Nos rythmes s'accordèrent. De l'autre côté de la porte le raffut s'intensifia.

– Oh... souffla-t-elle, sans interrompre son mouvement. Je vois... ce que tu... voulais... dire.

Je continuai, elle aussi. Spyke monta le son. Sans succès."

la psy hugdebert

illustration de Hugdebert


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 novembre 2024 5 22 /11 /Nov /2024 08:00

Dans le recueil "Naufrages " de Francisco COLOANE (éditions Phébus, 2002 Collection Points  n° 2377, 242 pages) on trouve le compte-rendu du naufrage du "Joven Daniel"  qui eut lieu dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1849 sur la côte d'Arauco, au sud de Valparaiso sur la côte occidentale du Chili. Du vaisseau chargé de marchandises on ne retrouva que des débris. Tout l'équipage et les passagers disparurent corps et biens.
Or, parmi les parmi les passagers se trouvait un jeune couple composé de Don Ramón Bañados et son épouse doña Elisa Bravo, accompagnés de leur bébé, d'une nourrice et d'une dame âgée. Comme aucun corps ne fut retrouvé, on soupçonna les indiens d'avoir pillé l'épave et assassiné tous les naufragés.

Voici le compte rendu qu'en fit don Benjamin Vicuña Mackenna dans le tome 1 de la Revista de Artes i Letras de Santiago : "Toutefois, le sort d'Elisa Bravo, fille de Valdivia et l'une des plus belles femmes du Calle-Calle, suscita un vif intérêt, chacun voulant la retrouver et l'arracher des mains des Indiens qui étaient supposés la retenir captive (...) Elisa Bravo, jeune mariée de L'Île de France (île Maurice), mourut chaste dans les rochers escarpés de Puancho car un Indien Parma raconta qu'il avait aidé à enterrer une demoiselle avec deux autres femmes qui paraissaient être ses servantes et un petit enfant dans une crevasse qu'ils avaient recouvert de sable et de trois pierres de Cancagua (sable utilisé comme ciment). Cette demoiselle était Elisa Bravo, les deux femmes une dame de compagnie et la nourrice, et le petit cadavre celui de l'enfant d'Elisa. De sorte qu'il ne reste de cette malheureuse sur la face de la terre que ces trois pierres friables qu'un barbare compatissant posa sur la tombe"

Cet article ne mit pas un terme à la légende de Dona Elisa Bravo. En effet, le peintre Raymond Quinsac Monvoisin (1790-1870), connu pour ses portraits et ses scènes historiques tira de cette tragédie une toile représentant Elisa Bravo captive des indiens. Comme on peut le constater, l'attitude de la jeune femme est bien loin de celle d'une prisonnière. Ce tableau d'un érotisme "exotique" ne fit que nourrir tous les fantasmes à propos de la malheureuse Elisa Bravo.  

Monvoisin, Raymond - Elisa Bravo Jaramillo -f02

Par michel koppera - Publié dans : jadis et naguère - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 15 novembre 2024 5 15 /11 /Nov /2024 08:00

"Frictions" est un roman paru en 2003 aux Éditions Gallimard. On le trouve en collection Folio n° 4178  (250 pages)

Le roman est constitué de cinq épisodes de la vie du narrateur ( le premier alors qu'il n'a que 11 ans, le dernier alors qu'il est veuf et proche de la soixantaine). À chaque étape de sa vie, on le retrouve confronté à la relation fusionnelle avec sa mère, ses amours tumultueuses et son statut de père.

Extrait pages 227-229 : dernière étape du récit. le narrateur entretient une relation amoureuse avec Évelyne, l'épouse d'un ami et surtout mère du copain de sa fille.

" J'avais juré à Lili (la fille du narrateur) de mettre aussitôt fin à cette histoire, mais j'ai revu Évelyne dans la semaine.

Certes, elle ne semblait pas aller très bien : ses traits étaient tirés, sa mine sombre, et elle a inspecté la rue avec un air inquiet avant de se jeter sur moi comme elle ne l'avait encore jamais fait, gémissant d'une voix rauque et complètement déchaînée.

D'une manière ou d'une autre, c'était une vraie famille de fous furieux.

Sexuellement, Évelyne se révélait une partenaire assez étonnante – pour une femme qui fréquentait l'église et que la notion de péché travaillait, léchait de ses petites flammes. Je n'avais pas pris un tel plaisir avec une femme depuis longtemps, je devais l'admettre. J'appréciais le côté interdit et dangereux de la situation, sa tendance au chaos dont on espère toujours tirer de nouvelles cartes. J'aimais ses sous-vêtements de coton, d'une effarante banalité, j'aimais son attitude décidée pendant l'acte sexuel, cette manière de se donner à fond pour être sûre de mériter l'enfer. Autant de raisons pour lesquelles j'hésitais beaucoup à tenir de tenir le serment que j'avais fait à Lili sous le coup de la pression. En fait, j'avais besoin de temps pour y réfléchir. J'avais envie de penser un peu à moi, pour changer.

Nous l'avons fait devant la fenêtre. Évelyne accoudée au balcon, secouant la tête de droite à gauche tandis que je m'activais dans son dos et que la rue fourmillait.

" J'ai une plaque touge sur le front, m'a-t-elle déclaré par la suite. Je porte la marque de l'adultère sur mon visage.

– Désolé, mais je ne vois rien du tout.

– Tout le monde semblait nous regarder des bureaux d'en face.

– Évelyne, personne ne t'a montrée du doigt."

Trois jours plus tard, elle se suicidait au gaz.

Lili ne m'a plus adressé la parole pendant un mois."

djian frictions

Commentaire : un bon résumé assez cynique de "La vie, l'amour, la mort"

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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