Vendredi 19 mai 2023 5 19 /05 /Mai /2023 08:00

Velma a une sexualité très libre... Elle profite de chaque opportunité de jouissance. Elle n'hésite pas à s'exhiber, à provoquer le désir... Notez au passage qu'elle ne quitte que très rarement ses lunettes et que, même dans les situations les plus scabreuses, elle reste très  professionnelle comme en atteste sur certaines images la présence de la loupe pour mener ses enquêtes...

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Mardi 16 mai 2023 2 16 /05 /Mai /2023 08:00

Nous allons maintenant, en 4 articles,  passer en revue les amours de Velma, à commencer par sa relation torride avec sa collègue Daphné...

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Vendredi 12 mai 2023 5 12 /05 /Mai /2023 08:00

La photo

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"Hommage à Raphaël"

Je prends toujours beaucoup de plaisir à échafauder un scénario à partir d'une simple photographie.

Ce qui m'a séduit dans cette image, c'est le contraste entre le visage de la jeune femme (en haut de l'image) et la trivialité du bas... La photo a été prise dans une voiture garée sur un parking (on distingue en arrière-plan l'aile avant droite d'un autre véhicule tout proche). Il y a aussi un haut talus herbeux planté d'arbustes. Ce jour-là, il pleut et compte tenu de la tenue de la jeune femme (pull enfilé par dessus un tee-shirt blanc et chaussures de marche..) on peut en déduire qu'il ne fait pas chaud. Je pense donc à une aire de stationnement au bord d'une grande route... 

À la demande du conducteur (ou de la conductrice) elle a ôté sa jupe et sa petite culotte mais elle a gardé ses chaussures et surtout son pull à la fois parce qu'il fait un peu froid mais surtout pour ne pas se faire répérer de l'extérieur... Le/la photographe a ouvert la porte passager pour prendre le cliché et afin qu'il/elle voie bien son sexe, elle a écarté ses cuisses blanches. Jusque-là, on est en terrain familier : jeune femme amoureuse qui montre son désir à la personne qu'elle aime. Photo souvenir semblable à des milliers d'autres ?

Pas tout à fait car il y a le magnifique visage de la passagère. Quand j'ai découvert cette photo, j'ai spontanément pensé à "La vierge au rocher" de Léonard de Vinci et aux portraits féminins de Raphaël. Elle est raphaëlesque ! Avec son abondante chevelure brune, son nez droit, ses paupières tendrement et pudiquement  baissées, son sourire angélique, elle semble tout droit venue de la Renaissance italienne... Ce n'est pas l'enfant Jésus qu'elle regarde mais son ventre nu et offert à l'objectif. 


Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 9 mai 2023 2 09 /05 /Mai /2023 08:00

Quand j'étais bonobo

1. Comment je suis devenu bonobo

 Naguère, pendant quelques années, de 25 à 28 ans pour être précis, je fus bonobo. Jamais je n'aurais imaginé le devenir, de même que trois années plus tard je n'avais envisagé de ne plus l'être.

Ma métamorphose eut lieu un samedi soir de janvier, dans un petit appartement douillet d'une ville de province, au premier étage d'un modeste immeuble banalement coquet. Cela débuta sur la moquette du vestibule, au pied de la porte d'entrée tout juste refermée à double tour.

J'avais accepté son invitation et apporté un bouquet de roses ainsi qu'une bouteille de Pauillac crû grand bourgeois. Une bonne année. Le bouquet tomba à terre et la bouteille fut posée dans un coin, à côté d'une paire de pantoufles... L'heure n'était pas aux civilités protocolaires...

Je pense que ce fut lors de notre premier baiser que s'enclencha le processus de ma mutation génétique, au moment même où je lâchai le bouquet de roses qui tomba à nos pieds. Pendant que s'opérait en silence l'alchimie des voluptueuses circonvolutions de nos langues, de la soudure de nos lèvres enfiévrées, du bouillon de culture de nos salives mêlées, nous nous dépouillâmes en toute hâte de nos vêtements de froidure, jusqu'à nous allonger nus sur la moquette à côté du bouquet de roses. Alors que nos bouches ne pouvaient se résoudre à se séparer, nos mains nomades parcouraient nos peaux sans défense : elle caressait ma nuque, mes épaules, mes fesses et surtout mon sexe en érection pendant que je soupesais ses seins aux aréoles sombres, parcourais la chair fragile de ses cuisses ouvertes et surtout explorais son sexe pulpeux... Alors, de nos corps en chaleur, monta un parfum nouveau, subtil assemblage de crème fraîche aromatisée d'une pointe de vanille... Telle une brume invisible, cette odeur inconnue nous enveloppa tout entiers, il me sembla même qu'elle donnait goût à nos salives intarissables.

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Nos sexes se marièrent tout naturellement : entre ses cuisses  ma verge pointa sa tête chercheuse que sa vulve, les lèvres ouvertes, engloutit d'un seul tenant. Ce fut un accouplement presque silencieux, à peine ponctué par le chuintement visqueux de nos sexes qui s'emboîtaient au rythme du tango de nos hanches : lent, vif, vif, lent . Elle jouit assez vite, me serrant plus fort dans ses bras repliés sur mon dos, m'attirant en elle au plus profond et faisant battre le cœur palpitant de son utérus pendant que sa langue ne cessait de chercher la mienne.

Puis, on est restés comme ça, immobiles, l'un dans l'autre, à se regarder enfin... Je la croyais apaisée. Je me perdais dans ses yeux grand ouverts à quelques centimètres des miens... Elle passa lentement sa langue entre ses lèvres et me dit  tout doucement : "Encore !"

Encore, encore et encore...

Bien sûr, il y eut des pauses pour s'empiffrer de toasts au saumon fumé, aller aux toilettes, goûter au gratin dauphinois pendant qu'il était encore chaud, faire la fête à la bouteille de Pauillac, choisir un disque à poser sur la platine - ce fut Leonard Cohen -, mettre le bouquet de roses dans un vase, aller de nouveau aux toilettes... Mais, toujours on en revenait à l'essentiel : se toucher, se renifler, se goûter, se regarder, s'écouter... Caresser et marier nos peaux nues ; respirer le parfum de nos aisselles, de nos ventres, de nos culs ; boire nos salives, nos secrétions intimes ; contempler sans fin nos anatomies comparées ; entendre nos soupirs, nos gémissements, nos prières... Encore !

Si j'avais été Ulysse, elle aurait été la divine Circé. Car, à l'aube du lundi, quand je quittai enfin sa caverne magique, j'étais devenu bonobo, déjà impatient de revenir le soir-même me vautrer dans les draps parfumés de sa couche.  

à suivre....         

 

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Vendredi 5 mai 2023 5 05 /05 /Mai /2023 08:00

Comme toutes les jeunes femmes équilibrées, Velma aime se masturber, manuellement ou avec des sextoys...

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Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 2 mai 2023 2 02 /05 /Mai /2023 08:00

Le saviez-vous ? # 144 : " Des cheveux et des poils"

À l'occasion de l'exposition "Des cheveux et des poils" regroupant 600 œuvres qui s'ouvre au Musée des Arts Décoratifs à Paris (du 5 avril au 17 septembre), l'Obs n° 3051 du 30/03/2023 a consacré à l'événement un article signé Anna Topaloff. En voici quelques extraits que j'ai trouvés intéressants ou surprenants :

– "Réunir sous une même thématique  les cheveux et les poils a été une évidence pour l'institution culturelle, après tout, il n'y a bien qu'en français qu'on les distingue si fortement, via deux termes très différents. Dans les autres langues occidentales, les vocables sont bien plus proches. En anglais, par exemple, on dit hair pour désigner les cheveux et hairs pour les poils." 

Denis Bruna, commissaire de l'exposition, préfère utiliser le terme générique de pilosité. " C'est une caractéristique que l'homme partage avec tous les mammifères, et cette proximité n'est pas sans engendrer une certaine gêne. Le seul moyen pour échapper à cet état animal est d'apprivoiser, de dresser, de dompter le cheveu et le poil". (...) La visibilté ou non des poils, tout comme l'agencement des coiffures "sont porteurs de significations multiples telles que la féminité, la virilité, la négligence, la séduction..."

– Très tôt, les hommes et les femmes n'ont pas été soumis aux mêmes injonctions. Dès les premières représentations d'Adam et Ève : lui apparaît barbu et elle, sans aucun poil sur les jambes, alors qu'ils évoluaient tous deux dans leur naturalité originelle... Une conception du féminin qui a toujours cours aujourd'hui.  Voici ce qu'en dit l'historien Jean-Pierre Desemerie dans le catalogue de l'expo : " Le célèbre modèle de beauté de la Vénus immaculée, imberbe et aux poils cachés, sillonne les ères, au point de devenir le nom de rasoirs au tournant du XXème siècle. Ces rasoirs Vénus permettraient d'avoir une peau aussi lisse que le marbre poli et de découvrir la déesse en soi. Un spot publicitaire de 2001 fait ainsi dire à la femme "I'm your Venus", celle que l'homme attend."

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– Avant le XXème siècle, on ne trouve aucune trace écrite évoquant l'épilation, alors qu'on sait aujourd'hui que les femmes y passaient du temps et ce dès l'Antiquité, grâce aux objets (pinces, rasoirs, pierre ponce...) retrouvés depuis. D'ailleurs la forme de certains de ces objets laisse penser qu'ils étaient utilisés pour la toison pubienne. Les techniques ont bien sûr évolué : alors que la femme athénienne brûlait ses poils à l'aide d'une lampe à huile, celle de l'empire romain avait déjà recours à des crèmes épilatoires à base d'arsenic !

– Dans les années 1970, pour caricaturer les féministes et ainsi susciter rejet et moqueries, il était courant de les représenter avec des jambes aussi velues que celles d'un gorille. À l'opposé, la pilosité apparraît comme  un élément constitutif du masculin. Aristote estimait que la pilosité sur le corps des hommes était "le produit de la même chaleur interne qui élabore le sperme." Et dans les années 1970, le premier homme à poser nu dans un magazine, l'iconique Burt Reynold, apparaît ultra-velu, alangui sur une peau de bête dans les pages de "Cosmopolitan"; alors que dans les années 2000, ce sont des hommes au torse entièrement épilé qui se dévoilent dans le calendrier des "Dieux du stade". 

 

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Vendredi 28 avril 2023 5 28 /04 /Avr /2023 08:00

C'est maintenant au tour de Ferdinand de se trouver seul en "tête-à-tête" avec madame Gorloge (pages 174 à 176 de la version numérique PDF)

" Où ça que vous partez, Ferdinand ?

– Faire une petite commission... Jusqu'au boulevard... voir une cliente !

– Ah ! Vous en allez pas comme ça !... qu'elle me fait contrariée... Remontez donc un peu en haut ! ... J'ai juste deux mots à vous dire."

Ça va... Je l'accompagne... Robert file à son rendez-vous.

À peine qu'on était entrés, elle referme la lourde, elle boucle tout, en plus elle met les deux loquets... Elle me précède, elle passe dans la chambre... Elle me fait signe aussi de venir... Je me rapproche... Je me demande ce qui arrive... Elle se met à me faire des papouilles... Elle me souffle dans le nez... "Ah ! Ah ! " qu'elle me fait. Ça l'émoustille... Je la tripote un peu aussi...

" Ah ! le petit salopiaud, il paraît que tu regardes dans les trous, hein ?... Ah ! dis-moi donc que c'est pas vrai ?... "

D'une seule main comme ça en bas, elle me masse la braguette... "Je vais le dire à ta maman, moi. Oh ! là ! là ! le petit cochon !... Chéri petit cochon !..."

Elle s'en fait grincer les dents... Elle se tortille... Elle m'agrippe en plein... Elle me passe une belle langue, une bise de voyou... Moi j'y vois trente-six chandelles... Elle me force de m'asseoir à côté sur le plume... Elle se renverse... Elle retrousse d'un coup toutes ses jupes...

" Touche ! Touche donc là !" qu'elle me fait...

Je lui mets la main dans les cuisses...

" Va ! qu'elle insiste... Va ! Gros chouchou ! ... Va profond ! vas-y... Appelle-moi Louison ! Ta Louison ! mon petit dégueulasse ! Appelle-moi, dis !..."

"Oui, Louison !"... que je fais...

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Elle se redresse, elle m'embrasse encore. Elle enlève tout ... Corsage... corset... liquette... Alors je la vois comme ça toute nue... la motte si volumineuse... ça s'étale partout... c'est trop... Ça me débecte quand même... Elle m'agrafe par les oreilles... elle me force à me courber, à me baisser jusqu'à sa craquouse... Elle me plie fort... elle me met le nez dedans... C'est rouge, ça bave, ça jute, j'en ai plein les yeux... Elle me fait lécher... ça remue sous la langue... ça suinte ... Ça fait comme une gueule d'un chien.

" Vas-y, mon amour ! ... Vas-y tout au fond !"

C'est elle qui me maltraite, qui me tarabuste... Je glisse moi dans la marmelade... J'ose pas trop renifler... j'ai peur de lui faire du mal... Elle se secoue comme un panier...

" Mords un peu, mon chien joli ! ... Mords dedans ! Va !" qu'elle me stimule... Elle s'en fout des crampes de ruer ! Elle pousse des petits cris-cris... Ça cocotte la merde et l'œuf dans le fond, là où je plonge... Je suis étranglé par mon col... le celluloïd... Elle me tire des décombres... Je remonte au jour.. J'ai comme un enduit dans les châsses, je suis visqueux jusqu'aux sourcils... " Va ! déshabille-toi ! qu'elle me commande, enlève-moi  tout ça ! Que je voye ton beau corps mignon ! Vite ! Vite ! Tu vas voir, mon petit coquin ! T'es donc puceau ? Dis, mon trésor ? Tu vas voir comme je vais bien t'aimer ! ... Oh ! le gros petit dégueulasse... il regardera plus par les trous ! ..."

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Elle se trémoussait tout le croupion en attendant que je m'amène !... Elle remuait tout le plumard en zig-zag... C'était une vampire... J'osais pas trop en ôter. Seulement le carcan qui me gênait le cou davantage.. Et puis mon veston et le gilet... C'est elle qui les a pendus près du lit, sur le dos de la chaise... Je voulais pas tout enlever mes frusques... comme faisait Antoine... Je savais que j'avais de ma merde au cul et les pieds bien noirs... Je me sentais moi-même... Pour éviter qu'elle insiste, je me suis relancé au plus vite, je faisais l'amoureux, je grimpe, j'étreins, je grogne... Je me mets en branle comme Antoine, mais alors beaucoup plus doucement... Je sentais mon panard qui vadrouillait tout autour... Je bafouillais dans la mousse... J'avais le gland perdu... J'osais pas y mettre les doigts.. Il  aurait fallu pourtant... Je lui perdais encore la craquette... Enfin j'ai glissé en plein dedans... Ça s'est fait tout seul... Elle m'écrasait dans ses nichons ! Elle s'emmanchait au maximum... Comme on étouffait déjà, c'était une fournaise... Elle voulait encore que j'en mette... Elle n'implorait pas pitié comme à l'autre enflure... Au contraire, elle me faisait pas grâce d'un seul coup de bélier...

" Enfonce-toi bien mon gros chouchou ! Enfonce-la, va ! Bien au fond ! Hein ! t'en as, dis, une grosse belle bite ?... Ah ! Ah ! comme tu me crèves, gros salaud ... Crève-moi bien ! Crève-moi ! Tu vas la manger ma merde ? Dis-moi oui ! Oh Oh !...Ah ! tu me défonces bien... Ma petite vache !... Mon grand petit fumier ! ... C'est bon comme ça ! Dis ? " Et hop ! Je lui foutais un coup de labour... J'en pouvais plus ! ... Je renâclais... Elle me sifflait dans la musette... J'en avais plein le blaze, en même temps que ses liches... de l'ail... du roquefort... Ils avaient bouffé de la saucisse... 

" Jouis bien, mon, petit chou ! Ah ! jouis... On va juter en même temps ! ... Dis ! tu sors pas mon trésor d'amour ! ... Tu me mets tout dedans... Va ! T'occupe pas !..." Elle se pâmait, elle prenait du gîte... Elle se retournait presque sur moi... Je sentais monter mon copeau... Je me dis au flanc... "Bagarre Mimile..." J'avais beau être dans les pommes... le temps d'un éclair... je m'arrache... Je fous tout dehors... Il lui en gicle... plein sur le bide... Je veux serrer... Je m'en remplis les deux mains. "Ah ! le petit bandit voyou !... qu'elle s'écrie... Oh ! le sale crapaud répugnant ! Viens vite ici que je te nettoie... " Elle repique au truc... Elle me saute sur le gland en goulue... Elle pompe tout... Elle se régale ! ... Elle aime ça la sauce... "Oh ! qu'il est bon ton petit foutre !" qu'elle s'exclame en plus. Elle m'en recherche tout autour des burnes... Elle fouille dans les plis... Elle fignole... Elle va se faire reluire encore... Elle se cramponne à genoux dans mes jambes, elle se crispe, elle se détend, elle est agile comme un chat avec ses grosses miches. Elle me force à retomber sur elle...

" Je vais t'enculer petit misérable ! "... qu'elle me fait mutine. Elle me fout deux doigts dans l'oignon. Elle me force, c'est la fête ! ... La salope en finira pas de la manière qu'elle est remontée ! ...

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Mardi 25 avril 2023 2 25 /04 /Avr /2023 08:00

Pages 170-171 de la version numérique en PDF (texte intégral non censuré)

 

Ferdinand, maintenant âgé de 14-15 ans, enchaîne les apprentissages chez des artisans. Le voilà rue Elzévir chez Gorloge, un bijoutier qui emploie un autre jeune apprenti nommé Robert et un ouvrier bijoutier nommé Antoine. Les trois "hommes" se retrouvent en compagnie de la maîtresse de maison alors que le patron est absent.

" La patronne est venue avec nous. Antoine s'est assis contre elle. On rigolait de les voir peloter. Il lui cherchait ses jarretelles. Il lui retroussait ses jupons. Elle ricanait comme une bique. Y avait de quoi lui foutre une pâtée tellement qu'elle était crispante... Il lui a sorti un nichon. Elle restait comme ça devant, ravie. Il nous a versé tout le fond de sa bouteille. On l'a finie avec Robert. On a liché le verre. C'était meilleur que du banyuls... Finalement tout le monde était saoul. C'était la folie des sens... Alors Antoine, il lui a retroussé toutes ses cottes, à la patronne, comme ça d'un seul coup ! Haut par-dessus tête ! ... Il s'est redressé debout aussi, et puis telle quelle, emmitouflée, il l'a repoussée dans sa chambre. Elle se marrait toujours... Elle tenait le fou rire... Ils ont refermé la lourde sur eux... Elle arrêtait pas de glousser...

Nous deux, Robert et moi, c'était le moment qu'on grimpe sur le fourneau de la cuistance pour assister au spectacle... C'était bien choisi comme perchoir... On plongeait en plein sur le page... Y avait pas d'erreur. Antoine, tout de suite, il l'a basculée à genoux, la grosse môme... Il était extrêmement brutal... Elle avait comme ça le cul en l'air... Il lui farfouillait la fente... Il trouvait pas la craquouse... Il déchirait les volants... Il déchirait tout... Et puis il s'est raccroché. Il a sorti son polard... Il s'est mis à la bourrer... Et c'était pas du simili... Jamais je l'aurais cru si sauvage. J'en revenais pas... Il grognait comme un cochon. Elle poussait des râles aussi... Et des beaucoup plus aigus à chaque fois qu'il fonçait... C'est vrai ce que Robert m'avait dit à propos de ses fesses, à elle... Maintenant on les voyait bien... Toutes rouges... énormes, écarlates !

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Le pantalon en fin volant, il était plus que des loques... C'était tout mouillé autour... Antoine il voulait buter dur en plein dans les miches... chaque fois que ça claquait... Ils s'agitaient comme des sauvages... Il pouvait sûrement la crever de la manière qu'il s'élançait... Son falzar, il lui traînait le long des mollets jusque par terre... Sa blouse le gênait encore, il s'est dépiauté d'un seul coup... Elle est tombée à côté de nous... Il était à poil à présent... Seulement qu'il gardait ses chaussons... ceux du patron... les minets brodés...

Dans sa fougue pour l'emmancher, il a dérapé du tapis, il est allé se cogner la tronche de travers dans le barreau du lit... Il fumait comme un voleur... Il se tâtait le cassis... Il avait des bosses, il décolle... Il s'y remet, furieux. "Ah ! la salope ! alors qu'il ressaute ! Ah ! la garce ! " Il lui fout un coup de genou en plein dans les côtes ! Elle voulait se barrer, elle faisait des façons...

"Antoine ! Antoine ! jen peux plus !... Je t'en supplie, laisse-moi, mon amour ! ... Fais attention ! .... Me fais pas un môme ! ... Je suis toute trempée !..." Elle réclamait, c'était du mou ! ...

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"Ça va ! Ça va ! ma charogne ! boucle ta gueule ! Ouvre ton panier !..." Il l'écoutait pas, il la requinquait à bout de bite avec trois grandes baffes dans le buffet... Ça résonnait dur... Elle en suffoquait la garce... Elle faisait un bruit comme une forge... Je me demandais s'il allait pas la tuer ?... La finir sur place ?... Il lui filait une vache trempe en même temps qu'il la carrait. Ils en rugissaient en fauves... Elle prenait son pied... Robert il en menait pas large. On est descendus de notre tremplin. On est retrounés à l'établi. On s'est tenus peinards... On avait voulu du spectacle... On était servis !... Seulement c'était périlleux... Ils continuaient la corrida."

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Vendredi 21 avril 2023 5 21 /04 /Avr /2023 08:00

Louis-Ferdinand CELINE, "Mort à crédit" (1936)

C'est à la faveur de la récente publication des inédits, Guerre et Londres, que j'ai relu les ouvrages de Céline sagement rangés depuis des années dans ma bibliothèque personnelle. C'est ainsi que j'ai redécouvert "Mort à crédit" que j'avais lu une première fois en 1972, lors de mon cursus universitaire. L'édition en ma possession date de 1971, en Livre de poche n° 295/296 (502 pages). Il s'agit d'un texte censuré (les passages les plus obscènes étant laissés en blanc)

Néanmoins, malgré la censure, il y subsistait quelques épisodes croustillants comme cet extrait de la page 46 où Ferdinand à peine adolescent accompagne son père chez une "cliente" parisienne habitant Rue Demours pour y livrer un guéridon. À leur arrivée, Ferdinand, qui vient de se faire engueuler par son père, est en larmes :

" La femme de chambre nous accueille. Elle compatit à mon chagrin. La patronne arive en frous-frous :" Oh ! le petit méchant ! le vilain ! Il fait enrager son papa ! " Lui il savait plus où se fourrer. Il se serait planqué dans le tiroir. La cliente elle veut me consoler. Elle verse un cognac à mon père. Elle lui dit comme ça : "Mon ami, faites donc reluire la tablette ! Avec la pluie, je crains que ça tache..." La bonne lui donne un chiffon. Il se met au boulot. La dame me propose un bonbon. Je la suis dans sa chambre. La bonne vient aussi. La cliente alors elle s'allonge parmi les dentelles. Elle retrousse son peignoir brusquement, elle me montre toutes ses cuisses, des grosses, son croupion et sa motte poilue, la sauvage ! Avec ses doigts elle fouille dedans...

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" Tiens mon tout mignon !... Viens mon amour ! ... Viens me sucer là-dedans ! ..." Elle m'invite d'une voix bien douce... bien tendre... comme jamais on m'avait parlé. Elle se l'écarte, ça bave.

La bonniche, elle se tenait plus de la rigolade. C'est ça qui m'a empêché. Je me suis sauvé dans la cuisine. Je pleurais plus. Mon père il a eu un pourliche. Il osait pas le mettre dans sa poche, il le regardait. La bonniche, elle se marrait encore. " Alors, t'en veux pas ? " qu'elle lui faisait. Il a bondi dans l'escalier. Il m'oubliait. Je courais après lui dans la rue. Je l'appelais dans l'Avenue. " Papa ! Papa !" Place des Ternes je l'ai rattrapé. On s'est assis. Il faisait froid. Il m'embrassait pas souvent. Il me serrait la main.

" Oui mon petit ! ... Oui mon petit !..." qu'il se répétait comme ça à lui-même... fixe devant lui... Il avait du cœur au fond. Moi aussi j'avais du cœur. La vie c'est pas une question de cœur. On est rentré rue de Babylone directement."

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Mardi 18 avril 2023 2 18 /04 /Avr /2023 08:00

Fist-fucking # 5

J'en viens à mes expériences personnelles de fist-fucking. Dans mon recueil de nouvelles "Body Gym ", le dernier texte intitulé "Annie Grosses-Loches" est l'évocation d'une de mes aventures des années 80. Les mots y sont parfois cruels mais je ne veux rien y changer. Voici donc la nouvelle dans son intégralité.

 

Annie Grosses-Loches

Moi, je ne l’ai jamais appelée Annie Grosses-Loches. C’était les autres qui disaient ça, tous ceux qui n’avaient jamais pu lui caresser les seins. C’était leur façon à eux de se venger.

C’était vrai qu’elle avait de gros seins. Quand elle achetait un soutien-gorge, il lui fallait du 115, bonnets E, avec armature. Elle n’avait pas l’embarras du choix.

Ses seins étaient lourds. Lorsque je les soulevais à deux mains et que je les lâchais d’un seul coup, ça faisait un bruit flasque, comme Sposssh ! Elle ne trouvait pas ça drôle.

À cause de ses seins, elle ne pouvait pas faire de sport, c’était trop douloureux. Ça tombait bien !

Annie était caissière de supermarché, hôtesse de caisse comme on dit. Sa blouse jaune à col et manches rouges avait été taillée sur mesure.

Chaque jour, matin et soir, elle se lavait soigneusement la peau sous les seins, pour qu’il n’y ait pas de champignons ou une autre saloperie  cutanée qui s’installe dans le pli.

Le soir, pour aller au lit, elle portait une chemise de nuit rose pâle, translucide. Comme elle était blonde, j’avais l’impression de coucher avec une poupée Barbie trop gonflée.

Heureusement Annie n’avait pas seulement de gros seins. Elle avait aussi une grosse paire de fesses montées sur de grosses cuisses blanches.

Elle avait les cheveux blonds, très fins, coupés comme ceux de Sylvie Vartan quand elle était jeune. Ses poils des aisselles et de la chatte étaient blonds aussi. Elle n’avait pas de poils au cul.

Annie n’aimait pas les chats. Elle disait qu’ils étaient sournois et qu’ils mettaient des poils partout sur les fauteuils et les manteaux en laine. Elle préférait les chiens, surtout les petits, ceux qui jappent pour un rien et qui font de petites crottes sur les trottoirs.

Pour son premier job, à dix-sept ans, elle avait été embauchée dans une blanchisserie. Elle se faisait peloter par le mari de la patronne qui s’en était aperçue. Annie avait été virée vite fait.

 Les aréoles de ses seins étaient larges comme des soucoupes, mais plutôt claires, couleur de thé léger. Ses mamelons étaient mous.

Deux fois par semaine, Annie jouait au Loto : toujours les mêmes numéros. Malheureusement, tous ceux de ses mensurations étaient bien au-delà du 49.

Elle avait les yeux très bleus et un petit nez pointu, légèrement en trompette, tout comme son clitoris, mais qu’elle ne montrait à personne.

Annie aimait la télévision, surtout les émissions de jeu où les candidats pouvaient gagner des voitures, des croisières dans les Caraïbes ou d’énormes sommes d’argent. «  C’est pas à moi que ça arriverait, qu’elle disait. Et puis, c’est tant mieux ! Qu’est-ce que je ferais de tout ce tas de fric ? Etre riche, c’est pas donné à tout le monde. »

Ses seins étaient tellement gros que pour se voir la touffe, il fallait qu’elle se penche en avant ou qu’elle écarte un de ses seins sur le côté.

Après la blanchisserie, Annie avait été serveuse dans un bar. Par plaisanterie les habitués lui commandaient un lait de poule. Elle en riait ; ils lui laissaient du pourboire. Derrière le comptoir, elle se faisait peloter par le patron et renifler les fesses par son berger allemand. Heureusement qu’elle aimait les chiens ! Mais, un jour, il l’a méchamment mordue au mollet, alors Annie a rendu son tablier.

Le dimanche après-midi, elle allait faire une partie de belote chez ses parents. J’aimais son sourire victorieux quand elle annonçait : » Dix de der ! ». Moi, ça me faisait bander. Je pensais : « Dix dans le cul ! » On échangeait un regard ; elle minaudait.

Quand Annie allait dans le monde, elle voulait faire des phrases. Alors, elle parlait de l’Œdipe de son fils, de la faillite de la gauche, de la détresse du Tiers-Monde, mais elle disait « malgré que… »

Après le bar, Annie avait trouvé un emploi d’auxiliaire de vie dans une maison de retraite. Elle portait la blouse bleu ciel de service. Pendant qu’elle leur servait le café au lait et le potage, des petits vieux en fauteuil roulant lui mettaient leur main crochue au panier tout en lui reluquant les nichons. Alors, ils bavaient et faisaient tomber des gouttes de potage sur leur braguette. Elle les grondait.

Annie avait un fils, un fils sans père. Il se prénommait Julien, elle l’appelait Juju. Il avait sept ans. C’était le grand-œuvre d’Annie. C’est lui qui nous avait dit qu’à l’école et dans le quartier, il y en avait qui appelaient sa maman Annie Grosses-Loches.

Annie avait le pubis large et dodu comme un petit édredon. Il était couvert de poils blonds, très longs, peignés droit. Le sillon de la vulve était profond, avec des bords arrondis et moelleux. Sous sa culotte tendue, ça dessinait deux bourrelets bien excitants.

Chaque dimanche matin, Annie faisait son tiercé. Elle jouait le 7 parce que c’était l’âge de Juju, le 16 et le 5 parce que c’était le jour et le mois de naissance de Juju. Un jour, elle avait eu l’arrivée dans le désordre. Avec l’argent, elle avait acheté une Game-Boy pour Juju, et pour elle un magnétoscope en promotion.

À la télévision, Annie et Juju suivaient le classement du Top 50. Ensemble, ils reprenaient les refrains des tubes. Elle disait que chez les chanteuses, ce n’était pas la voix qui comptait, mais uniquement d’avoir un beau cul. Et pour les chanteurs, peut-être qu’il suffisait d’être pédé.

Annie avait le con tellement large qu’elle ne sentait presque rien quand elle baisait. Elle avait toujours été comme ça, même avant d’avoir Juju. Elle s’était résignée à se faire fister mais elle trouvait ça plutôt dégradant. Avec une petite noix de vaseline, je lui mettais la main entière dans le vagin et je lui caressais le col de l’utérus. Parfois, elle arrivait à jouir.

fist annie grosses loches

À la maison de retraite, il y avait un papy de quatre-vingt-deux ans qui avait eu un malaise après lui avoir touché les seins sous la blouse. Il était si gentil ! La clique des mamies avait dit qu’Annie était une vraie salope.

Sur son magnétoscope en promotion, tard dans la nuit, quand Juju dormait, on regardait des cassettes porno. Elle aimait bien les films avec John Holmes parce qu’il avait soi-disant « la bite la plus grosse du monde ! »

- Peut-être que si c’était lui qui me baisait, j’arriverais à jouir… disait-elle en rêvassant devant un arrêt sur image.

- De toute façon, c’est trop tard : il est mort du sida.

- Tant pis ! N’empêche que j’aurais bien aimé essayer, rien qu’une fois…

Un jour d’été qu’elle était partie en vacances en camping avec Juju sur la côte Atlantique, elle m’avait envoyé une carte postale. Pour évoquer notre relation amoureuse, elle avait adopté le style romantique : «  J’ai hâte de retrouver ton épaule où me reposer, où me détendre, où ma sensualité me laisserait rêveuse. » La sensualité, c’était sa manière littéraire de parler de son envie de baiser.

Pour parvenir à coup sûr à l’orgasme, Annie se faisait enculer. Elle avait le cul aussi souple et aussi confortable qu’un con, mais elle en avait tellement honte que lorsqu’elle me prenait la bite et posait la tête du gland sur son anus gourmand, elle disait : « Baise-moi. » Quand elle jouissait, elle mouillait à en tacher les draps.

Virée de la maison de retraite, elle avait décroché un intérim de six mois comme agent d’entretien à l’Ecole de la Légion d’Honneur. Les élèves étaient des jeunes filles de bonne famille. Même qu’une pensionnaire de terminale, lesbienne au clitoris énorme, l’avait présentée à ses parents, notables de province, afin de les convaincre de l’embaucher comme domestique.

Quand elle était bien disposée, Annie acceptait une branlette espagnole.

- Si tu y tiens ! disait-elle un sein dans chaque main. Je ne vois vraiment pas ce que ça a de si excitant.

- Ça te gêne ? Tu sais, tu n’es pas obligée…

- Je sais… Tu le faisais avec ta femme ?

- Jamais ! Elle n’était pas assez libérée pour ça.

- Vas-y, prends ton temps. Quand tu sentiras que ça vient, préviens-moi pour que tu me jouisses dans la bouche.

Alors qu’elle venait de tomber enceinte de Juju, Annie avait été chauffeur de taxi à Paris. Il y avait des clients qui lui disaient en rigolant qu’ils ne risquaient rien vu que c’était une voiture à double airbag. Elle rigolait aussi, mais avec ceux-là, elle s’arrêtait à l’orange pour faire tourner le compteur. On n’est jamais trop prudent.

Annie ne buvait pas d’alcool, sauf le dimanche midi un verre de muscat de Rivesaltes ou de porto en apéritif. Elle disait qu’elle devait faire attention parce que, quand elle avait trop bu, elle était capable de tout. J’aurais bien aimé savoir de quoi.

Elle habitait au quatrième et dernier étage d’un petit immeuble HLM, sans ascenseur. Lorsqu’elle mettait le nez à la fenêtre, on pouvait dire qu’il y avait du monde au balcon.

Pour ses trente ans, je lui avais offert du Chanel n° 5. Elle trouvait que ça sentait très bon, mais qu’à ce prix-là, ils auraient pu faire un flacon plus joli. À mes quarante ans, j’ai reçu en cadeau un briquet plaqué or, parce qu’elle aimait l’haleine de cigarette blonde quand on lui roulait un patin.

À la fin de l’année, nous étions allés réveillonner chez un couple qu’elle connaissait du côté de Limoges. Le type s’ivrognait au pastis et au mauvais vin rouge ; sa femme passait son temps à planquer les bouteilles. Juju partageait notre chambre. Au petit matin du jour de l’an, alors qu’on croyait qu’il dormait encore, Annie, à poil sur le lit défait, m’avait sucé la bite pendant que j’avais cinq doigts dans sa chatte.

Annie n’aimait pas qu’on lui parle de ses seins, même pour en dire du bien.   

© Michel Koppera

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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