lectures x

Vendredi 9 juin 2017 5 09 /06 /Juin /2017 08:00

Dans mon roman "La seconde vie de maximilein Bémol", il est fait référence à quelques lectures de Maximilien Bémol lors de sa recherche de textes littéraires relatifs au poil pubien. L'éditeur a omis de citer les références des extraits cités : Henry Miller, Mirabeau, Rétif de La Bretonne... Mais j'aurais aussi bien pu y ajouter ce passage de "La Vie Sexuelle de Robinson Crusoë " parue en 1977 aux Editions J.C Simoen sous le nom de Michel Gall 

michel-gall.jpg
" De sa vie, Robinson n'avait vu une semblable beauté (...) Ses fesses étaint rondes et dodues. Comme elle écartait les jambes pour prendre un appui et tirer sur sa ligne, son michel-gall2corps se plia en avant. Robinson eut une surprise : elle portait à la moitié du corps une crinière noire aussi touffue et longue que les plumes dont se coiffent les Indiens d'Amérique. Une touffe de petits poils bouclés s'épanouissaient entre les deux fossettes qui creusaient le sommet de ses fesses, tandis que, beaucoup plus bas, des cheveux assez courts et plus raides naissaient jusqu'à la moitié interne de ses cuisses. Elle se retouna vers lui, tenant un poisson dans sa main. Du bas-ventre pendait une crinière de lion, pluisieurs queues de cheval. Elle était encore plus belle de face que de dos. (...) Au mitan du ventre pendait une toison, un pelage fauve qui contrastait avec celui qu'il avait aperçu par derrière et qui lui avait paru bien noir. Les mèches en descendaient jusqu'à la fourche, s'écartant autour des petites lèvres bien visibles et très haut placées. De profil, cette touffe avançait en avant bien plus que les seins.(...) La fille fit trois pas en arrière, leva le bras gauche, découvrant une peluche presque aussi fournie que celle de la fourche. Elle pivota, offrant son aisselle à Robinson qui se pencha et y posa les lèvres. la fille eut un spasme et bondit en arrière. Puis, se mettant à  trembler convulsivement , elle revint vers lui, l'enlaça de ses bras, de ses jambes..."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 5 juin 2017 1 05 /06 /Juin /2017 08:00

Au début du récit "La Chute" paru chez Gallimard en 1956, le narrateur qui vit à Amsterdam présente à son interlocuteur rencontré dans un bar le célèbre "quartier rouge" de la ville.

chute1

" Bonne nuit ! Comment ? Ces dames, derrière ces vitrines ? Le rêve, monsieur, le rêve à peu de frais, le voyage aux Indes ! Ces personnes se parfument aux épices. Vous entrez, elle tirent les rideaux et la navigation commence. Les dieux descendent sur les corps nus et les îles dérivent, coiffées d'une chevelure ébouriffée de palmiers sous le vent. Essayez. "

chute2


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 5 mai 2017 5 05 /05 /Mai /2017 08:00

Elena Ferrante : "Les jours de mon abandon", paru en 2002, traduit de l'italien par Italo Passamonti

Editions Folio n° 6165, 275 pages

ferrante les-jours-de-mon-abandon-medium

Turin. Olga, 38 ans et mère de deux jeunes enfants, est brutalement abandonnée par son mari. Pour Olga, c'est la descente aux enfers.

Chapitre 1 : page 30

"La maîtresse de Mario. Je l'imaginais mûre, toutes jupes relevées dans les toilettes, et lui affalé sur elle, besognant ses fesses en sueur, lui fourrant les doigts dans le trou de son cul, le dallage ruisselant de sperme."

ferrante1

Chapitre 4. Page 36

" Ils (les faux amis) préféraient les nouveaux couples, toujours joyeux, toujours à se promener jusqu'à la tombée de la nuit, les visages repus de ceux qui n'ont rien d'autre à faire sinon baiser. Ils s'embrassaient, se mordaient, se suçaient afin de goûter la saveur des braquemarts, des chattes. De Mario et de sa nouvelle compagne, je ne m'imaginais que cela, désormais : comment et combien de fois ils foutaient. J'y pensais nuit et jour et, sur ces entrefaites, prisonnière de mes pensées, je me négligeais, je ne me coiffais pas, je ne me lavais plus. Combien de fois ils baisaient - je me le demandais avec une douleur insupportable -, où et comment."

ferrante5

ferrante3

Chapitre 8. page 58

(face à son mari). "Quels mots devrais-je utiliser pour tout ce que tu m'as fait, tout ce que tu es en train de me faire ? Quels mots devrais-je utiliser pour ce que tu fais avec cette autre ? Parlons-en ! Tu lui lèches la motte ? Tu la lui mets dans le cul ? Dis-le moi un peu ! D'autant plus que je vous vois ! Je vois avec mes propres yeux tout ce que vous faites ensemble, je le vois cent mille fois, je le vois la nuit et le jour, de mes propres yeux grands ouverts et les yeux fermés."

ferrante8

ferrante7

Chapitre 15, page 103

(par hasard, Elena voit passer dans la rue son mari avec Carla sa maîtresse qui porte ses propres boucles d'oreilles)  "Elle se donnait des airs de Messaline avec mes bijoux, qui deviendraient par la suite les bijoux de ma fille. Elle écartait les cuisses, lui mouillait un peu le braquemart, et elle s'imaginait qu'elle l'avait baptisé de cette façon, je te baptise avec l'eau bénite de ma motte, j'immerge ton braquemart dans mes chairs humides et je lui donne un nouveau nom, je le dis mien et né pour une vie nouvelle. La sale connasse."ferrante9

ferrante10

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 28 avril 2017 5 28 /04 /Avr /2017 08:00

Christina Lauren : "Beautiful bitch" extrait n° 2

pages 103-104. C'est Chloé qui raconte. Elle est avec Bennett chez son père, dans sa chambre d'adolescente.

beautiful-bitch4

"  Il passe les mains sous les petits noeuds qui font tenir ma culotte. Il tire. Fort.

- Oh, mon Dieu ! Elle est nouvelle et...

- Tu l'adores, finit-il en souriant. Je ne fais que respecter la tradition.

beautiful-bitch5Je voulais répliquer quelque chose mais 1 ) il a raison, et 2) je suis distraite parce que Bennett glisse le tissu déchiré sur le côté et enfonce un doigt en moi. Il attrape ma hanche de son autre main, en m'encourageant à bouger sur lui.

- Comme ça, murmure-t-il, les lèvres ouvertes, les yeux fixes sur mon entrejambe. Putain... mais retire ton T-shirt.

Oubliant ma culotte déchirée, je fais passer mon T-shirt au-dessus de ma tête. Il tombe par terre derrière nous. Bennett me pénètre d'un deuxième doigt. Je commence à m'agiter, le cadre du lit craque légèrement sous notre poids. 

Bennett s'assoit, souffle "Chhhh" contre ma bouche : " Attends une minute."

Je me décale sur mes genoux et le regarde ouvrir ses boutons de pyjama.

- On va vraiment faire ça ? je chuchote. Le lit est trop petit, la chambre trop chaude, trop calme - mon père dort à deux portes de là. C'est stupide, absolument indécent, mais je n'ai jamais rien désiré aussi fort.

J'allume la petite lampe pour mieux le voir. Ses lèvres sont gonflées, ses cheveux emmêlés, son sourire est totalement ridicule quand il dit :

- Je t'aime putain, petite coquine. Tu veux que je te regarde ?

- Ouais. 

- Caresse-toi...

Je le fais, trop lentement pour jouir tout de suite, mais à la vitesse idéale pour que ses yeux s'élargissent comme des soucoupes volantes. Il s'approche pour m'embrasser. Il marmonne quelque chose, sa langue bouge, paresseuse comme la mienne. Il n'émet que de petits bruits, ses mains sont partout, sa queue glisse légèrement sur mon clitoris avant de s'enfoncer lentement en moi.

Je suis dans le brouillard, avec la sensation d'être si pleine, sa respiration chaude, sa peau encore plus chaude contre moi. Bennett suce mes seins, ses dents les effleurent quand je monte sur lui. Je suis tellement absorbée par les sensations qu'il me procure que je n'entends pas le couinement familier des gonds de la porte.

- Bordel de bon Dieu de merde ! crie mon père et, soudain, ce sont des bras, des jambes et des couvertures qui remuent dans tous les sens. "

beautiful-bitch3

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 26 avril 2017 3 26 /04 /Avr /2017 08:00

Christina Lauren, "Beautiful bitch" (traduction littérale : Belle salope)

Paru en 2014 aux Editions Pocket n° 16057, 156 pages. Traduit de l'américain par Margaux Guyon.

beautiful-bitch

Avec un titre pareil, on sait qu'on va avoir droit à des scènes de cul. Je vous en ai sélectionné deux.

Extrait n° 1 : pages 50-51 : Chloé Mills ( the bitch !) est venue rendre visite à Bennett (le narrateurr) à son bureau.

Cela fait si longtemps que nous n'avons pas fait des folies au bureau... J'ai tellement envie de la sentir contre moi, j'ai envie de faire tomber mon pantalon, de relever sa jupe sur ses hanches et de foutre en l'air toutes les piles de dossiers sur mon bureau en la renversant.

Dieu merci, elle m'embrasse de la joue au cou, glisse le long de mon corps, remonte sa jupe lentement, suffisamment pour pouvoir s'agenouiller en face de moi.

beautiful-bitch2Mais non... Elle continue de remonter sa jupe, glisse une main entre ses jambes et ouvre rapidement ma ceinture Eclair de l'autre main. Je ferme les yeux un moment pour me calmer, elle me libère rapidement et, sans hésitation, elle engloutit ma queue dans sa bouche. Je bandais presque - depuis qu'elle me touche, je durcis à vue d'oeil. je sens sa langue chaude descendre et monter sur ma queue, je suis totalement en érection.

Sa respiration devient haletante contre mon nombril. j'entends ses doigts bouger sur son clitoris, elle s'agenouille.

- Tu es en train de te toucher ?

Elle acquiesce lentement.

- Tu es déjà trempée pour moi ?

Elle s'immobilise un instant, puis lève la main au-dessus de sa tête. Je me penche et je prends deux de ses doigts dans ma bouche.

Putain.

(...) Je regarde sa tête bouger, ses lèvres glisser sur ma verge, j'essaie d'y voir un acte apaisant. mais même quand sa bouche me prend comme ça, ou quand je suis enfoncé en elle, j'en veux toujours plus. Il est impossible de la posséder de toutes les manières à la fois, mais ça ne m'empêche pas de l'imaginer : une tornade de positions, de gémissements, mes mains dans ses cheveux, sur ses hanches, mes doigts dans sa bouche mais aussi entre ses jambes et sur ses cuisses.

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 17 avril 2017 1 17 /04 /Avr /2017 08:00

Jim Harrison : "Péchés capitaux", extraits n° 4 et 5

Page 317 : Sunderson se retrouve avec Diane, son ex.

" Ils retournèrent à pied jusqu'à la maison car elle déclara qu'elle avait bien envie de s'offrir une petite partie de jambes en l'air, une expression très audacieuse pour elle. Ils firent l'amour sur le canapé. Il lui lécha le sexe, parce que autrefois elle adorait ça. Les reins de Diane ondulaient au rythme de la langue de son amant. Elle émit quelques cris timides en gardant les yeux grand ouverts, comme si elle voyait à travers le dossier du canapé. Quand ils eurent fini, elle s'assit et son visage se crispa.

- Je déteste cette putain de maison ! "

harrison9-0

Page 331 : Séville, fin du roman. Sunderson a rencontré Laurel, une jeune Anglaise. Les voici dans sa chambre d'hôtel.

harrison11" Laurel fit un peu glisser sa chemise de nuit sur ses cuisses (..) Il s'approcha, s'agenouilla devant elle et lui brouta longuement la chatte. Quand elle eut plusieurs orgasmes d'affilée, il se sentit fier comme un coq. Elle finit par repousser la tête de Sunderson et dit :

- Les Anglais font rarement ça.

Il se releva et elle lui pompa le noeud avec habileté. Il jouissait au moment où on sonna à la porte. Il tomba à la renverse, mais elle le rattrapa entre ses bras musclés. Il rejoignit la salle de bains d'un pas chancelant. Elle s'essuya la bouche sur le dessus-de-lit et alla ouvrir. C'était l'employée du room service qui apportait leurs collations sur une petite table roulante."

harrison10

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 14 avril 2017 5 14 /04 /Avr /2017 08:00

Jim Harrison, "Péchés capitaux", extrait n° 3

Page 259 : Sunderson se rend chez un marchand de vins

harrison5" Il traversa la rue et entra chez le marchand de vins en remarquant une jolie fille qui passait à vélo, la selle coincée entre les fesses, du moins telle fut son impression. Les garçons disaient autrefois aux filles qu'ils avaient envie d'être leur première selle de vélo, et il se demanda si c'était toujours le cas. Pourquoi un derrière rebondi était-il aussi attirant ? Cette fascination était sans doute profondément ancrée dans le cerveau des hommes."

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Mercredi 12 avril 2017 3 12 /04 /Avr /2017 08:00

Jim Harrison : "Péchés capitaux" extrait n° 2

Pages 180-181 : Sunderson succombe aux charmes matures de Delphine, sa voisine.

harrison4" Delphine approcha sa chaise tout près de lui, fit jaillir un sein de son débardeur et le glissa entre les lèvres de Sunderson qui, ayant déjà en bouche une portion de pâté en croûte, faillit s'étouffer. Il réussit pas miracle à avaler sa bouchée de pâté, à boire en vitesse une gorgée de Whisky et à sucer ce sein plantureux. Elle est pas belle la vie ? pensa-t-il bêtement. Delphine tâta son pénis sous la table, qui réagissait comme il se doit à ces provocations. Elle avait été parfois découragée par des bites qui, malgré les stimulations les plus convaincantes, restaient flasques. Elle avait les tétons un peu cartilagineux, ce qu'il trouva intrigant. Elle se leva et baissa son short vert jusqu'à ses genoux. Il plongea sur elle comme sur le plus fascinant massif coralien de toutes les Keys de Floride. Elle inclina le buste sur la table et il entreprit de la pénétrer en levrette. " Baise-moi ", dit-elle. Pas de problème, pensa-t-il. Malheureusement pour lui, elle tortillait follement du croupion, de sorte qu'il jouit très vite. " Y en a encore plein là d'où ça vient", dit-elle en riant. Après avoir fini de dîner et roupillé une heure, il réussit à remettre ça, puis il se sentit sur les rotules et dormit jusqu'à ce que Monica (une jeune femme qu'il héberge) rentre du travail. Il se réveilla à peine assez pour entrevoir Delphine remettre son short vert. Dans son demi-sommeil béat, il se sentit très chanceux quand elle lui dit au revoir et s'éclipsa par la porte de derrière. Il était ravi de trouver Delphine aussi sexy, et son obsession pour les femmes beaucoup plus jeunes que lui quitta enfin son esprit." 

harrison3

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 10 avril 2017 1 10 /04 /Avr /2017 08:00

Jin Harrison, "Péchés capitaux" 2015 ( titre original "The big seven")

Collection J'ai lu n° 11628, 350 pages 

harrison

Extrait n° 1 : chapitre 2, page 47. Sunderson, flic américain à la retraite, est venu jusqu'à Paris pour tenter de "récupérer" Mona, sa fille adoptive abandonnée par son petit ami musicien et tombée dans la drogue. Il ne tarde pas à la retrouver dans un petit hôtel proche du théâtre de l'Odéon.

harrison1" Elle lui ouvrit. Dans sa chemise de nuit sombre, le teint cireux, Mona semblait amaigrie et fatiguée. Ils s'embrassèrent et tombèrent à la renverse sur le lit. Il la prit dans ses bras tandis qu'elle pleurait en bredouillant. Son petit ami avait payé la chambre pour le mois, mais l'avait abandonnée (..) 

Victime du décalage horaire, Sunderson s'endormit et à son réveil, elle avait sorti son pénis et le suçait. Quand il essaya de l'éloigner, elle se planta brusquement dessus. Il était piégé, pensa-t-il. " Je veux quelqu'un qui me désire vraiment, pas un gamin de douze ans, putain !" s'écria-t-elle en moulinant des hanches. Il avait les mains sur les fesses de Mona, mais son dos était trop faible pour la soulever. La honte faillit le submerger. Il finit par jouir en poussant un puissant grognement, mais elle continua. Ensuite, ils dormirent un peu et elle l'emmena manger un morceau au Café de Flore. Il reconnut en son for intérieur que son sentiment de culpabilité intensifiait le plaisir."

harrison2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 20 mars 2017 1 20 /03 /Mars /2017 08:00

Leïla Slimani : "Dans le jardin de l'ogre" Extrait n° 2

Page 109-110, voici Adèle avec Xavier un de ses nombreux amants.

" Xavier parle beaucoup. Adèle espère qu'il ne va pas tarder à ouvrir la bouteille de vin qu'il a dans la main depuis maintenent un quart d'heure. Elle se lève et lui tend le tire-bouchon.

C'est le moment qu'elle préfère.

slimani4Celui qui précède le premier baiser, la nudité, les caresses intimes. Ce moment de flottement où tout est encore possible et où elle est maîtresse de la magie. Elle boit une gorgée goulûment. Une goutte de vin glisse sur sa lèvre, le long de son menton et éclate contre le col de sa robe blanche avant qu'elle ait pu la retenir. C'est un détail de l'histoire et c'est elle qui l'écrit. Xavier est fébrile, timide. Il n'est pas impatient, elle lui sait gré de d'asseoir loin d'elle, sur cette chaise inconfortable. Adèle est installée sur le canapé, les jambes repliées sous elle. Elle fixe Xavier de son regard de marais, visqueux et impénétrable.

Il approche sa bouche et une onde électrique parcourt le ventre d'Adèle. La décharge atteint son sexe, le fait exploser, charnu et juteux, comme un fruit qu'on épluche. La bouche de l'homme a le goût du vin et des cigarillos. Un goût de forêt et de campagne russes. Elle a envie de lui et c'est presque un miracle, une envie pareille. Elle le veut, lui, et sa femme, et cette histoire, et ces mensonges, et les messages à venir, et les secrets et les larmes et même l'adieu, inévitable. Il fait glisser la robe. Ses mains de chirurgien, longues et osseuses, effleurent à peine sa peau. Il a des gestes sûrs, agiles, délicieux. Il paraît détaché et tout à coup furieux incontrôlable. Il a un sens certain de la dramatrurgie, se réjouit Adèle. Il est si proche à présent qu'elle en a le vertige. Son souffle l'empêche de réfléchir. Elle est molle, vide, à sa merci."

slimani3

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Juillet 2025
L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
<< < > >>

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés