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Mercredi 8 février 2017 3 08 /02 /Fév /2017 08:00

Douglas Kennedy, "Au pays de Dieu" Pocket N°12622. Première parution en 1989 aux USA, réactualisé en 2004.

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Récit d'un vogage, d'une plongée, dans le sud des Etats-Unis au cœur de l'Amérique chrétienne, royaume souvent glauque de la télé-évangélisation, des prédicateurs de toutes obédiences. À la lecture de ce road-movie d'un nouveau genre, on comprend mieux les ressorts profonds de l'élection de Donald Trump. 

Au milieu de ce tableau bien sombre et inquiétant, l'humour de Douglas Kennedy parvient tout de même à nous faire sourire. Comme quand, page 47, il nous rapporte une blague très en vogue pendant son adolescence : "La seule fille de seize ans encore vierge dans tout l'Alabama c'est celle qui court plus vite que ses frères et tient mieux l'alcool que son père."

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Ou page 129, quand il est dans un bar de Floride et partage une bière avec un certain Al : Une jeune femme est passée près de nous. Elle portait un jean qui paraissait avoir été moulé sur ses formes. Al a pris une autre gorgée de Bud, et, toujours très philosophe, a annoncé : " Le bulletin météo pour ce bout de cul, c'est orage en vue." 

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Samedi 10 décembre 2016 6 10 /12 /Déc /2016 08:00

" À Gramaneri, plusieurs jeunes gens jouissent d'une femme qui peut être mariée à l'un d'eux, soit l'un après l'autre, soit tous en même temps. Ainsi, l'un la tient, l'autre en jouit, un troisième s'empare de sa bouche, un quatrième de son ventre ; et de cette façon, ils jouissent alternativement de chacune de ses parties."

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Vendredi 9 décembre 2016 5 09 /12 /Déc /2016 08:00

" Lorsqu'une femme se tient sur les mains et ses pieds comme un quadrupède et que son amant monte sur elle comme un taureau, cela s'appelle le congrès de la vache. À cette occasion, il y a lieu de faire sur le dos tout ce qui se fait ordinairement sur la poitrine."

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Jeudi 8 décembre 2016 4 08 /12 /Déc /2016 08:00

"Lorsqu'un homme jouit en même temps de plusieurs femmes, cela s'appelle le congrès du troupeau de vaches."

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Samedi 26 novembre 2016 6 26 /11 /Nov /2016 08:00

Kama Soutra # 2

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" L'Homme est divisé en trois classes, savoir : L'homme-lièvre, l'homme-taureau et l'homme-cheval suivant la grandeur de son lingam (pénis)"

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Vendredi 25 novembre 2016 5 25 /11 /Nov /2016 08:00

Kama Soutra, première partie. De l'union sexuelle Chapitre premier.

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Des sortes d'union sexuelle, suivant les dimensions, la force du désir ou la passion le temps

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"La femme est divisée en trois classes, suivant la profondeur de son yoni (vagin) : une biche, une jument, ou un éléphant femelle."

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Jeudi 20 octobre 2016 4 20 /10 /Oct /2016 08:00

Françoise REY, "Mazarine", Le Cercle Poche n° 52

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Paru aux Éditions Le Cercle en 2000, "Mazarine", comme son titre éponyme l'annonce, retrace l'histoire de la fille cachée de François Mitterrand comme le chaînon d'une longue lignée historique où, à travers les siècles, les Mazarine sont toutes issues des amours illégitimes avec un personnage célèbre. La filiation originelle remontant à la relation cachée entre le Cardinal Mazarin et la régente Anne d'Autriche. 

L'extrait que je vous ai chosi narre la rencontre en Kabylie entre Madame Séverol, épouse du commandant de la garnison d'Ain Bagra, et du futur général Georges Boulanger alors jeune officier tout juste sorti de Saint-Cyr

Pages 241-242 : Le jeune Georges a été chargé d'apporter du linge lavé et repassé à la commandante, une blonde quinquagénaire qui, malgré sa réputation de puritaine, le reçoit en tenue fort légère et le séduit. Après l'avoir initié à la branlette espagnole, elle entreprend de se faire prendre en levrette

mazarine2" Elle se redressa, sans songer à rajuster dans la corbeille de son décolleté, sa gorge, au creux de laquelle luisait la trace argentée d'un passage ému... Georges demeurait assis, essoufflé, désemparé. Il la vit retrousser la jupe de son déshabillé.

- Tu leur diras bien ! dit-elle. Tu vois, j'ai encore de belles jambes ! Hein,! Si je voulais...

Elle n'inventait rien. Elle possédait des jambes superbes, droites et solides, bien galbées, décidées. Elle en plia une, posa le pied sur la chaise, en maintenant relevé son vêtement qu'elle roulait de ses deux mains sur ses reins. Ses fesses blanches, écartées par sa pose lubrique, n'avaient rien à envier au reste.

Georges perdait la tête. Il bondit de son siège, agrippa fermement les hanches qu'on lui offrait, s'arc-bouta, jarrets ployés et bassin basculé, tâtonna une seconde ou deux, la trouva finalement, profonde, juteuse, bouillante.

- Alors ? interrogea-t-elle en le regardant par-dessus son épaule. Que leur diras-tu ?

Geroges, entre ses dents serrées, marmonna :

- Imprenable ! Pas la peine d'essayer. 

- Encore ! dit-elle. Encore ! Quoi d'autre ?mazarine1

- Un glaçon !... Un iceberg...

- Encore. Va bien loin... Bouche-moi à fond ! Quoi d'autre ?

- La femme la plus inaccessible que j'aie jamais vue...

- Ah ! grinça-t-elle. Tu me plais ! ... Quoi encore ?

- On aimerait... On aimerait...

- Quoi ? Quoi ?

- La fourrer, la faire gueuler...

- Et puis ? Et puis ?

- Pas moyen... Expira-t-il, en s'écroulant sur elle.

- Tu l'as dit ! approuva-t-elle, dans une espèce de cri aigu qui n'en finit plus de couiner...

Ils se séparèrent. Elle laissa retomber son vêtement, porta d'un geste déjà testé, la main à ses cheveux. Cette fois, elle sentait un peu la sueur...

- Bien, dit-elle enfin. je compte sur vous.

Elle le raccompagna à la porte.

- Et la prochaine fois, vous l'avez vu, inutile d'insister... Je suis bien bonne de ne pas dénoncer vos audaces... Oui, marmonna-t-elle encore tandis qu'il descendait l'escalier, sans doute trop bonne..."

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Vendredi 5 août 2016 5 05 /08 /Août /2016 08:00

Douglas Kennedy " La femme du V"

Collection Pocket n° 13573. 409 pages

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Extrait : chapitre 12, page 197

La scène se passe à Paris dans un bar. Un soir, Harry, le narrateur est passé y boire un verre .

" Elle s'appelait Yanna. Elle était la femme du patron, Nedim, pour l'heure parti en Turquie où il devait assister aux obsèques d'un oncle"...

Elle s'est levée pour aller fermer la porte et tirer une grille intérieure sur la devanture. Revenue près de moi,, elle m'a adressé un sourire éthylique, m'a fait quitter mon tabouret et, prenant ma main droite, l'a glissée sous sa jupe courte, dans sa petite kennedy-femme2culotte. Sa fente était déjà mouillée sous mes doigts. Avec un petit gémissement, elle m'a attrapé par la nuque et a enfoncé sa langue jusque dans ma gorge. Bien que très ivre, j'avais vaguement conscience d'être sur le point de commettre une folie, mais mon index est entré en elle. Comme il fallait s'y attendre, sa bouche avait un goût de raki et de tabac. L'hémisphère rationnel de mon cerveau a cédé le terrain à l'autre, celui qui appartient à l'imbécile imbibé et guidé par son pénis en érection. Avant d'avoir pu dire ouf, je me suis retrouvé avec elle dans une arrière-salle nauséaobonde. Il y avait un lit de camp près d'un évier constellé de taches de rouille. Elle a défait ma ceinture pendant que je descendais sa culotte le long de ses jambes. Elle a envoyé ses chaussures valser et nous nous sommes abattus sur la couverture rêche. Le lit métallique a bruyamment grincé sous nos contorsions. Comme j'hésitais à la pénétrer, elle a chuchoté dans mon oreille :" Y a pas de risque..." Dès que j'ai été en elle, elle est devenue violente : elle m'a tiré par les cheveux, lacéré les fesses de ses ongles, elle a agité sa main libre entre nous pour se frotter brutalement le clitoris. Quand elle a joui, elle a dû réveiller les deux arrondissements voisins par ses cris et ses soupirs. Puis elle a planté ses dents dans ma langue et ne l'a plus lâchée jusqu'à ce que j'explose en elle.

Deux secondes après, elle était debout.

- Il faut que je nettoie la salle, maintenant. "

 

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Mardi 14 juin 2016 2 14 /06 /Juin /2016 08:00

Jorge Amado est l'un de mes auteurs préférés. J'ai récemment lu "Les pâtres de la nuit", roman daté de 1970 et paru aux éditions Stock (nouveau cabinet cosmopolite) en 1982. Comme souvent, le cadre du roman est la ville de Salvador de Bahia. 

Page 169, cet adage des vieux marins du port de Salvador de Bahia : "Il n'est pas possible à un seul homme de coucher avec toutes les femmes du monde mais il faut essayer d'y parvenir."

Je reprends, et cette fois avec illustrations

" Il n'est pas possible à un seul homme de coucher avec toutes les femmes du monde...

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... mais il faut essayer d'y parvenir."

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Vendredi 27 mai 2016 5 27 /05 /Mai /2016 08:00

Sébatien Japrisot : "L'été meurtrier", Editions Denoël, 1979

Evidemment, beaucoup d'entre vous se souviennent du film adapté du roman en 1983 par Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon dans les rôles principaux. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, commencez par la lecture du roman, un polar haletant de la première à la dernière page. Alors, je ne vous raconte rien de l'intrigue. 

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Page 217, chapitre "La sentence" : Elle (Eliane) rend visite à son ancienne institutrice, Mademoiselle Dieu, qu'elle surnomme Calamité

japrisot1" Nous étions sur le divan du salon, au rez-de-chaussée, quand l'idée m'est venue. Elle m'avait ôté ma robe et ma culotte et fait mourir pour de vrai, alors qu'avec elle, je ne meurs partiquement jamais, j'invente. Moi, je ne lui en fais pas le quart, ça ne me vient pas, mais je la touche à peine qu'elle est déjà partie. Ce que j'aime, c'est la regarder quand elle meurt. Elle ne crie pas, elle gémit comme si elle avait mal, mais elle a un visage qui change, c'est incroyable, elle est belle de plus en plus jusqu'à ce qu'elle retombe comme si elle n'avait plus de nerfs. Et chaque fois, quand elle ouvre les yeux, personne ne devinera jamais ce qu'elle dit :" Mon Dieu, que j'ai honte !" Je vous jure c'est un cas. En plus, elle a de tout petits pieds de Chinoise - du 35, je ne suis pas sûre - et quand elle part, tous ses orteils se crispent, se crispent, et on n'a plus du tout envie de rire, c'est quelque chose qui n'a pas de nom. Désespéré, ce n'est pas tout à fait ça. Désespéré, affamé, sans défense, et ce qui veut dire que les choses ne peuvent pas durer toujours. Le tout en un seul mot. Moi, je peux donner la réponse : ses saletés d'orteils. "

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