lectures x

Dimanche 24 août 2014 7 24 /08 /Août /2014 11:50

Extrait n° 2

Pages 51-53. Au moment de quitter un hôtel de passe avec le narrateur, Thérèse est entraînée au sous-sol par des voyous. Le narrateur l'attend dans un taxi.  Elle est finalement libérée et raconte au narrateur ce qu'il lui est arrivé

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bosersach6«  Thérèse me raconta qu’aucun des hommes que j’avais vus ne l’avait touchée : ils l’avaient conduite dans une cuisine malpropre où un gaillard immense épluchait des pommes de terre. L’homme était muet, absent. Il obéissait aux autres comme un animal domestique. Ces types voulaient la voir baiser, dit Thérèse. Il avait un sexe monstrueux. Le geste qu’elle fit me parut excessif. Elle indiqua aussi le diamètre.

- J’ai dû le sucer ; comme j’ai pu. Il était bizarre. Il poussait de petits cris. Puis ils m’ont fait allonger sur la table et là (elle porta la main à son ventre) j’ai bien cru qu’il me défonçait. Alors j’ai proposé que l’on fasse autrement : le gars s’est couché sur la table, et j’ai grimpé dessus. Ils étaient ravis, d’ailleurs : le spectacle était beaucoup plus élégant. Je pouvais manœuvrer à ma guise, hormis les quelques coups de reins que le malheureux ne put retenir, et m’en tirais sans trop de mal. Il a joui une fois, il m’a remplie, et j’ai dû le sucer de nouveau pour le « remettre en forme » (elle dessinait les guillemets avec ses doigts), et m’installer sur lui encore une fois. Ça a été plus long (je n’osais, pour ma part, avouer que je m’étais endormi tandis qu’elle s’empalait sur l’organe démesuré) et j’avais vraiment mal. Quand j’ai commencé à pleurer ils m’ont laissé tomber. J’ai dû le finir à la main et tout prendre sur la figure avec un air ravi. Pas un ne m’a touchée, pas ça. Je suis crevée.bosersach9

Elle se blottit contre moi, toute mouillée de foutre, sale, débraillée, et s’endormit aussitôt. Le chauffeur ne disait rien. Nous attendîmes que la rue fût tout à fait déserte pour descendre de voiture et rentrer chez nous. Thérèse prit un bain brûlant. Je lui demandai de me raconter de nouveau, avec l’idiot. Je me branlai et déchargeai dans l’eau. Elle ramassa les épais filets de foutre et les porta à ses lèvres.

- Amour… »  

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Vendredi 22 août 2014 5 22 /08 /Août /2014 12:16

Charles Bösersach, « Petite musique de sexes »

Editions Le Cercle Poche n° 59, 2002, 311 pages

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Je vous ai sélectionné deux passages de la première nouvelle du recueil, intitulée « Isabelle & sa mère »

Extrait n° 1 (pages 30-31)

bosersach3« Relevant sa jupe à mi-cuisses, Thérèse (la mère d’Isabelle) s’assit à califourchon sur mes genoux, déboutonna ma chemise, effleurant puis griffant ma poitrine. Je passai mes deux mains sous sa jupe et lui caressai longuement les cuisses puis, quand je la dégrafai (un bouton, un crochet, une petite fermeture Eclair très serrée) pour la lui retirer par le haut, de manière qu’elle reste installée sur mes genoux, elle défit ma ceinture, ouvrir mon pantalon, s’empara de mon sexe et entreprit de me branler. J’avais empoigné ses fesses à travers sa culotte et les malaxais avec rudesse. Elle gémissait. Nos dents se heurtèrent, elle mordait mes lèvres, suçait et aspirait ma langue avec une voracité soudaine qui me surprit. Voracité et fantaisie. Je parvins à lui laisser entendre que si cet exercice se prolongeait encore un peu, j’aurais bientôt à déplorer d’avoir à me répandre sur ses doigts. Sa caresse s’accentua, sa langue remuait tout le long de mon cou et j’eus  à regretter ce manque d’endurance qu’elle paraissait souhaiter : sa main fut arrosée, qu’elle porta à sa bouche, qu’elle embrassa en souriant, avec des mots d’amour. Elle me regarda sans rire et conclut :

- Maintenant, tu vas bien me baiser…

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bosersach4J’objectai que mon état ne laissait guère présager pareille issue pour le court terme mais elle me renversa sur le lit et, nue, s’assit sur ma bouche. Il n’est pas d’autres mots. Elle me regardait d’en haut, attentive, tandis que je m’appliquais de mon mieux en savantes caresses de la langue. Son sexe était ouvert, mouillé, je ne me lassais pas d’y enfoncer la langue, avec de temps en temps un détour, une politesse vers le cul, dont je découvris bien vite l’extrême sensibilité. Elle porta sa main sur mon ventre et, constatant sans sourire que les forces m’étaient revenues, se recula, s’arracha de ma bouche trempée et s’empala sans manières sur l’organe miraculeusement ressuscité. D’un coup, en elle tout à fait, qui remuait doucement d’avant en arrière, nous prodiguant d’exquises contractions qui m’arrachaient de petits gémissements parfaitement ridicules. Elle connut plusieurs transports avant que je me rende. »

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Vendredi 15 août 2014 5 15 /08 /Août /2014 09:00

Vincent DUBARY, « Marie Janvier s’est endormie »

Éditions Le Cercle Poche n° 67 (2002) 218 pages

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Marie Janvier, mère de deux petites filles est devenue une jeune veuve à la suite de la mort accidentelle de son compagnon. Elle même une vie très austère, mais la nuit, des rêves de plus en plus érotiques la transportent dans un univers très sensuel

Extrait du chapitre intitulé « La bataille », pages 141-142

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marie-janvier1« Marie est bien. Derrière elle, l’homme ne bouge plus qu’à peine. Il la tient enlacée, une main contre son ventre, l’autre emprisonnant un sein. En baissant les yeux, elle aperçoit le téton minuscule encadré de deux phalanges entre lesquelles il tangue. Tout à l’heure, l’homme a choisi la voie la plus étroite. Il s’y est introduit petit à petit, avec tendresse. « C’est tout petit chez toi, a-t-il murmuré. C’est tout petit… » Elle s’est laissé envahir et maintenant, ils demeurent tous deux immobiles, comme s’ils étaient endormis. Elle est une toute petite fille entre ses bras, protégée comme par des murailles. Elle n’a plus peur. Parfois, contre sa peau, elle sent ses muscles vibrer et cela lui donne de légers frissons. Mais elle ne bouge pas. Elle ne veut rien briser d’un instant aussi fragile que du cristal, attentive aux indicibles palpitations de l’homme entre ses reins. Son sexe élancé comme le tronc d’un bel arbre, ce sexe qu’elle a caressé du regard, ce sexe massif et soyeux qui s’est tendu sous ses doigts, elle l’imagine à présent, là où il se trouve, tapi tout au fond de son corps. Elle imagine son énormité incongrue dans un espace aussi étroit. Son anneau dilaté, jusqu’alors inviolé, s’est modelé comme une argile pour accueillir peu à peu sa venue. Elle le sent qui frémit et ce frémissement se fond à sa propre chair, gonfle en elle en ondes tranquilles jusqu’à la surface de son corps. Elle est un océan de plaisir et lui, un cap superbe d’arrogance face aux vagues. Elle nage. Elle vogue. Elle vole. Elle est oiseau, dauphin, frégate. Elle est tout ce qui glisse et se meut avec souplesse, tout ce qui est chaud et vivant, tout ce qui tressaille et respire. Elle est tout à la fois. »

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Vendredi 8 août 2014 5 08 /08 /Août /2014 11:53

Extrait n° 2

Pages 62-63. Francis se trouve maintenant avec le Président, un vieillard obèse et goinfre, grand amateur de culs

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almira2-2« Ma légère surcharge pondérale ne vient pas de ce que je mange trop mais bel et bien parce que je suis de la grosse race.

Quand on est de la grosse race, on a beau faire, on ne peut pas être mince. Ajoutez à cette particularité génétique, qu’entre les repas, j’i toujours eu la faiblesse de bouffer des culs. J’adore les culs, c’est mon péché mignon, le seul que je me connaisse. J’en suis gourmand. Je connais tous les types de culs du monde, mais arrivé au terme de ma vie, je crois pouvoir dire que j’ai préféré par-dessus tout les culs de danseuses. Toutes les danseuses font mon bonheur. Les danseuses classiques, celles de jazz et de danses modernes, les danseuses de cabaret, les danseuses de rumba ou de tango, celles de fandango ou de flamenco, les danseuses de claquettes et celles de bourrée dont les fessiers gros et durs, parfois poilus, bougent comme des croupes de jument de labour. J’ai raffolé des meneuses de revues car leur troufignon, après que vous en avez retiré les plumes qui l’ornent en donnant à ces femmes des grâces d’oiseau rare, est un croupion au goût sauvagin de sueur, de parfum et de marnes, comme disait Rimbaud. J’aime les culs qui sentent le cul. C’est un goût unique. Ah ! le plaisir de mordiller un bel anus turgescent qui vient de se faire mettre ! Il vous remplit la bouche de sa substance élastique avec son goût boisé d’épices ou ses relents de fruits rouges et de foutre ; il s’ouvre sous la langue pour un bouche à bouche suave. Tenez, j’en banderais, si je bandais encore ! »

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Jeudi 7 août 2014 4 07 /08 /Août /2014 12:46

Jacques ALMIRA, La Leçon des ténèbres

Éditions le Cercle Poche n° 72, 2005

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Francis Deville, écrivain en perte de vitesse, a conclu avec le Diable un pacte afin de retrouver gloire et succès. Le voici invité à une soirée très privée au château d’Orgeville.

Extrait n° 1

Pages 52-53. Francis se trouve avec Louise, la Comtesse de la Mare, maîtresse des lieux.

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«  Francis regarde Louise un instant dans les yeux puis, mû par un élan spontané et involontaire, il la renverse contre le dossier et l’embrasse à pleine bouche. Les flots de salive brûlante et les savants jeux de langue de cette femme le font aussitôt bander ?

almira1-3 Louise lui caresse à pleine main la queue à travers le pantalon en s’écriant :

- Par Lucifer ! Quelle massue ! Asmodée (le diable qui a conclu le pacte avec Francis) ne m’a pas menti en me disant qu’il n’y a pas plus gros. Quelle biroute, quel gourdin, quel mandrin, quel panet, quel zob, quel pal, quelle bitte ! Tu me baiseras, tu me foutras en con et en cul, tu me transperceras, tu m’empaleras, car je suis ta putain et ma vulve chiale pour ta queue ! dit-elle en relevant son fourreau de soie sous lequel elle ne porte pas de culotte. Mais lèche-moi d’abord ; ma grosse moule béante baye et bave à l’idée de toucher ma mort de près !almira1-2

Sa motte rasée de frais est un triangle isocèle, à peine plus foncé que la peau pâle du ventre. Francis y porte la main et trouve les lèvres entrouvertes sur un gros con mouillé et enflé. Il se met à genoux et lèche cette vulve en feu qui grésille sous sa langue. Il ferme les yeux et enfonce sa langue dans les chairs brûlantes qui suintent de lave en fusion. Il entrevoit la porte des enfers au fond du volcan en éruption ; les flammes ivres atteignent des hauteurs prodigieuses et fouettent son visage sous le ciel absolu et le soleil en ébullition. Son plaisir est si cuisant qu’il se sent tout à fait, totalement, dans l’instant. Il se redresse, un peu étourdi par cette violente mise en bouche. Il défait la haut de la robe de Louise et met au jour deux seins superbes et haut placés, cloutés de tétins bruns et luisants, entourés d’une aréole plus claire, tatouée de veines comme un marbre. Il les suce ; ils durcissent. Pendant ce temps, Louise se branle d’une main le clitoris qu’elle a long et gros comme un doigt tandis que de l’autre, elle caresse la nuque de Francis.

- Bouffe-moi le con, dit-elle d’une voix rauque, suce mes sucs, avale mon foutre ! »

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Mercredi 30 juillet 2014 3 30 /07 /Juil /2014 14:29

Nathalie Gassel, Musculatures

Éditions Le Cercle Poche n° 55, 2001, 216 pages

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Encore un chef d’œuvre de la littérature érotique. C’est le journal d’une jeune femme bodybuildée, au clitoris hypertrophié  et à la libido jamais assouvie. Dominatrice, attirée les hommes pour leur bite mais surtout par les femmes, la narratrice mène une quête effrénée du bonheur et de la jouissance. J’aurais pu vous choisir plus de dix extraits tant le récit est captivant. Finalement, j’ai opté pour ce long épisode des pages 186 et suivantes

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«  Lasse de me branler, la tête plongée dans les brumes douceâtres du virtuel, je me rends au centre ville dans un bar fréquenté par des filles, à certaines heures, certains jours de la semaine. Le lieu est petit, bondé, enfumé. Les filles sont majoritairement jeunes. Je m’assois à une table occupée. Il n’y en a pas de libre. Une femme me parle. Elle a vingt-deux ans. Grande. La peau brune, les yeux noirs. Elle me fixe volontiers un rendez-vous pour le lendemain. Je m’y rends avec du retard. Elle m’y attend. Une grande pâtisserie. Après qu’elle a ingurgité une crème à la glace, je lui propose de venir chez moi. Je lui montre mes muscles, mes épaules, mes bras, mon ventre, mes dorsaux. Probablement est-elle troublée, très vite, elle vient à moi et m’enlace. Nous nous embrassons. Ses lèvres sont foncées, ses cheveux sont noirs. Je dénude le haut de son corps. La poitrine est énorme. Les aréoles sont larges, d’un brun profond. Des musculatures0bourrelets de graisse sont esthétiquement innocents parce que son corps est jeune, sa peau possède une consistance suave et souple. Je déshabille le bas : mettre à nu l’intégrité du corps. Les formes restent plantureuses. Mes mains parcourent, soupèsent les deux sphères bronzées, à la circonférence gigantesque, à la peau douce, rayonnante et parfumée. Je les embrasse. Je touche le corps sur toute sa longueur, en suivant les sillons, les monts et les vallées que forment les tissus adipeux, complaisants sous mes doigts. J’écarte la fente recouverte de poils noirs. Je promène mes doigts là où la peau est la plus délicate, d’un rose foncé ; ils y glissent, la fente est inondée. Le poids énorme de ce corps vient accoler la bouche mouillée de la vulve contre mon sexe. Peu de temps me suffit pour jouir de cette humidité ouverte. Les dents sont blanches, régulières, un sourire les découvre. Je caresse cette matière étrange de douceur et d’abondance sans dureté, sans agressivité, opulence tendre. Chair parcourue de rondeurs sur un corps pourtant élancé parce que grand. Encore longuement, je le regarde se mouvoir. Je regarde les formes se disposer au gré des positions prises. En particulier, les seins, lorsqu’elle se courbe, les seins lorsqu’elle se redresse, toujours volumineux et tenant bien ensemble, en parfaite union avec le reste. J’observe chaque geste, chaque disposition, chaque changement ;musculatures2-1 le spectacle que me joue la chair, en chacun de ses points, me ravit. La représentation m’enchante, je comprends que des heures pourraient être passées à en apprécier la beauté. J’observe la croupe se mouvoir, se fendre en deux, s’ouvrir en se baissant, se refermer en se redressant. Je voudrais pouvoir contempler l’ouverture quand bon me semble. Qu’elle se promène, si tel est mon désir, à quatre pattes. Voir l’entrebâillement des lèvres, la disponibilité excitante. Si elle était mon esclave, je l’ouvrirais à tout bout de champ. Je la voudrais à tout moment susceptible d’être forcée par mes doigts, ouverte, offerte à perpétuité, comme on condamne à perpétuité. J’observerais, je me servirais. J’écarterais pour contempler, enfourner. J’abuserais de l’ouverture béante. Abuser donne un message fort aux instincts, provoque une réaction fulgurante. Je la voudrais fortement cambrée. La cambrure parle un langage puissant à l’œil, dispose la fente dans un écartement plus vif.

 

Quelque chose dans mon âme se tend d’une tension ancestrale. Mes yeux face à la fente me brûlaient, mon cœur se tordait, mon sexe n’avait plus de repos et hurlait des phrases vindicatives que mon esprit entendait, que mes tripes comprenaient. Il me fallait le trémoussement de la fente de la fille, affirmant une servilité grotesque à me complaire, et que le bout de ses seins se balade sur le sol, formant sur celui-ci des signes indéchiffrables. Il ne me restait plus qu’à répondre de mon emprise, par exemple en maniant légèrement un fouet, mettant ainsi le feu aux poudres de la croupe, asticotant musculatures3des lanières la béance. Et que mon sexe torturé par la stimulation du spectacle laisse patienter sa pulsion d’assouvissement et entre plus avant dans le monde étroit et tortueux de mes exigences. L’ouverture de la raie, jusqu’à l’anus, la chair dévoilant ses appas entiers, ayant renoncé à les camoufler, à les protéger, se trouvait sans voile et sans défense devant l’avidité de mon regard perçant. Du délice faisait partie l’humilité offerte naïvement à tous les abus. Cette fente riait à gorge déployée et bavait. Je restais à la contempler, glacée d’un désir qui me brûlait. Je voulais comprendre. Tout s’embrasait. La fente souriait de plus belle en s’écartant toujours davantage. Je me sentais un Dieu pouvant en disposer selon mon meilleur gré. Le sentiment de pouvoir m’emplissait. Ce sentiment n’était pas étranger à la joie qui m’animait devant la servilité. Quelque chose m’était conférée qui me grandissait dès que j’observais les reins dans leur nudité absolue. Je sentais en moi une animalité brute, l’autre était une proie asservie et consentante, la salive et l’appétit m’en montaient au cœur, de façon sauvage, sadique. Je voulais disposer du repas qui me faisait relever les babines et sortir les crocs. La fureur du carnage me gonflait les poumons et la fille, à mon grand étonnement, consentante, appelait en moi cette énergie fulminante. Je fouettais encore légèrement les fesses, obnubilée par la fente qui vibrait de la vie et de l’animalité d’une proie vivante.musculatures4 Je me sentais projetée dans une vaste nature où un gibier de choix attendait qu’une façon surprenante que je me permisse tous mes plaisirs, en abusant des siens. Plus le fouet allait se frotter contre le bombé de son sexe, plus elle mouillait et me concédait tout, à commencer par la vue d’un écartèlement de plus en plus stimulant et impressionnant. À la voir, je mouillais à flots mais je voulais mieux comprendre et ressentir en moi le grognement obscur et primitif de la bête encore sauvage. J’aimais ses trémoussements et cette invite à mes pieds, une partie du monde, symbolisée par cette fille, se soumettait à moi. Je n’avais plus qu’à me déculotter pour en jouir. Je commençais par saisir des mains la chair, la triturer, jouer des doigts à l’écarter et la refermer. J’en mesurais toute la malléabilité, puis, je mis plus d’ardeur à la pénétrer. Enfin, j’y accolai mon sexe et le frottai, immédiatement, il explosa d’un orgasme. »

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Mercredi 23 juillet 2014 3 23 /07 /Juil /2014 14:21

Dernier extrait de ce magnifique récit érotique

Extrait n° 4 : pages 250-251. Le narrateur qui dans ce dernier chapitre se prénomme Gérald est, à la suite d’un AVC, devenu paraplégique et aphasique. Dans sa maison, au cours d’une soirée sexe, son épouse se donne à son amant devant lui.

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«  Parce que Bernard a été informé que diverses aptitudes de ma personne avaient été abîmées par ma crise, il semble croire que mon entendement en a pris un coup. Aussi le sot met un point d’honneur à gloser la moindre de ses éructations sexuelles. De plus, obséquieux comme un pointeur, il n’agit jamais sans m’en demander la permission. Que je ne lui réponde pas, ni n’acquiesce, ne le gêne pas dans ses manœuvres.

Mmmm4-4- Gérald ! Oh, Gérald ! Je crois bien que je vais baiser votre épouse ! Car vous voyez, cette chatte à point, chaude et ruisselante, est une invitation sinon par avance un accord à de telles privautés !

Ma quatrième femme apprécie ce genre de langage qui cache toute la rudesse du membre mais dit beaucoup de la virulence de ses martèlements. Elle se décroche du fauteuil et présente son arrière-train à son amant. Le tout à trente centimètres de moi, autant dire à une bite d’âne.

- Oh quel cul, Gérald ! Quel beau cul que celui de votre femme ! Sa raie bien dégagée ! Son trou récuré ! Sa chatte, je me répète mais c’est trop beau, sa chatte si mouillée et d’or comme la parure d’une reine ! Ah ça, ce qu’elle veut, c’est bien que je la baise ! Qu’en pensez-vous, Gérald ? Cela vous ferait-il plaisir que je bourre le con de votre femme ? Jouirez-vous du spectacle de votre épouse en train de se faire monter ? Elle le veut, j’en suis certain, voyez, j’y glisse ma main comme dans de l’huile ! Et ça brûle, Gérald, votre femme est une formidable salope ! Allez, je vais la défoncer un peu, si vous le permettez, bien sûr ! (…)

Vite fait, avant que Dieu n’impose son évidence dans un miracle qui me rendrait la parole et les poings, Bernard-l’ermite incruste son cartilage dans l’alvéole nacrée de ma quatrième  épouse. Puis tel l’outil qui creuse le lit avec soin, il fore ma quatrième femme et s’établit entre eux un dialogue de psychopathes.Mmmm4-2

- Gérald, vraiment votre femme aime ça ! Je la sens qui danse du cul comme s’il fallait une douzaine de queues pour la contenter. Tout à l’heure, belle salope, tout à l’heure peut-être ! N’est-ce pas ? Gérald, tout à l’heure, si nous lui en donnons la permission. Pardon, si vous lui en donnez la permission. Mais pour l’instant, bouge ton cul, sale pute, que je te baise bien loin ! Allez, écarte les jambes, que je te bourre à fond, je vais te faire gueuler, moi, salope ! Tu veux ?

- Oui, oui !

- Alors dis-le à ton mari, salope ! Dis-le que tu aimes bien que je te baise !

- Oui, Gérald, j’aime que Bernard me baise !

- Alors prends, et prends, et prends, c’est pour t’ouvrir la chatte ! Tout à l’heure, tu n’en pourras plus ! »

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Lundi 21 juillet 2014 1 21 /07 /Juil /2014 14:01

Extrait n° 3 : pages184-185. Le narrateur est maintenant en compagnie de Marguerite.

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Mmmm3-3« Je me lèche deux doigts et je glisse ma main dans la culotte que j’écarte de côté, j’aime assez quand la femme est à moitié quelque chose, qu’il reste un obstacle somme toute assez illusoire. Sa minette m’accueille très élargie et les lèvres se boursouflent pour se répandre plus haut que sa laine. Nous nous patinons mutuellement des mains en nous fixant le sourire aux lèvres. Mon action sur elle la pousse à s’ouvrir sous mon nez, elle est très silencieuse pour quelqu’une qui a de la joie à s’en faire propulser les tétins. Ses mamelons prennent du relief sous les bonnets. Elle sait peloter, humecte sa main, puis tiraille le manteau du soldat, le serre au col, le hisse, lui prodigue des vaguelettes de pinçons sur la longueur, l’endort pour mieux le réveiller, avec virulence, à la façon des chahuteuses. Quand elle accélère ses manoeuvres, j’accélère les miennes et la voilà, la grande virevolte sur ma main, une belle artiste du croupion, excellant en danses des hanches et contractions des cuisses, le ventre rentré, tendant tout son corps en arrière. Très efficace.Mmmm3-2

Elle ôte sa robe en ne brisant notre contact que deux secondes. Marguerite est menue, les cuisses musclées, un fin fuseau qui s’entretient sûrement et prend garde à ce qu’elle dévore. Mais de ce que je me coltine au ventre, elle s’en gave sans risque de prendre du poids. Elle est à poil, c’est son côté magicienne aussi car je ne l’ai pas vue se soulager du peu qu’elle portait encore. Ses cheveux n’ont même pas tremblé du mouvement tant ils sont endigués par leur frisure. Et comme je le disais, Marguerite est une acrobate. À poil, elle grimpe sur l’accoudoir, je ne bronche pas, à poil, elle escalade le dossier comme un singe puis elle me dévale à plat ventre par-devant, ne rate pas sa cible et s’enfourne ma queue dans la bouche, son corps élastique retenu par ses deux genoux sur le dossier de chaque côté de ma tête. Ce qui me met aux premières loges de ses voluptueuses failles que ma mignardise a irriguées. J’ai le museau sur ses moiteurs et alors qu’elle pompe et m’inonde, je plonge ma bouche toute langue durcie entre ses replis et mon nez s’enfouit avec délicatesse entre ses fesses. »  

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Dimanche 20 juillet 2014 7 20 /07 /Juil /2014 09:50

Extrait n° 2 : pages 118-119. Au cours d’une soirée, Jean-Paul se trouve en compagnie de deux femmes, Monique et Martine.

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Mmmm2-2«  Elles se frottent l’une contre l’autre sur un canapé deux-places, elles dégustent du thé vert car cela les aide à éliminer. Monique pleure, ou bien c’est Martine, Martine console, ou bien c’est Monique. Elles se réconfortent en s’enlaçant comme des amies. Monique s’épanche sur le col de Martine, puis elle bave sur son chemiser entier. Elle dit, attends, je vais essuyer. Monique frotte avec ses doigts sur le chemisier. Martine frémit et glousse. Monique déboutonne le chemisier. Martine plonge la main dans son soutien-gorge et présente son mamelon à Monique. Monique salive sur le tétin. Martine triture le pubis de Monique. Monique écarte les cuisses. Martine enfonce un doigt dans la culotte de Monique. Monique sanglote encore plus fort. Martine a les deux seins dans les mains de Monique. Monique mordille les deux seins de Martine. Monique lèche. Martine tombe à genoux entre les cuisses de Monique. Monique soulève les fesses. Martine tire sur le pantalon de Monique. Martine gamahuche la chatte de Monique. Monique s’enfonce un doigt là où la langue de Martine, très très inexpérimentée, ne parvient pas. Monique jouit sous la langue et les doigts de Martine. Et puis c’est le tour de Martine. Martine et Monique savent alléger leurs peines. » 

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Samedi 19 juillet 2014 6 19 /07 /Juil /2014 09:54

Aurélie Van Hoeymissen, Mmmm

Éditions Le Cercle Poche n° 53, 2001 (285 pages)

Mmmm

En 4 longs mais captivants chapitres, nous suivons l’itinéraire érotique de Mmmm. Exceptionnellement, je consacrerai 4 articles à cet ouvrage en tous points remarquable, tant par la richesse de sa langue que par la variété de ses situations. Volontairement, je ne vous proposerai aucun extrait mettant en scène l’énigmatique Mmmm, que je vous laisse découvrir par vous-même en lisant ce livre.

Extrait n° 1 : page 108  Jean-Paul, tout jeune narrateur encore puceau, est amoureux de Mmmm, mais fantasme sur Mathilde, la mère de Mmmm qui n’est pas insensible à ce désir.

 

Mmmm1-3«  Elle rougit. Mathilde a toujours été amoureuse de moi. Quand elle m’a rencontré, après son mariage avec Fulbert, je suis certain qu’elle s’est refusée à lui pendant des jours. Elle a rêvé de moi. Elle m’a imaginé lui avalant la touffe, écroulé entre ses cuisses en angle affaissé. Elle relève sa jupe, Mathilde porte un collant ajouré comme un porte-jarretelles. Un voile de couleur chair qui marque encore plus sa nudité de ménagère. Elle le fait dans l’entrée dès que je sonne. La porte n’est pas fermée à clef. Je la pousse. Mathilde est assise sur le bord de la troisième marche de l’escalier. La jupe sur la taille. La touffe très très volumineuse, forêt épaisse, boule de mousse gonflée par la pluie. Elle ne dit rien. Elle a honte de son accueil. Sa mise n’est pas élégante. Son chemisier est taché. Un bouton décousu entrebâille le vêtement sur son sein mou. L’aréole est si foncée qu’elle en parait craquelée de crasse. Son ventre est visible sous la ceinture de sa jupe. Le ventre rond où commence à se semer la végétation du pubis et le pubis qui étouffe de chair grasse et meuble. Des frisures de saleté, des moutons de poussière affleurent sous ses fesses. Je fais demi-tour, je dis, Mathilde, tu es trop sale, non Mathilde crie et pleure, Mathilde hurle, regarde, Jean-Paul, regarde. Le dos appuyé contre la porte refermée, je l’observe se masturber et jouir en geignant. »

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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